TD Psycho Patho Flashcards
1- Présentation (ce que l’on peut constater qd le patient entre dans la pièce + premiers échanges) ?
- Morphologie : traits saillants notables (pas de légère perte ou prise de poids), particularités physiques désignant des comportements (injection, scarifications)
-Tenue vestimentaire + soins corporels : inadaptation, tenue débraillée, inadapté socialement négligence (incurie) , discordance (kawaii japonais) ?
- Mimiques + expressions du visage : discordance, hypo-hyper-dys-a-mimie
- Qualité du contact + attention portée au clinicien : coopération (à noter dans tous les cas !!!), réticence, bizarreries, froid, ludisme (= contact axé sur le jeu)…
(-voix)
2 - Conscience et fonctions mnésiques ? (très important évaluer état de conscience du patient avant !)
- Continuum conscience : claire -> coma à METTRE !!!
- Troubles de la vigilance (état générale = capacité d’éveil de la conscience) : hypo-hyper -normal (somnolence ?)
- Trouble de l’attention (capacité à focaliser notre conscience sur un objet particulier = capacité de fixation + intentionnalité de la conscience): hypoprosexie, hyperprosexie, distractibilité (due aux pensées parasites ?)
- Orientation temporo-spatiale (si désorientation alors = trouble de la conscience) : jour ? heure ? … confusion mentale (produits ?), état de démence ? (AZ ?) à mettre aussi !!!
- Troubles qualitatif du champ de la conscience : rétrécissement, états seconds, oniroïdes …
(des troubles quantitatifs de la conscience seraient plutôt une perte de conscience (hypo) ou hyper)
Evaluation des fonctions mnésiques : hyper-a-mnésie (global, lacunaire, antéro-rétro-grade, neuro ou psychogène), confabulations (syndrome de Korsakoff)
2 - Conscience et fonctions mnésiques -> troubles de la cs de soi et du monde ?
- Dépersonnalisation : stmt d’étrangeté, n’etre plus soi même/ne pas se reco dans le miroir (irréalité)
Elle doit etre prise en compte mm si elle se trouve à l’intérieur d’un vécu hallucinatoire
La formule de la dépersonnalisation = “elle s’est vu, le corps et l’esprit séparé -> ici séparation entre le corps et la psyché
- Déréalisation : perte du caractère familier de l’environnement, LE MONDE semble irréel/regarder le monde de l’extérieur (décalage)
- Dysmorphophobie (on retrouve dans TCA/ peut concerner psychose infantile) : préoccupation obsédante concernant l’apparence corporelle, défaut imaginaire ou léger défaut de l’apparence -> amplifié
La dépersonnalisation et la déréalisation sont deux symptômes caractéristiques de quoi ?
De la dissociation
3 - Troubles de la perception (façon dont on éprouve les choses)
- Altérations quantitatives : sensations ressenties avec une grosse intensité (trouble du spectre autistique par ex) ou un atténuation anormale (hyper-hypoesthésie(dépression))
- Altérations qualitatives : illusions et hallucinations sensorielles et/ou psychiques
-> illusion = mésinterprétation d’un objet réellement perçu (forme mal interprétée) (pas forcément de caractère véritablement pathologique)
-> hallucination = perceptions sans objet à percevoir/pas d’objet extérieur
3 - Trouble de la perception -> altérations qualitatives -> hallucinations ?
2 grands types d’hallucination (la + part du temps = négatives (anxiogènes/insultes)) :
- Sensorielles (viennent de l’extérieur, 5 sens) :
auditives (2 types : bruits = cliquetis, ou voix) /visuelles/tactiles/cénesthésiques (intérieur du corps)/olfactives et gustatives (tentative d’empoisonnement, odeur de gaz, souvent interprétés de façon négative) - Psychiques (pas le monde extérieur, mais activité motrice et mentale, aucunes caractéristiques sensorielles, elles sont internes):
xénopathique (étrangère)
trouble de l’agentivité (pas d’initiative et pas de contrôle)
sentiment d’intrusion
Voir grand automatisme mental (petit automatisme, syndrome d’influence, grand automatisme)
Principales manif : pensées imposées/devancement de la pensée/vol de la pensée/divulgation de la pensée/commentaire des actes
exemple concret : “elle a eu une conversation mentale avec le christ” -> montre qu’elle ne l’a pas ENTENDU mais plutôt psychique
Les hallucinations psychiques sont typiques de quels troubles ?
