Test 1 Flashcards
- Qu’est-ce que l’élasticité-prix de la demande ?
C’est la sensibilité de la demande à une variation du prix.
- Quelle est la formule de l’élasticité-prix de la demande ?
E_p = (% ΔQ_d) / (% ΔP).
- Comment interpréter l’élasticité-prix ?
Si |E_p| > 1, la demande est élastique (biens de luxe) ; si |E_p| < 1, elle est inélastique (biens de première nécessité).
- Qu’est-ce que l’élasticité-revenu ?
C’est la sensibilité de la demande aux variations du revenu des consommateurs.
- Quelle est la formule de l’élasticité-revenu ?
E_r = (% ΔQ_d) / (% ΔR).
- Comment identifier un bien de luxe, normal ou inférieur selon l’élasticité-revenu ?
Si E_r > 1, le bien est de luxe; si 0 < E_r < 1, il est normal; si E_r < 0, il est inférieur.
- Que mesure le CR4 ?
Il mesure la part de marché des 4 plus grandes firmes dans un marché.
- Que mesure l’IHH (Indice de Herfindahl-Hirschman) ?
C’est la somme des parts de marché au carré de chaque entreprise, évaluant ainsi la concentration du marché.
- Quels sont les seuils d’un marché monopolistique selon l’IHH ?
Un IHH supérieur à 2500 indique une forte concentration et peu de concurrence.
- Qu’est-ce qu’un marché parfaitement concurrentiel ?
Un marché avec de nombreux acheteurs et vendeurs, des produits homogènes, et une information parfaitement transparente.
- Pourquoi les marchés agricoles sont-ils plus instables que d’autres marchés ?
En raison de la rigidité de l’offre (cycles de production longs), des chocs climatiques et de la volatilité des prix.
- Qu’est-ce que l’intégration verticale ?
C’est une stratégie par laquelle une entreprise contrôle plusieurs étapes de la chaîne de valeur, plutôt que de recourir à des fournisseurs externes.
- Quelle est la différence entre l’intégration verticale en amont et en aval ?
L’intégration en amont concerne le contrôle des fournisseurs, tandis que l’intégration en aval concerne la distribution et la vente.
- Quels sont les avantages de l’intégration verticale ?
Elle permet de réduire les coûts de transaction, de sécuriser l’approvisionnement, d’améliorer la qualité et de stabiliser les revenus.
- Quels sont les inconvénients de l’intégration verticale ?
Elle peut réduire la concurrence, accroître la dépendance des petits producteurs et conduire à une concentration excessive du marché.
- Qu’est-ce qu’un coût de transaction ?
Ce sont les coûts associés à la recherche d’information, la négociation, la rédaction de contrats et la surveillance d’un échange.
- Quels sont les trois déterminants des coûts de transaction selon Williamson ?
La spécificité des actifs, l’incertitude et la fréquence des échanges.
- Pourquoi les coûts de transaction sont-ils élevés dans l’agriculture ?
En raison de l’incertitude (climatique, marché) et de la spécificité des actifs (équipements, savoir-faire spécifiques).
- Comment la coordination verticale a-t-elle transformé l’industrie porcine ?
Les producteurs signent des contrats à long terme avec de grandes entreprises, ce qui sécurise les revenus et réduit les coûts de négociation.
- Pourquoi les agriculteurs signent-ils des contrats à long terme ?
Pour obtenir une stabilité des revenus, réduire les risques de fluctuations de prix et garantir un accès aux marchés.
- Que signifie DPSIR ?
DPSIR signifie Driving Forces, Pressures, State, Impact, Response.
- Qu’est-ce qu’une force motrice (Driving Forces) ?
Ce sont les facteurs socio-économiques et politiques qui influencent un système, comme la croissance démographique ou l’industrialisation.
- Qu’est-ce qu’une pression (Pressures) ?
Ce sont les actions ou activités humaines qui exercent un stress sur l’environnement, telles que l’utilisation intensive d’engrais.
- Qu’est-ce que l’état (State) dans DPSIR ?
C’est la situation actuelle des ressources, des écosystèmes et des conditions environnementales.
- Qu’est-ce qu’un impact (Impact) dans DPSIR ?
Ce sont les conséquences environnementales, sanitaires ou économiques des changements d’état.
- Qu’est-ce qu’une réponse (Response) dans DPSIR ?
Ce sont les mesures ou politiques mises en place pour atténuer les impacts négatifs et améliorer l’état du système.
- Comment appliquer DPSIR à l’élevage intensif ?
Forces : forte demande en viande; Pressures : déforestation et émissions de méthane; État : pollution des sols et concentration des élevages; Impacts : risques sanitaires et changement climatique; Réponses : adoption de meilleures pratiques d’élevage.
- Comment appliquer DPSIR à la culture céréalière ?
Forces : demande croissante en céréales; Pressures : usage intensif de pesticides et engrais; État : dégradation des sols et pollution de l’eau; Impacts : baisse de la fertilité des terres; Réponses : pratiques agricoles de conservation et diversification des cultures.
