Thèmes 1 & 2 Flashcards
Psychologie et philosophie
Philo: étude du raisonnement, de la manière de réfléchir
Psycho: étude du comportement
Les deux possèdent des aspects similaires et se rejoignent sur certains points (est-ce que l’humain est rationnel?)
Coach de vie
Empêche de trouver de l’aide adéquate dès la première demande
Flou psychothérapeute/psychologue
Rapport à l’argent: personnes moins riches peuvent se tourner vers des personnes moins professionnelles plus aptes à créer une dépendance plutôt qu’aider la personne.
Médiatisation des coaches de vie: pression sur les personnes en détresse (si tu n’arrives pas à t’en sortir, c’est de ta faute)
Isolement face aux croyances hors norme
Manque d’humilité: réponse à tout, vérité suprême, pas de nuances
Processus instantané, immédiat et forcément efficace
Psychologue
Être membre de l’ordre des psychologues du Québec
Protège l’acte de psychothérapie (sous peine de poursuites)
Détention d’un doctorat + formation clinique
Respect du code d’éthique (de déontologie) en psychologie clinique
Consentement éclairé primordial, explication de la procédure (thérapie et étude)
Le consentement peut être retiré à tout moment et est donné par une personne responsable si le patient est incapable de le faire soi-même.
Les renseignements obtenus pendant la thérapie restent confidentiels (sauf si danger imminent pour la personne ou pour un proche).
Jeu avec les sentiments dans une situation de vulnérabilité (naissance de relations amoureuses: possibilité de porter plainte)
Fourchettes de prix pour réguler (mais pas d’obligation)
Avoir des études supérieures en psychologie (ou une expérience comparable dans de rares cas)
Méthode scientifique
Le chercheur observe ce qui se passe autour de lui et émet des théories sur l’origine de certains comportements (revue de littérature + hypothèse)
Conception d’une étude: rendre l’hypothèse opérationnalisée, sous forme de question à laquelle il est capable de répondre de manière claire (protocole, variables, approbation comité éthique)
Recueillir et analyser les données
Répondre à la question
Interprétation et don de sens aux résultats.
Révision par les pairs: apport de commentaires par des experts
Test statistique: résultats dûs au hasard ou non?
Consensus: hypothèse explicative sera celle obtenue plusieurs fois par des études fiables
Méthodes d’observation
Étude de cas
Observation naturelle
Expérimentation en laboratoire
Enquête
Étude de cas
L’étude de cas procède par cueillette d’informations auprès des individus ou des petits groupes (l’étude de cas de type clinique est largement utilisée en psychologie: observation de symptômes chez un client)
Observation naturelle
L’observation naturelle permet d’observer le comportement sur le terrain, là où il se manifeste (dans l’environnement de tous les jours).
Évite de recréer dans un laboratoire où on contrôle plus de facteurs, mais où l’environnement n’est pas forcément vrai.
Peu d’intervention
Moins utilisé en psychologie expérimentale
Prise de notes durant l’observation dans le milieu naturel du sujet.
Expérimentation en laboratoire
L’expérimentation en laboratoire, ou méthode expérimentale, permet le contrôle de variables externes qui peuvent influencer la relation observée. Ces variables sont nommées parasitaires.
Manipulation chez un groupe expérimental
Enquête
Dans les enquêtes, on utilise des questionnaires et des entrevues ou on étudie des archives pour en apprendre davantage sur des comportements et des processus mentaux qui ne peuvent être observés ni étudiés de façon expérimentale.
Méthode expérimentale
En faisant l’étude, on présume que la ou les variables indépendantes auront une incidence sur les variables dépendantes. C’est ce que dicte l’hypothèse.
Idéalement, une expérience devrait utiliser un groupe expérimental et un groupe témoin ou contrôle.
Variables expérience
Dans une expérience, les paramètres ou les conditions qu’on manipule afin d’en observer les effets sont les variables indépendantes.