Psychotiques
4 - Trouble de la pensée ? (= construction idéique à laquelle le patient croit totalement)
- Trouble du rythme (quantitatif/trop vie ou pas assez) : tachypsychie (accélération du rythme de la pensée), Bradypsychie (ralentissement + appauvrissement du discours)
- Trouble du cours (fluidité/cohérence/logique interne) : discontinuité idéiques/relâchement des associations. (coq à l’âne)
Désorganisation dissociative (dislocation des liens logiques entre les différents morceaux qui constituent l’activité mentale du patient) (barrage et diffluence)
diffluence = processus de relâchement associatif qui n’empêche pas le patient de parler, il continue de parler mais l’ensemble de ses phrases sonnent incohérentes entre elles -> on va jusqu’au coq à l’âne
Barrages = arrêt net de la pensée à des moments pas dictés par la logique du discours
- Trouble du raisonnement (permet d’arriver plus tard à un jugement) : illogismes (déductions qui sont logiquement incorrectes), cad inférences logiques incorrectes
- Trouble du jugement (faculté de juger les choses du monde = altéré par l’intensité des émotions) : fausseté de jugement (arrivé d’emblée à un jugement sur le monde), interprétation pathologique (surplus de sens accordé à un phénomène du monde réel), rationalisme morbide, imagination (nourri les pensées délirantes) (les intuitions du genre “j’ai senti que …” pourraient aller dans cette catégorie, avec les interprétations qui dans la cas de la paranoïa donnent un sens spécifique au sujet, sont en rapport avec lui)
- Trouble du contenu : pensées déréelles, idées fixes, idées obsédantes, idées délirantes (idées délirantes d’influence = entité extérieur qui guide nos paroles + nos actes, oblige à obéir/agir de manière contraignante) mystique, persécution, érotomanie, idée de grandeur
On peut rajouter les ruminations (liées à une idée négative) peut etre dans troubles du contenu
Dans les troubles de la pensée, les troubles du cours sont caractéristiques de quoi ?
De la désorganisation dissociative (Barrages et diffluence)
Dans les troubles de la pensée, les troubles du raisonnement entrainent toujours quoi ?
Des troubles du jugement (l’inverse n’est pas vrai)
4 - Les troubles de la pensée -> les troubles du contenu ?
- Les troubles du contenu de nature névrotique (névrose) :
Phobies/obsessions/idées fixes - Les troubles du contenu de nature psychotique (psychose) : les idées délirantes.
Absolument donner les critères :
Critères de description :
Les thèmes (type schizophrénique = multi thématique ou paranoïaque = thème monothématique)/méca sous-jacents(hallucination, interprétation, intuition, imagination) /degrés de systématisation (cohérence interne : système ferme -> forte cohérence ou système ouvert ->désorganisé pleins d’éléments divers)/l’évolution (en secteur = 1 secteur, en réseau = plsr champs de la vie du patient voir toute sa vie, aigu = un tps donné, chronique = long terme)/la participation thymique (humeur congruentes avec le délire ou pas ?)/les troubles comportementaux associes
Tips : la participation thymique chez les paranoïaques est souvent très congruente
4 - Les troubles de la pensée -> troubles du contenu -> les idées délirantes ?
Conviction inébranlable, sujet adhère, inaccessible à la critique, bouleverse le système de croyance du sujet, bouleversement des rapports du sujet avec le monde et la réalité. Conviction qui n’est pas habituellement partagée avec le groupe sociale/culturel d’appartenance.
