TD Psycho Patho Flashcards

1
Q

1- Présentation (ce que l’on peut constater qd le patient entre dans la pièce + premiers échanges) ?

A
  • Morphologie : traits saillants notables (pas de légère perte ou prise de poids), particularités physiques désignant des comportements (injection, scarifications)

-Tenue vestimentaire + soins corporels : inadaptation, tenue débraillée, inadapté socialement négligence (incurie) , discordance (kawaii japonais) ?

  • Mimiques + expressions du visage : discordance, hypo-hyper-dys-a-mimie
  • Qualité du contact + attention portée au clinicien : coopération (à noter dans tous les cas !!!), réticence, bizarreries, froid, ludisme (= contact axé sur le jeu)…

(-voix)

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2
Q

2 - Conscience et fonctions mnésiques ? (très important évaluer état de conscience du patient avant !)

A
  • Continuum conscience : claire -> coma à METTRE !!!
  • Troubles de la vigilance (état générale = capacité d’éveil de la conscience) : hypo-hyper -normal (somnolence ?)
  • Trouble de l’attention (capacité à focaliser notre conscience sur un objet particulier = capacité de fixation + intentionnalité de la conscience): hypoprosexie, hyperprosexie, distractibilité (due aux pensées parasites ?)
  • Orientation temporo-spatiale (si désorientation alors = trouble de la conscience) : jour ? heure ? … confusion mentale (produits ?), état de démence ? (AZ ?) à mettre aussi !!!
  • Troubles qualitatif du champ de la conscience : rétrécissement, états seconds, oniroïdes …

(des troubles quantitatifs de la conscience seraient plutôt une perte de conscience (hypo) ou hyper)

Evaluation des fonctions mnésiques : hyper-a-mnésie (global, lacunaire, antéro-rétro-grade, neuro ou psychogène), confabulations (syndrome de Korsakoff)

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3
Q

2 - Conscience et fonctions mnésiques -> troubles de la cs de soi et du monde ?

A
  • Dépersonnalisation : stmt d’étrangeté, n’etre plus soi même/ne pas se reco dans le miroir (irréalité)

Elle doit etre prise en compte mm si elle se trouve à l’intérieur d’un vécu hallucinatoire

La formule de la dépersonnalisation = “elle s’est vu, le corps et l’esprit séparé -> ici séparation entre le corps et la psyché

  • Déréalisation : perte du caractère familier de l’environnement, LE MONDE semble irréel/regarder le monde de l’extérieur (décalage)
  • Dysmorphophobie (on retrouve dans TCA/ peut concerner psychose infantile) : préoccupation obsédante concernant l’apparence corporelle, défaut imaginaire ou léger défaut de l’apparence -> amplifié
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4
Q

La dépersonnalisation et la déréalisation sont deux symptômes caractéristiques de quoi ?

A

De la dissociation

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5
Q

3 - Troubles de la perception (façon dont on éprouve les choses)

A
  • Altérations quantitatives : sensations ressenties avec une grosse intensité (trouble du spectre autistique par ex) ou un atténuation anormale (hyper-hypoesthésie(dépression))
  • Altérations qualitatives : illusions et hallucinations sensorielles et/ou psychiques
    -> illusion = mésinterprétation d’un objet réellement perçu (forme mal interprétée) (pas forcément de caractère véritablement pathologique)
    -> hallucination = perceptions sans objet à percevoir/pas d’objet extérieur
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6
Q

3 - Trouble de la perception -> altérations qualitatives -> hallucinations ?

A

2 grands types d’hallucination (la + part du temps = négatives (anxiogènes/insultes)) :

  • Sensorielles (viennent de l’extérieur, 5 sens) :
    auditives (2 types : bruits = cliquetis, ou voix) /visuelles/tactiles/cénesthésiques (intérieur du corps)/olfactives et gustatives (tentative d’empoisonnement, odeur de gaz, souvent interprétés de façon négative)
  • Psychiques (pas le monde extérieur, mais activité motrice et mentale, aucunes caractéristiques sensorielles, elles sont internes):
    xénopathique (étrangère)
    trouble de l’agentivité (pas d’initiative et pas de contrôle)
    sentiment d’intrusion
    Voir grand automatisme mental (petit automatisme, syndrome d’influence, grand automatisme)
    Principales manif : pensées imposées/devancement de la pensée/vol de la pensée/divulgation de la pensée/commentaire des actes

exemple concret : “elle a eu une conversation mentale avec le christ” -> montre qu’elle ne l’a pas ENTENDU mais plutôt psychique

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7
Q

Les hallucinations psychiques sont typiques de quels troubles ?

A

Psychotiques

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8
Q

4 - Trouble de la pensée ? (= construction idéique à laquelle le patient croit totalement)

A
  • Trouble du rythme (quantitatif/trop vie ou pas assez) : tachypsychie (accélération du rythme de la pensée), Bradypsychie (ralentissement + appauvrissement du discours)
  • Trouble du cours (fluidité/cohérence/logique interne) : discontinuité idéiques/relâchement des associations. (coq à l’âne)
    Désorganisation dissociative (dislocation des liens logiques entre les différents morceaux qui constituent l’activité mentale du patient) (barrage et diffluence)

diffluence = processus de relâchement associatif qui n’empêche pas le patient de parler, il continue de parler mais l’ensemble de ses phrases sonnent incohérentes entre elles -> on va jusqu’au coq à l’âne

Barrages = arrêt net de la pensée à des moments pas dictés par la logique du discours

