THÈME 10 : stratégies cognitives Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qu’une stratégie cognitive ?

A

Stratégie qui aide à la mémoire permettant une meilleure récupération.

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Q

Les stratégies cognitives peuvent être :

A
  1. Interne : stratégies permettant d’améliorer l’efficacité des processus d’encodage et de récupération (ex : mnémotechnique, interrogatoire cognitif).
  2. Externe : aide mémoire physique (ex : agenda, calendrier).
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3
Q

Quelle stratégie de mémorisation doit-on prioriser lorsque le contenu à mémoriser est très organisé (ex : contenu d’un cours) ?

A

Technique d’étude

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4
Q

Quelle stratégie de mémorisation doit-on prioriser lorsque le contenu à mémoriser est moins organisé (ex : vocabulaire, liste d’épicerie) ?

A

Mnémotechnique

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5
Q

Quelles sont les deux stratégies de mémorisation selon Morris ?

A
  1. Technique d’étude

2. Mnémotechnique

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6
Q

Quelles sont les deux stratégies de récupération selon Morris ?

A
  1. Aide à la récupération d’événements

2. Aide à la récupération de connaissances

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7
Q

Quelles stratégie de récupération doit-on prioriser lorsque l’on veut rappeler un événement ?

A

Aide à la récupération d’événements

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8
Q

Quelles stratégie de récupération doit-on prioriser lorsque l’on veut rappeler une connaissance (ex : capitale, vocabulaire) ?

A

Aide à la récupération de connaissances

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9
Q

Les stratégies de … sont utilisées lors de l’encodage.

A

Stratégies de mémorisation

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10
Q

Qu’est-ce qu’une mnémotechnique ?

A

Méthode permettant d’organiser ou d’élaborer le matériel à mémoriser et de fournir un indice de récupération efficace.

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11
Q

Quels sont les 2 types de mnémotechniques ?

A
  1. Verbale : technique favorisant la mémorisation dans un ordre particulier (utilisation de mots ou phrases pour réactiver le contenu).
  2. Basée sur l’imagerie et le principe du crochet.
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12
Q

Qu’est-ce que le principe du crochet ?

A

À l’encodage, l’image bien connue sert de crochet et est associée au contenu à mémoriser. Lors du rappel, l’image ou le crochet sert d’indice de récupération afin de rappeler le contenu à mémoriser.

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13
Q

Qu’est-ce que la méthode des crochets ?

A
  1. Une liste verbale est apprise : chiffres auxquels sont associés des mots qui riment (ex : 2 = feu).
  2. Lors de la mémorisation, ceux-ci sont associés aux crochets par le biais d’images mentales.
  3. Le rappel de la liste verbale active l’image mentale qui permet de récupérer l’item qui lui a été associé précédemment.
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14
Q

Qu’est-ce que l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri étudiait ?

A

L’efficacité des mnémotechniques

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15
Q

En quoi consistait l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri ?

A
  1. Utilisation de mnémotechniques avec des enfants en difficulté sévère d’apprentissage.
  2. Tâche d’apprentissage de faits sur les dinosaures.
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16
Q

Quelles sont les deux conditions d’apprentissage dans l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri ?

A
  1. Mnémotechnique (mot crochet illustré sur l’image)

2. Contrôle (aucun mot croché n’est utilisé sur l’image)

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17
Q

Quels sont les deux éléments d’apprentissage dans l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri ?

A
  1. Vocabulaire

2. Conditions d’extinctions des dinosaures

18
Q

Quelle conclusion peut-on conclure avec l’étude de Veit, Scruggs et Mastropieri ?

A

Que l’utilisation d’une mnémotechnique améliore nettement la performance comparativement à une condition contrôle.

19
Q

Pourquoi les mnémotechniques sont-elles efficaces ?

A
  1. Images servent de contexte à l’encodage et permettent d’élaborer la trace.
  2. Images servent d’indice de récupération.
20
Q

En quoi consiste l’étude de Wollen, Weber et Lowry ?

A

Démontrer quelles propriétés des images mentales associant l’image à mémoriser au crochet permettent un meilleur rappel (bizarrerie et interactivité).

21
Q

Quels résultats sont obtenus par Wollen, Weber et Lowry lors de leur étude ?

A

Le rappel est supérieur lorsque l’image est interactive, peu importe si elle est bizarre ou non.

22
Q

Pourquoi l’interactivité, mais non la bizarrerie, est-elle importante pour le rappel ?

A
  1. La bizarrerie attire l’attention : croit que l’image est encodée mais pas nécessairement le cas.
  2. L’interactivité produit un encodage par élaboration : lien plus facile à créer lorsqu’il y a une interaction, lien qui favorise le rappel en créant un contexte enrichi.
23
Q

Quelles sont les 3 techniques d’étude ?

