Théorie Crimino XX Flashcards
5 écoles
- la criminologie clinique et l’étude des carrières criminelles -> étudient le délinquant en tant qu’individu et son comportement depuis ses origines jusqu’au moment où il abandonne sa carrière criminelle
- tradition de Durkheim -> criminalité comme la conséquence d’un défaut d’organisation sociale
- conflit de cultures -> comportement appris et transmis aux jeunes générations
- la réaction sociale et la déviance -> crime car sanctionné pénalement + phénomène de stigmatisation qui risque lui-même de produire un effet d’amplification du crime
- courant de la criminologie de l’acte et du choix rationnel -> crime comme un acte en situation comme un choix et une stratégie
la criminologie clinique et l’étude des carrières criminelles -> la criminologie clinique de De Greef
l’action humaine est commandée par 2 instincts ≠ : de défense et de sympathie. Instincts de défense contribue à la conservation du moi et s’expriment par la peur, la fuite ou l’agression. Instincts de sympathie participent à la conservation de l’espèce et fonctionnent sous le signe de l’abandon de soi et de l’acceptation totale d’autrui
l’homme a tendance à choisir la sécurité contre l’affectivité -> angoisse -> L’homme s’efforce de liquider ce sentiment par un retour vers autrui sauf que dans certains cas parvient pas à redresser son comportement ce qui explique le passage à l’acte
crime est un éclatement du lien inter humain il parle de catastrophe à la relation à autrui. L’expertise parle d’égocentrisme absolue et une forme de régression infantile
Qui est Pinatel ?
Criminologue majeure du XXe, ancien magistrat, professeur de droit, précurseur de la pluridisciplinarité dans l’étude du criminel
l’étude de la personnalité doit se faire de manière objective, empirique, clinique + fournir des éléments biologiques, psycho et socio
la criminologie clinique et l’étude des carrières criminelles -> le concept de personnalité de Pinatel
ensemble structuré de traits ayant une certaine stabilité pour que ce soit possible de prévoir le comportement ultérieur -> expliquerait les ≠ entre criminel et non criminel
pas de ≠ de nature mais seulement une ≠ de degré. Les ≠ de degrés portent sur des traits psychologiques qui forment le noyau central de la personnalité criminelle. Chacun des traits a une fonction précise dans le processus de passage à l’acte criminel. Le noyau central composé de 4 traits : égocentrisme, la labilité ou instabilité du comportement, l’agressivité et l’indifférence affective
Définition des traits de personnalité qui composent le noyau
- égoïsme -> tendance à tout rapporter à soi -> pdv affectif, l’individu égocentrique est celui qui va réagir à la frustration par la jalousie, par le dépit. Pdv social par la susceptibilité, autoritarisme. Tous ces sentiments donnent naissance à la dissimulation, fourberie et domination
- instabilité du comportement -> va écarter les mécanismes d’inhibition recherché par la menace de la peine
- agressivité -> correspond à la 3e phase de la dynamique du crime cad phase pendant laquelle le délinquant se rend compte qu’il doit agir et donc se met en situation de passage à l’acte -> franchir les obstacles pour réaliser son crime
- indifférence affective -> supprime toutes les émotions envers la victime et au moment du passage à l’acte
Ces traits se retrouvent chez tout le monde mais va exister des ≠ de degrés
Comment se déroule le passage à l’acte en fonction du noyau de personnalité
Conjugaison des 4 traits qui expliquent la mécanique du passage à l’acte. L’égocentrisme du délinquant l’affranchit ça l’amène à ne pas percevoir le risque de sanctions. Ayant surmonté la crainte du châtiment et présentant une agressivité suffisante pour vaincre chaque obstacles qui se présenteraient la résistance intérieure qui pourrait résulter de la sensibilité que le sujet manifeste à autrui ne va pas jouer comme facteur inhibiteur et donc passage à l’acte apparait comme une solution normale
Critiques de la personnalité criminelle de Pinatel
risque majeur de maintenir le criminel dans une perspective statique. Conséquence de risque de stigmatisation
Tend à considérer la délinquance comme une faille, un trouble voire anormalité dont la cause se trouve ou se traduit dans la personnalité
à partir de cette personnalité que l’on va comprendre le passage à l’acte et que l’on va poser un diagnostic de dangerosité -> risque d’atteinte de l’intimité du délinquant car risque de mettre en place un programme d’investigation
Ne prend pas en compte l’existence du chiffre noir Pas certain que les échantillons soient représentatifs de l’ensemble des délinquants
Ignore pas le milieu social car partage l’idée de Kinberg que la personnalité et le milieu forment une unité fonctionnelle si un des éléments change la probabilité du passage à l’acte aussi
Conclusion de la personnalité criminelle de Pinatel
concept de personnalité criminelle comme une unité partielle et fonctionnelle. Partielle car les traits perceptibles à travers le passage à l’acte ne traduisent finalement la personnalité du délinquant que de manière partielle
unité fonctionnelle car personnalité et milieu liées. À partir des caractéristiques du milieu et des relations que le milieu suscite que l’on peut expliquer le passage à l’acte
Prendre en compte comment le sujet perçoit le milieu pour expliquer le passage à l’acte