Les principaux thèmes des idées délirantes ?
Ils peuvent se combiner :
idées de persécution (qqc est dirigé vers le sujet)
idées de grandeur (idée d’appartenance)
idées d’influence (entité tierce qui influe)
idées de référence (télé/journal/monde extérieur parle de lui)
idées mystiques (lien avec la religion)
délire de jalousie/ érotomaniaque
idées d’indignité ou de négation (caractéristiques de la mélancolie, les patients causent tous les ennuis du monde)
idées délirantes de la filiations (appartenance à une haute descendance)
5 - Troubles du langage ?
- Refus ou réticence à communiquer : spontanéité de l’échange (mutisme à distinguer de l’aphasie)
- Altérations du rythme/du débit : fluence verbale et prosodie (accélération (tachyphémie/logorrhée) ou ralentissement (bradyphémie), bégaiement)
- Comportements verbaux pathologiques : stéréotypies verbales (répétition de la même chose) écholalies (répétition dernier mot ou dernière syllabe de manière automatique), soliloques (parle à voix haute à soi meme), impulsion verbale (Gilles de la Tourette) compulsions verbales (ressent le besoin)
- Styles d’expression : maniérisme, puérilisme (dans certaine psychoses infantiles)
- Altérations sémantiques + troubles syntaxiques : néologisme (création de nouveaux mots) ou paralogisme (raisonnement faux) (mots), agrammatisme, glossolalie, schizophasie
- Trouble de réalisation motrice des mots : bégaiements, dysarthrie (problème de prononciation à cause des muscles de la parole)
- Perte de fonction de communication
6 - Trouble de l’affectivité ? (beaucoup d’éléments de cette catégorie = transnosographiques)
- Affects/émotions : hyperémotivité (sensibilité émotionnelle trop forte par rapport au stimuli), froideur affective (lié à des stress post traumatique ou patient très distant), discordance (inadéquation entre discours et émotions ressenties) athymie (indifférence affective), anhédonie (perte de capacite à ressentir du plaisir), alexithymie (incapacité à identifier ses propres émotions, trouble de la nomination/reconnaissance de ses émotions) ?, quelle mobilité affective ? (labilité/variabilité rapide, intense …?) aboulie (pas de motivation/volonté)
- Trouble de l’humeur : dépressive (dans ce cas -> voir risque de TS avec repère du degrés de mentalisation/préparation/scénarisation) ou expansive (manie -> surexcitation psychique, appétit insatiable pour le monde)? dysthymie (tristesse pathologique) euphorie (sensation intense de bonheur extrême) apathie (INCAPAPCITE à etre ému ou réagir) colère (irritabilité jusqu’à l’hostilité) Si manie (cause organique (dérèglement biologique) ou fonctionnelle (induit par qqc substances/aléas de la vie)
Peut etre bien de dire si l’humeur est congruente au délire
Certaines exaltations (mystiques par exemple) peuvent avoir un lien avec le trouble de l’humeur car donner une impression de phase maniaque (prier tout le temps ….)
- Anxiété/angoisse (certains éléments = trans nosographiques) : cause organique (racines biologiques) ou fonctionnelle prise de substance/aléas de la vie) ? Co - morbidité (anxiété = au cœur du trouble ou alors l’anxiété vient avec la maladie (comorbidité) ? symptômes psychiques (se sent hyper vigilant, attente prémonitoire qu’il arrive qq de mal) et somatiques de l’anxiété (boule à la gorge, mal au ventre etc.)
A METTRE si c’est au devant de la scène ou pas !!
Peut y avoir des bouffée anxieuse (pas permanentes et qui peuvent etre liées à des bouffées mythomanes)
Bien aussi de dire si il y en a pas !!!
7 - Troubles psychomoteurs ?
