Thème 8 Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que l’éthique?

A

L’éthique constitue la philosophie morale, c’est une branche de la philosophie préoccupée par l’étude des questions du bien et du mal et par les manières dont les humains devraient vivre.

L’éthique est essentiellement un questionnement critique de la morale. Cette remise en question des règles de la moralité contribue à l’étude de la manière dont les êtres humains devraient vivre.

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2
Q

Qu’est-ce qu’offre l’éthique?

A

L’éthique offre des manières de faire des choix moraux lors d’incertitudes dans des situations qui impliquent des questions morales.

  • Ce ne sont pas toutes les situations de la vie qui impliquent ce type de dilemme, mais bien celle dont les circonstances génèrent des dualités entre deux et plusieurs valeurs.
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3
Q

Que sont les jugements moraux?

A

Des qualités qu’on attribue aux actions et aux conduites humaines particulièrement celles qui sont jugées comme étant plus difficiles.

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4
Q

En quoi les règles morales sont-elles essentielles et indispensables?

A

Les règles morales sont indispensables dans le fonctionnement quotidien d’une personne parce qu’elles sont des guides de conduite fiables dans des circonstances de vie jugées comme normales.

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5
Q

Quels sont les trois domaines d’étude de l’éthique?

A
  1. La méta-éthique
  2. L’éthique normative
  3. L’éthique appliquée
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6
Q

En quoi consiste la méta-éthique?

A

Il s’agit d’un domaine de l’éthique qui se concentre sur l’étude du sens global des concepts de bien et de mal. Il s’agit d’un type d’étude qui concerne peu la justice pénale.

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7
Q

En quoi consiste l’éthique normative?

A

Il s’agit d’un domaine de l’éthique qui se concentre sur l’étude des manières de ce comporter, des normes de conduite.

Elle s’intéresse au développement, à l’analyse et à l’évaluation de manières critique des différentes conceptions de la morale.

L’éthique normative est essentielle en justice pénale.

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8
Q

Qu’est-ce que l’éthique déontologique?

A

L’éthique déontologique qui est cher aux professions en relation d’aide appartient au domaine de l’éthique normative.

Il s’agit en éthique déontologique, de mettre l’accent dans le cadre de notre raisonnement, sur les notions de devoirs, d’obligation et d’impératifs morals.

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9
Q

En quoi consiste l’éthique appliquée?

A

L’éthique appliquée a pour but de résoudre des problèmes moraux dans la pratique professionnelle.

Il s’agit d’appliquer les concepts d’éthiques à une situation ou à un problème précis dans le but de prendre la décision ou de privilégier l’action la plus éthique possible.

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10
Q

Quels sont les domaines d’étude de l’éthique fondamentaux dans l’analyse des dilemmes éthiques et des situations conflictuelles qui caractérisent le quotidien des acteurs de la justice pénale? (2)

A
  1. L’éthique normative

2. L’éthique appliquée

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11
Q

Quelles sont les 6 différences entre la morale et l’éthique?

A

La morale est l’ensemble des règle d’action et des valeurs qui fonctionnent comme des normes dans la société alors que l’éthique est un questionnement critique sur la morale dont elle interroge les règles.

La morale a une connotation religieuse, elle est propre à la religion alors que l’éthique est de nature laïque.

La morale comporte une notion de contrôle puisqu’on la prescrit alors que l’éthique provient de nous même et relève de l’autocontrôle.

La morale est imposée de l’extérieure, elle est prescrite, alors que l’éthique provient de l’intérieur et est non-prescrite.

La morale porte sur le bien et le mal alors que l’éthique porte sur le positif et le négatif.

La morale interpelle et crée des obligations alors que l’éthique fait réfléchir et responsabilise.

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12
Q

Vrai ou faux. L’éthique est contingente, ce qui signifie que les choix éthiques peuvent différer, non seulement d’un individu à l’autre, mais aussi chez un même individu qui, dans des circonstances différentes, pourrait avoir un questionnement éthique différent.

