Thème 3 Flashcards

1
Q

Neurone

A

Regroupement de cellules autre que la glie
Neurones ne se touchent pas: l’information chimique se déplace entre les neurones: seul, il ne sert à rien (communication)
Il comporte trois sections principales: dendrites, corps cellulaire et axone

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2
Q

Dendrites (neurone)

A

Arborisation dendritique
Plusieurs petites branches qui se divisent
Réception des signaux chimiques via des récepteurs et envoi d’un signal vers le corps cellulaire

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3
Q

Corps cellulaire (neurone)

A

Gros renflement qui contient un grand nombre d’organites:

  • Noyau: sert à maintenir l’ADN, utilise une partie de ce matériel génétique, ARN messager: petits bouts du plan d’ADN émis à partir du noyau pour produire certaines molécules
  • Parfois, présence de dendrites dans le corps cellulaire
  • Mitochondries: batterie, centrale électrique, processus qui nécessitent de l’énergie (création de protéines, modulation en fonction de l’environnement dans lequel il évolue (adaptation aux drogues, effets de sevrage))
  • Ribosomes (lecture de l’ARN et envoi de l’information à Appareil de Golgi)
  • Cône axonique: jonction entre le corps cellulaire et l’axone: processus d’intégration de l’information en provenance de l’arborisation, évalue la pertinence du déclenchement du potentiel d’action
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4
Q

Axone (neurone)

A

Envoi du potentiel d’action/influx nerveux
Début du phénomène électrique
Fil qui permet la circulation du courant électrique, qui se déplace d’interstice (entre la gaine de myéline) à interstice
Gaine de myéline: très importante, surtout pour les grandes distances, permet d’accélérer l’information (blanc)
Noeuds de ranvier: permettent à l’information de sauter d’intervalle à intervalle (conduction saltatoire)

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5
Q

Bouton synaptique (neurone)

A

Contexte de neurotransmission
Connexion avec neurone 2
Extrémité du neurone
Contient des mitochondries et des neurotransmetteurs (se lient à un certain type de récepteurs)
Mise en branle du phénomène chimique qui permet de faire passer l’information d’un neurone à l’autre

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6
Q

Potentiel d’action

A

Phénomène électrique intraneuronal (le long de l’axone), mouvement d’ions polarisés
Renforcement du réseau neuronal: bonne connaissance d’un sujet
Sert à transmettre l’information: toutes nos actions, nos pensées, nos processus biologiques contrôlés par le cerveau sont le résultat des nombreux potentiels d’action qui se produisent dans plusieurs circuits différents (ensemble de neurones).
–Implique que le mouvement d’ions se produit autour et à travers une membrane. C’est un phénomène de perméabilité. La membrane de l’axone devient perméable
–Il voyage de proche en proche, c’est-à-dire que le segment 1 dépolarise le segment 2 qui dépolarise le segment 3 etc.
–La myéline permet des sauts qui sont plus grands, accélérant ainsi la transmission des messages (conduction saltatoire).
–Tout ou rien: Chaque potentiel d’action est identique. Il n’y a pas d’intensité. Ça se produit, ou pas. La quantité de décharges (et leur fréquence) permet de déterminer l’intensité d’une stimulation.
Avec des électrodes, on peut amplifier le signal pour détecter la fréquence des potentiels d’actions (en Hz). C’est ce qui permet de coder l’information.

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7
Q

3 étapes potentiel d’action

A

Dépolarisation: ouverture des canaux sodiques et entrée d’ions sodiques (Na+)

  • Ions (Na+ et K+) présents dans l’environnement qui entrent dans l’axone grâce à des petites portes ouvertes ou fermées (perméabilité)
  • Au repos, les pompes font en sorte que le K+ est souvent à l’intérieur.
  • Ouverture des portes: Na+ entre massivement à l’intérieur (déclenché par le cône axonique): principe de dépolarisation
  • Changement drastique, partie verte du schéma
  • Le potentiel membranaire passe de -70 à 70 mV très rapidement, dépasse le seuil (-55)
  • Permet de déclencher toutes les portes graduellement (une par une) et permet le déplacement de l’information

Repolarisation: ouverture des portes potassiques

  • Sortie massive des ions K+
  • Descente plus bas que le potentiel de repos

Hyperpolarisation

  • Retour à l’état de repos
  • Toutes les portes sont fermées
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8
Q

Neurotransmetteurs

A

Messagers chimiques qui transfèrent l’information au neurone suivant une fois le potentiel arrivé au bout du neurone, car les ions ne peuvent dépolariser le neurone suivant en raison de la fente synaptique.
C’est le récepteur qui reçoit le neurotransmetteur qui fait en sorte qu’on dépolarise ou hyperpolarise le neurone suivant. Il existe plusieurs récepteurs pour chaque neurotransmetteur.
Mitochondries permettent la formation de neurotransmetteurs
Les neurotransmetteurs (clefs) sont émis par le neurone présynaptique suite à une réception du signal électrique pour activer (stimuler) certains récepteurs (serrures) du neurone postsynaptique.
Certaines enzymes se trouvent dans la fente et permettent de réguler la quantité de neurotransmetteurs qui se lient aux récepteurs
C’est le point d’action de plusieurs drogues récréatives et/ou thérapeutiques.

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9
Q

Vésicules synaptiques

A

Contient de nombreux neurotransmetteurs, se rapproche de la fente synaptique suite à la réception d’un signal

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10
Q

Recapture

A

Petits aspirateurs captent les neurotransmetteurs précédemment émis, mécanisme d’élimination (peut être affecté par la prise de drogues)
Antidépresseurs bloquent la recapture de la sérotonine

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11
Q

Neurotransmetteurs vs hormones

A

Les neurotransmetteurs se déplacent dans le système nerveux, tandis que les hormones se déplacent dans un réseau plus global et certaines peuvent également agir dans le système nerveux.

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12
Q

Principaux neurotransmetteurs

A
  • Dopamine
  • Noradrénaline
  • Adrénaline
  • Sérotonine
  • Glutamate
  • GABA
  • Endorphines
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13
Q

Neurotransmetteurs précurseurs l’un de l’autre

A

Dopamine, noradrénaline et adrénaline

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14
Q

Dopamine

A

plaisir-récompense, apprentissage, attention et régulation des mouvements (Parkinson, TDAH, dépendance, schizophrénie)

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15
Q

Noradrénaline

A

alimentation, éveil, attention et vigilance

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16
Q

Adrénaline

A

métabolisme du glucose, libération d’énergie lors d’un effort physique important

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17
Q

Sérotonine

A

régulation de l’humeur, des impulsions, de l’agressivité et des cycles sommeil/éveil (anxiété et dépression)

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18
Q

Glutamate et GABA

A

Glutamate (très fréquent dans le cerveau) et GABA: activateurs (déclencher un PA) et inhibiteurs (inhiber les récepteurs), se transforment en l’autre (grande ressemblance, un enzyme de différence): effets globaux sur le système nerveux.

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19
Q

Glutamate

A

apprentissage et mémoire, pensée et émotion

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20
Q

GABA

A

inhibition du système nerveux central (anxiolytique et relaxant) (anxiété et dépression), médicaments peuvent causer une inhibition trop importante (optimisation très importante du système gabaergique)

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21
Q

Endorphine

A

soulagement douleur, plaisir et bien-être

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22
Q

Mécanismes d’action des drogues

A

Agoniste: se lie à un récepteur et déclenche des actions
- Les neurotransmetteurs sont des agonistes

Antagoniste (blocage): inhibe les récepteurs (l’occupe et empêche toute action/stimulation)

  • Schizophrénie: antagoniste à dopamine (D2)
  • Mécanisme qui perturbe la neurotransmission
  • Plus utilisé en pharmacie
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23
Q

Demi-vie

A

permet de connaître le temps d’activité des drogues
Temps que met la moitié d’une molécule pour se décomposer
Demi-vie optimale pour des médicaments psychiatriques: 12h ou 24h pour obtenir une stabilité de la présence dans la molécule dans le système sanguin

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24
Q

Psychotropes

A

substance chimique qui a un effet sur le cerveau (pas périphérique)

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25
Q

Barrière hématoencéphalique

A

protège le cerveau face aux drogues et aux virus
Vaisseaux sanguins colmatés avec des cellules gliales (astrocytes): ce qui est dans le sang reste dans le sang
Sauf si la molécule est liposoluble et très petite
Difficile d’atteindre les neurones