  • Trouble du raisonnement (permet d’arriver plus tard à un jugement) : illogismes (déductions qui sont logiquement incorrectes), cad inférences logiques incorrectes
  • Trouble du jugement (faculté de juger les choses du monde = altéré par l’intensité des émotions) : fausseté de jugement (arrivé d’emblée à un jugement sur le monde), interprétation pathologique (surplus de sens accordé à un phénomène du monde réel), rationalisme morbide, imagination (nourri les pensées délirantes) (les intuitions du genre “j’ai senti que …” pourraient aller dans cette catégorie, avec les interprétations qui dans la cas de la paranoïa donnent un sens spécifique au sujet, sont en rapport avec lui)
  • Trouble du contenu : pensées déréelles, idées fixes, idées obsédantes, idées délirantes (idées délirantes d’influence = entité extérieur qui guide nos paroles + nos actes, oblige à obéir/agir de manière contraignante) mystique, persécution, érotomanie, idée de grandeur

On peut rajouter les ruminations (liées à une idée négative) peut etre dans troubles du contenu

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9
Q

Dans les troubles de la pensée, les troubles du cours sont caractéristiques de quoi ?

A

De la désorganisation dissociative (Barrages et diffluence)

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10
Q

Dans les troubles de la pensée, les troubles du raisonnement entrainent toujours quoi ?

A

Des troubles du jugement (l’inverse n’est pas vrai)

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11
Q

4 - Les troubles de la pensée -> les troubles du contenu ?

A
  • Les troubles du contenu de nature névrotique (névrose) :
    Phobies/obsessions/idées fixes
  • Les troubles du contenu de nature psychotique (psychose) : les idées délirantes.

Absolument donner les critères :
Critères de description :
Les thèmes (type schizophrénique = multi thématique ou paranoïaque = thème monothématique)/méca sous-jacents(hallucination, interprétation, intuition, imagination) /degrés de systématisation (cohérence interne : système ferme -> forte cohérence ou système ouvert ->désorganisé pleins d’éléments divers)/l’évolution (en secteur = 1 secteur, en réseau = plsr champs de la vie du patient voir toute sa vie, aigu = un tps donné, chronique = long terme)/la participation thymique (humeur congruentes avec le délire ou pas ?)/les troubles comportementaux associes

Tips : la participation thymique chez les paranoïaques est souvent très congruente

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12
Q

4 - Les troubles de la pensée -> troubles du contenu -> les idées délirantes ?

A

Conviction inébranlable, sujet adhère, inaccessible à la critique, bouleverse le système de croyance du sujet, bouleversement des rapports du sujet avec le monde et la réalité. Conviction qui n’est pas habituellement partagée avec le groupe sociale/culturel d’appartenance.

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13
Q

Les principaux thèmes des idées délirantes ?

A

Ils peuvent se combiner :
idées de persécution (qqc est dirigé vers le sujet)
idées de grandeur (idée d’appartenance)
idées d’influence (entité tierce qui influe)
idées de référence (télé/journal/monde extérieur parle de lui)
idées mystiques (lien avec la religion)
délire de jalousie/ érotomaniaque
idées d’indignité ou de négation (caractéristiques de la mélancolie, les patients causent tous les ennuis du monde)
idées délirantes de la filiations (appartenance à une haute descendance)

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14
Q

5 - Troubles du langage ?

A
  • Refus ou réticence à communiquer : spontanéité de l’échange (mutisme à distinguer de l’aphasie)
  • Altérations du rythme/du débit : fluence verbale et prosodie (accélération (tachyphémie/logorrhée) ou ralentissement (bradyphémie), bégaiement)
  • Comportements verbaux pathologiques : stéréotypies verbales (répétition de la même chose) écholalies (répétition dernier mot ou dernière syllabe de manière automatique), soliloques (parle à voix haute à soi meme), impulsion verbale (Gilles de la Tourette) compulsions verbales (ressent le besoin)
  • Styles d’expression : maniérisme, puérilisme (dans certaine psychoses infantiles)
  • Altérations sémantiques + troubles syntaxiques : néologisme (création de nouveaux mots) ou paralogisme (raisonnement faux) (mots), agrammatisme, glossolalie, schizophasie
  • Trouble de réalisation motrice des mots : bégaiements, dysarthrie (problème de prononciation à cause des muscles de la parole)
  • Perte de fonction de communication
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15
Q

6 - Trouble de l’affectivité ? (beaucoup d’éléments de cette catégorie = transnosographiques)

A
  • Affects/émotions : hyperémotivité (sensibilité émotionnelle trop forte par rapport au stimuli), froideur affective (lié à des stress post traumatique ou patient très distant), discordance (inadéquation entre discours et émotions ressenties) athymie (indifférence affective), anhédonie (perte de capacite à ressentir du plaisir), alexithymie (incapacité à identifier ses propres émotions, trouble de la nomination/reconnaissance de ses émotions) ?, quelle mobilité affective ? (labilité/variabilité rapide, intense …?) aboulie (pas de motivation/volonté)
  • Trouble de l’humeur : dépressive (dans ce cas -> voir risque de TS avec repère du degrés de mentalisation/préparation/scénarisation) ou expansive (manie -> surexcitation psychique, appétit insatiable pour le monde)? dysthymie (tristesse pathologique) euphorie (sensation intense de bonheur extrême) apathie (INCAPAPCITE à etre ému ou réagir) colère (irritabilité jusqu’à l’hostilité) Si manie (cause organique (dérèglement biologique) ou fonctionnelle (induit par qqc substances/aléas de la vie)

Peut etre bien de dire si l’humeur est congruente au délire

Certaines exaltations (mystiques par exemple) peuvent avoir un lien avec le trouble de l’humeur car donner une impression de phase maniaque (prier tout le temps ….)

