Techniques d'intervention Flashcards
1
Q
Nommer les 21 techniques d’interventions.
A
- l’ignorance intentionnelle
- l’intervention par signe
- la proximité
- le toucher
- la participation émotive
- le témoignage d’affection
- l’humour
- l’aide opportune
- l’interprétation
- la clarification
- la reformulation
- la confrontation
- l’appel direct
- la restriction dans l’accès à l’espace et aux objets
- la permission formelle
- l’interdiction formelle
- le regroupement
- le retrait
- la contrainte physique
- les promesses et récompenses
- les mises en garde et conséquence
2
Q
Qu’est-ce que les techniques d’intervention?
A
Elles peuvent constituer pour l’éducateur une sorte de banque d’attitudes ou de comportements à adopter ou d’actions à entreprendre en fonction de situations typiques rencontrées avec des personnes en difficultés d’adaptation
*L’emploi de ces techniques ne peut se faire sans une connaissance, au moins minimale, des sujets et sans la poursuite d’objectifs bien identifiés reliés à un plan d’intervention
3
Q
L’ignorance intentionnelle
A
•Consiste à ignorer volontairement certaines manifestations déviantes du sujet dans l’espoir qu’elles vont s’éteindre d’elles-mêmes.
• L’éducateur peut faire comme s’il n’avait pas perçu le comportement et il est raisonnable de penser que la situation va se régler de façon
satisfaisante.
• C-Ind. : Si la manifestation est un moyen de chercher le support de l’éducateur ou si elle consiste, de façon maladroite, d’entrer en contact avec lui.
4
Q
L’intervention par signe
A
- Intervention implicite ou explicite qui prend la forme d’un signe conventionnel facilement identifiable par les acteurs présents (toux, code verbal ou non verbal…).
- Elle est souvent une intervention préventive qui vise à éviter une confrontation directe avec le sujet (provoque moins de réactions défensives de la part du sujet).
- C-ind.: Elles s’avèrent inefficace quand la difficulté de contrôle du sujet est trop ouvertement exprimée ou trop déviante p/r aux normes du groupe.
5
Q
La proximité
A
- L’éducateur se situe à une distance suffisamment restreinte pour que celui-ci sente le support de sa présence physique.
- C’est l’assurance de la présence de l’adulte qui renforce le sujet dans sa capacité de contrôle.
- C-ind.: Si elle est perçue comme une source de stimulation (surveillance), de provocation ou une demande d’aide inutile par dépendance.
6
Q
Le toucher
A
- L’éducateur manifeste son support émotif en communiquant corporellement avec le sujet. Le toucher peut aller du simple contact de la main à l’épaule à « l’enlacement (?)».
- Certains sujets ont besoin d’un contact physique chaleureux apaisant ou encore, demeure la meilleure façon de communiquer à cause de leur difficulté d’expression verbale.
- C-ind.: Pour certains, toute forme de contact physique est menaçante. D’autres y voit une forme d’expression déplacée et gênante pour leur intimité. Il faut que le geste ne puisse comporter de biais possibles d’interprétation.
7
Q
La participation émotive
A
• L’éducateur témoigne son intérêt à l’activité en s’y
impliquant directement.
• C-ind.: Technique qui est déconseillé si le sujet fait une
demande illimitée de support de l’éducateur.
• Une présence trop constante peut être un frein à une nécessaire acquisition d’autonomie.
8
Q
Le témoignage d’affection
A
- L’éducateur manifeste son attachement à la personne en lui faisant sentir qu’il a de l’importance comme individu et non seulement comme objet d’intervention.
- Elle est perçue comme une façon d’être indispensable pour l’éducateur envers chacun des sujets.
- C-Ind.: En début de processus d’intervention, où un attachement personnalisé quelconque ne peut se justifier : la feinte n’est pas possible car elle suppose un attachement réel dans un cadre qui peut parfois être difficile à circonscrire.
9
Q
L’humour
A
- Il s’agit de décontaminer la situation en démontrant au sujet les côtés inadéquats de ses conduites et non de le ridiculiser personnellement.
- L’éducateur veut signifier au sujet que le comportement déviant ou la dépense d’énergie agressive n’est pas justifiée.
- C-ind.: Plus la tension atteint un degré élevé, plus cette technique risque d’avoir les effets contraires recherchés. Elle peut alors envenimer davantage la situation.
- L’éducateur doit être vigilent non seulement sur le choix des gestes et des mots employés mais également sur le ton qui pourrait justifier son agressivité et son état de retrait.
10
Q
L’aide opportune
A
- C’est la technique préventive par excellence. Il s’agit de donner le support nécessaire pour éviter l’état de déséquilibre inhibant. Il ne s’agit pas de « faire avec » mais de « supporter à faire ».
- C-Ind.: Attention aux sujets qui sont portés à la dépendance et qui peut être une forme d’entrave à l’acquisition de l’autonomie.
- Intervenir trop vite ou de façon trop importante peut vouloir dire prendre la place du sujet.
11
Q
L’interprétation
A
- L’éducateur tente de faire modifier la conduite du sujet en lui montrant ce qu’il pense en être les véritables motivations sous-jacentes.
- L’emploi de cette technique demande un sens clinique particulier et une crédibilité de la part de l’éducateur. Elle est particulièrement appropriée dans le cas de répétitions de conduites qui aboutissent à des situations d’échec et de frustrations.
- C-Ind.: L’éducateur doit viser juste dans sa lecture des motivations sous-jacentes qui ne sont pas exprimés clairement.
- On est en présence d’une technique éducative et non d’une forme de psychanalyse qui peut avoir des effets nuls sinon négatifs sur la crédibilité de la relation éducative établie.
12
Q
La clarification
A
- L’éducateur rappelle un ou des éléments de la conduite demandée afin que le sujet puisse la réajuster en fonction des objectifs à atteindre.
- Elle permet de préciser de nouveau ce qui avait été entendu préalablement. Elle vise à redire autrement ce qui a déjà été précisé.
- C-ind.: Est mal appropriée quand l’incompréhension du sujet n’est qu’une feinte pour éviter de faire ce qui a été préalablement entendu.
- Si on doit la répéter souvent, cela peut être un indice d’une « relative non-pertinence » des objectifs fixés.
13
Q
La reformulation
A
- L’éducateur interprète dans ses propres mots ou gestes ce que le sujet tente de lui communiquer par ses verbalisations, ses gestes ou par sa conduite (si j’ai bien compris …)
- C-ind.: Si elle est mal utilisée, elle peut empêcher l’expression plutôt que de la faciliter.
- Il est important que ce soit bien ce que le sujet veut exprimer qui soit reformuler et non ce que l’éducateur veut lui exprimer.
14
Q
La confrontation
A
- Technique souvent employée avec les sujets qui présentent des difficultés du comportement social.
- C’est une intervention de responsabilisation qui tente de mettre le sujet face à la réalité de ce qu’il doit faire. Elle est indiquée avec des sujets qui utilisent leurs ressources personnelles au service de leurs conduites déviantes.
- Elle suppose que l’éducateur soit investi, aux yeux du sujet, d’une autorité et d’un mandat clair justifiant son intervention.
- C-ind.: Elle demande une bonne dose de sécurité et de justesse de la part de l’éducateur dans sa lecture d’inadaptation. Elle demande souvent de faire face à des réactions de dénégation ou de rejet par le sujet de la réalité présentée.
15
Q
L’appel direct
A
- L’éducateur demande au sujet de cesser un comportement (verbalement) dont le sujet ne semble pas conscient.
- Il en existe de multiples formes.
- C-ind.: Ne pas l’utiliser incessamment mais de façon parcimonieuse.
