THÈME 8 : mémoire sémantique Flashcards

1
Q

Les connaissances peuvent-être emmagasinées sous forme de :

A
  1. Concepts et catégories

2. Scripts et schémas

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Q

Les connaissances sont :

A

L’information acquise et retenue.

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3
Q

Vrai ou faux ? Les connaissances sont organisées selon une certaine structure en mémoire sémantique.

A

Vrai

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4
Q

Qu’est-ce qu’un concept ?

A

Représentation mentale abstraite qui nous permet de catégoriser les éléments.

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Q

Représentation mentale abstraite qui nous permet de catégoriser les éléments.

A

Concept

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6
Q

Qu’est-ce qu’une catégorie ?

A

Regroupement concret d’objets représentant le concept.

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7
Q

Regroupement concret d’objets représentant le concept.

A

Catégorie

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8
Q

Que veut-on dire par : les concepts et les catégories sont reliés ?

A

La formation d’un concept permet de catégoriser.

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9
Q

Quelles sont les fonctions des concepts et des catégories ?

A
  1. Permet d’identifier rapidement des objets.
  2. Réduit la complexité de l’environnement.
  3. Réduit le besoin d’apprendre continuellement.
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10
Q

Qu’est-ce que l’étude de Bourne (1970) étudiait ?

A

Le processus de catégorisation à partir de formes géométriques qui varient selon la forme et la couleur.

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11
Q

Quelles sont les 4 règles logiques utilisées dans l’étude de Bourne pour catégoriser les différents stimuli ?

A
  1. Conjonctive (carré et rouge)
  2. Disjonctive (carré ou rouge)
  3. Conditionnelle (si carré, il doit être rouge)
  4. Biconditionnelle (si carré, il doit être rouge ; si rouge, il doit être un carré)
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12
Q

Quels sont les résultats obtenus par Bourne (1970) lors de son étude ?

A
  1. Le nombre d’essais requis pour apprendre comment les stimuli sont catégoriser varie selon le type de règle.
  2. Au premier problème, plus d’essais sont requis pour apprendre la règle biconditionnelle que la règle conjonctive.
  3. Cependant, une fois apprises, les quatre règles semblent être appliquées avec la même facilité.
  4. À partir du troisième problème, le nombre d’essais est près de 0, peu importe le type de règle.
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13
Q

Quelles sont les limites de l’étude de Bourne (1970) ?

A
  1. Limitée car elle étudie les processus de catégorisation à l’aide de catégories artificielles définies par la forme et la couleur.
  2. Très différent des catégories naturelles.
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14
Q

Quelles sont les caractéristiques des catégories naturelles ?

A
  1. Limites imprécises
  2. Organisées hiérarchiquement (par niveaux)
  3. Tous les membres d’une catégorie ne sont pas égaux (certains sont plus typiques que d’autres).
  4. Caractéristiques ne sont pas nécessairement indépendantes.
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15
Q

Qu’est-ce que l’étude de Labov (1973) étudiait ?

A

Les limites imprécises (non claires) entre les catégories.

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16
Q

Quels sont les résultats obtenus par Labov (1973) lors de son étude ?

A
  1. Plus l’objet est large, plus le pourcentage ayant identifié l’objet comme étant une tasse diminue ; et plus le pourcentage ayant identifié l’objet comme étant un bol augmente.
  2. La transition entre la tasse et le bol est graduelle.
  3. La classification des objets est influencée par le contexte de présentation : pourcentage ayant identifié l’objet comme étant un bol est plus élevé dans un contexte de nourriture que dans un contexte neutre.
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17
Q

En quoi consistait l’étude de Labov (1973) ?

A
  1. On voulait comparer les limites entre un bol et une tasse.
  2. À chaque essai, on présente l’image d’un objet au participant et il doit indiquer si l’objet et une tasse ou un bol.
  3. Dans une condition, le participant doit imaginer de la nourriture dans l’objet présenté.
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18
Q

Qui a proposé qu’il existe plusieurs niveau de concepts en mémoire sémantique ?

A

Rosch

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19
Q

Quels sont les 3 niveaux de concepts ?

A
  1. Supérieur (ex : instrument de musique)
  2. Niveau de base (ex : guitare ou piano)
  3. Subordonné (ex : sèche ou électrique)
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20
Q

Quel est le niveau utilisé couramment dans la langue afin de référer aux objets ?

A

Le niveau de base.

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21
Q

L’effet du niveau de base s’explique en terme de :

A
  1. Cohérence

2. Caractère distinct

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22
Q

À quoi correspond la cohérence ?

A

Le nombre d’attributs communs entre les membres de la même catégorie.