- Déficits : ralentissement psychomoteur (bradykinésie) jusqu’ a inhibition (par ex: dans les dépressions + lent à la réalisation des taches), stupeur (rigidité des muscles), apragmatisme (absence d’initiative + ne se représentent pas ce qu’ils doivent faire, besoin d’acteur extérieur), aboulie (intention présente mais pas de volonté)
- Agitation : hypermimie (trop intenses variations des expressions faciales), mouvements d’anxiété (mouvement désordonnés par l’anxiété, agitation psychique qui se voit au niveau moteur), manie (peut pas tenir en place), agitation colérique (due à la paranoïa) déambulation (schizophrène) motricité désordonnée (confus)
- Impulsions ou raptus ?
- Troubles moteurs spécifiques : stéréotypies (motrice avec les TSA face à l’angoisse) tics (Gilles de la Tourette/Parkinson) dyskinésie (mouvement atypiques sans aucune raison et sens) liées aux traitements neuroleptiques (les impatiences -> besoin intense de se lever), maniérisme (agissement très atypiques axé sur l’efficacité du mouvement et esthétique délirante dans sa façon de paraitre)
On peut rajouter l’automatise mental dans les troubles moteurs car dans certains cas “ils écrivent tout seul…”
Qu’est ce qu’une impulsion et un raptus ?
Impulsion = tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste ou acte à caractère dangereux ou incongru et dont l’exécution échappe au contrôle de la volonté. Représentation du geste (mentalisation) + de ce que ce la va donner. “Le coup de poing”
Raptus = transport soudain des humeurs (littré), acte à la limite entre le reflexe et la volonté, réponse à vécu émotionnel intense (raptus anxieux, raptus schizophrénique, suicidaire) Pas d’intentionnalité préalable, mène à des actions très dangereuses.
ex : personne qui saute par la fenêtre sans intention suicidaire.
8 - Troubles des conduites instinctuelles ?
- Alimentation : restrictions alimentaires (attention -> a quoi sont-elles liées ? anorexie, refus alimentaire a cause des hallucination ?) excès alimentaires (boulimie = ingestion impulsive et incoercible de bcp de nourriture souvent hypercaloriques, culpabilité +++ parfois vomissement), hyperphagie = parois due au médicaments qui enlèvent la sensation de satiété) syndromes particuliers (mérycisme = ruminer comme des vaches, pica = manger des choses non alimentaires, potomanie = boire beaucoup va avec l’hyperphagie ou le diabète)
- Sommeil (altération durable) : insomnie (de coucher, de milieu de nuit, de matinée), hypersomnie, asthénie
Préciser si c’est chronique ou aigu ?
- Excrétion : énurésie (miction, pipi répète, involontaire, incontrôlable, inconscient, le + souvent nocturne) encoprésie (excrétions non contrôlées, dues à des angoisses/ anxiété), constipation (TSA, dans la névrose obsessionnelle ou avec des médicaments antipsychotiques)
- Fonctions sexuelles (fréquent +++ dans toutes les pathologies) : impuissance (cause de l’angoisse ou médicaments), frigidité (absence d’appétit sexuel et de plaisir sexuel), pratiques masturbatoires particulières (et souvent une perte de caractère de plaisir et donc devient une contrainte ex madame K), perversions diverses (paraphilies : zoophilie, pédophilies (attirance pour les enfant sans acte + sentiment de culpabilité) n’est pas la même chose que pedocriminalité (acte qui est condamné par la justice)
Quelle est la particularité du sommeil et des fonctions sexuelles ?
Ils sont tous les deux des troubles des conduites instinctuelles et sont très fréquents dans toutes les pathologies.