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26
Q

Psychotrope qui dépasse la barrière HE

A

Antihistaminiques: antagonistes aux récepteurs d’histamine pour bloquer les réactions allergiques

  • Effets périphériques désirés
  • Passent la barrière HE: effets dans le cerveau également (endormissement)
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27
Q

Méthodes d’absorption des psychotropes

A

Modification des effets et de la rapidité du trajet vers le cerveau
Plus efficaces (1 à 2 s): par les poumons (alvéoles: contact direct) et par piqûres (peu agréable)
Molécules peu développées sous la forme gazeuse
Contact avec les muqueuses:
- Nasales: priser une drogue: - sous la langue (sublingual).
- Voie orale la plus simple (via le système gastro-intestinal) ou par suppositoires (si possibilité de vomissements).
- Peau: Voie topique: peu utilisée pour les drogues psychoactives (crèmes patchs, Ritalin)

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28
Q

Psychotropes: voie orale

A

Entre 20 et 30 minutes avant d’avoir un effet
Effet de premier passage hépatique: système veineux emmène le sang vicié directement au foie, qui a pour fonction d’éliminer les drogues
Le foie a une performance différente face à certaines drogues (génétique).
Raison pour laquelle la psychothérapie est un domaine d’essais-erreurs.
Le foie crée des molécules qui détruisent les drogues et peut devenir plus performant
Test d’urine efficace pour détecter la présence de drogues

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29
Q

Xr

A

Allongement de la demi-vie (extended release) (libération prolongée)
Ajout d’une enveloppe sur la molécule
Molécule devient un réceptacle à petites billes

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30
Q

Causes de consommation drogues (12)

A
Recherche d’euphorie
Recherche de plénitude
Recherche d’amour maternel
Recherche de plaisir
État de conscience altérée
Auto-médicamentation: désir de normalisation face à son état et essais de différentes drogues
Capacité d’inhibition (personnes impulsives plus prédisposées)
Adhésion sociale
Perception sociale de la consommation en tant que société
Accessibilité des drogues
Milieu social (normalisation)
Recherche de créativité/production
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31
Q

Toxicomanie

A

Problème: quand la manière de bien se sentir est toujours la même
Illusion de contrôle sur la consommation
Toxicomanie: quand les drogues permettent à quelqu’un de fonctionner, qu’il s’y accroche pour rester vivant (dopamine): rigidité de comportement
Inégalités face à la possibilité de développer une toxicomanie
Pallier à l’addiction avec d’autres comportements: Sports extrêmes
Il faut nourrir une versatilité face aux activités que l’on fait de manière répétée
Motivation centrée sur le plaisir présent associé à la consommation plutôt que le long terme, renforcée par les effets de sevrage
Système de prise de décisions altéré
Down regulation: élimination de récepteurs lorsqu’apport trop élevé de dopamine pour s’y ajuster, changements mis en place dans le système.
Effets comportementaux: comportements provoqués et observés

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32
Q

Prédispositions ou facteurs de risque (toxicomanie)

A
Histoire familiale
Adversité durant l’enfance
Problèmes biologiques
Traits de personnalité 
Susceptibilité du circuit plaisir-récompense
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33
Q

Circuit mésolimbique

A

Stimulation du noyau accumbens par la dopamine: sensation de plaisir et de satisfaction: renforcement de patrons
Noyau acc. riche en récepteurs à dopamine
Aire tegmentaire ventrale envoie un signal de dopamine au noyau suite à la consommation

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34
Q

DSM-5 (drogues)

A

Trouble d’abus de substance (« symptômes », critères diagnostics):
La personne ne peut contrôler sa consommation
La personne ne peut faire face à ses responsabilités (AVQ: activités de la vie quotidienne)
Consommation dans des situations dangereuses
Forte envie de contrôler

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35
Q

Approche de réduction des méfaits

A

On vise la réduction des conséquences négatives de la consommation de drogues au lieu de viser la répression (élimination du comportement).
Demande tolérance vie-à-vie le comportement controversé: on accepte que les gens vont consommer
Hiérarchie d’objectif visant à minimiser le plus possible le comportement.
Consommation sécuritaire, encadrée et intelligente
Pas de promotion de la consommation
–Aller vers les consommateurs dans leur milieu
–Éducation et sensibilisation
Accessibilité des soins (filet de sécurité)
Soutien et accompagnement des usagers

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36
Q

Stimulants

A

Les stimulants augmentent la vigilance, l’attention, l’estime de soi, l’éveil, la « créativité », le rythme cardiaque, la pression artérielle, la prise de risques et les risques de psychose (dysfonctionnement dopaminergique), coupent l’appétit, affectent grandement le circuit de la dopamine, et entraînent une suractivation du système sympathique.
Anhédonie: incapacité à ressentir du plaisir
Amphétamines (Speed)
Cocaïne
Caféine
Ritalin

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37
Q

Types de psychotropes

A

Stimulants
Dépresseurs du système nerveux central
Perturbateurs

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38
Q

Amphétamines (Speed)

A

agît en bloquant la recapture de la dopamine et en favorisant sa libération.
Effets: augmentation de la vigilance, accélération du rythme cardiaque, sentiment de mégalomanie, diminution de la fatigue.
Auto-médicamentation.
Méthamphétamine: effet sur la peau et les dents.

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39
Q

Cocaïne

A

Agît en bloquant la recapture de la dopamine, sérotonine et noradrénaline.
Dérivés de la feuille de coca.
Particulièrement puissant comme effet stimulant.
Effet semblable aux amphétamines.
Très addictif.
Sentiment de « down » assez important après le « up » de la consommation.

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40
Q

Caféine

A

Stimulant de faible action. Affecte un neuromodulateur, l’adénosine (bloque état de somnolence).
Drogues utilisées contre l’endormissement.
Permet d’augmenter légèrement les niveaux de vigilance.
Peut provoquer la dépendance.
Présent dans beaucoup de produits.
Dose recommandé: 200 mg par jour.
Arythmie cardiaque

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41
Q

Ritalin

A

drogue « mode de vie », soigne le TDAH, parfois utilisé pour augmenter la concentration chez les non-TDAH, augmente l’anxiété

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42
Q

Dépresseurs du système nerveux central

A

Alcool
Opiacés
Barbituriques et benzodiazépines
Bombardent le système gabaergique (agonistes), surstimulation d’un système censé inhiber. Le GABA doit se lier aux récepteurs et provoquer une entrée de Cl-, mais le dépresseur rentre aux mêmes endroits, ouvre les canaux: surstimulation.
Effets: somnolence, diminution de l’énergie et des capacités de mémoire et de vigilance, inverse des stimulants.
Provoquent une tolérance très élevée: augmentation graduelle de la dose pour avoir le même effet.
18e siècle: laudanum; aujourd’hui (plus puissants): fentanyl, oxycontin, carfentanyl
Pour contrer une overdose: naloxone (antagoniste): bloque récepteurs, enlève l’agoniste. Distribution → réduction des méfaits
Sevrage: douleur intense aux os, diarrhée (effet inverse de la drogue)

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43
Q

Alcool

A

agît en augmentant le GABA.
Vous connaissez les effets comportementaux.
La consommation à long terme taxe peu à peu le cerveau.
Couplé à une mauvaise alimentation, la consommation excessive d’alcool peut souvent causer des troubles mnésiques, des troubles de l’humeur et provoquer des blessures physiques.
Auto-médicamentation.

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44
Q

Opiacés

A

active les récepteurs endorphiniques (récepteurs mu, traitement douleur).
Dérivés du pavot.
Utilisé pour soulager la douleur.
Provoque l’euphorie et un sentiment de bien-être.
Les symptômes de sevrage peuvent être difficiles (douleurs, diarrhées, vomissement, crampes musculaires).

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45
Q

Barbituriques et benzodiazépines

A

agît en augmentant (optimisant) le GABA.
Drogues utilisées contre l’anxiété (traitement aigu).
Provoque la somnolence et un état de relaxation.
La consommation à long terme provoque la dépendance.
Forte tolérance.
Interaction avec les autres dépresseurs.
Effet plafond: benzodiazépine: empêche de causer un endormissement sans éveil (qui survenait surtout avec les barbituriques).