- Pourquoi le modèle DPSIR est-il utile ?
Il structure l’analyse des interactions entre activités humaines et environnement, facilitant l’identification de leviers d’action et de solutions durables.
- Donne un exemple de réponse environnementale dans le DPSIR.
Par exemple, l’adoption de l’agriculture biologique pour réduire l’usage de pesticides.
- Quelle est la condition de maximisation du profit ?
Elle est atteinte lorsque le revenu marginal (Rm) est égal au coût marginal (Cm).
- Que se passe-t-il si Rm > Cm ?
L’entreprise peut augmenter sa production pour accroître ses profits.
- Que se passe-t-il si Rm < Cm ?
L’entreprise devrait réduire sa production pour éviter des pertes.
- Qu’est-ce que le seuil de rentabilité ?
C’est le point où le revenu total (RT) est égal au coût total (CT), sans profit ni perte.
- Qu’est-ce que le seuil de fermeture ?
C’est lorsque le prix de vente est inférieur au coût variable moyen (CVM), rendant la production non rentable à court terme.
- Qu’est-ce qu’un coût marginal ?
C’est le coût supplémentaire pour produire une unité additionnelle.
- Qu’est-ce qu’un coût fixe ?
Ce sont les coûts qui ne varient pas avec le niveau de production, comme le loyer ou les amortissements d’équipement.
- Qu’est-ce qu’un coût variable ?
Ce sont les coûts qui varient avec la quantité produite, tels que les matières premières et l’énergie.
- Pourquoi les entreprises doivent-elles connaître leur coût marginal ?
Pour déterminer le niveau de production optimal qui maximise le profit.
- Quelle est la relation entre coût moyen et coût marginal ?
Lorsque le coût marginal est inférieur au coût moyen, ce dernier diminue; lorsqu’il est supérieur, le coût moyen augmente.
- Qu’est-ce que le Nexus Eau-Énergie-Alimentation ?
C’est un cadre d’analyse qui examine les interactions et interdépendances entre l’eau, l’énergie et l’alimentation.
- Pourquoi l’eau est-elle essentielle dans le Nexus ?
Parce qu’elle est indispensable pour l’irrigation, la transformation alimentaire et la production d’énergie (ex. hydroélectrique).
- Pourquoi l’énergie est-elle importante pour le système alimentaire ?
Elle est nécessaire pour la mécanisation, le pompage de l’eau, la transformation et le transport des produits alimentaires.
- Comment l’agriculture influence-t-elle la consommation d’eau et d’énergie ?
L’irrigation et la transformation requièrent d’importantes quantités d’eau et d’énergie, impactant directement ces ressources.
- Quel est l’impact du changement climatique sur le Nexus Eau-Énergie-Alimentation ?
Il provoque des sécheresses, modifie les cycles de l’eau et augmente les coûts énergétiques liés à l’irrigation et au transport.
- Comment la surexploitation de l’eau peut-elle affecter la production alimentaire ?
Elle diminue la disponibilité d’eau pour l’irrigation, réduisant les rendements agricoles.
- Pourquoi les énergies fossiles jouent-elles un rôle clé dans le système alimentaire ?
Elles sont utilisées pour produire des intrants (engrais, pesticides) et pour le transport, ce qui affecte les coûts de production alimentaire.
- Comment peut-on rendre le Nexus plus durable ?
En améliorant les techniques d’irrigation, en utilisant des énergies renouvelables et en réduisant le gaspillage alimentaire.
- Donne un exemple concret de conflit entre eau, énergie et alimentation.
La culture intensive de maïs pour la production de biocarburants peut réduire l’eau disponible pour l’irrigation des cultures alimentaires.
- Quel est le rôle des politiques publiques dans la gestion du Nexus ?
Elles régulent l’utilisation de l’eau, encouragent les énergies renouvelables et promeuvent des pratiques agricoles durables.
- Pourquoi les marchés agricoles sont-ils plus instables que d’autres marchés ?
En raison de l’incertitude climatique, de la rigidité de l’offre et de la volatilité des prix.
- Qu’est-ce que la loi de King ?
C’est le principe selon lequel une petite variation de l’offre entraîne une grande variation des prix, notamment parce que la demande de produits alimentaires est inélastique.
- Pourquoi la demande de produits agricoles est-elle souvent inélastique ?
Parce que les aliments sont des biens essentiels, la consommation ne variant pas beaucoup avec le prix.
- Qu’est-ce que le modèle de la toile d’araignée en économie agricole ?
Un modèle qui illustre comment des décisions de production basées sur les prix passés entraînent des cycles de surproduction et de sous-production.
- Quels sont les principaux facteurs de volatilité des prix agricoles ?
Les conditions climatiques, les chocs économiques et les variations de l’offre et de la demande mondiale.
- Quels sont les impacts des subventions agricoles sur le marché ?
Elles peuvent stabiliser les revenus des producteurs mais aussi fausser la concurrence et influencer les prix sur le marché mondial.
- Qu’est-ce qu’un circuit court alimentaire ?