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23
Q

À quoi correspond le caractère distinct ?

A

Le nombre d’attributs différents entre les membres de catégories différentes

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24
Q

Vrai ou faux ? La cohérence et le caractère distinct varient selon la hiérarchie entre les niveaux ?

A

Vrai

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25
Q

Au niveau supérieur, la cohérence est … et le caractère distinct est …

A

Faible et élevé.

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26
Q

Au niveau de base, la cohérence est … et le caractère distinct est …

A

Élevée et élevé.

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27
Q

Au niveau subordonné, la cohérence est … et le caractère distinct est …

A

Élevée et faible.

28
Q

Qu’est-ce que l’étude de Tanaka et Taylor (1991) étudiait ?

A

L’expertise et le niveau de base.

29
Q

Des experts peuvent être très rapides à classifier des objets de catégorie … dans leur domaine d’expertise.

A

Subordonnée

30
Q

Quels sont les résultats obtenus par Tanaka et Taylor (1991) lors de leur étude ?

A
  1. Lorsque l’individu n’est pas expert dans un domaine, il est plus rapide pour catégoriser au niveau de base qu’aux autres niveaux.
  2. Lorsque l’individu est expert dans un domaine, le niveau subordonné devient aussi rapide que le niveau de base.
  3. L’expertise augmente le caractère distinct du niveau subordonné.
  4. La catégorisation est influencée par l’expérience.
31
Q

À quoi correspond un membre “typique” d’une catégorie ?

A

Cela signifie qu’il est plus “représentatif” de sa catégorie.

32
Q

Qu’est-ce que l’étude de Rosch (1973) étudiait ?

A

Évaluer la typicalité de certains membres dans la catégorie des fruits. Le participant devait indiquer de 1 (très bon exemple de la catégorie) à 7 (très mauvais exemple de la catégorie).

33
Q

Quels sont les résultats obtenus dans les études sur la typicalité ?

A
  1. Les membres typiques partagent plusieurs attributs avec les autres membres.
  2. Les membres atypiques partagent très peu d’attributs avec les autres membres.
34
Q

Qu’est-ce qui fait que certains membres seront considérés plus typiques que d’autres ?

A
  1. Un membre d’une catégorie sera jugé typique en fonction du nombre d’attributs qu’il partage avec les autres membres de sa catégorie.
35
Q

Vrai ou faux ? Un membre typique partage peu d’attributs avec les catégories adjacentes.

A

Vrai

36
Q

Quels sont les effets de la typicalité sur le temps de réaction et la précision ?

A

Plus un item est représentatif de sa catégorie, plus il sera catégorisé correctement et rapidement.

37
Q

Quels sont les effets de la typicalité sur la probabilité de production d’items ?

A

Dans une liste, les items représentatifs sont toujours nommés en premier.

38
Q

Quels sont les deux modèles de catégorisation qui ont été proposés pour catégoriser de nouveaux objets ?

A
  1. Modèle du prototype

2. Modèle des exemplaires

39
Q

En quoi consiste le modèle du prototype ?

A
  1. Le prototype est défini comme étant la “moyenne” des membres d’une catégorie.
  2. Le prototype est une représentation abstraite.
  3. Selon Rosch, un objet nouveau sera classifié par sa comparaison avec son prototype : plus il ressemble au prototype, plus il sera catégorisé rapidement.
40
Q

Qu’est-ce que l’étude de Posner et Keele (1968) étudiait ?

A

La catégorisation de prototypes.

41
Q

Quels sont les résultats obtenus par Posner et Keele (1968) lors de leur étude ?

A
  1. Au test de reconnaissance, le participant rapporte souvent avoir vu l’ensemble prototype lors de la phase d’apprentissage, et ce, même si les prototypes ne sont jamais présentés lors de l’apprentissage.
  2. Si le participant reconnaît le prototype, c’est donc qu’il a créé une représentation moyenne (le prototype) lors de la phase d’apprentissage.
42
Q

En quoi consiste le modèle des exemplaires ?

A
  1. Les nouveaux exemplaires (objets) sont comparés aux exemplaires déjà connus en mémoire.
  2. Si le nouvel objet correspond à l’un des exemples en mémoire, il sera considéré comme appartenant à cette catégorie.
43
Q

Qu’est-ce qu’un schéma ?

A

Ensemble de caractéristiques relatives à une situation.

44
Q

Qu’est-ce qu’un script ?

A

Séquence structurée d’événements associés à une situation.

45
Q

En quoi consiste l’étude de Brewer et Treyens (1981) ?