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46
Q

Perturbateurs

A

Altération des perceptions
Liés à l’état pré-consommation (bad trip)
Dépression: psylocibine, kétamine (anesthésiant) et LSD efficaces pour les dépressions existentielles (guéris du cancer) ou réfractaires (rien ne marche pour les soigner, circuits négatifs très renforcés): lien avec la sérotonine (création de nouveaux circuits).
Pendant longtemps, drogues classées: impossible à produire scientifiquement → à étudier
LSD (Acide lysergique)
MDMA (Ecstasy)
Marijuana

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47
Q

LSD (Acide lysergique)

A

agît en stimulant les récepteurs 5HT-2A de la sérotonine.
Effets: perturbation des perceptions (hypersensibilité) des couleurs, du toucher et des sons, comportement catatonique (impassibilité motrice).
Provoque de l’euphorie via le système dopaminergique.
Très utilisé dans les années 70.
Peut provoquer des « flashbacks » qui impliquent de revivre des périodes hallucinatoires de manière aléatoire.
Champignons, yawaska aussi

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48
Q

MDMA (Ecstasy)

A

drogue qui provoque la libération de dopamine, perturbe la libération de sérotonine et du glutamate.
Stimulant (dopamine) mélangé avec un hallucinogène.
Testé comme sérum de vérité.
Elle améliore momentanément l’humeur, augmente l’énergie et diminue les inhibitions.
Augmentation des sensations corporelles et de la température corporelle.
Les hypothèses de neurotoxicité ont été invalidées pour l’instant.

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49
Q

Marijuana (composition, fonctionnement)

A

activation des récepteurs CB (beaucoup de mécanismes)
Cognition, mémoire, attention
La marijuana est un produit du cannabis qui pousse à l’état sauvage dans de nombreuses régions du globe.
THC (effets négatifs sur la mémoire)
CBD: substance anxiolytique présente en quantité différente selon les variétés.

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50
Q

Effets marijuana

A

–La consommation de marijuana compromet la coordination perceptivo-motrice nécessaire à la conduite d’un véhicule. Elle diminue aussi la mémoire à court terme et ralentit l’apprentissage.
–Bien qu’elle entraîne des effets positifs sur l’humeur de nombreux consommateurs, elle est associée à de troublants cas d’anxiété, de confusion et, à l’occasion, de réactions psychotiques.
Le syndrome amotivationel semble aussi être présent (à long terme), lié à la quantité et la durée de consommation, détachement face à la vie (même après sevrage).

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51
Q

Neuropsychologues réticents à la légalisation et la consommation de la marijuana

A

Si début de consommation tôt: risque élevé de développer une consommation abusive ou à long terme ou la celle d’autres drogues
Possibilité d’amplifier des symptômes de schizophrénie ou de déclencher le syndrome psychotique suite à de faibles symptômes
Prise de cannabis pour automédicamenter les symptômes de psychose
Difficulté de distinguer psychose et schizophrénie (voix intérieure mal identifiée (perçue comme induite par l’extérieur), hallucinations floues, délires et liens entre les trois)
Forme de la consommation très nuisible (cigarettes)
Les effets de la légalisation du cannabis récréatif peuvent donc être évalués sur la santé publique de cet état, même si c’est relativement récent.

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52
Q

Est-ce que les gens vont consommer davantage après la légalisation?

A
Les politiques (études comparaisons des états qui ont et n’ont pas légalisé le cannabis médical) sur les drogues ont, dans l’ensemble, peu d’impacts sur les prévalences d’utilisation, mais on ne connaît pas les effets avec certitude
La consommation globale est liée aux mouvements des prix. Plus le cannabis est abordable et facile d’accès, plus les gens auront tendance à en consommer.
On croit que plus l’acceptabilité sociale du cannabis est grande, plus grande sera son utilisation: plus les gens perçoivent qu’il y a des risques associés à la consommation, moins la consommation est populaire.
Il faut donc bien informer la population des risques liés à la consommation de cannabis pour ne pas que l’opinion publique prennent à la légère ces risques.
Selon l'étude pré-légalisation, les gens perçoivent des effets positifs du cannabis sur l’humeur, la créativité, la gêne ou les inhibitions, l’anxiété et le sommeil. Par contre, ils perçoivent globalement des effets négatifs sur la mémoire, la concentration, l’attention et la prise de décisions.
Réponse: selon les données actuelles, non, mais il ne faut pas non plus glorifier la drogue (accessibilité sociale)
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53
Q

Est-ce que la consommation de marijuana aura un effet néfaste sur la santé des citoyens?

A

légalisation a mené à une augmentation des visites à l’urgence liées à une intoxication au cannabis et des intoxications traitées par le centre antipoison
Ces données sont par contre peut être contaminées par les stigmates associées à la consommation du cannabis avant la légalisation.
L’utilisation du cannabis est liée au déclenchement de psychoses chez certains individus. Il ne s’agît toutefois pas d’un lien causal.
Les chercheurs s’entendent actuellement pour parler d’un facteur de risque supplémentaire dans un modèle biopsychosocial de la psychose.
Le risque semble augmenter plus l’âge de la première consommation est jeune et plus la dose prise à chaque consommation est grande.
Les études actuelles sont à prendre avec certains bémols car l’unique consommation de cannabis est rare. Le produit consommé est aussi difficile à connaître

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54
Q

Recommandations au gouvernement pour la légalisation de cannabis

A

La distribution et la vente de cannabis doit être régie exclusivement par un monopole d’État
Le prix de vente du cannabis doit être concurrentiel (pas trop cher pour éviter le monopole de la rue, mais assez cher pour éviter une trop forte consommation.
Taxation dissuasive aux produits à très forte teneur en THC
Nombre contrôlé de points de vente de petite superficie, géographiquement dispersés et dont le choix de l’emplacement ne repose pas sur des intérêts commerciaux.
âge légal de 18 ou 19 ans.
Pas de promotion (points de vente loin des jeunes) et investissement massif (des profits) en recherche et prévention (réduction des méfaits)

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55
Q

Conclusion: est-ce possible de comprendre l’ensemble des comportements humains via les neurosciences?

A

Les neurosciences ont permis une meilleure compréhension des comportements humains en liant ces derniers à l’utilisation de régions cérébrales particulières.
L’étude du développement sain du cerveau aide à comprendre les anomalies pouvant affecter les gens ayant certains comportements atypiques ou pathologiques.
Il semble que la connectivité entre les régions cérébrales soit souvent ce qui fait défaut et non les régions elles-mêmes.
On comprend encore partiellement pourquoi ces anomalies se présentent chez quelqu’un.
Il apparaît de plus en plus évident que les neurosciences sont un apport essentiel mais partiel à la compréhension des comportements humains.

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56
Q

Personnalité (définition)

A

Adaptation à la réalité, mode de réaction
Traits et caractéristiques qui nous sont propres et qui font de nous ce que nous sommes
Manière de percevoir et d’interpréter
Aspect interpersonnel: en contact avec les autres

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57
Q

Personnalité influencée par

A

Tempérament
Environnement socio-économique important dans son développement
Culture et événements non-normatifs
Facteurs obstétriques (période suivant et précédant l’accouchement consommation des parents pendant la grossesse) et ordre de naissance dans la fratrie
Parents (style parental et attachement) et amitiés

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58
Q

Tempérament

A

matrice biologique (peut même être observée durant la grossesse), portion de la personnalité (base sur laquelle on bâtit notre personnalité grâce à l’expérience)
Part de continuité et part de changement dans le tempérament et son influence sur le développement de la personnalité
Jusqu’à 18 ans
Trois catégories d’enfants
Impossible de changer le tempérament d’un enfant, le parent doit s’adapter.
Permettent de prédire le comportement adulte des enfants.
Enjeux: nourriture, sommeil, qualité du temps d’éveil
Différence biologique entre les sexes, renforcée par l’éducation

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59
Q

Catégories de tempéraments (3 catégories)

A
  • Faciles: adaptabilité élevée, réactions peu intenses
  • Difficiles (ou bébés à réactions intenses): adaptabilité faible, réactions élevées, besoin d’une routine
  • Plus lents à réagir: inhibition sociale, adaptabilité moyenne
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60
Q

Catégories de tempéraments (approche par traits)