  • Anxiété/angoisse (certains éléments = trans nosographiques) : cause organique (racines biologiques) ou fonctionnelle prise de substance/aléas de la vie) ? Co - morbidité (anxiété = au cœur du trouble ou alors l’anxiété vient avec la maladie (comorbidité) ? symptômes psychiques (se sent hyper vigilant, attente prémonitoire qu’il arrive qq de mal) et somatiques de l’anxiété (boule à la gorge, mal au ventre etc.)
    A METTRE si c’est au devant de la scène ou pas !!

Peut y avoir des bouffée anxieuse (pas permanentes et qui peuvent etre liées à des bouffées mythomanes)

Bien aussi de dire si il y en a pas !!!

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16
Q

7 - Troubles psychomoteurs ?

A
  • Déficits : ralentissement psychomoteur (bradykinésie) jusqu’ a inhibition (par ex: dans les dépressions + lent à la réalisation des taches), stupeur (rigidité des muscles), apragmatisme (absence d’initiative + ne se représentent pas ce qu’ils doivent faire, besoin d’acteur extérieur), aboulie (intention présente mais pas de volonté)
  • Agitation : hypermimie (trop intenses variations des expressions faciales), mouvements d’anxiété (mouvement désordonnés par l’anxiété, agitation psychique qui se voit au niveau moteur), manie (peut pas tenir en place), agitation colérique (due à la paranoïa) déambulation (schizophrène) motricité désordonnée (confus)
  • Impulsions ou raptus ?
  • Troubles moteurs spécifiques : stéréotypies (motrice avec les TSA face à l’angoisse) tics (Gilles de la Tourette/Parkinson) dyskinésie (mouvement atypiques sans aucune raison et sens) liées aux traitements neuroleptiques (les impatiences -> besoin intense de se lever), maniérisme (agissement très atypiques axé sur l’efficacité du mouvement et esthétique délirante dans sa façon de paraitre)

On peut rajouter l’automatise mental dans les troubles moteurs car dans certains cas “ils écrivent tout seul…”

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17
Q

Qu’est ce qu’une impulsion et un raptus ?

A

Impulsion = tendance irrésistible à l’accomplissement d’un geste ou acte à caractère dangereux ou incongru et dont l’exécution échappe au contrôle de la volonté. Représentation du geste (mentalisation) + de ce que ce la va donner. “Le coup de poing”

Raptus = transport soudain des humeurs (littré), acte à la limite entre le reflexe et la volonté, réponse à vécu émotionnel intense (raptus anxieux, raptus schizophrénique, suicidaire) Pas d’intentionnalité préalable, mène à des actions très dangereuses.
ex : personne qui saute par la fenêtre sans intention suicidaire.

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18
Q

8 - Troubles des conduites instinctuelles ?

A
  • Alimentation : restrictions alimentaires (attention -> a quoi sont-elles liées ? anorexie, refus alimentaire a cause des hallucination ?) excès alimentaires (boulimie = ingestion impulsive et incoercible de bcp de nourriture souvent hypercaloriques, culpabilité +++ parfois vomissement), hyperphagie = parois due au médicaments qui enlèvent la sensation de satiété) syndromes particuliers (mérycisme = ruminer comme des vaches, pica = manger des choses non alimentaires, potomanie = boire beaucoup va avec l’hyperphagie ou le diabète)
  • Sommeil (altération durable) : insomnie (de coucher, de milieu de nuit, de matinée), hypersomnie, asthénie

Préciser si c’est chronique ou aigu ?

  • Excrétion : énurésie (miction, pipi répète, involontaire, incontrôlable, inconscient, le + souvent nocturne) encoprésie (excrétions non contrôlées, dues à des angoisses/ anxiété), constipation (TSA, dans la névrose obsessionnelle ou avec des médicaments antipsychotiques)
  • Fonctions sexuelles (fréquent +++ dans toutes les pathologies) : impuissance (cause de l’angoisse ou médicaments), frigidité (absence d’appétit sexuel et de plaisir sexuel), pratiques masturbatoires particulières (et souvent une perte de caractère de plaisir et donc devient une contrainte ex madame K), perversions diverses (paraphilies : zoophilie, pédophilies (attirance pour les enfant sans acte + sentiment de culpabilité) n’est pas la même chose que pedocriminalité (acte qui est condamné par la justice)
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19
Q

Quelle est la particularité du sommeil et des fonctions sexuelles ?

A

Ils sont tous les deux des troubles des conduites instinctuelles et sont très fréquents dans toutes les pathologies.

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20
Q

9 - Troubles des conduites sociales ? (trouble qui a des répercussions sur la scène sociale pour le patient et pour les autres)

A

Il peut aussi exister des proto troubles des conduites sociales

  • Comportements
    transgressifs : (associés à des troubles mentaux : il faut que ce soit rigide, répétitif et une source de souffrance pour le sujet et dans ce cas la pour les autres aussi)
  • Passage à l’acte (action ou geste brutal avec un caractère + ou - impulsif, besoin interne qui échappe au contrôle du sujet + vécu dans un climat de tension qui disparait quand l’acte est fait, l’acte passe à la place de la pensée, pas de représentation/ élaboration mais passage à l’acte, relativement en rupture avec les motivations habituelles du sujet)

Impulsion : souvent on a une micro représentation de l’action

  • pêlemêle : conduites à risque (jusqu’au suicide) conduites ordaliques (sujet qui s’engage de façon + ou - répétitive dans des épreuves avec risque mortel/défi de la mort) fugues/errances, voyage pathologique (gens qui se sont sentis appelés par qqc et ont voyagé en inde et déambulent dans les rues) vol compulsif (kleptomanie) automutilations, homicides, toxicomanie…, troubles à l’ordre publique (évangéliser les gens, en gros contact sur la société), bizarreries, grossièreté, possession d’armes (avec le risque de passage à l’acte)

Aparté : impulsion : souvent présent chez les patients qui gèrent mal leurs émotions, par forcement en contradiction avec la volonté/ la motivation du patient

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21
Q

Dans les troubles des conduites sociales, plus précisément dans les comportements transgressifs, qu’est ce que le passage à l’acte ?