A
  1. Le participant reste dans une pièce pendant 5 minutes avant de commencer l’expérience.
  2. Dans un autre local, il doit faire la liste des éléments qui étaient présents dans la première pièce.
46
Q

Quels sont les résultats obtenus par Brewer et Treyens (1981) lors de leur étude ?

A
  1. Même si aucun ordinateur n’est présent dans la pièce, le participant rappelle en avoir vu un.
  2. Afin de rappeler les objets, le participant fait appel à son schéma d’un bureau.
  3. À partir de ce schéma, il peut inférer qu’un ordinateur était présent.
47
Q

Vrai ou faux ? Le schéma peut influencer l’information qui est mémorisée.

A

Vrai

48
Q

En quoi consiste l’étude de Bransford et Johnson (1972) ?

A
  1. Le participant lit un texte ambigu : sans titre (activation d’un mauvais schéma) et avec un titre (permet d’activer le bon schéma).
  2. Le participant doit rappeler l’histoire.
49
Q

Quels sont les résultats obtenus par Bransford et Johnson (1972) lors de leur étude ?

A
  1. Sans titre = 16% de l’information est rappelée.
  2. Avec titre = 32% de l’information est rappelée.
  3. Si un schéma est erroné est activé (lorsqu’aucun titre n’est fourni), moins d’information est encodée.
  4. Les informations qui ne sont pas compatibles avec le schéma ne sont pas encodées.
50
Q

Quels sont les résultats obtenus par Intraub et al. (1989, 1998) sur les schémas activés ?

A
  1. Lors de la reproduction d’une photo, le participant tend à dessiner plus loin que les frontières de la photo (effet des “frontières”).
  2. L’examen d’une scène visuelle active un schéma qui est plus complet que la scène présentée.
51
Q

L’étude de Asch (1946) démontre :

A

Comment les gens font des inférences sur la individus à partir de schémas (stéréotypes).

52
Q

Quels sont les résultats obtenus par Asch (1946) lors de son étude ?

A
  1. Lorsque l’individu est décrit comme étant chaleureux, 84% des participants infèrent qu’il doit être honnête.
  2. La catégorisation, au plan social, peut mener à de fausses inférences et au développement de préjugés.
53
Q

Un réseau hiérarchique est constitué de :

A
  1. Noeuds

2. Liens

54
Q

Dans un réseau hiérarchique, les noeuds représentent :

A

Les concepts

55
Q

Dans un réseau hiérarchique, les caractéristiques partagées par la grande majorité des membres de la catégorie sont emmagasinées à un niveau :

A

Supérieur

56
Q

Qu’est-ce que l’étude de Collins et Quillian (1969) étudiait ?

A

Le modèle hiérarchique à l’aide d’une tâche de vérification d’énoncés.

57
Q

Qu’est-ce qu’une tâche de vérification d’énoncés ?

A

Consiste à déterminer le plus rapidement possible la véracité d’un énoncé.

58
Q

Qu’est-ce que l’effet des niveaux ?

A

Le temps de réponse augmentera en fonction du nombre de niveaux entre les termes.

59
Q

Quels sont les résultats obtenus par Collins et Quillian (1969) lors de leur étude ?

A
  1. Il est plus long de vérifier une propriété (“possède”) que l’appartenance à une catégorie (“est un”).
  2. Le temps de réponse augmente en fonction du nombre de niveaux à traverser.
60
Q

Qu’est-ce que l’effet d’inversion des niveaux ?

A

Quand le jugement est plus rapide pour comparer des concepts non adjacents que des concepts adjacents.

61
Q

Qu’est-ce que Collins et Loftus (1975) proposent quant à l’organisation en mémoire sémantique ?

A
  1. Que l’organisation n’est pas hiérarchique.

2. Le temps de réponse varie en fonction de la distance sémantique entre les concepts.

62
Q

Qu’est-ce que l’effet de typicalité ?

A

Le temps de réponse varie selon la typicalité des concepts. Même si les concepts sont au même niveau, les concepts plus typiques seront rappelés en premier.

63
Q

Afin de tester le modèle de distribution de l’activation, Meyer et Schvaneveldt (1971) ont utilisé une tâche de :

A

Décision lexicale

64
Q

Quels sont les résultats obtenus par Meyer et Schvaneveldt (1971) lors de leur étude ?

A
  1. Lorsque deux mots sont associés (ex : chien et chat), la réponse est plus rapide (effet de préparation sémantique).
    2.
65
Q

Qu’est-ce que l’effet de préparation sémantique ?

A

La lecture du premier mot active la représentation de ce mot en mémoire. Cette activation se propage aux concepts associés. Conséquemment, lors de la lecture du deuxième mot, celui-ci est déjà activé en mémoire. Il est donc reconnu plus rapidement.