A

Le niveau d’activité: bouge souvent ou est passif et immobile
Sociabilité: préfère être avec des gens ou faire des choses de son côté
Inhibition (timidité): peur devant les objets ou les gens nouveaux
Émotionnalité: frustration, colère et agitation
Attention et persistance: reste concentré sur une tâche

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61
Q

Attachement

A
Clef pour développer des relation intimes saines avec les autres
Une empreinte (ou imprégnation) est  la mise en place, définitive, d'un lien entre un déclencheur extérieur et un comportement instinctif. Cette mise en place n'étant pas commandée par un déterminisme biologique très spécifique (comme un lien de parenté, une odeur), mais au contraire par des circonstances.
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62
Q

Précurseurs attachement

A

Konrad Lorenz
Harry Harlow
John Bowlby
Mary Ainsworth

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63
Q

Konrad Lorenz

A

Il étudie l’attachement en premier chez l’animal (les oies) par Konrad Lorenz
Dès la naissance (période critique), un oisillon doit avoir un contact avec un animal, qu’il considérera comme un parent. Chez l’humain, on l’appelle période sensible (1e année)

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64
Q

Harry Harlow

A

Étudie la nature de l’amour entre un parent et un enfant
On croyait que le fait de nourrir était la base du lien d’attachement
Répondre au besoin physiologique
Est-ce qu’un autre besoin pourrait être plus important? Le toucher? La sécurité?
Étude singes
La mère plus confortable répond au besoin de sécurité (en cas de danger notamment) par le toucher
Lien entre la détresse émotionnelle et le besoin d’être réconforté par la mère
Besoin d’un modèle pour développer un instinct maternel
Importance du toucher

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65
Q

John Bowlby

A

La propension à créer des liens émotionnels étroits avec un individu en particulier est une composante fondamentale de la nature humaine.
3 concepts clés:
- Le lien affectif est un lien relativement durable où l’autre a de l’importance. Désir de maintenir ce lien.
- L’attachement est un type de lien affectif dans lequel le sentiment de sécurité est lié à la relation avec l’autre. (base de sécurité)
- Les comportements d’attachement sont les comportements utilisés pour maintenir le contact avec l’autre ou pour obtenir une réaction de sa part.
Ce sont les caractéristiques des comportements d’attachement qui permettent de juger de l’intensité et de la qualité du lien.

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66
Q

Phases de l’attachement chez le nourrisson selon Bowlby et Ainsworth

A

0 à 6 mois: attachement pas encore fixé

  • 0 à 3 mois: pré-attachement: envoi de signaux vers tout le monde
  • 3 à 6 mois: signaux plus ciblés

6 mois: naissance de l’attachement
- Peur des étrangers (les autres personnes ne peuvent pas prendre soin de l’enfant, seule sa base de sécurité le réconforte)

Après 6 mois

  • Garderie: adaptation graduelle
  • Référence sociale: baser son comportement sur le parent avec un lien l’attachement lorsque nouvelle personne
  • Permanence de l’objet
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67
Q

Attachement multiple

A

plusieurs personnes de la communauté créent une base de sécurité
Moins de blessures d’attachement si une personne disparaît

68
Q

Mary Ainsworth

A

étudiante de Bowlby: quantification de l’attachement (situation étrange)
On utilise la situation étrange pour mesurer les réactions de l’enfant dans différentes situations.
Création d’un niveau de stress chez l’enfant (séparation avec le parent, nouvel environnement)

69
Q

Situation étrange (déroulement)

A
  1. Contact visuel avec la base de sécurité, exploration de l’environnement
  2. Contact physique avec la base de sécurité (distance avec l’étranger)
  3. L’enfant pleure et veut revoir sa mère
  4. Baisse rapide du stress suite au retour de la base de sécurité (si attachement sain)
70
Q

Situation étrange (réactions)

A

Attachement sécurisant: sentiment de sécurité avec la personne, mais capacité de gérer de petites séparations (projection de l’attachement sur de nouvelles personnes) → sentiment de sécurité partout. Sert de patron cognitif pour de futures relations intimes.
Non sécurisant:
- Fuyant ou évitant: peu de recherche d’une situation intime, difficulté de se sentir vulnérable, désactivation du schème d’attachement, dû à une coupure franche de l’attachement par l’autre personne (séparation, mort), peu de réaction lors des retrouvailles avec la mère
- Ambivalent: relations toxiques, peur de l’abandon, doute de la sincérité de l’autre, recherche d’un sens à la situation et naissance de culpabilité et d’anxiété, suractivation du lien d’attachement (crises quand présence d’indices de la rupture du lien d’attachement), hostilité lors des retrouvailles avec la mère.
- Désorganisé: négligence intense de la part des proches

71
Q

Types d’attachement

A

Sécurisant
Ambivalent
Évitant/fuyant

72
Q

Attachement sécurisant

A

Facile de se rapprocher des autres. À l’aise dans l’intimité
En sécurité dans les relations. Pas de peur de l’abandon
Sont ok avec l’idée d’être dépendants l’un de l’autre
Relation amoureuse = bonheur, satisfaction, confiance et appui émotif. Moyenne de relation = 10 ans
relations saines, plus durables

73
Q

Attachement ambivalent

A

Veulent se rapprocher des autres, mais croient que ce n’est pas réciproque.
Inquiet d’un éventuel abandon ou d’un faux amour.
Fusion avec l’autre partenaire
Relation amoureuse = charges émotionnelles fluctuantes, forte attirance sexuelle et jalousie. Moyenne = 5 ans
période fusionnelle, puis cycle de séparations/retours

74
Q

Attachement évitant

A

Très mal à l’aise face à la proximité des autres.
Croient que l’amour est transitoire et que leur partenaire partira un jour.
Peur de devenir dépendants
Veulent moins de rapprochement que leur partenaire. Craignent l’intimité. Moyenne = 6 ans
peur de l’engagement

75
Q

Style parental

A

Le style parental correspond à l’ambiance générale présent dans les rapports parents-enfants et est fortement teinté des pratiques éducatives utilisées par les parents.
Impact: de 3 à 18 ans
Climat familial, ambiance générale
Le style peut changer avec le temps et selon l’enfant.
La relation entre les parents a également une influence importante (disponibilité émotionnelle)
Possibilité d’avoir des attachements multiples (frères et sœurs)
Une personne va avoir tendance à répéter le style parental de ses parents

76
Q

Style parental: théorie de Baumrind (1971) et Maccoby (1983)

A

2 dimensions importantes:

  • Les demandes (qui correspondent au niveau de contrôle demandé par les parents, au niveau de maturité attendu de l’enfant et à la supervision offerte par les parents) On résume souvent cette dimension à l’encadrement et aux exigences. À quoi est-ce que les parents s’attendent? Demandes claires ou floues.
  • Les réponses, qui correspondent davantage au niveau d’affection offert et à l’implication des parents dans la vie de l’enfant. On résume souvent cette dimension à la communication et à l’amour montré par les parents.

Plusieurs outils psychométriques existent pour mesurer les styles parentaux. Au départ, Baumrind avait développé son modèle à partir de mesures d’observation alors il reste à prouver que les mesures auto rapportés seront aussi efficaces que l’observation.

77
Q

Styles parentaux, exemples

A

Style démocratique
Style autoritaire
Style désengagé ou négligent
Style permissif ou indulgent

78
Q

Style démocratique

A

Réciprocité, exigences et acceptation (affection et communication) élevées, consultation, écoute
Bonne estime de soi
Altruiste, motivation, succès école
Essaient de répondre aux attentes

79
Q

Style autoritaire

A

Pouvoir: exigences élevées et acceptation faible, dictature, rigidité (parfois camouflée)
Plus faible estime de soi (pas d’écoute)
Réussissent moins bien à l’école (pas de motivation intrinsèque)
+ difficile à l’adolescence, besoin de réapproprier sa vie, acceptation conditionnelle

80
Q

Style désengagé ou négligent

A

Acceptation et exigences faibles, pas de maturité émotionnelle
Attachement de type fuyant
Relations sociales problématiques, vulnérabilité
Plus impulsifs, antisociaux

81
Q

Style permissif

A
Acceptation élevée, exigences faibles, pas de cadre réel
Réussite scolaire +/-
Manque de maturité (enfant)
Recherche d’une amitié
Acceptation, mais chaos
82
Q

Théorie de Baumrind, limites

A

Basé sur la culture nord-américaine.
Aspect culturel important
Enfant immigré: zeitgeist (climat ambiant), clash entre sa culture et celle du nouveau pays
Propose qu’il n’y a qu’une seule « bonne façon » d’élever les enfants.
Le tempérament de l’enfant peut par exemple nécessiter plus de fermeté de la part d’un parent (s’approcher d’un style plus autoritaire) pour que l’enfant puisse se développer correctement.
Discussion sur les attitudes différentes des parents selon leur provenance ethnique.
- Les croyances des parents influencent le style parental employé
- L’expérience antérieure (avec leurs propres parents)
- La santé mentale des parents
- Le niveau de disponibilité
- La relation de couple

83
Q

Événement de vie non-normatif

A

Un événement de vie non-normatif est un événement autobiographique qu’il est anormal de vivre à une période donnée de son développement.
Modification de la personnalité dans une trajectoire développementale
Fort aspect émotionnel
Chacun de ces évènements peut causer des changements majeurs chez quelqu’un car ils auront la caractéristique commune de créer des souvenirs émotionnels autobiographiques importants (mémoire: en réaction à de fortes émotions) qui peuvent éventuellement devenir souffrants ou difficiles pour la personne.
–Ils imposent aussi à la personne qui les subit une adaptation importante pour survivre.