9 - Troubles des conduites sociales ? (trouble qui a des répercussions sur la scène sociale pour le patient et pour les autres)
Il peut aussi exister des proto troubles des conduites sociales
- Comportements
transgressifs : (associés à des troubles mentaux : il faut que ce soit rigide, répétitif et une source de souffrance pour le sujet et dans ce cas la pour les autres aussi) - Passage à l’acte (action ou geste brutal avec un caractère + ou - impulsif, besoin interne qui échappe au contrôle du sujet + vécu dans un climat de tension qui disparait quand l’acte est fait, l’acte passe à la place de la pensée, pas de représentation/ élaboration mais passage à l’acte, relativement en rupture avec les motivations habituelles du sujet)
Impulsion : souvent on a une micro représentation de l’action
- pêlemêle : conduites à risque (jusqu’au suicide) conduites ordaliques (sujet qui s’engage de façon + ou - répétitive dans des épreuves avec risque mortel/défi de la mort) fugues/errances, voyage pathologique (gens qui se sont sentis appelés par qqc et ont voyagé en inde et déambulent dans les rues) vol compulsif (kleptomanie) automutilations, homicides, toxicomanie…, troubles à l’ordre publique (évangéliser les gens, en gros contact sur la société), bizarreries, grossièreté, possession d’armes (avec le risque de passage à l’acte)
Aparté : impulsion : souvent présent chez les patients qui gèrent mal leurs émotions, par forcement en contradiction avec la volonté/ la motivation du patient
Dans les troubles des conduites sociales, plus précisément dans les comportements transgressifs, qu’est ce que le passage à l’acte ?
Le passage à l’acte : action ou geste brutal à caractère + ou - impulsif, obéissant à un besoin interne échappant au contrôle du sujet et vécu dans un climat de tension qui cède aussitôt après son accomplissement. Il est relativement en rupture avec les motivations habituelles du sujet.
Dans les troubles des conduites sociales, qu’est ce qu’un pêle-mêle ?
Ce sont des conduites à risque (jusqu’au suicide) et ordaliques
,fugues/errances, voyage pathologique, vol compulsif, automutilations, homicide, toxicomanie…)
10 - Traits/troubles de la personnalité ?
- Dans la névrose : personnalité obsessionnelle (anankastique = appétence pour la maitrise) personnalité hystérique (histrionique = dépendance affective/théâtralisation/dramatisation/donne à voir et agit/oriente la scène sociale pour y exprimer sa souffrance et l’expliquer)
- Dans la psychose : personnalité schizoïde ou schizotypique (rapport au réel distendu, capacité à ressentir des émotions ds la relations à autrui amoindrie et altérée, personnalité paranoïaque (méfiance structurelle vis à vis d’autrui et sorte de sentiment de grandeur face à la médiocrité d’autrui/compulsion du crlt sur autrui)
- Et aussi : personnalité borderline, personnalité narcissique, personnalité évitante/anxieuse (phobique -> peur de bcp de choses et évitement de ce qui est inquiétant) personnalité dépendante, personnalité dyssociale, antisociale et aussi dite psychopathique.
11 - Troubles somatiques et “somatoformes” ?
- L’état psychique du patient peut aggraver des troubles préexistants (céphalées liées au stress, ulcères …) Ne signifie pas pour autant que le mal etre psychique = la cause de ces symptômes. -> troubles psychosomatiques
- Les troubles somatoformes (conversations hystériques …)
- Les somatisations (paradigme de la psychodynamique)
Définir les troubles psychosomatiques, les troubles somatoformes, les somatisations ?
- Troubles psychosomatiques : trouble médical non psychiatrique, objectivable dont la dimension psychologique est déterminante dans la survenue et l’évolution (empire exéma, céphalées, déclenche ou aggrave mais n’est pas la cause !
- Troubles somatoformes : atteintes fonctionnelles sans lésions, l’on retrouve dans certaines névroses. Ne veut pas dire que cela n’existe pas, c’est qd même un acteur de difficulté et de répercussion de la maladie sur le sujet mais pas de lésion organique ! (patient qui a des troubles moteurs mais pas d’atteinte organique)
- Les somatisations : expressions de phénomènes mentaux sous la forme de syndromes somatiques (physiques). Correspondent au passage dans le corps d’éprouvés non élaborés par le sujet, qui semble bien fonctionner psychiquement et s’étonne de ses symptômes
(personne qui en a plein le dos -> et a une Ernie)
Définir les hallucinations psychiques ?