A

Le passage à l’acte : action ou geste brutal à caractère + ou - impulsif, obéissant à un besoin interne échappant au contrôle du sujet et vécu dans un climat de tension qui cède aussitôt après son accomplissement. Il est relativement en rupture avec les motivations habituelles du sujet.

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22
Q

Dans les troubles des conduites sociales, qu’est ce qu’un pêle-mêle ?

A

Ce sont des conduites à risque (jusqu’au suicide) et ordaliques
,fugues/errances, voyage pathologique, vol compulsif, automutilations, homicide, toxicomanie…)

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23
Q

10 - Traits/troubles de la personnalité ?

A
  • Dans la névrose : personnalité obsessionnelle (anankastique = appétence pour la maitrise) personnalité hystérique (histrionique = dépendance affective/théâtralisation/dramatisation/donne à voir et agit/oriente la scène sociale pour y exprimer sa souffrance et l’expliquer)
  • Dans la psychose : personnalité schizoïde ou schizotypique (rapport au réel distendu, capacité à ressentir des émotions ds la relations à autrui amoindrie et altérée, personnalité paranoïaque (méfiance structurelle vis à vis d’autrui et sorte de sentiment de grandeur face à la médiocrité d’autrui/compulsion du crlt sur autrui)
  • Et aussi : personnalité borderline, personnalité narcissique, personnalité évitante/anxieuse (phobique -> peur de bcp de choses et évitement de ce qui est inquiétant) personnalité dépendante, personnalité dyssociale, antisociale et aussi dite psychopathique.
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24
Q

11 - Troubles somatiques et “somatoformes” ?

A
  • L’état psychique du patient peut aggraver des troubles préexistants (céphalées liées au stress, ulcères …) Ne signifie pas pour autant que le mal etre psychique = la cause de ces symptômes. -> troubles psychosomatiques
  • Les troubles somatoformes (conversations hystériques …)
  • Les somatisations (paradigme de la psychodynamique)
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25
Q

Définir les troubles psychosomatiques, les troubles somatoformes, les somatisations ?

A
  • Troubles psychosomatiques : trouble médical non psychiatrique, objectivable dont la dimension psychologique est déterminante dans la survenue et l’évolution (empire exéma, céphalées, déclenche ou aggrave mais n’est pas la cause !
  • Troubles somatoformes : atteintes fonctionnelles sans lésions, l’on retrouve dans certaines névroses. Ne veut pas dire que cela n’existe pas, c’est qd même un acteur de difficulté et de répercussion de la maladie sur le sujet mais pas de lésion organique ! (patient qui a des troubles moteurs mais pas d’atteinte organique)
  • Les somatisations : expressions de phénomènes mentaux sous la forme de syndromes somatiques (physiques). Correspondent au passage dans le corps d’éprouvés non élaborés par le sujet, qui semble bien fonctionner psychiquement et s’étonne de ses symptômes
    (personne qui en a plein le dos -> et a une Ernie)
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26
Q

Définir les hallucinations psychiques ?

A
  • Aucune caractéristiques sensorielles (pas de sonorités)
  • internes
  • caractéristiques des processus dissociatifs de la psyché (clivage interne + désorganisation des fonctions psychiques/cognitives du patient)
  • altérations qualitatives et non quantitatives (dissociation intérieur)
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27
Q

Précisions sur les troubles du jugement ?

A
  • Réflexion intuitive : mode de connaissance immédiat (pré réflexion), accès à la connaissance d’emblée
    (elle a eu l’intuition, l’inspiration que …)
  • Mécanisme interprétatif : interprétation préalable, erreur de jugement (perçu quelque chose et interprété de manière différente de la réalité)
    (il la regardait…)
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28
Q

Comment appelle-t-on un délire avec beaucoup de thématiques qui ne se correspondent pas forcement les unes les autres ?

A

Un délire non systématisé (avec aucune logique interne) -> délires Florides (délires riches, beaucoup de thématiques + pas systématisées)

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29
Q

Définir l’apragmatisme ?

A

C’est un trouble psychomoteur, un déficit, les patients n’arrivent même pas à se représenter quoi faire donc il faut l’aide d’une personne extérieur

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30
Q

Dans les troubles du langage, qu’est ce que : le néologisme, l’agrammatisme, la verbigération ?

A
  • Néologisme : création de mots et patient délire sur le mot crée
  • Agrammatisme : déconstruction des capacités grammaticales que possédait le patient
  • Verbigération : dire des syllabes sans aucun sens

Aparté : glossolalie = création d’une nouvelle langue pas le patient)

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31
Q

Qu’est ce qu’un trouble organique ?

A
  • Un trouble organique est due à une lésion d’organe
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32
Q

Dans les mimiques et expressions du visage (catégorie présentation)
l’amimie est très spécifique de quoi ?