A

vrai.

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13
Q

Vrai ou faux. L’éthique est contrôlée par l’extérieur.

A

Faux, puisqu’il s’agit d’un questionnement critique de la morale, l’éthique est donc relative et personnelle à chaque individu, ce questionnement part de l’intérieur de l’individu.

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14
Q

Quel genre de méthode est l’éthique?

A

L’éthique est donc une méthode de raisonnement qui permet de faire réfléchir une personne sur ses propres automatismes, ses propres assises qui sont à la base de ses décisions et de ses actions.

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15
Q

Quelle est la différence entre les solutions apportées par la morale et celles apportées par l’éthique?

A

La morale apporte des solutions toutes faites, elle précise ce qu’il faut faire ou non pour demeurer conforme aux règles d’une société.

L’éthique n’apporte pas de solutions toutes faite, elle apporte plutôt un éclairage permettant d’orienter notre jugement, car les situations ne sont ni noires ni blanches en éthique.

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16
Q

Quelle est la définition de la morale?

A

L’ensemble des règles censés guider les actions et les décisions de tout individu, ces règles sont des valeurs qui tendent à se retrouver à la base des normes qui régissent les différentes sociétés du monde.

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17
Q

Est-ce qu’il y a un consensus sur la valeur globale de l’éthique?

A

Non, certains croient qu’il n’est pas nécessaire de posséder des connaissances en éthique pour prendre une décision concernant les dilemmes de la vie quotidienne, car l’éthique est trop abstraite, virtuelle, théorique et qu’elle n’est pas reliée au monde pratique.

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18
Q

Quelle est la valeur de l’éthique en justice pénale ?

A

L’éthique est fondamentale en justice pénale, car il s’agit d’un univers dans lequel il est fréquent de rencontrer des dilemmes moraux.

La justice pénale est composée de certaines particularités qui font en sorte que les actions et les décisions éthiques de ses acteurs sont essentielles à son bon fonctionnement.

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19
Q

Quelles sont les particularités de la pratique de la justice pénale? (2)

A
  1. La justice pénale est un organe administrant des codes de règles morales, comme le Code criminel, donc il existe un risque de glissement éthique bien réel.
  2. Ce sont des humains qui prennent des décisions sur l’avenir d’autres humains vulnérabilisés: le fait qu’elle est un processus profondément humain. Une telle vulnérabilité peut être causée:
    - Par une victimisation
    - Par des conditions de vie non optimales
    - Par un contact avec la justice pénale
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20
Q

Qu’est-ce qu’ont besoin les professionnels?

A

Les professionnels qui entrent en relation d’aide avec d’autres humains ont besoin de guides et de principes directeurs (ex. Code déontologique) pour les orienter dans les décisions complexes qu’ils prennent à l’égard des personnes qu’ils ont la responsabilité d’aider.

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21
Q

Qu’est-ce qu’un code déontologique?

A

C’est une incarnation et une opérationnalisation d’une réflexion éthique qui permet aux acteurs d’orienter leurs décisions professionnelles délicates impliquant des composantes morales.

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22
Q

Qu’est-ce que l’absence d’un cadre éthique entraîne?

A

Un risque plus élevé de glissement vers l’adoption d’actions et de décisions basées sur les émotions, les instincts ou les valeurs personnelles.

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23
Q

Qu’est-ce que nous montre la déclaration de Pierre-Hugues Boisvenu de 2012 dans laquelle il suggérait de laisser une corde dans la cellule de tous les assassins pour leur donner le choix de vivre ou de mourir?

A

Une illustration d’une prise de position qui n’a sans doute pas été précédée d’une délibération éthique. Son opinion est plus basée sur des émotions ou des valeurs personnelles que sur un jugement éthique.

24
Q

Est-ce que les décisions basées sur des émotions, des instincts ou des valeurs sont toujours mauvaises?