- Aucune caractéristiques sensorielles (pas de sonorités)
- internes
- caractéristiques des processus dissociatifs de la psyché (clivage interne + désorganisation des fonctions psychiques/cognitives du patient)
- altérations qualitatives et non quantitatives (dissociation intérieur)
Précisions sur les troubles du jugement ?
- Réflexion intuitive : mode de connaissance immédiat (pré réflexion), accès à la connaissance d’emblée
(elle a eu l’intuition, l’inspiration que …) - Mécanisme interprétatif : interprétation préalable, erreur de jugement (perçu quelque chose et interprété de manière différente de la réalité)
(il la regardait…)
Comment appelle-t-on un délire avec beaucoup de thématiques qui ne se correspondent pas forcement les unes les autres ?
Un délire non systématisé (avec aucune logique interne) -> délires Florides (délires riches, beaucoup de thématiques + pas systématisées)
Définir l’apragmatisme ?
C’est un trouble psychomoteur, un déficit, les patients n’arrivent même pas à se représenter quoi faire donc il faut l’aide d’une personne extérieur
Dans les troubles du langage, qu’est ce que : le néologisme, l’agrammatisme, la verbigération ?
- Néologisme : création de mots et patient délire sur le mot crée
- Agrammatisme : déconstruction des capacités grammaticales que possédait le patient
- Verbigération : dire des syllabes sans aucun sens
Aparté : glossolalie = création d’une nouvelle langue pas le patient)
Qu’est ce qu’un trouble organique ?
- Un trouble organique est due à une lésion d’organe
Dans les mimiques et expressions du visage (catégorie présentation)
l’amimie est très spécifique de quoi ?
- L’amimie (absence d’expression) est très spécifique de la mélancolie
Qu’est ce que l’hypoesthésie ?
- Une perte de sensibilité
Dans les troubles de l’affectivité (affects/émotions) nous pouvons retrouver la labilité émotionnelle, définir ?
- De trop grandes fluctuations dans les émotions
Dans les troubles de l’affectivité on parle d’émotions et d’humeurs, quelle est la différence ?
- Emotions : grande variabilité/à court terme/d’intense à très faible/on en a plusieurs dans la journée/prennent racine dans le corps, il n’y pas d’émotion sans corps.
- Humeur : ambiance singulière/joue sur le long terme/pas vraiment fluctuant/on est comme cela toute la journée/du réveille au coucher ne change pas/prend racine dans le corps/n’est pas forcement mise au devant de la scène (car le patient ne le montre pas forcement/peu parler/discuter…mais c’est tjr la)/état subjectif/très invasif .
Qu’est ce que l’asthénie ?
- Une fatigue qui est devenue anormale (malgré le sommeil + le repos)
Dans les traits/troubles de la personnalité on peut retrouver le théâtralisme et le dramatisme, définir ?
- Le théâtralisme et le dramatisme des symptômes = mise en scène de sa souffrance psychique
- Mais les il y a des répercutions réelles sur le corps (toujours ?)
Dans les troubles somatiques et “somatoformes” nous avons une distinction à faire, laquelle ?
- Troubles somatoformes : pas de lésion organique connue mais répercussion sur la vie de la patiente/ troubles mentaux se présentant sous l’apparence de symptômes physiques
- Les troubles psychosomatiques : état psychique du patient qui aggrave des troubles préexistants : céphalées du au stress, eczéma …
Pour faire un compte rendu, on doit passer par plusieurs étapes, lesquelles sont elles ?
- I : Introduction :
1) Présentation du patient (histoire de vie)
-> motif de Consult
-> histoire de la personne (âge !!! calculer si pas donné /formation pro/a déjà travaillé, préciser si les informations nous semblent fausses)
-> antécédents persos et familiaux (contact avec la famille ? naissance compliquée, cordon, les décompensations qui ont déjà eu lieu dans la jeunesse…)
2) Anamnèse (histoire de la maladie = a déjà été hospit et par quoi a été motivée la dernière en date ?)