A
  • L’amimie (absence d’expression) est très spécifique de la mélancolie
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33
Q

Qu’est ce que l’hypoesthésie ?

A
  • Une perte de sensibilité
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34
Q

Dans les troubles de l’affectivité (affects/émotions) nous pouvons retrouver la labilité émotionnelle, définir ?

A
  • De trop grandes fluctuations dans les émotions
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35
Q

Dans les troubles de l’affectivité on parle d’émotions et d’humeurs, quelle est la différence ?

A
  • Emotions : grande variabilité/à court terme/d’intense à très faible/on en a plusieurs dans la journée/prennent racine dans le corps, il n’y pas d’émotion sans corps.
  • Humeur : ambiance singulière/joue sur le long terme/pas vraiment fluctuant/on est comme cela toute la journée/du réveille au coucher ne change pas/prend racine dans le corps/n’est pas forcement mise au devant de la scène (car le patient ne le montre pas forcement/peu parler/discuter…mais c’est tjr la)/état subjectif/très invasif .
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36
Q

Qu’est ce que l’asthénie ?

A
  • Une fatigue qui est devenue anormale (malgré le sommeil + le repos)
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37
Q

Dans les traits/troubles de la personnalité on peut retrouver le théâtralisme et le dramatisme, définir ?

A
  • Le théâtralisme et le dramatisme des symptômes = mise en scène de sa souffrance psychique
  • Mais les il y a des répercutions réelles sur le corps (toujours ?)
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38
Q

Dans les troubles somatiques et “somatoformes” nous avons une distinction à faire, laquelle ?

A
  • Troubles somatoformes : pas de lésion organique connue mais répercussion sur la vie de la patiente/ troubles mentaux se présentant sous l’apparence de symptômes physiques
  • Les troubles psychosomatiques : état psychique du patient qui aggrave des troubles préexistants : céphalées du au stress, eczéma …
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39
Q

Pour faire un compte rendu, on doit passer par plusieurs étapes, lesquelles sont elles ?

A
  • I : Introduction :
    1) Présentation du patient (histoire de vie)
    -> motif de Consult
    -> histoire de la personne (âge !!! calculer si pas donné /formation pro/a déjà travaillé, préciser si les informations nous semblent fausses)
    -> antécédents persos et familiaux (contact avec la famille ? naissance compliquée, cordon, les décompensations qui ont déjà eu lieu dans la jeunesse…)

2) Anamnèse (histoire de la maladie = a déjà été hospit et par quoi a été motivée la dernière en date ?)
-> début des troubles (qd les premiers symptômes ? prodromes ? (= symptômes avant coureurs))
-> ancienneté
-> hospitalisation ?
-> traitement ?

  • II : Sémiologie :
    recueils de symptômes antérieurs et actuels
  • III : Personnalité
    Repérage des traits
    -> développement psychosexuel dans l’histoire du sujet
  • IV : éléments psycho dynamiques:
    Angoisse/mécanismes de défense/relation d’objet
  • V : conclusion
    Diagnostic et diagnostic différentiel (utiliser des éléments sémiologiques mais aussi psychopathologiques)
    -> de quoi souffre le patient ?
    -> à quoi aurait on aussi pu penser (et pq ca n’est pas ca ?)
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40
Q

Donner la définition de signe/symptôme/syndrome/pathologie ?

A
  • Signe : ce que l’observateur repère.
  • Symptôme : ce dont le sujet se plaint.
  • Syndrome = ensemble de symptômes et signes cliniques (le plus souvent ensemble de signes recueillis par le médecin). Le syndrome peut etre commun à plusieurs maladies la où la maladie est unique.
  • Pathologie (= trouble) = ensemble de syndromes, elle est rigide + répétitive + une source de souffrance.
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41
Q

Quand il y a des hallucinations psychiques quel trouble/syndrome y a t-il souvent derrière ?

A
  • Troubles psychotiques
  • Syndrome dissociatif
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42
Q

Dans les troubles de l’affectivité, plus précisément dans les affects/émotions, l’alexithymie touche le + quoi ?

A

Alexithymie = incapacité à identifier ses propres émotions, elle touche beaucoup + les affects que l’humeur

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43
Q

Petits + grâce aux révisions :

A
  • Les troubles du sommeil peuvent etre = trouble des conduites instinctuelles (asthénie/insomnie…) mais aussi dans les troubles de la vigilance ! : trouble du sommeil
  • Quand on parle de la conscience bien se demander : continuum de conscience ? (claire->coma ?)!!!! important
  • Quand le patient à des crises : cela peut un = trouble du champ qualitatif de la conscience (états seconds/oniriques/rétrécissement)
  • Quand il y a des paralyses/affaiblissement pour marcher = troubles du psychomoteurs -> déficit
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44
Q

Définir dans les troubles qualitatifs du champ de la conscience, le rétrécissement ?

A

Le rétrécissement du champ de la conscience est due à une focalisation sur un aspect particulier de l’expérience par la conscience. (délaissant les autres)

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45
Q

Si nous avons des informations sur la voix d’une personne, ou le plaçons nous dans nos grilles ?

A

La voix peut aller dans la présentation

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46
Q

Citer les étapes des éléments psycho dynamiques ?

A

La nature :
- De l’angoisse
- Des mécanismes de défense principaux
- De relation d’objet
- (la nature du conflit et l’instance dominante dans l’organisation)

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47
Q

Décrire la structure psycho dynamique de la névrose ?