Les paramètres qu’on mesure dans une expérience sont les variables dépendantes.
Groupes expérimental et témoin/contrôle
Les sujets du groupe expérimental sont soumis au traitement et ceux du groupe témoin ne le sont pas.
Preuve qu’il y a véritablement une corrélation entre les variables.
Cause de problèmes et d’interrogations: est-ce que l’hypothèse est confirmée parce que l’intervention suggérée a été utile, ou simplement parce qu’il y a eu intervention (alors que le groupe témoin n’en a pas du tout subi)
Important de trouver le bon groupe contrôle (intervention ou pas)
Cause de problèmes éthiques: intervention à l’efficacité pas reconnue ou délaissement d’une personne qui souffre
Importance d’un groupe témoin à cause de l’effet placebo
Simple/double insu
Est-ce que les évaluateurs et les patients savent qui est dans chaque groupe?
Si un des deux ne le sait pas, on parle de simple insu.
Si les deux ne le savent pas, c’est une étude à double insu (les évaluateurs ne connaissent pas l’objectif de l’étude non plus).
Une étude ou tout le monde sait qui est dans quel groupe est une étude ouverte (moins de contraintes, mais peut-être moins fiable).
Ce type d’intervention est plus facile en pharmacie (prise de molécules), mais difficile en psychologie.
Crise de réplication
Ou de reproductibilité
Remise en question d’études importantes
En psychologie, très peu d’études refont ce qui a déjà été fait et trouvent des résultats semblables aux découvertes acceptées, alors que c’est la base de la science.
Anciennes découvertes sont-elles fiables?
Présence de trop peu d’information sur les détails et les procédés
Prudence et réserve recommandées face à la reproductibilité d’une étude
Négligence face à la validation d’une étude, ce qui est impossible dans l’industrie pharmaceutique par exemple.
Défi: Manque d’informations, peu d’intérêt à la reproduire (très peu valorisé)
Important également de faire réviser par les pairs
Bases historiques psychologie
Aristote (384-322 avant notre ère) avançait que la science ne pouvait traiter de façon rationnelle que les informations recueillies par les sens. Il observa que les êtres humains se distinguent des autres créatures vivantes par leur capacité de raisonnement.
Socrate (427-347 avant notre ère) suggérait l’expression « Connais-toi toi-même » fondée sur le concept de l’introspection pour arriver à la connaissance de soi.
Introspection
connection avec son vécu émotionnel, méthode permettant de faire un examen attentif de nos pensées et de nos émotions (Socrate)
Précurseurs psychologie
Wilhelm Wundt
William James
Pas assez structuré, impossible de développer de véritables théories. Ouvrage réflexif plutôt que véritables théories, mais il fait naître un intérêt chez la population
Wilhelm Wundt
Précurseur psychologie (structuralisme) voyait l’esprit comme un phénomène naturel qu’il était possible d’étudier de façon scientifique. En se basant sur le principe de l’introspection, Wundt et ses étudiants fondèrent le structuralisme (mouvement, perception se divise en petites unités). Le structuralisme tente de décortiquer l’expérience consciente, de la disséquer, d’en dégager les sensations objectives, les sentiments subjectifs et les images mentales (structure de la pensée). Fondateur de la psychologie comme domaine d’études universitaires Précurseur plus qu’une école de pensée: initié intérêt Aspect perceptuel (sens), s’inspire de l’essor des sciences
William James
figure importante de la psychologie aux États-Unis et le fondateur de l’école du fonctionnalisme. Il examine la façon dont l’expérience aide l’individu à s’adapter pour mieux fonctionner dans son environnement. Les fonctionnalistes ont proposé que les comportements non adaptés ont tendance à disparaître, alors que les comportements adaptés subsistent. À force de répétition, les comportements adaptés deviennent automatiques si bien que la personne peut se concentrer sur autre chose. Influence de Darwin
Automatisation de la pensée (routine du matin), libération de ressources cognitives pour analyser plus d’informations sans effort. Étudie la fonction des pensées
Modèle clinique
La psychanalyse Sigmund Freud (1856-1939) est un jeune médecin juif autrichien qui s’intéresse justement aux comportements humains. Il commence à étudier une branche de la médecine qui est encore particulièrement peu populaire: la santé mentale. Il observe, avec Jean-Martin Charcot, la présence de pensées automatiques auxquelles n’ont pas accès des patients atteints d’hystérie (épilepsie, conflits psychiques). Il propose la double conscience (conscience normale et conscience incontrôlable: partie inaccessible du cerveau). Utilisation de l’hypnose pour étudier leurs symptômes. Il commence donc à échafauder une théorie expliquant comment les être humains expriment leurs souffrances psychiques. Il nommera cette théorie la psychanalyse
Psychanalyse
Psychanalyse (théorie de la parole): parler de sa souffrance permet d’aller mieux.