-> début des troubles (qd les premiers symptômes ? prodromes ? (= symptômes avant coureurs))
-> ancienneté
-> hospitalisation ?
-> traitement ?
- II : Sémiologie :
recueils de symptômes antérieurs et actuels - III : Personnalité
Repérage des traits
-> développement psychosexuel dans l’histoire du sujet - IV : éléments psycho dynamiques:
Angoisse/mécanismes de défense/relation d’objet - V : conclusion
Diagnostic et diagnostic différentiel (utiliser des éléments sémiologiques mais aussi psychopathologiques)
-> de quoi souffre le patient ?
-> à quoi aurait on aussi pu penser (et pq ca n’est pas ca ?)
Donner la définition de signe/symptôme/syndrome/pathologie ?
- Signe : ce que l’observateur repère.
- Symptôme : ce dont le sujet se plaint.
- Syndrome = ensemble de symptômes et signes cliniques (le plus souvent ensemble de signes recueillis par le médecin). Le syndrome peut etre commun à plusieurs maladies la où la maladie est unique.
- Pathologie (= trouble) = ensemble de syndromes, elle est rigide + répétitive + une source de souffrance.
Quand il y a des hallucinations psychiques quel trouble/syndrome y a t-il souvent derrière ?
- Troubles psychotiques
- Syndrome dissociatif
Dans les troubles de l’affectivité, plus précisément dans les affects/émotions, l’alexithymie touche le + quoi ?
Alexithymie = incapacité à identifier ses propres émotions, elle touche beaucoup + les affects que l’humeur
Petits + grâce aux révisions :
- Les troubles du sommeil peuvent etre = trouble des conduites instinctuelles (asthénie/insomnie…) mais aussi dans les troubles de la vigilance ! : trouble du sommeil
- Quand on parle de la conscience bien se demander : continuum de conscience ? (claire->coma ?)!!!! important
- Quand le patient à des crises : cela peut un = trouble du champ qualitatif de la conscience (états seconds/oniriques/rétrécissement)
- Quand il y a des paralyses/affaiblissement pour marcher = troubles du psychomoteurs -> déficit
Définir dans les troubles qualitatifs du champ de la conscience, le rétrécissement ?
Le rétrécissement du champ de la conscience est due à une focalisation sur un aspect particulier de l’expérience par la conscience. (délaissant les autres)
Si nous avons des informations sur la voix d’une personne, ou le plaçons nous dans nos grilles ?
La voix peut aller dans la présentation
Citer les étapes des éléments psycho dynamiques ?
La nature :
- De l’angoisse
- Des mécanismes de défense principaux
- De relation d’objet
- (la nature du conflit et l’instance dominante dans l’organisation)
Décrire la structure psycho dynamique de la névrose ?
- Angoisse :
angoisse de castration (conflit œdipien = différence anatomique entre les générations, certain nombre d’interdits, triangulation des relation, et sentiment d’impuissance : tout le monde ne peut pas m’aimer comme je veux)
peur qu’on m’empêche de réaliser mes désirs/prise de conscience de mon impuissance à etre/à avoir/faire tout ce que je veux
Montre bien que j’ai intégré + qu’il y a des interdits
angoisse qui s’exprime souvent sous la culpabilité :
Individu culpabilise de ne pas faire ce qu’il faut « c’est ma faute… »
- Mécanismes de défense:
Refoulement (distinction représentation/affects)
L’idée = de lutter contre l’angoisse de castration en supprimant les représentation dans la conscience à laquelle elle est liée (= le refoulement)
Faire passer la représentation dans l’inconscient -> il ne reste que l’affecte
Affecte pourra se transformer en angoisse (attention)
Autres mécanismes de défense :
- le déplacement : affecte est déplacé sur autre chose
- le rationalisme
- l’intellectualisation
- Relation d’objet: Génitale (objet perçu comme totalement différent de moi dans ses aspects positifs et négatifs)
Objet perçu sans sa façon globale (objet à la fois aimé et haie)
Rapport entre deux altérités distinctes reconnues comme tel
- Nature du conflit :
Surmoi (interdits sociaux due au complexe d’Œdipe) et le moi (gère les pulsions du ça (désirs) mais de manière + consciente/encré dans le réel)
Conflit intrapsychique
Conflit entre ses aspirations/ses désirs et les contraintes sociale/celles qu’il s’est mis lui-même
- Instance dominante : Le surmoi
Dominant dans la névrose
Le sujet sait -> certaines choses = interdites
Culpabilité exacerbée
Décrire la structure psycho dynamique de la psychose ?