A
  • Angoisse :

angoisse de castration (conflit œdipien = différence anatomique entre les générations, certain nombre d’interdits, triangulation des relation, et sentiment d’impuissance : tout le monde ne peut pas m’aimer comme je veux)

peur qu’on m’empêche de réaliser mes désirs/prise de conscience de mon impuissance à etre/à avoir/faire tout ce que je veux

Montre bien que j’ai intégré + qu’il y a des interdits

angoisse qui s’exprime souvent sous la culpabilité :

Individu culpabilise de ne pas faire ce qu’il faut « c’est ma faute… »

  • Mécanismes de défense:

Refoulement (distinction représentation/affects)

L’idée = de lutter contre l’angoisse de castration en supprimant les représentation dans la conscience à laquelle elle est liée (= le refoulement)

Faire passer la représentation dans l’inconscient -> il ne reste que l’affecte

Affecte pourra se transformer en angoisse (attention)

Autres mécanismes de défense :

  • le déplacement : affecte est déplacé sur autre chose
  • le rationalisme
  • l’intellectualisation
  • Relation d’objet: Génitale (objet perçu comme totalement différent de moi dans ses aspects positifs et négatifs)
    Objet perçu sans sa façon globale (objet à la fois aimé et haie)

Rapport entre deux altérités distinctes reconnues comme tel

  • Nature du conflit :
    Surmoi (interdits sociaux due au complexe d’Œdipe) et le moi (gère les pulsions du ça (désirs) mais de manière + consciente/encré dans le réel)

Conflit intrapsychique

Conflit entre ses aspirations/ses désirs et les contraintes sociale/celles qu’il s’est mis lui-même

  • Instance dominante : Le surmoi

Dominant dans la névrose

Le sujet sait -> certaines choses = interdites

Culpabilité exacerbée

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48
Q

Décrire la structure psycho dynamique de la psychose ?

A
  • Angoisse : de morcellement (corporel et morcellement psychique) /persécution
  • Mécanismes de défense :

déni de la réalité/dédoublement du moi -> clivage + ne reconnait pas une partie des pensées qui sont dans sa tête

Ex : déni très solide qui peut supprimer une partie de la réalité + ouvrir une voie à une interprétation délirante de la réalité

Moi ≠ une unité fermée mais je peux ressentir qu’on m’impose des pensées/me vol des pensées

Processus de dislocation psychique et corporelle

Les patients dont le moi = clivé possèdent 1 partie saine/ 1 partie malade de leur psyché (il y a tjr un reste de raison chez l’aliéné)

Le clivage = 1 partie du moi reste Co à la réalité/1 partie = dans le déni de la réalité

Rapport à la réalité marqué dans le clivage du moi

Le délire peut venir combler les trous de manière imaginaire mais ≠ confabulations

  • Relation d’objet :

Fusionnelle (les 2 objets ne sont pas vrmt distingués)

Le psychotique trouve un maitre à suivre/se caler dans ses moules

Personnes souffrant de psychose = souvent envahies par des gens qu’ils veulent souvent aider (trouver un logement etc.)

La relation à l’autre = sous le signe de la fusion -> indistinction avec l’autre

  • Nature du conflit : Ca (pôle pulsionnel de l’appareil psychique/connait ni le bien ni le mal/ni le temps ni la mort/désirs inconscients) avec la réalité (rencontre avec le monde)
    conflit pas interne

Ça = principe de plaisir au sens -> d’éviter au max le déplaisir -> causé par bcp de choses dans notre rencontre avec le monde (réalité) -> nous plonge parfois dans certains états d’angoisse

La création délirante vient couper le sujet encore + fort de ses relations avec la réalité + avec autrui

  • Instance dominante : le ça ?
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49
Q

Pour creuser la structure du patient que faut -il faire ?

A
  • Voir la prégnance de certaines structures (Ca, Moi, le Surmoi) dans l’organisation du sujet

Ex : le surmoi qui parle avec la voix des interdits (sociaux/lois/normes), la petite voix dans notre tête qui nous dis de pas faire telle ou telle chose

  • Nature du conflit : entre quelles instances se situe-t-il ?

Ex : névrose = Moi/surmoi (intrapsychique)
psychose = Ca/réalité (par exemple les (re)constructions délirantes comme avec l’amoureuse de prêtre, elle est en conflit radicale avec la réalité et elle même (interne au sujet)

  • Nature de l’angoisse :

Ex : névrose = castration (on se sent manquant/impuissant, culpabilité du névrose)
Psychose = morcèlement/persécution

  • Les défenses principales :
  • Le type principale de relation d’objet :

Ex : psychose = relation fusionnelle (empêche le suet de s’individualiser)
névrose = distinction entre moi et objet

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50
Q

Définir les instances :

A

Développement du moi à partir du ça et du surmoi à partir de l’intériorisation des interdits parentaux

  • Ça : pôle pulsionnel de l’appareil psychique/connait ni le bien ni le mal/ni le temps ni la mort (désirs inconscients)
  • Moi : instance assurant l’identité + la stabilité de la personne (désir plus conscients qui découlent du Ca et qui se confrontent aux interdits du surmoi)
  • Surmoi :« héritier du complexe d’Œdipe » ➔ identifications + interdits parentaux
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51
Q

Définir l’angoisse, plus précisément le type d’angoisse, la force du moi et les ressentis consécutifs à l’angoisse dans la névrose et la psychose.