Selon Freud, les parties de l’esprit peuvent être comparées à un iceberg.
La pointe représente la pensée consciente facile d’accès (MOI): rôle d’aide pour l’assouvissement des pulsions qui a le dernier mot (seule partie présente chez les bébés).
En dessous se trouve le préconscient constitué des pensées ou informations dont on peut prendre conscience moyennant quelques efforts (SURMOI). Rôle de policier intérieur qui dicte la morale (altéré par des substances).
La base de l’iceberg représente l’inconscient qui échappe à l’introspection. Il est constitué des pensées, motifs, pulsions et désirs non accessibles à la conscience, mais que la psychanalyse peut aider à découvrir. (ÇA) Rôle primitif d’assouvissement des besoins primaires.
Ça, moi, surmoi
Ça: Principe de plaisir, satisfaction immédiate, aucune morale. DÉSIR (immédiat)
Moi: Principe de réalité, rationnel, conscient, essaie de faire le médiateur. Équilibre entre le ça et le surmoi, personnalité. RÉALITÉ
Surmoi: Principe de moralité, en partie conscient, intériorisation des règles. MORALITÉ
Stades libido
Oralité: bébés mettent les objets dans leur bouche.
Anal: contrôle de l’environnement par le biais de ses besoins
Phallique: Œdipe
Génital (12 ans): sexualité adulte
Behaviorisme
Conditionnement classique
Conditionnement opérant
Apprentissage social cognitif
Les behavioristes étaient contre l’étude du cerveau en tant que tel, ils se concentraient sur les comportements
En réaction à la psychanalyse, comportements peuvent être étudiés de manière concrète (+ scientifique)
Behaviorisme - Conditionnement classique
Expérience du petit Albert: création de la phobie des rats chez un enfant
Stimulus neutre + stimulus inconditionnel –> réponse inconditionnelle
Puis stimulus neutre devient conditionnel et crée une réponse conditionnelle
Behaviorisme -
Conditionnement opérant
Skinner
Pour voir un comportement moins souvent: punition négative (retirer ce qui est agréable) ou positive (ajouter quelque chose de négatif)
Pour voir un comportement plus souvent: renforcement positif (récompense) ou négatif (retirer ce qui est désagréable)
Désensibilisation systématique: contrer l’évitement et atteindre un objectif, surtout pour phobies
Behaviorisme -
Apprentissage social cognitif
Ou comportement par imitation
Bandura
Un enfant aura tendance à imiter les comportements de personnes qu’il a pour modèles.
L’environnement affecte les comportements directs des enfants
Poupée: une poupée et des objets sont mis à la disposition de l’enfant
Un modèle rentre et est violent ou délicat.
L’enfant imite généralement le comportement du modèle.
Il doit faire confiance au modèle.
Dès notre jeune âge, on fait un processus cognitif pour s’orienter vers un modèle.
Hiérarchie sentimentale.