84
Q

Événements de vie non normatifs, exemples

A

Trouble de santé mentale chez un parent
–Agression physique ou psychologique subie par un proche
–Mort d’un proche dans le noyau familial à un jeune âge
Déménagement fréquent
–Intimidation
–Échec scolaire
Perte d’une amitié importante

85
Q

Schéma cognitif, définition

A

règle mentale interne développée en lien avec l’histoire de vie qui se déclenche dans un but de survie (tirer le plus possible de l’environnement dans lequel on est), manières de percevoir l’environnement et les autres qui guident notre rapport à celui-ci, manières de réagir à notre environnement et évidemment des manières de l’interpréter qui nous permettent de tirer notre épingle du jeu, de survivre, de tirer profit (combler nos besoins) des rencontres avec les autres. Ils se créent en réaction à la manière dont nos besoins sont comblés. Ces schémas motivent alors nos comportements dans les nouvelles situations sociales.

86
Q

Facteurs qui influencent les schémas

A

Le tempérament, l’attachement, le style parental, la garderie, l’école et les amitiés sont tous des facteurs qui façonnent notre vision du monde et qui nous permettent de créer des grandes règles qui guideront nos agissements dans les futures situations que nous rencontrerons.

87
Q

Schéma mésadapté

A

développés pour survivre à un certain environnement où nos besoins n’étaient pas comblés, mais ne s’adaptent pas et se déclenchent automatiquement avec tout le monde. Si ces schémas sont mal ou pas comblés, il s’en suivra la création d’un schéma mésadapté.
Théorie développée dans les années 80 en thérapie cognitive par Jeffrey Young

88
Q

Besoins

A
Sécurité de base
Relations interpersonnelles
Autonomie
Estime de soi
Expression de soi
Limites réalistes
89
Q

Sécurité de base - schémas mésadaptés

A

Méfiance et abus

Abandon

90
Q

Relations interpersonnelles - schémas mésadaptés

A

Carence affective

Exclusion

91
Q

Autonomie - schémas mésadaptés

A

Dépendance

Vulnérabilité

92
Q

Estime de soi - schémas mésadaptés

A

Imperfection

Échec

93
Q

Expression de soi - schémas mésadaptés

A

Assujettissement

Exigences élevées

94
Q

Limites réalistes - schéma mésadapté

A

Tout m’est dû

95
Q

Méfiance et abus - explication schéma

A

Incapacité d’avoir confiance en qui que ce soit dans une relation interpersonnelle (les autres veulent m’exploiter, me blesser, il ne faut pas se montrer vulnérable).
Secondaire à de réelles agressions ou à des relations toxiques avec des parents abusifs.
Attachement fuyant

96
Q

Abandon - explication schéma

A

Crainte d’être abandonné dans une relation intime
Je dois te signifier à tout prix que ta présence est cruciale à mon bon fonctionnement, à ma paix intérieure. Attachement ambivalent

97
Q

Carence affective - explication schéma

A

Incapacité de donner ou recevoir de l’amour dans une relation intime.
Les gens se soucient peu de ce que je ressens ou de ce que je désire. Peu importe ce que je fais ou ce que je dis, les gens ne m’aimeront jamais ou ne prendront pas soin de moi.
Souvent lié à la négligence et au désintérêt des parents

98
Q

Exclusion - explication schéma

A

Fort sentiment de détonner par rapport aux autres, d’isolement.
Peu importe où je vais, les gens me trouvent peu intéressant. Je suis constamment rejeté parce que je suis différent des autres.
Souvent secondaire à des rejets répétés dans l’enfance

99
Q

Dépendance - explication schéma

A

Incapacité de faire face au quotidien et d’avoir sa propre identité.
J’ai besoin qu’on m’aide pour être capable de réaliser les petites et grandes choses que la vie nous impose. Secondaire à des parents surprotecteurs OU étouffants. On a tout fait pour vous parce qu’on vous croyait incapable.

100
Q

Vulnérabilité - explication schéma

A

Sentiment constant qu’une catastrophe est imminente et qu’on ne pourra faire face.
Le monde est profondément instable et dangereux et quelque chose de grave surviendra. Ma seule manière de survivre à cette apocalypse est d’être constamment sur mes gardes et être bien préparé pour y faire face. Souvent secondaire à des parents anxieux et parano (le monde est hostile et dangereux)

101
Q

Imperfection - explication schéma

A

Sentiment de honte face à mes défauts, il faut les cacher.
Si on savait qui je suis au fond de moi, on ne pourrait pas m’aimer, m’accepter ou me considérer. Je suis brisé et personne ne devrait m’aimer parce que je n’ai rien d’aimable en moi. Souvent induit par des parents qui vous disaient que vos lacunes sont autant de raisons pour vous détester ou ne pas vous aimer.

102
Q

Échec - explication schéma

A

Sentiment d’échec qui émane d’une comparaison constante face aux autres.
Peu importe ce que je tente de faire, ce ne sera jamais couronné de succès et je resterai toujours le bon à rien qui échouera à chaque fois. Les autres sont toujours meilleurs que moi et méritent d’être aimés pour ça. Souvent induit par des parents dénigrants qui exagèrent les échecs.

103
Q

Assujettissement - explication schéma

A

Sentiment qu’on doit plaire aux autres et placer leurs besoins avant les nôtres.
Mes besoins sont beaucoup moins importants que ceux de mon entourage et les déranger avec cela ferait en sorte qu’ils arrêteraient sûrement de m’aimer. Je dois cacher, refouler ou taire mes besoins. Les relations interpersonnelles sont toujours de nature à avoir un dominant ou un dominé et je me retrouve souvent à être le dominé. Souvent induit par des parents qui valorisent la soumission ou l’effacement de l’enfant.

104
Q

Exigences élevées - explication schéma

A

Sentiment que tout doit être parfait.
Si je ne suis pas le premier et que je ne me démarque pas avec mes notes, mon emploi ou mon statut social, je ne suis pas digne d’intérêt, d’attention, d’amour ou de bienveillance. C’est la seule manière pour moi de montrer que j’existe et que je suis digne d’intérêt.
Souvent auto induit ou induit par des parents qui mettent l’emphase sur l’image, le paraître, la façade.

105
Q

Tout m’est dû - explication schéma

A

Avoir l’impression que ses besoins sont plus importants que ceux des autres.
Mes besoins devraient être écoutés et assouvis aussitôt qu’ils se présentent. Les autres devraient être présent pour moi en tout temps et devraient faire mes 4 volontés parce que je suis quelqu’un de spécial, d’unique de vraiment hors du commun.
Souvent associé à des parents qui n’encadrent pas ou peu l’enfant

106
Q

Exigences élevées vs imperfection

A

Je dois me démarquer vs mes défauts sont gros

107
Q

Troubles de personnalité

A

distorsions: manières d’aborder le monde particulières, mais pas complètement différentes de la réalité
Perception de la réalité
Mauvaise gestion émotionnelle
Difficulté à garder des relations avec les autres
Difficulté à contrôler ou extrême contrôle
Certaines personnes organisent leur vie autour de leur trouble et arrivent à fonctionner jusqu’à ce qu’il y ait une cassure.
Diagnostic à 18 ans: possibilité de mûrir avant cet âge.