Un circuit court désigne un mode de commercialisation où les producteurs vendent directement aux consommateurs, réduisant ainsi les intermédiaires.
- Comment les accords de libre-échange influencent-ils les marchés agricoles ?
Ils facilitent les échanges internationaux mais intensifient la concurrence entre producteurs locaux et étrangers.
- Quels sont les effets de la concentration des grandes entreprises agroalimentaires sur les producteurs ?
Elle réduit le pouvoir de négociation des petits producteurs et les rend dépendants des grandes firmes, qui imposent souvent leurs conditions.
- Pourquoi la sécurité alimentaire est-elle un enjeu stratégique pour un pays ?
Parce qu’elle garantit un approvisionnement stable en nourriture, essentiel pour la stabilité sociale et économique.
- Qu’est-ce qu’une chaîne de valeur dans l’agroalimentaire ?
C’est l’ensemble des activités, de la production à la consommation, qui ajoutent de la valeur à un produit alimentaire.
- Qu’est-ce qu’une chaîne d’approvisionnement dans l’agroalimentaire ?
C’est l’ensemble des processus logistiques qui assurent le transport, le stockage et la distribution des produits alimentaires.
- Quelle est la principale différence entre une chaîne de valeur et une chaîne d’approvisionnement ?
La chaîne de valeur se concentre sur l’ajout de valeur et la différenciation du produit, tandis que la chaîne d’approvisionnement se focalise sur l’efficacité logistique et la gestion des flux.
- Donne un exemple d’activité ajoutant de la valeur dans une chaîne de valeur.
La transformation du blé en farine de qualité ou l’obtention d’une certification bio.
- Pourquoi la spécialisation des activités est-elle importante dans une chaîne de valeur ?
Elle permet aux acteurs de se concentrer sur ce qu’ils font le mieux, améliorant ainsi la qualité et l’efficacité de chaque étape.
- Quelles sont les conséquences de la concentration des acteurs dans la chaîne de valeur ?
Une concentration excessive peut réduire la concurrence et diminuer le pouvoir de négociation des petits producteurs.
- Comment les coûts de transaction influencent-ils l’organisation d’une chaîne de valeur ?
Des coûts élevés favorisent la coordination verticale ou l’intégration interne pour réduire les coûts de négociation et de coordination.
- Quels sont les enjeux environnementaux liés aux chaînes de valeur agroalimentaires ?
Ils incluent l’utilisation intensive d’intrants, la pollution des sols et de l’eau, ainsi que la perte de biodiversité.
- Comment les circuits courts s’intègrent-ils dans la chaîne de valeur ?
Ils réduisent le nombre d’intermédiaires, renforcent la relation entre producteurs et consommateurs et valorisent les produits locaux.
- Quel rôle jouent les appellations réservées dans la valorisation de la chaîne de valeur ?
Elles certifient l’origine et la qualité des produits, renforçant ainsi leur valeur ajoutée et leur attractivité sur le marché.
- Qu’est-ce qu’un système alimentaire conventionnel ?
C’est le modèle dominant basé sur l’agriculture industrielle, la spécialisation des activités et le libre-échange, avec une forte concentration des acteurs.
- Qu’est-ce qu’un système alimentaire alternatif (SAA) ?
C’est une approche qui remet en question le modèle conventionnel en favorisant la durabilité, la reterritorialisation et une approche éthique de l’alimentation.
- Quelles sont les principales limites du système alimentaire conventionnel ?
Il engendre des externalités négatives (pollution, épuisement des ressources), une inégalité des revenus et une déconnexion entre producteurs et consommateurs.
- Quels sont les objectifs des systèmes alimentaires alternatifs par rapport au modèle dominant ?
Ils visent à réduire les externalités négatives, renforcer la sécurité alimentaire locale, promouvoir des pratiques durables et rééquilibrer les rapports de pouvoir.
- Comment les SAA contribuent-ils à la transition agroécologique ?
En intégrant des pratiques agroécologiques, des savoir-faire locaux et en favorisant la diversification des systèmes de production.
- Quel est l’impact de l’encastrement sur les systèmes alimentaires ?
L’encastrement montre que les décisions économiques sont influencées par le contexte social et culturel, renforçant les liens entre producteurs et consommateurs.
- Pourquoi les SAA favorisent-ils la reterritorialisation de l’alimentation ?
Ils visent à réduire la distance physique, relationnelle et cognitive entre producteurs et consommateurs pour valoriser les ressources locales.
- Quelles sont les critiques adressées aux SAA concernant leur accessibilité ?
Les démarches de certification et les coûts associés peuvent exclure les petits producteurs, limitant ainsi l’accès aux marchés pour certains acteurs.
- Comment les SAA peuvent-elles renforcer la sécurité alimentaire locale ?
En favorisant des circuits courts, en adaptant la production aux spécificités territoriales et en créant des partenariats locaux solides.
- Quel est le rôle des politiques publiques dans le soutien aux systèmes alimentaires alternatifs ?
Elles doivent accompagner ces initiatives en adaptant les régulations, en finançant la transition agroécologique et en soutenant la reterritorialisation des systèmes alimentaires.