Famille, amis (plus à l’adolescence).
Problème de la télévision et des jeux vidéos → création de comportements violents?
Regarder des gens être violents permet une sublimation de leurs pulsions violentes (psychanalyse).
Mais il faut avoir le jugement cognitif pour faire la part des choses.
Présence d’un adulte lors du visionnement de films pour débriefer: avoir le bon jugement
Pavlov
conditionnement classique chez le chien (réflexe salivaire): stimulus neutre (qui ne cause pas la réaction voulue) + stimulus inconditionnel = réponse inconditionnelle (réflexe)
Watson
transpose la théorie de Pavlov chez les humains: décrit la psychologie selon le behaviorisme (marche surtout quand on est jeune)
Skinner
Behaviorisme (conditionnement opérant)
Boîte de Skinner que B.F. Skinner a montré que lorsqu’un rat reçoit une récompense pour un comportement, il aura tendance à le répéter. Si par contre il reçoit une punition, (désagréable), il aura tendance à ne plus le répéter.
Bandura
Apprentissage social cognitif
Extinction
Behaviorisme
Affaiblissement progressif de la réponse conditionnelle, voire disparition complète
Généralisation
Behaviorisme
Tendance à donner la réponse conditionnelle en présence de stimuli similaires au stimulus conditionnel initial
Discrimination
Behaviorisme
Capacité apprise de faire la différence entre le stimulus conditionnel initial et des stimuli similaire pour ne donner la réponse que pour le SCI
Récupération spontanée
Behaviorisme
retour de la réponse conditionnée malgré le fait qu’elle ait été éteinte préalablement. Habituellement sous forme amoindrie
Conditionnement d’ordre supérieur
Behaviorisme
Nouveau SN associé au SC pour provoquer la même réponse conditionnelle
Cognitivisme - définition
Étude de la pensée et des processus mentaux: processus de traitement de l’information
Souvenirs: réseaux neuronaux
Pensée influence le comportement
Méthode d’enregistrement de l’information
Développement du langage
Gestaltisme
Environnement
1 aspect central et d’autres aspects moins importants en arrière-plan traités avec moins de détail
Règles de la perception qui permettent de comprendre le traitement de l’information (raccourcis pour la traiter plus rapidement)
Illusions d’optique: focus sur une partie de l’environnement, le cerveau interprète
Perception difficilement semblable entre les individus
Stades et principes de regroupement
Cognitivisme - sous-catégories
Gestaltisme
Développement cognitif
Gestaltisme - principes de regroupement
Similitude: caractéristiques similaires = tout
Proximité: proches = tout
Continuité: formes continues = tout
Clôture: figures incomplètes = complètes
Stades gestaltisme
Sensorimoteur (0 à 2 ans): appréhension du monde par les sens et la motricité. Début d’organisation cognitive, Permanence de l’objet
Préopératoire (2 à 6): système de représentation. Utilisation croissante des symboles, langage
Opérations concrètes (6 à 12): opérations mentales pour résoudre des problèmes concrets. Compréhension croissante des relations spatiales et des liens de causalité
Opérations formelles (12+): Pensée qui peut se détacher du concret et formuler des hypothèses. Peut envisager le possible. Peut réfléchir sur des idées, des données abstraites
Schème
Schèmes: opérations mentales, processus qui permet de traiter l’opération de manière optimale, programme, qui se peaufine avec le temps, mis en place pour résoudre un problème
Schèmes mésadaptés: processus erroné, qui ne fonctionne plus
Évolution des schèmes: changement de stade dans le gestaltisme
Cognitivisme (développement cognitif)
Trouver l’endroit optimal où placer l’enfant pour résoudre des problèmes
Nourrir une motivation
Équilibre entre un lieu stimulant et pas trop démotivant non plus (échecs vs réussites)
Vygotsky
Vygotsky
Cognitivisme (développement cognitif)