108
Q

Troubles de personnalité - diagnostic (DSM-5)

A

diagnostiquer un trouble
Possible d’avoir un trouble même si on ne rentre pas dans les cases
Servent au diagnostic général
A: perceptions de la réalité différentes, se manifestent dans au moins deux domaines
B: rigidité, envahit des situations sociales
C: souffrance (pas tout le temps présent) ou altération du fonctionnement
D: stable et prolongé
E/F: est-ce que ça pourrait être un autre problème (consommation, trouble?)

109
Q

Troubles de personnalité - diagnostic (DSM-IV-TR)

A

Parfois plus facile de classer par familles (partage de caractéristiques communes).
A
B
C

110
Q

Famille A, exemples

A

Personnalité paranoïaque
Personnalité schizoïde
Personnalité schizotypique

111
Q

Personnalité paranoïaque

A

méfiance envahissante et soupçonneuse des autres dont les intentions sont interprétées comme malveillantes
- Doute sans base suffisante (sur la loyauté ou la fidélité des autres)
- Réticent à se confier à autrui
- Voit des significations cachées
- Rancune
- Perçoit des attaques
Schémas très sensibles qui ressortent très rapidement, surtout dans les relations interpersonnelles, mais aussi dans la société (théories du complot).
Réflexe de suspicion dans des situations anodines
Possibilité d’abus dans le passé (schéma mésadaptés)
Prophéties auto-réalisatrices: personnes qui font exprès de détruire une relation ou de créer des situations qui vont dans le sens de sa paranoïa.
Consultent très peu, n’en voient pas la nécessité (problème est extrinsèque).

112
Q

Personnalité schizoïde

A

hermite: mode général de détachement par rapport aux relations sociales, un éventail ou une gamme limitée dans l’expression d’émotions dans les relations interpersonnelles
- Aucun désir ni plaisir pour les relations intimes ou sexuelles
- Activités solitaires
- Manque d’amis
- Indifférent à l’éloge
- Froideur émotionnelle
Affect émoussé: peu de réaction émotionnelle
Pas peur du jugement (contrairement à l’évitant), conscience de sa différence
Ne consultent pas, sauf si interactions forcées qui le brusquent
Pourraient vivre en autarcie

113
Q

Famille A

A

à côté de la plaque au niveau social (notions d’excentricité), se rapproche de la schizophrénie, annonciateur d’une psychose éventuelle (pas forcément), traits de paranoïa et suspicion, personnes qui vivent en marge de la société.
Dans le spectre de la schizophrénie: organisation malgré traits psychotiques qui ressortent dans les relations avec les autres.

114
Q

Famille B

A

dramatique, émotion: comportements extrêmes et dramatiques, souffrance souvent présente (mais pas toujours), contact social important pour eux mais possèdent peu d’habiletés, difficultés au niveau de l’égo (et ses limites).
Personnes explosives, voient le monde différemment, problèmes d’égo (incapacité à distinguer la frontière entre son ego et celui des autres)

115
Q

Famille B, exemples

A

Personnalité antisociale
Personnalité limite
Personnalité histrionique
Personnalité narcissique

116
Q

Personnalité antisociale

A

mode général de mépris et de violation des droits d’autrui, se manifestant dès l’âge de 15 ans, utilisation des autres et manipulation au détriment du respect des normes sociales et par profit
- Incapacité de se conformer aux normes sociales
- Tromper par profit
- Impulsivité
- Imprudence
- Irresponsabilité
- Absence de remords
Se retrouvent beaucoup en prison
Voient pas les conséquences de leurs actions, même s’ils transgressent des règles
Habiletés de manipulation → PDG d’entreprises

117
Q

Personnalité limite

A

mode général d’instabilité dans ses relations interpersonnelles, d’estime de soi et des affects avec une impulsivité marquée
- Efforts pour éviter les abandons
- Intensité dans les relations
- Impulsivité (nourriture, dépenses, consommation, etc.)
- Comportement suicidaire
- Instabilité affective
- Sentiment de vide
- Colères intenses
- Idéation persécutrice
Personnes souffrent et ont du mal à l’exprimer correctement, grand besoin d’attention (comme les histrioniques): grande peur de l’abandon
Peu d’euphorie, gros moments dépressifs, mauvaise estime de soi, ne peuvent se définir en tant qu’individus (ne pensent pas exister sans le regard des autres)
Besoin d’un grand entourage, immaturité du système émotionnel, difficulté à gérer les émotions négatives (explosions), autodestruction très forte
mode réactionnel explosif sans penser aux conséquences
Acrimonie dans les réactions intimes, incapacités à communiquer ses besoins, impulsivité
Sexualité utilisée pour remplir le vide émotionnel et obtenir de l’amour
Automutilation et appels à l’aide par le biais de tentatives de suicide
fausse hostilité détectée chez l’entourage
importance d’un entourage cadré, enseignement de réflexes de remise en question de leurs perceptions
Relations moins stables sur le long cours
Historique psychiatrique
Humeur dépressive
Mauvaise mentalisation

118
Q

Personnalité histrionique

A

mode général de réponses émotionnelles excessives et de quête d’attention.
- Séduction sexuelle inappropriée
- Expression émotionnelle superficielle et changeante
- Apparence physique pour attirer l’attention
- Auto-dramatisation
- Suggestibilité (influençables)
- Considèrent les relations plus intimes qu’elles ne le sont
Drama queen, divertissants de loin
Extraversion très élevée, intensité importante, séduction sexuelle
Besoin d’être au centre de l’attention, du regard des autres au centre de leur personnalité, sinon: coup d’éclat (séduction, utilisation du corps pour séduire), prime sur la peur, donc les pousse à faire des choses dangereuses
Utilisation de l’esthétique pour attirer l’attention et créer des liens (façade)
Pas de jugement des limites
Superficiels, se soumettent aux opinions des autres pour appartenir à un groupe
Mutilations et tentatives suicidaires pour attirer l’attention
Expression émotionnelle changeante
Théâtralité dans ses expressions émotionnelles
Troubles somatoformes (psyché crée des symptômes physiques inexplicables).
Humeur dépressive

119
Q

Personnalité narcissique

A

mode général d’inflation de l’image de soi, teintée de grandeur (en fantaisie ou en comportement), besoin d’admiration et manque d’empathie.
- Sens grandiose de son importance
- Besoin d’être admiré
- Tout lui est dû
- Exploite l’autre
- Manque d’empathie
- Envieux des autres
- Comportements arrogants
Ils sont meilleurs que les autres: centre de leur trouble
Faire couler les autres pour se surélever, besoin d’être admiré
Condescendants, arrogants, prennent soin de leur image
Arrivent à faire en sorte que les gens se sentent mal
Ne comprennent pas que les autres ne voient pas leur supériorité
Projettent une image mégalomane pour cacher un manque d’estime de soi
Impossible de l’amener en thérapie sauf si blessure narcissique

120
Q

Personnalité évitante

A

mode général d’inhibition sociale, de sentiments de ne pas être à la hauteur et d’hypersensibilité au jugement négatif d’autrui
- Crainte d’être critiqué, désapprouvé ou rejeté
- Réticent à s’impliquer avec autrui
- Réticence dans les relations intimes
- Inférieur aux autres
- Réticent à prendre des risques
Schémas: expression de soi et estime de soi (enfant: jamais assez), sentiment de ne pas être à la hauteur en raison d’un amour conditionnel.
Situations externes peuvent l’induire.
Traits renforcés par la pandémie
Se sentent inadéquats dans leurs liens avec les autres
isolation pour éviter la douleur (critique)

121
Q

Personnalité dépendante

A

besoin général et excessif d’être pris en charge qui conduit à un comportement de soumission et à une peur de la séparation
- Difficulté à prendre des décisions
- D’autres doivent assumer les responsabilités
- Difficulté à exprimer son désaccord
- Manque de confiance
- Se porte volontaire pour faire les choses désagréables
- Impuissant quand il est seul
- Cherche de manière urgente une autre relation
- Crainte d’être laissé à se débrouiller seul
Sentiment de ne pas pouvoir faire face sans pilier
Schéma: besoin d’expression de soi, autonomie (pas répondu) et abandon
Capables de trouver un équilibre dans une relation de couple (jusqu’à séparation)
Si le pilier s’effondre, ils s’effondrent
Voguent d’un pilier à l’autre par peur d’être confrontés à la solitude
Ne comprennent pas qu’ils existent même sans être seuls (que personne ne les aime)
Assujettissement (efface ses propres besoins pour être aimé à tout prix), manque d’affirmation.
Recherche d’approbation
Impression qu’on ne répond jamais à ses besoins: frustration
Estime de soi entièrement basée sur la perception des autres