- Angoisse : de morcellement (corporel et morcellement psychique) /persécution
- Mécanismes de défense :
déni de la réalité/dédoublement du moi -> clivage + ne reconnait pas une partie des pensées qui sont dans sa tête
Ex : déni très solide qui peut supprimer une partie de la réalité + ouvrir une voie à une interprétation délirante de la réalité
Moi ≠ une unité fermée mais je peux ressentir qu’on m’impose des pensées/me vol des pensées
Processus de dislocation psychique et corporelle
Les patients dont le moi = clivé possèdent 1 partie saine/ 1 partie malade de leur psyché (il y a tjr un reste de raison chez l’aliéné)
Le clivage = 1 partie du moi reste Co à la réalité/1 partie = dans le déni de la réalité
Rapport à la réalité marqué dans le clivage du moi
Le délire peut venir combler les trous de manière imaginaire mais ≠ confabulations
- Relation d’objet :
Fusionnelle (les 2 objets ne sont pas vrmt distingués)
Le psychotique trouve un maitre à suivre/se caler dans ses moules
Personnes souffrant de psychose = souvent envahies par des gens qu’ils veulent souvent aider (trouver un logement etc.)
La relation à l’autre = sous le signe de la fusion -> indistinction avec l’autre
- Nature du conflit : Ca (pôle pulsionnel de l’appareil psychique/connait ni le bien ni le mal/ni le temps ni la mort/désirs inconscients) avec la réalité (rencontre avec le monde)
conflit pas interne
Ça = principe de plaisir au sens -> d’éviter au max le déplaisir -> causé par bcp de choses dans notre rencontre avec le monde (réalité) -> nous plonge parfois dans certains états d’angoisse
La création délirante vient couper le sujet encore + fort de ses relations avec la réalité + avec autrui
- Instance dominante : le ça ?
Pour creuser la structure du patient que faut -il faire ?
- Voir la prégnance de certaines structures (Ca, Moi, le Surmoi) dans l’organisation du sujet
Ex : le surmoi qui parle avec la voix des interdits (sociaux/lois/normes), la petite voix dans notre tête qui nous dis de pas faire telle ou telle chose
- Nature du conflit : entre quelles instances se situe-t-il ?
Ex : névrose = Moi/surmoi (intrapsychique)
psychose = Ca/réalité (par exemple les (re)constructions délirantes comme avec l’amoureuse de prêtre, elle est en conflit radicale avec la réalité et elle même (interne au sujet)
- Nature de l’angoisse :
Ex : névrose = castration (on se sent manquant/impuissant, culpabilité du névrose)
Psychose = morcèlement/persécution
- Les défenses principales :
- Le type principale de relation d’objet :
Ex : psychose = relation fusionnelle (empêche le suet de s’individualiser)
névrose = distinction entre moi et objet
Définir les instances :
Développement du moi à partir du ça et du surmoi à partir de l’intériorisation des interdits parentaux
- Ça : pôle pulsionnel de l’appareil psychique/connait ni le bien ni le mal/ni le temps ni la mort (désirs inconscients)
- Moi : instance assurant l’identité + la stabilité de la personne (désir plus conscients qui découlent du Ca et qui se confrontent aux interdits du surmoi)
- Surmoi :« héritier du complexe d’Œdipe » ➔ identifications + interdits parentaux