Thème 5: Postures. manutention et TMS Flashcards
Quelle est la définition des troubles musculosquelettiques? Donnez également deux exemples de TMS pouvant affecter les travailleurs québécois.
Définition: Des douleurs musculo-squelettiques importantes, dérangeant les activités, ressenties souvent/tout le temps et qui sont perçues comme entièrement ou partiellement liées au travail principal.
Cela peut se produire lorsque la capacité d’adaptation ou de récupération des structures est dépassée.
Exemple: Tendinite et Bursite.
Quelle distinction y-a-t-il entre le terme « TMS » (troubles musculosquelettiques) par rapport au terme « LATR » (lésions attribuables au travail répétitif)?
Les lésions attribuables au travail répétitif (LATR) est un terme qui était précédemment utilisé afin de désigner les lésions développées dans le cadre du travail de l’individu. Avec le temps, ce terme a été remplacé par les troubles musculosquelettiques (TMS) afin de ne pas établir une cause prédéterminée (le travail répétitif), puisque les causes de TMS sont beaucoup plus larges et variées.
Les chercheurs qui s’intéressent aux TMS parlent fréquemment du phénomène de « sous-déclaration ». Expliquez et illustrez ce phénomène de sous-déclaration en lien avec les TMS.
La plupart des gens qui vivent avec des douleurs musculosquelettiques ne font pas le lien avec ces douleurs et les activités qu’ils réalisent dans le cadre de leur travail. En effet, par manque de formation, les individus ne sont pas toujours au courant des troubles musculosquelettiques pouvant apparaître à cause de leur travail, et ce, même si leur milieu n’est pas identifié comme à risques.
Il existe plusieurs facteurs de risque qui peuvent expliquer l’apparition d’un TMS chez un travailleur. Parmi l’ensemble que nous avons vu en classe, ou encore parmi ceux énumérés dans le texte de Simoneau, St-Vincent et Chicoine (2015), nommez en 3.
- L’effort et la force:
- La répétition et l’invariabilité du travail:
- L’exposition à certains agresseurs physiques:
Quels sont les trois principaux modulateurs des facteurs de risque des troubles musculosquelettiques?
L’intensité
La fréquence
La durée:
Quelle est la différence entre un facteur de risque et un modulateur?
Un facteur de risque est une condition présente dans le milieu de travail, par exemple une exigence de force élevée, et dont la présence a été associée à l’apparition d’un problème de santé.
Le modulateur, quant à lui, est ce qui influence la gravité d’un facteur de risque.
Lorsqu’on parle de prévention des TMS, il est préconisé d’adopter une approche dite « globale ». Expliquez les trois (3) grands axes de cette approche globale et donnez un exemple concret pour chacun de ceux-ci.
1- Agir sur les personnes ex: en donnant de la formation
2- Agir sur le système technique ex: en agissant sur l’aménagement, les équipements, les outils, etc.
3- Agir sur l’organisation du travail ex: en adaptant la cadence, les rotations, etc.
Expliquez dans vos mots pourquoi le concept de « LA bonne posture et LA bonne méthode » pour manutentionner est inexact.
Dans certaine situation, la posture dos droit et genou fléchis n’est tout simplement pas applicable, par exemple lorsque la charge est volumineuse. Cela dépend aussi des caractéristiques de la personne. Il faut adapter cette posture à l’activité réelle de travail. La bonne posture est une posture confortable dans laquelle on se sent bien.
Quelle est la règle de base lorsqu’on fait de la prévention sur les TMS selon les ergonomes?
Il faut toujours considérer l’activité de travail déployée au poste.
Il existe seulement un article sur la prévention des TMS dans la LSST. Quel est le numéro et quel est le titre de cet article?
Art.51 LSST Obligation de prévention des employeurs.
Dans le RSST, qu’entend-on par « mesures ergonomiques particulières »?
Certains points qui ont à trait à la manutention, du travail dans les piles, du travail en hauteur(niveau de travail), utilisation de chaises et bancs et les périodes de repas. Ce sont donc quelques éléments mais ce n’est pas avec ceux là qu’on pourra structurer tout ce qui concerne les structures squelettiques. Du point de vue de la santé et de la sécurité du travail, c’est donc insuffisant.
Parmi les avantages qu’offre la rotation des postes selon Vézina (2005), nommez en quatre.
- réduction de la monotonie
- réduction des contraintes physiques
- Élargissement et enrichissement des tâches
- Augmenter la polyvalence et les habiletés des travailleurs