122
Q

Personnalité obsessionnelle-compulsive

A

mode général de préoccupation pour l’ordre, le perfectionnisme et le contrôle mental et interpersonnel, aux dépens d’une souplesse, d’une ouverture et de l’efficacité
- Préoccupation pour les détails
- Perfectionnisme qui entrave l’achèvement de tâches
- Dévoué à la tâche et à la productivité
- Trop consciencieux
- Réticent à déléguer ou jeter des objets
- Avare avec l’argent (catastrophe)
- Rigidité et entêtement
Schéma exigences élevées: quête constante de la « perfection »
Investissement important dans le travail, plus que les activités sociales
Tendance à avoir un style parental plus autoritaire (peur de la perte de contrôle)
Troubles anxieux et troubles alimentaires
Constant combat au niveau du contrôle (réflexe quand perte du contrôle: contrôler encore plus)
Emplois d’autorité quand bien entourés (équipe capable de s’imposer)

123
Q

TPL vs histrionique

A

Moins dans l’explosion, la colère, l’hostilité que le TPL

124
Q

TPL vs bipolarité

A

Bipolarité: émotions liées à l’humeur sont instables
TPL: le mode de définition (tout) est instable, épisodes maniaques pas assez longs (2 jours seulement vs plusieurs semaines)

125
Q

Évitant vs anxiété sociale

A

sentiment invalidant pour l’anxiété sociale (évitement plus large), contacts sociaux génèrent de l’anxiété pour le TP (évitement plus envahissant)

126
Q

TOC vs TPOC

A

personnalité rigide et perfectionnisme extrême (TPOC), moins de souffrance que le TOC vs obsessions (idées obsessives, pensées intrusives) et compulsions pour répondre à ces compulsions (rituels) (TOC)

127
Q

Modèle de la personnalité: OCEAN

A

À partir d’une synthèse de plusieurs études préalables
5 grandes influences/aspects de la personnalité
Ouverture
Caractère consciencieux
Extraversion
Amabilité
Névrosisme

128
Q

Ouverture OCEAN

A

intérêt pour l’environnement, volonté de s’informer

129
Q

Caractère consciencieux OCEAN

A

volonté d’atteindre ses objectifs

130
Q

Extraversion OCEAN

A

partage de ses émotions avec les autres, ou plus détachement (passer inaperçu)

131
Q

Amabilité OCEAN

A

confiance, veut faire en sorte que l’autre se sente à l’aise et se sent à l’aise avec lui-même

132
Q

Névrosisme OCEAN

A

instabilité émotionnelle – gens plus inquiets, plus réactifs

Facteurs de risque pour vivre des troubles de santé mentale/personnalité

133
Q

Défauts OCEAN

A

N’évalue pas tant la pathologie, la prise de médicaments – les défauts de ce test

134
Q

DSM V (personnalité)

A

Forme évoluée du Big Five
propose en annexe un modèle de la personnalité qui pourrait éventuellement remplacer le système actuel. Ce système propose d’évaluer la personnalité sur la base de cinq grands traits (un peu différent du modèle du big five). Un patient pourrait avoir un domaine exacerbé et être diagnostiqué d’un TP. Le modèle est intéressant mais encore identifié comme manquant d’appui scientifique et étant plutôt lourd à utiliser en contexte clinique.
Ce modèle a par contre l’avantage d’allier la recherche sur la personnalité saine et pathologique.
Jugement sur un trait teinté par l’aspect social et la culture, l’environnement
Test pour évaluer la pathologie

135
Q

OCEAN vs DSM V

A

on a enlevé ouverture (pas utile pour la pathologie), remplacée par psychotisme/lucidité : rapport à la réalité
Tendance ou trouble? Le modèle DSM-5 voulait corriger ce problème
TP sous-clinique : forts traits mais pas le trouble en tant que tel : pas tous les symptômes : continuum psychologique
Assemblage de traits

136
Q

Théorie de Cloninger, 1996

A

un des modèles les plus intégrateurs du tempérament avec la personnalité
Systèmes neurochimiques – qu’on gère pour les troubles de santé mentale
Le modèle de Cloninger implique deux parties.
Tempérament
Caractère

137
Q

Tempérament - Clodinger

A

Plus on est vers le milieu, plus on est une personne moyenne (équilibre)
Élaborée initialement et donc mieux étayée sur le plan expérimental. Elle décrit qualitativement les dimensions psychobiologiques de la personnalité; elle inclut les traits suivants:
- La recherche de la nouveauté
- L’évitement du danger
- La dépendance à la récompense
- La persistance

138
Q

Caractère - Clodinger

A

introduit ultérieurement
Niveau d’adaptation et de maturité du sujet
Nature pathologique de la personnalité
Se superpose au tempérament.
Reflètent les variations inter-individuelles des attitudes de pensées conscientes, des objectifs de vie et des valeurs personnelles.
L’expression comportementale d’un même profil de tempérament pourrait être ainsi sensiblement différente.
Il existe 3 traits de caractère (pas bipolaires: meilleur équilibre à l’extrémité positive de l’axe)
Elle inclut les traits suivants:
- La détermination
- La coopération
- La transcendance

139
Q

La recherche de la nouveauté - Clodinger

A

Basée sur les variations individuelles d’un système d’activation comportementale face aux stimuli nouveaux. Tendance générale à répondre par l’excitation ou l’exaltation à des situations nouvelles, à rechercher des émotions fortes et inconnues, et à fuir la monotonie.
Confort ou nouveauté?
Biologie: sensibilité du circuit dopaminergique de la récompense.
Favoriserait la présence de toxicomanie, de la boulimie et la sensibilité aux drogues stimulantes.
Pathologie: retrouvé chez les patients atteints des troubles de la personnalité du cluster B.
Relié au trait extraversion du modèle du big 5.

140
Q

L’évitement du danger - Clodinger

A

Système d’inhibition comportementale, s’exprime par la propension à éviter les stimuli aversifs, les frustrations ou l’inconnu.
Congruent avec des caractéristiques phobiques, pessimistes, timides et fatigables de la personnalité. Évitement, timidité.
Biologie: sensibilité du circuit sérotoninergique vers l’hippocampe et le cortex préfrontal.
Favoriserait la difficulté à avoir peur, à être pessimiste et plus réservés.
Pathologie: chez les patients atteints des troubles anxieux et dépressifs et aux TP du cluster C.
Relié négativement au trait extraversion mais positivement au trait névrosisme du modèle du big 5.

141
Q

La dépendance à la récompense - Clodinger

A

Décrit principalement la dépendance affective et sociale, maintenir un comportement en l’absence d’un renforcement continu. Biologie: sensibilité du circuit sérotoninergique et ocytocinergique.
Favoriserait la difficulté à ressentir des émotions, à créer des contacts émotionnels riches avec les gens et à être froid et détaché. Relié au trait extraversion, altruisme et ouverture du modèle du big 5.

142
Q

La persistance - Clodinger

A

Reflète l’activité d’un système de maintien comportemental, favorisant la résistance à l’extinction lors de phases de non renforcement immédiat.
Tempérament ambitieux, persévérant, volontaire et perfectionniste malgré la frustration et la fatigue, s’opposant à des attitudes irrésolues, hésitantes et instables.
Développé précocement dans l’enfance, peut être bénéfique si l’environnement n’offre que des renforcements insuffisants (maintien de capacités de travail importantes malgré des échecs ou l’absence de récompense à court terme par exemple)
Plutôt favorable au développement d’une personnalité équilibrée; il peut en revanche s’avérer inadapté en cas de modifications fréquentes des contingences de renforcement nécessitant un ajustement rapide.
Cadrer son attention et ses capacités intellectuelles et cognitives.
Biologie: dépendant des projections de l’hippocampe vers le noyau accumbens. Au niveau pathologique, en dehors de son implication dans les troubles obsessionnels, élevée en cas d’anorexie mentale.
Relié positivement au trait consciencieux du modèle du big 5.