A

Non, les décisions basées sur des émotions comme la colère, la pitié, sur des instincts comme la peur ou sur des valeurs personnelles comme la rigueur, ne sont pas automatiquement mauvaises.

La réflexion éthique permet quand même de prioriser l’une ou l’autre des valeurs suite à une délibération rationnelle, ce qui nous assure que nos décisions ou nos actions ne soient pas prises à d’un coup.

25
Q

Quelles sont les 4 raisons majeures d’étudier l’éthique en justice pénale?

A
  1. Parce qu’elle contribue à identifier les actions non éthiques
    - La sensibilisation à l’éthique facilite l’identification chez les autres d’actions non-éthique pouvant passer sous le radar d’un professionnel non-initié à l’éthique. Les inactions qui permettent au « négatif » de survenir.
  2. Parce qu’elle développe des outils permettant de prendre des décisions éthiques
  3. Parce que l’éthique est au fondement de la plupart des décisions administratives et des politiques pénales
  4. Parce que l’éthique est centrale au quotidien de certains types particuliers de professionnels
    - Elle est centrale au quotidien de ceux qui se voient déléguer des pouvoirs et des autorités dont ils pourraient tenter d’abuser.
26
Q

Être témoin d’une situation inopportune et ne rien essayer pour y remédier pourrait relever de quoi?

A

D’une action non-éthique.

27
Q

Les conclusions en 2014 de l’étude doctorale de Julie Dussault portant sur le harcèlement psychologique parmi les agents correctionnels du Québec révèlent quoi?

A

Que les témoins de ces harcèlements s’en rendent complices en ignorant volontairement la situation ou en a minimisant l’impact.

Ici, l’inaction passive serait aussi jugée non-éthique.

28
Q

Lors du processus de détermination de la peine, le juge doit impérativement justifier la peine sélectionnée en évoquant le rationnel utilisé.

La justification que le juge retiendra doit être le résultat de quoi?

A

D’une délibération éthique de sa base sinon la peine risque d’être assise sur des bases non-éthiques.

29
Q

L’usage autorisé de la force et de la coercition physique (ex : en prison) ou le fait de s’adonner à des activités personnelles publiques contraires aux valeurs professionnelles, comme la conduite en état d’ébriété ou l’affichage de photos douteuses sur Facebook sont des situations qui nécessitent quoi?

A

Une réflexion éthique.

30
Q

Utiliser l’autorité pour promouvoir des valeurs personnelles.

Utiliser l’autorité pour éviter de rendre des comptes quant à des actes répréhensibles.

Pourboires, repas gratuits, escomptes à l’achat, etc. au sein des services policiers.

Sont des exemples de quoi?

A

Problèmes éthiques liés à l’usage de l’autorité.

31
Q

Utiliser temps et matériel institutionnel pour gain personnel non relié aux activités professionnelles légitimes.

S’engager dans, ou promouvoir, des activités professionnelles contraires aux valeurs personnelles.

Sont des exemples de quoi?

A

Problèmes éthiques liés à la relation entre les intérêts personnels et professionnels.

32
Q

Se comporter de manière non éthique dans des relations personnelles avec usagers.

Utiliser ses relations avec les usagers ou le public pour un gain personnel (ex. obtenir des biens moins chers, faire faire travaux personnels, accepter cadeaux, etc.).

Sont des exemple de quoi?

A

Problèmes éthiques liés aux engagements professionnels et personnels envers les usagers.

33
Q

Qu’est-ce qu’a fait Immanuel Kant?

A

Il a élaboré une philosophie morale nouvelle qui part du concept de loi morale valable pour tout être raisonnable, une loi universelle et nécessaire.

34
Q

L’éthique Kantienne est qualifiée…?

A

Elle est qualifié d’éthique déontologique, car elle met l’emphase sur l’action elle-même et sur la notion de devoir ou d’obligation morale.

