Thème 10 Flashcards
Quelle est la mission du Ministère de la Sécurité publique du Québec?
Sa mission est de diminuer la vulnérabilité des résidents du Québec aux risques liés notamment à la criminalité et aux sinistres.
En raison de cette mission, le ministère veille à la sécurité incendie, sécurité civile, police et sécurité privée, sciences judiciaires et médecine légale. Le Ministère englobe aussi la direction générale des services correctionnels (DGSC).
Quels sont les 2 types de services offert par la direction générale des services correctionnels (DGSC) au provincial?
- Elle gère des établissements et offre des services dans les milieux fermés (Exemple : les prisons)
- Elle gère des mesures et des services en milieu ouvert (dans la communauté)
- Ces services comprennent essentiellement la gestion des peines à purgées dans la communauté et la gestion des libérations conditionnelles des personnes purgeant une peine dans une prison provinciale au Québec
Qui est à la tête des services correctionnels provinciaux?
Le Ministère de la Sécurité publique du Québec (provincial).
Qui est à la tête des services correctionnels fédéraux?
Le Ministère fédéral de la sécurité publique.
Qui est à la tête des services correctionnels fédéraux?
Le Ministère fédéral de la sécurité publique.
Quelle est la mission du Ministère de la sécurité publique du Canada (fédéral)?
Sa mission est de diminuer la vulnérabilité des résidents du Canada aux risques liés notamment à la criminalité et aux sinistres.
En raison de cette mission, le ministère englobe la sécurité nationale, frontalière, la police nationale (GRC), la sécurité civile et la gestion des urgences. Il comprend aussi la commission des libérations conditionnelles du Canada et le service correctionnel du Canada.
Qu’est-ce qu’est le service correctionnel du Canada?
Le service correctionnel du Canada est l’agence responsable de la gestion des établissements privatifs de liberté fédéraux (pénitenciers) et des services qui y sont offerts.
Elle gère aussi les services non privatifs de liberté, soit les mesures correctionnelles communautaires de libération progressive dont plusieurs sont issues des décisions prises par la commission des libérations conditionnelles.
Sur quoi est fondée la philosophie qui sous-tend l’invention et l’application des mesures correctionnelles communautaires?
Sur la croyance que la communauté offre un milieu plus approprié à la «réforme» et à la réhabilitation que l’incarcération. Les acteurs de la justice pénale et les législateurs croient en générale que le maintien en communauté est un meilleur choix que l’enfermement pour rendre la personne criminalisée partie intégrante de la société dans laquelle elle vie.
Quelles est l’ampleur des mesures correctionnelles communautaires au Canada?
La croyance qu’entretient la justice pénale canadienne à l’égard de la réhabilitation en collectivité se traduit par le fait que la majorité des personnes condamnées (80 %) sont sous une forme ou une autre de surveillance communautaire, car les crimes sont de moindre gravité au Canada.
Au Canada, il existe 4 grands types de peines communautaires alternatives à l’incarcération, quels sont-ils?
- L’emprisonnement avec sursis
- Le sursis de sentence
- L’ordonnance de probation
- L’amende
En quoi consiste l’emprisonnement avec sursis?
C’est une véritable peine d’incarcération que le juge peut décider de suspendre pour permettre à la personne condamnée de purger sa peine d’incarcération dans la collectivité et sous surveillance plutôt que dans un établissement carcéral. Il s’agit d’une mesure hybride, intermédiaire entre l’incarcération (la punition) et la réintégration sociale.
Quand est-il possible d’octroyer la peine d’emprisonnement avec sursis?
Elle peut être octroyée lorsqu’une peine d’emprisonnement de moins de 2 ans est prononcée pour une infraction pour laquelle la loi ne prévoit aucune peine minimale et dans le cas où le juge est convaincu que le contrevenant ne représente pas un danger pour la collectivité.
En quoi consiste le sursis de sentence?
Le sursis de sentence est la suspension du prononcé de la sentence pour une période donnée pendant laquelle la personne judiciarisée restera en collectivité sous surveillance.
Au terme de cette période probatoire la personne doit s’être conformée aux conditions de sa surveillance pour ne pas recevoir de peine pour le crime pour lequel elle a été déclarée coupable. La peine sera prononcée et purgée seulement si la personne manque à ses conditions de surveillance ou récidive pendant la période de surveillance.
En quoi consiste l’ordonnance de probation?
L’ordonnance de probation est une forme d’engagement à la surveillance en collectivité pour laquelle la personne judiciarisée promet de respecter la loi et ses conditions. Elle ne peut pas dépasser 3 ans.
- L’ordonnance de probation accompagne habituellement le sursis de sentence, mais elle devient de plus en plus fréquente suite à une peine d’emprisonnement.
- La probation comprend certaines conditions obligatoires générales et peut être accompagnée de conditions spécifiques.
En quoi consiste la peine de l’amende?
L’amende est la somme d’argent qui doit être versée à l’État par la personne condamnée dans un délai déterminé par le juge. Avant d’imposer une amende, le juge doit être convaincu que la personne est en mesure de la payer.
Est-ce que la mesure du jour-amende est disponible au Canada?
NON
Quels sont les deux types de mesures correctionnelles communautaires suivant l’incarcération?
- Mesures pré-libératoires
- Mesures post-libératoires
Elles sont des mesures de libération graduelle et la plupart sont méritoires.
En quoi consistent les mesures pré-libératoires?
Les mesures pré-libératoires sont des occasions qui permettent aux prisonniers d’aller participer à des programmes dans la communauté pendant leur incarcération.
Quelles sont les deux grandes formes de mesures pré-libératoires?
- Permission de sortir
2. Semi-liberté
En quoi consistent les mesures post-libératoires?