143
Q

La détermination - Clodinger

A

Plus ce trait est présent, plus la personne a un esprit de responsabilité, d’initiative et d’organisation, l’estime de soi, la capacité à admettre ses fautes et ses limites, la patience et la compréhension du sens de l’existence individuelle.
Corrélé négativement avec le trait de tempérament HA (évitement du danger).
Corrélation négative avec le trait névrose sur le Big-5.
Corrélation positive avec le trait conscience.
Faible dans tous les TP.
Enfant: scores SD bas traduisent un retard de maturité et sont retrouvés par exemple en cas de TDAH (avec NS élevé et HA bas).
Associé aux troubles des conduites et à l’utilisation précoce de substances psychoactives.
Pourrait aussi être lié à la psychopathie.

144
Q

La coopération - Clodinger

A

Degré de prise de conscience sociale de l’individu.
Acceptation des contraintes collectives
Attitudes tolérantes, généreuses, empathiques et fraternelles.
Corrélé positivement aux dimensions RD et SD.
Corrélation forte est retrouvée entre le trait coopération et la dimension Altruisme des « big five » évaluée avec le NEO-PI.
Trait faible dans les TP A et B.

145
Q

La transcendance - Clodinger

A

Spécifique au modèle de Cloninger.
Tente de rendre compte des comportements de méditation et de prière de certains individus.
Dimension ST évaluée à l’aide du TCI n’est pas retrouvée comme un indicateur de trouble de la personnalité.
Seule corrélation significative: personnalité schizoïde, marquée par un score bas à la dimension Transcendance.
Permet de différencier les personnalités schizoïdes des personnalités schizotypiques, dont le score est plus élevé.
Aucune corrélation significative n’est obtenue avec les dimensions des « big five ».

146
Q

Personnalité stable?

A

Étude longitudinale de Dunedin en Nouvelle-Zélande (1972 à 2000)
––Suivre 1037 enfants (52% garçons)
–Des évaluations à la naissance et à 3,5,7,9,11, 13, 15, 18 et 21 ans
–Interview (psychologique) et examen physique–
–Évaluation du tempérament à 3 ans: basée sur l’observation de 22 caractéristiques
Well-ajusted type
Undercontrolled type
Inhibited type

147
Q

Well-ajusted type

A

Ressemble aux enfants faciles, qui s’adapte bien, bonne confiance en eux et capable de se calmer si nécessaire (40%)

148
Q

Undercontrolled type

A

Ressemble aux enfants difficiles, impulsifs, agité, négatifs, facilement distraits et très labile émotionnellement (10%), tendance à avoir plus de problèmes d’agression et d’hostilité

149
Q

Inhibited type

A

Ressemble aux enfants lents, réticents socialement, peureux et facilement dérangés par les étrangers (8%), tendance à devenir des adultes plus anxieux

150
Q

Comportement enfance: Undercontrolled type

A

Se battent plus, intimident, mentent, désobéissent

151
Q

Comportement enfance: Inhibited type

A

Sont plus facilement perturbables par les autres, anxieux, labile

152
Q

Undercontrolled type -qualité des relations intimes

A

Moins heureux en couple, partagent moins de choses

153
Q

Undercontrolled type - démêlés avec la justice

A

Plus de crime et moins peur de se faire prendre

154
Q

Inhibited type - qualité des relations intimes

A

moins intimes avec leurs partenaires

155
Q

Undercontrolled type - présence de maladies mentales

A

plus de comportement antisociaux, dépendance, suicide

156
Q

Inhibited type - présence de maladies mentales

A

plus de dépression et d’anxiété

157
Q

Traitements pharmaco TP

A

Peu de traitements psychiatriques sont offerts aux gens avec un TP.
Il est possible de cibler certains symptômes avec par exemple, des antidépresseurs (pour les affects dépressifs), des anxiolytiques (pour le stress) ou des neuroleptiques (pour contrer la paranoïa ou un dérèglement perceptuel).
Avec plusieurs TP (surtout cluster B), il faut demeurer prudent avec la médication car il peut y avoir un risque d’abus ou d’utilisation à des fins suicidaires.
Traitements pharmaco plus utilisés pour traiter les comorbidités (accompagnent les traitements), troubles peu traités par les psychiatres, mais plus par thérapie psy

158
Q

Psychothérapie TP

A

C’est davantage la psychothérapie qui aidera les patients à évoluer positivement et à changer.
Les traits de personnalité nous définissent, difficile de changer totalement
Primordial de travailler chez quelqu’un qui est prêt à changer pour lui apprendre à se méfier de lui-même.
Mettent le blâme sur les autres pour leurs problèmes, beaucoup de déni: le thérapeute doit démontrer qu’il y a un patron et convaincre la personne.
Tant qu’il n’y a pas de souffrance, pas de motivation pour changer
Succès: création de thérapies à partir de nombreux éléments qui se concentrent sur un problème
Les TPL souffrent, donc ils ont été beaucoup étudiés, ce qui a permis de développer certaines techniques
Les membres du cluster B sont les plus nombreux à chercher de l’aide
Cluster A: peu cherchent de l’aide (relation thérapeutique les met mals à l’aise)
Cluster C: thérapie similaire à celle de l’anxiété

159
Q

Exemples - Psychothérapie TP

A

Thérapie des schémas (tous troubles)
Thérapie dialectique-comportementale
Thérapie de la mentalisation

160
Q

Thérapie des schémas (tous troubles)

A

Cognitive et psychanalyse
Le patient devra d’abord reconnaître la provenance du schéma. Il devra ensuite analyser ses relations intimes passées pour comprendre les patrons de comportements mésadaptés. Il devra ensuite développer des stratégies efficaces pour contrer le schéma qui voudra de nouveau s’exprimer dans les relations intimes futures.

161
Q

Thérapie dialectique-comportementale

A

Cognitive
Thérapie très intense (2 à 3 x par semaine) durant laquelle le patient fait de la thérapie de groupe (partage de la souffrance, création d’une communauté), individuelle, du coaching téléphonique et un suivi médical. On vise à permettre une tolérance à la détresse (et à ce qui les irrite) et une meilleure gestion émotive. Support cadré (limites imposées), beaucoup pour les TPL. Utilisation de la pleine conscience. Définir ce qui lui permet de se sentir mieux et développer le réflexe de l’utiliser pour éviter les patterns d’autodestruction. Dialectique (avocat du diable): comprendre que ta réalité n’est qu’une perception, vision nuancée. Modifier l’interprétation du passé.

162
Q

Thérapie de la mentalisation

A

Psychanalyse
Mieux comprendre son état mental et émotif ainsi que celui des autres. Comprendre le modèle mental de l’autre personne (interprétation de ses pensées et développement d’un mode de réaction face à ces intentions prêtées)

163
Q

Qu’est-ce qui détermine notre personnalité?

A

La personnalité provient d’abord de notre tempérament (base innée) mais est rapidement façonnée par notre contact avec l’environnement.
Les gens les plus importants pour nos premières années de vie sont nos parents et nos proches. Plus on vieillit, plus le cercle d’influence grandit et nous devenons la somme de nos expériences.
Primordial d’avoir des parents « ok », puis certaines relations peuvent pallier au manque occasionné par cette relation
Les expériences impliquant des relations d’intimité demeurent très importantes.
Des évènements de vie marquants laissent aussi des traces importantes sur une personnalité et peuvent être un point de bascule pour l’expression de certains traits.
La personnalité demeure quand même malléable, mais pour changer des traits, il faut une très grande motivation.

164
Q

DSM 5 - personnalité - traits

A
Consciencieux vs déshinibition
Stabilité émotionnelle vs affectivité négative
Antagonisme vs agréabilité
Détachement vs extraversion
Psychotisme vs lucidité
165
Q

Famille C

A

Anxiété (personnalité anxieuse plus que trouble anxieux) qui les amène à éviter certaines situations (évitement malsain), s’empêchent de vivre des expériences.

166
Q

Personnalité schizotypique

A

mode général de déficit social et interpersonnel marqué par un inconfort sérieux ou grave qui réduit la capacité pour les relations interpersonnelles par des distorsions cognitives et perceptuelles et des conduites excentriques.

  • Idées de référence
  • Langage et apparence bizarres
  • Méfiance
  • Manque d’amis