35
Q

Pourquoi la position kantienne a souvent été qualifié de rigoriste?

A

Du fait du caractère absolument impératif de la notion de devoir.

36
Q

Quels sont les 2 grands types d’impératifs éthiques selon Kant?

A
  1. Impératifs hypothétiques

2. Impératifs catégoriques

37
Q

Qu’est-ce que sont les impératifs hypothétiques?

A

Ils comprennent toutes les conduites liées à un désir X qui sont menées par «devrait». La réalisation de ce désir est donc conditionnelle à la mise en action d’une conduite précise. Tous les impératifs commençant par «si», sont des impératifs hypothétiques dans la mesure où il peut être remplacé par «dans l’hypothèse que».
- Exemple : «Si je veux…, je devrais…» peut être remplacé par «Dans l’hypothèse que…, je devrais…».

Les impératifs hypothétiques ne sont donc PAS catégoriques.

38
Q

Qu’est-ce que sont les impératifs catégoriques?

A

Ils comprennent les obligations morales qui ne dépendent pas de nos désirs particuliers. Il s’agit d’actes que nous sommes tous censés accomplir, et ce, peu importe si cet acte répond à un intérêt particulier ou non.

Autrement dit, il s’agit d’actes inconditionnels pour lesquels il ne doit y avoir aucune condition préalable à leur réalisation (zéro condition rattachée à l’acte). Ils sont gratuits et désintéressés.

39
Q

Donnez un exemple de règle.

A

Exemple de règle catégorique selon Kant :

  • «Nous devons aider nos prochains peu importe nos désirs.»
  • Il est donc impératif d’aider nos prochains que cela nous rapporte ou non.

Transformé en impératif hypothétique, la même règle serait :

  • «Nous devrions aider nos prochains si on se soucie d’eux, si un de nos objectifs seraient atteints (ex. bien paraître, obtenir quelque chose, etc.)»
  • Ici, l’action d’aider son prochain n’est réalisée que si un intérêt personnel entre en ligne de compte.
40
Q

Qu’est-ce qu’une maxime?

A

C’est un principe de vie, une règle morale subjective et personnelle.

41
Q

Selon Kant, quel est le meilleur outil à privilégier pour nous aider dans la prise de décision éthique?

A

C’est l’utilisation de l’unique impératif catégorique qui est une maxime basée sur le principe d’universalité.

42
Q

Par quoi se traduit l’impératif catégorique de Kant ou sa maxime?

A

«Agit de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle»

  • Traduction : La maxime signifie que chacune de nos actions doit pouvoir devenir une loi universelle, chaque action ou décision devrait être identique en toute circonstance et pour tous les humains.
  • En justice pénale, ceci vaut autant pour le meurtrier en série, le pédophile, la tueuse d’enfant, etc.
  • Bref, se comporter comme si sa conduite allait devenir une loi universelle (s’appliquant à tous universellement).
43
Q

Quelle est l’impératif catégorique de Kant ou sa maxime?

A

«Agit de telle sorte que la maxime de ta volonté puisse être érigée en loi universelle»

44
Q

Comment déterminer si un acte est éthiquement permissible?

A

Il faut se poser la question : «Serais-je prêt à ce que l’acte que je m’apprête à poser s’applique à tous tout le temps ?»
- Si la réponse est oui, l’acte est éthiquement permissible.

Cette réflexion éthique constitue le test d’universalité qui détermine le bien ou le mal d’un acte dans des circonstances particulières, car il vérifie l’existence ou non d’un désir de réciprocité qui permet d’éviter de profiter d’autrui.

45
Q

Qu’est-ce qui est primordial lors d’un délibération éthique?

A

Que les jugements moraux soient appuyés par des raison découlant d’une réflexion rationnelle.

46
Q

Quelle est la 2e version de l’impératif catégorique de Kant qu’il base, cette fois si, sur la notion de respect envers tous les êtres humains?