A

Névrose :

Type d’angoisse :
- Relatives à la castration
- impossibilité à etre ce que l’on désir
- ou faire ce que l’on désir

Force du moi :
- Moi stable et sécure

Ressentis consécutifs à l’angoisse :
- Culpabilité/frustration

Psychose :

Type d’angoisse :
- Angoisses corporelles/existentielles
- morcellement
- vide
- mort imminente
- destruction
- intrusion

Force du moi :
- Moi mal intégré/fragile

Ressentis consécutifs à l’angoisse :
- terreurs sans nom/persécution

52
Q

Définir les terreurs sans nom ?

A
  • expressions faciales qui témoignent de la terreur que les patients vivent intérieurement mais pas verbalisation
53
Q

Décrire a classification psychodynamique des mécanismes de défense de la névrose et la psychose ?

A

Névrose :
- refoulement (passage de la représentation gênante dans l’inconscient)

  • isolation (“non je ne ressens rien”)
  • formation réactionnelle (“non cela ne m’énerve pas, tout va bien”)
  • déplacement (« ce qui m’angoisse ≠ vraiment cela mais plutôt … »)
  • intellectualisation (utilisation de grands concepts pour expliquer ce qui nous arrive)
  • sublimation
  • annulation rétroactive (rapport à la réalité conservé mais juste pas envie de l’entendre)
  • (rationalisme)

Psychose :
- Clivage (dissociation) (pas une double personnalité mais clivage tellement fort entre le moi porteur de la construction délirante et l’autre partie qui reste co à la réalité)

  • Projection (paranoïa) (attribution à l’extérieur de l’intégralité des parts ressenties comme mauvaise dans sa personnalité (c’est l’autre qui m’en veut ce n’est pas moi) )
  • Déni (consécutif au clivage du moi, activité mentale scindée en 2 courants)
  • Régression
  • Incorporation de l’objet (mélancolie)
54
Q

Classification contemporaine des mécanismes de défense à définir ?

A

Classement des + matures (plutôt bon rapport à la réalité) au + régressives (pas de bon rapport à la réalité)

Matures, obsessionnelles, autres névrotiques, narcissiques, par de désaveu, borderline, par l’agir

55
Q

Définir les 3 aspects essentiels de la relation aux objets selon Freud

A
  • Narcissisme (moi poreux ou moi qui s’investi sans les autres ?)
  • La place de l’objet par rapport au sujet (+ ou - bien constitué ou mal défini ? distance ?)
  • L’intégration des acquis du complexe d’Œdipe (structure triangulaire des relations, différence des sexes et des générations, supportable ou pas du tout supportable ?)
56
Q

Définir la relation aux objets de la psychose et la névrose

A

Névrose :

  • objet bien constitué (objet ≠ même chose que moi).
  • Problème = conflit désir/défense + castration (je ne peux pas tout faire et tout avoir)
  • Ambivalence amour / haine, identification à l’objet… (j’aime l’objet mais je me sens agressif à son encontre car -> fait pas ce que je veux)

Psychose :

  • objet mal défini/intégré (différence sujet/objet ≠ si claire)
  • Collage à l’objet, fusion (cf. les folies à deux : deux sœurs qui ont tué leur maitresse (car elles étaient femmes de chambre))
  • Risque sensation d’intrusion par l’objet etc.

-> typique de la paranoïa/peur permanente que la stabilité acquise vol en éclat à cause de l’objet ou encore autrui peut complètement envahir le sujet

57
Q

Quelle est la grande caractéristique de la névrose ?

A

C’est l’affection des nerfs, il n’y a pas d’affection organique

Mais elles touchent les capacités fonctionnelles des patients

58
Q

Citer les critères nosographiques généraux de la névrose

A

1) L’existence d’une symptomatologie (multiforme) à expression psychique et/ou somatique et/ou comportementale

2) L’absence de perturbation anatomique + physiologique actuellement décelable (depuis le 18e ont pas trouvé de lésion mais peut etre plus tard)

≠ de lésion organique qui pourrait permettre de déceler les troubles

3) Le fait que le sujet reconnaisse ses symptômes comme étant pathologiques + demande leur disparition :

Inverse : crise psychotique = sujet ≠ conscience qu’il est malade (anosognosie) + demande pas forcément que l’on éradique ces symptômes = le patient psychotique

Personnes qui ont des TOC (vie qui est grandement impactée) veulent qu’on les soignent + se rendent compte que la situation ≠ normale = le patient névrosé

4) La persistance du « système de réalité » (à la différence des psychoses) :

névrose = sujet a conscience qu’il est malade + comment se passe sa maladie

attention : les psychotiques NE SUPPRIMENT PAS toute la réalité (reste tjr une part de conscient chez l’aliéné)

les sujets arrivent -> se décaler de leur délire

5) La relative bonne adaptation sociale malgré les troubles (sauf les formes graves et invalidantes) :

la + part du temps la maladie n’empêche pas cpltmt sujet de conserver une bonne adaptation sociale

on peut avoir plein de phobies/troubles somatoformes mais continuer à travailler

attention aux fromes grave quand même

6) Leur sensibilité + ou - importante aux thérapeutiques non médicamenteuses » :

(Godfryd, 2014)

Il n’y a pas forcément besoin de médicaments pour sortir d’une crise d’affection névrotique

Que pour toc graves ou dépressions (anxiolytiques)

Efficacité des psychothérapies sur les névroses (de type TCC ou psychodynamiques)

Marche aussi avec les états limites/borderline

59
Q

Quels sont les 5 rands types de troubles que l’on retrouve dans la névrose ?