A
  1. Prise de notes
  2. Étude distribuée
  3. Autoquestionnement
24
Q

En quoi consiste la prise de notes ?

A

Prendre des notes lors de l’encodage

25
Q

En quoi consiste l’étude distribuée ?

A

Insérer des intervalles dans les périodes d’étude

26
Q

En quoi consiste l’autoquestionnement ?

A

Se poser des questions sur le contenu à mémoriser

27
Q

En quoi consiste l’étude de Peper et Mayer ?

A

Vérifier l’effet de la prise de notes sur l’encodage.

28
Q

Quelle méthode est employée par Peper et Mayer dans leur étude ?

A
  1. Écoute d’une vidéo sur le fonctionnement d’un moteur.
  2. Groupe A : prise de notes pendant l’écoute du vidéo.
  3. Groupe B : aucune prise de notes.
29
Q

Quels sont les trois types de tests de l’étude de Peper et Mayer ?

A
  1. Reconnaissance mot à mot
  2. Rétention de faits
  3. Résolution de problèmes
30
Q

Quels sont les résultats obtenus par Peper et Mayer lors de leur étude ?

A
  1. Groupe ayant pris des notes est meilleur dans le test de résolution de problèmes que le groupe qui n’a pas pris de notes.
  2. Groupe n’ayant pas pris de notes est meilleur dans le test de reconnaissance mot à mot que le groupe ayant pris des notes.
31
Q

En quoi consiste l’étude de Slotte et Lonka ?

A

Vérifier si la quantité et la qualité des notes sont des facteurs importants pour le rappel.

32
Q

Quels sont les résultats obtenus par Slotte et Lonka ?

A
  1. Plus le participant prend de notes, plus sa performance est élevée, le type de test importe peu.
  2. La performance augmente en fonction de la qualité des notes, surtout pour le test de synthèse.
33
Q

En quoi consiste l’étude de Keppel ?

A

Vérifier si plusieurs apprentissages distribués permettent une meilleure mémorisation qu’un seul, long apprentissage.

34
Q

Quels sont les résultats obtenus par Keppel ?

A
  1. L’apprentissage distribué mène à une meilleure performance que l’apprentissage massif, peu importe le délai.
35
Q

En quoi consiste l’étude de Frase et Schwartz ?

A

L’effet de l’autoquestionnement

36
Q

Quels sont les résultats obtenus par Frase et Schwartz ?

A
  1. Questionnement (ou autoquestionnement) favorise le rappel comparativement à l’étude sans question.
  2. Pas de différence entre le fait de générer soi-même les questions ou d’utiliser des questions formulées par quelqu’un d’autre.
37
Q

En quoi consiste l’étude de Choi et Smith ?

A

Vérifier si c’est une bonne stratégie de remettre la récupération de l’information à plus tard lorsque l’individu est en état de TOT ?

38
Q

Que peut-on conclure de l’étude de Choi et Smith ?

A

Attendre une période de temps avant la récupération de l’information est une stratégie utile.

39
Q

Pourquoi le délai est-il une stratégie d’aide à la récupération des connaissances efficace afin de rappeler l’information lorsque l’individu se trouve dans un état TOT ?

A
  1. Lors de l’état d’un TOT, la récupération de la bonne réponse est bloquée par l’apparition répétée de la mauvaise réponse.
  2. Lors de la période d’incubation, l’information récurrente peut être oubliée et laisse place à la bonne information.
40
Q

L’interrogatoire cognitif est une stratégie de récupération d’événements basée sur 4 principes :

A
  1. Rétablir mentalement la situation
  2. Encourager le rapport de tous les détails (hypermnésie)
  3. Tenter de rappeler l’incident selon des ordres différents
  4. Tenter de rappeler l’incident selon différentes perspectives
41
Q

En quoi consiste l’étude de Geiselman et ses collaborateurs ?

A

Vérifier si l’interrogatoire cognitif est plus efficace qu’un interrogatoire régulier où le participant doit simplement rappeler les événements qui lui reviennent en mémoire.

42
Q

Quels sont les résultats obtenus par Geiselman et ses collaborateurs ?

A
  1. Interrogatoire cognitif est plus efficace que l’interrogatoire régulier pour rappeler des informations correctes.
  2. Interrogatoire cognitif provoque cependant le rappel d’un plus grand nombre d’éléments erronés.
  3. Interrogatoire cognitif permet de fournir un maximum d’indices de récupération tirés directement du contexte d’encodage.