A

Selon Kant, principe éthique ultime est : «Agis de telle sorte que tu traites l’humanité – la tienne ou celle d’un autre – toujours […] comme une fin, et jamais simplement comme un moyen».

47
Q

Qu’est-ce que la 2e version de l’impératif catégorique de Kant signifie?

A

C’est une règle éthique qui commande de respecter les autres car ils sont des êtres rationnels comme nous.

Kant dit que traiter les autres comme un moyen d’atteindre ses désirs et non comme une fin en soi, c’est de ne pas tenir compte de leur humanité inhérente, c’est les traiter comme des choses.

La 2e maxime de Kant et donc basée sur l’humanité qui est inhérente à chaque être humain.

48
Q

Qu’est-ce que la notion de respect pour Kant?

A

Pour Kant, la notion de respect de l’autre est liée à la dignité inhérente que possède chaque être humain. Ce respect doit être inconditionnel et universel.

49
Q

Sur quoi la notion de respect n’est PAS basée? (3)

A
  • Le rang social
  • Les talents personnels
  • La moralité de la personne
50
Q

Sur quoi la notion de respect est basée?

A

La dignité humaine, ce qui est une valeur intrinsèque que possède toute personne ayant la capacité d’être un agent moral, peu importe ses caractéristiques, ses actions et ses choix de vie.

51
Q

Quelle est la place de la notion de respect en justice pénale?

A

Cette conception de la dignité comme étant inhérente à la vie humaine est fondamental en justice pénale.

Selon Kant, l’usage de la force pour se protéger d’une force opposée (ex: les crimes) est un droit et une responsabilité des sociétés et la justice pénale s’avère à être un des organes responsables de cette usage de la force. Ses réactions doivent donc être proportionnelles aux menaces réelles et non aux fausses menaces induites par les paniques morales.

52
Q

Pourquoi les réactions de la justice pénale ne devraient pas manifester de mépris envers la personne judiciarisée?

A

Parce qu’une telle réaction témoignerait de la négation de sa dignité inhérente, ce qui n’est pas acceptable, car la dignité humaine n’est ni octroyée ni mérité, elle ne peut donc pas être retirée.

Pour être éthique, les acteurs de la justice pénale devraient respecter la dignité de leur client même si les actions de ces derniers choquent leurs propres valeurs morales personnelles.

53
Q

Est-ce que les personnes criminalisées perdent leur dignité (respect) à cause de leur crimes?

A

Non, car la dignité n’est pas un statut qui se mérite et se perd. Lorsque les réactions sociales aux crimes manifestent du mépris envers les personnes criminalisées cela témoigne de notre jugement de ces personnes comme ayant perdu ce respect, leur humanité.

54
Q

Quiconque met en pratique le principe éthique ultime de Kant préférera quoi? (3)

A
  • Préférera que la personne criminalisée recule paisiblement, c’est-à-dire qu’elle répare les tors occasionnés plutôt qu’elle soit assujettie à une réaction démesurée de la justice pénale.
  • Préférera que la personne criminalisée n’endure pas des souffrances et des humiliations permanentes, car il s’agirait là, d’un déni de son humanité.
  • Préférera que la personne criminalisée puisse éventuellement rejoindre la communauté d’où elle vient et à laquelle elle fait toujours partie, qu’elle reprenne ses droits citoyens et qu’elle contribue au bien-être général de sa communauté.
55
Q

La notion du respect de la dignité humaine fait déjà partie du droit et des procédures de la justice pénale, dans quoi peut-on la détecter? (4)

A
  • Le désir de tenir des procès justes et équitables.
  • L’accès à un conseiller juridique.
  • La possibilité d’interjeter appel d’un verdict ou d’une peine.
  • La prise en compte de circonstances atténuantes au moment de la détermination de la peine.
56
Q

Qu’est-ce qu’implique l’éthique?

A

L’éthique implique de porter des jugements moraux sur le bien et le mal.