Les mesures post-libératoires entrent en vigueur à partir du moment où le prisonnier est libéré de l’établissement carcéral où il purge sa peine.
Elles offrent des occasions de surveiller la personne libérée tout en la soutenant dans son intégration sociale et en l’aidant à s’ajuster à son retour progressif dans la collectivité.
Qu’est-ce qui est particulier concernant les mesures post-libératoires?
Les mesures post-libératoires sont employable seulement pendant la durée de la peine.
Quelles sont les trois types de mesures post-libératoires?
- Libération conditionnelle totale
- Libération d’office
- Surveillance de longue durée
En quoi consiste la permission de sortir au fédéral (SCC, DC # 710-3)?
La possibilité de sortir est la mesure pré-libératoire qui autorise le prisonnier à quitter le pénitencier ou la prison pendant un certain temps avant de revenir.
Il existe 2 catégories de permission de sortir d’un établissement correctionnel fédéral, soit les permissions de sortir avec ou sans escorte.
Quels sont les principaux motifs de permission de sortir au fédéral (SCC, DC # 710-3)? (7)
Selon la loi, ces permissions peuvent être accordées pour des motifs ou des raisons très variées, mais en pratique, elles sont accordées davantage pour des motifs:
- Judiciaires
- Scolaires
- Médicaux
- Humanitaires/compassion
- Familiaux (ex. responsabilités parentales)
- Administratifs (ex. affaires personnelles, juridiques)
- Planification pré-libératoire
En quoi consiste la permission de sortir avec escorte (SCC, DC # 710-3)?
Elle permet à un prisonnier de quitter temporairement l’établissement sous l’escorte d’une ou de plusieurs personnes qui peuvent être des agents correctionnels ou des citoyens bénévoles.
- La durée type est de 8 heures (jusqu’à concurrence de 5 jours), mais les permissions de sortir pour raisons médicales (exemple) peuvent être d’une durée plus longue si l’infirmerie du pénitencier n’est pas en mesure de soigner le prisonnier.
Qui accorde la permission de sortir avec escorte (SCC, DC # 710-3)?
La permission de sortir avec escorte est accordée par le service correctionnel du Canada (SCC).
Une exception nécessite par contre que la commission des libérations conditionnelles du Canada (CLCC) approuve l’autorisation du directeur de l’établissement. Cette exception est la peine à perpétuité si le prisonnier n’est pas encore admissible à la semi-liberté.
En quoi consiste la permission de sortir sans escorte (SCC, DC # 710-3)?
La permission de sortir sans escorte permet au prisonnier de quitter l’établissement, pour certains motifs, seul et temporairement pour une durée type variant de 48 heures à 60 jours (en moyenne 15 jours).
La décision d’octroyer une permission de sortir sans escorte relève des pouvoirs de la CLCC dans 4 cas précis, lesquels?
- Les peines à perpétuités
- Les peines indéterminées
- Les infractions sexuelles contre un enfant
- Les infractions causant la mort ou un dommage grave à un individu.
Mise à part les 4 cas précis dont la décision d’octroyer une permission de sortir sans escorte relève la CLCC, qui prend les décisions?
Les services correctionnels du Canada (SSC).
Pour qui les permissions de sortir sans escorte (SCC, DC # 710-3) ne sont pas autorisées? (2)
- Pour les prisonniers incarcérés dans des établissements à sécurité maximale.
- Pour les prisonniers maintenus en incarcération au-delà de la date de leur libération d’office.
Vrai ou faux. Les mesures remplaçant l’incarcération (ex: emprisonnement avec sursis, sursis de sentence, ordonnance de probation et amende) sont des peines qui sont administrées uniquement par les gouvernements provinciaux.
Vrai.
Est-ce que le taux de succès des permissions de sortir avec escorte sont plus élevé que ceux sans escorte (SCC, DC # 710-3)?
Non, les taux de succès sont les mêmes.
Est-ce que le nombre de permissions de sortir avec escorte est plus élevé que celui sans escorte (SCC, DC # 710-3)?
Non, le nombre de permissions de sortir sans escorte est plus élevé que celui avec puisque l’escorte est plus couteuse.
Pour quelles raisons les permissions de sortir avec escorte sont plus couteuses?
- Les bénévoles sont rares.
2. Les services correctionnels doivent débourser le salaire des agents qui accompagnent les prisonniers.
Quels sont les deux types de permissions de sortir au provincial (services correctionnels du Québec)?
- La permission de sortir à des fins de réinsertion sociale
2. Permission de sortir préparatoire à la libération conditionnelle
En quoi consiste la permission de sortir à des fins de réinsertion sociale (provincial)?
La permission de sortir à des fins de réinsertion sociale est une mesure méritoire de libération progressive à laquelle les prisonniers sont admissibles au 1/6 de leur peine. Elle ne s’adresse qu’aux prisonniers qui purgent des peines de moins de six mois et relève du directeur de l’établissement.
En quoi consistent les permission de sortir préparatoire à la libération conditionnelle (provincial)?
Les permission de sortir préparatoire à la libération conditionnelle sont des mesures auxquelles le prisonnier est admissible au 1/6 de sa peine. Elles sont applicables pour les peines de six mois et plus et relèvent de la commission québécoise des libérations conditionnelles.
Qu’est-ce que les deux types de permissions de sortir au provincial (services correctionnels du Québec) permettent?
Elles contribuent à la préparation à une éventuelle libération en permettant à la personne incarcérée d’entamer des démarches de réinsertion sociale (ex: un emploi, des études, une thérapie, etc.) et de faire la transition entre le milieu carcéral et la communauté tout en étant surveillé, encadré et soutenu.
Le directeur de l’établissement ou la commission québécoise des libérations conditionnelles déterminent la durée de la permission ainsi que les conditions à respecter.