A
  • Anxiété
  • Inhibition + insatisfaction
  • Troubles dépressifs
  • Fatigue et somatisation
  • Les troubles sexuels
60
Q

Définir la structure névrotique et psychopathologique

A

Organisateur principale :

  • Le complexe d’ Œdipe
  • Je ne fais pas ce qu’il faut pour que l’objet d’amour m’aime seulement à moi tout seul (cela ne me plait pas

Nature du conflit entre instances : Moi vs Surmoi

  • Le surmoi : injonctions socialisantes formulées à notre adresse pendant l’enfance, porteur des injonctions, d’interdits civilisateurs et de contraintes qui nous empêchent de réaliser notre désir
  • S’oppose au moi : porteur de nos désirs (+ conscients/encré dans le réel que le ça)
  • j’ ai envie mais je peux pas

La nature de l’angoisse :

  • castration (/!\ à la définition) et perte
  • intensité de ressenti du manque et quand on se sent terriblement manquant, parfois on est embarrassé et cet embarra est caractéristique de la névrose -> insatisfaction
  • ait vaciller la structuration psychique plutôt solide

Mécanisme de défense :
refoulement/déplacement/isolation, intellectualisation…

Relation aux objets :

  • Moi bien constitué (pas poreux)
  • Objet bien délimité (autrui pas un prolongement de moi même)

-Relation triangulaire (pas de mal a concevoir que je suis dans une relation triangulaire, il y a d’autres objets d’amour en dehors de la pièce/permanence de l’objet qui est bien constituée)

61
Q

Quand est -il de la relation à la réalité chez le sujet névrosé ?

A

Elle est bien conservée

62
Q

Quels sont les 3 points principaux acquis avec le complexe d’Œdipe ?

A
  • ne pas pouvoir tout etre
  • ne pas pouvoir tout avoir
  • ne pas pouvoir tout faire
63
Q

Décrire l’hystérie cf. fiche

A
  • Principale particularité à donner
  • La sémio de l’hystérie
  • Les 3 gros groupes de symptômes de l’hystérie
  • Les 3 principes qui gouvernent la notion d’hystérie de conversion
  • La personnalité hystérique
64
Q

Expliquer le critère diagnostic de l’hystérie ?

A

Les symptômes de conversion = les seuls qui peuvent disparaitre sous hypnose + sensibles à la suggestibilité

Les symptômes organiques = pas de modif avec la suggestibilité

65
Q

Décrire la dissociation selon Janet ?

A

= abaissement de la puissance psychologique qui amène, face au traumatisme, à la compartimentalisation de la conscience et des phénomènes mentaux.

Les phénomènes hors-conscience se regroupent pour former une personnalité différente.

l’expérience traumatique détachée du moi devient un fragment de personnalité détaché de l’ensemble ➔ dédoublement de la conscience.

Se rapproche de ce qu’on appelle aujourd’hui les troubles de la personnalité multiple

Janet :

  • Relie plutôt la dissociation au traumatisme
  • A cause duquel les patients compartimentent leurs phénomènes mentaux
  • Et donc leur puissance psychologique est abaissée
  • Alors incapacité d’utiliser leurs fonctions cognitives au même niveau que d’autres qui ne subissent pas la dissociation
66
Q

Décrire la dissociation selon la psychiatrie ?

A
  • Spaltung chez Bleuler (qui l’emprunte à Freud qui l’empruntait à Janet)

= la désintégration de nombreuses fonctions habituellement gérées par le Moi (désorganisation).

  • En psychiatrie classique française, la dissociation = le mécanisme sous-jacent typique de la schizophrénie.
  • Les contenus mentaux ou les actions ne forment pas une personnalité différente unifiée (ne créent pas une personnalité unifiée totalement différente -> elle ne change pas)

Freud a posé dans ses travaux sur la psychose :

  • Il parle de clivage à l’intérieur du moi du patient
  • Bleuler a récupéré la notion de clivage -> appel cela Spaltung traduit par dissociation dans le champs de la psychiatrie (dans la psychopathologie on appelle cela clivage)

Spaltung = la désintégrations de nombreuses fonctions habituellement gérées par le MOI lorsqu’on parle réellement de la psychose ! (notamment schizophréniques)

C’est une façon historiquement située de considérer le terme de dissociation

Le patient ressent que même sa motricité = contrôlée par qq d’autre

Cette conception de la dissociation = attribuée aux psychotiques alors que chez Janet il parlait de l’hystérie et aujourd’hui on appellerait plutôt cela TDI (trouble dissociatif de l’identité)

67
Q

En psychiatrie on se réfère beaucoup à quelle dissociation ?

A
  • En psychiatrie pour parler de la psychose on se réfère bcp à la dissociation de Bleuler (désagrégation de toutes les fonctions gérés par le moi avec une idée de clivage intérieur avec des pensées/comportements moteurs vécus comme étranger)
68
Q

Chez Janet d’où viendrait la dissociation ?

A
  • Chez Janet l’étiologie de la dissociation = traumatique -> c’est parce qu’il y a trauma qu’il y a compartimentation de la pensée -> que le sujet n’est plus à même d’utiliser ses capacités psychologiques au même niveau qu’avant
69
Q

Définir angoisse, phobie, anxiété et stress ?

A
  • Angoisse :
    Elle s’accompagne de manifestation (face à l’impression diffuse d’un danger imminant/ d’être face au danger imminant mais pas explicitement nommé) de symptômes du système végétatif (cœur/transpiration)

Elle désigne un malaise profond + tout un tas de signes végétatifs (boule au ventre/gorge qui se serre) à allure somatique

Ne se réfère à aucun objet

Phobie :
Déclenché par un objet

Objets phobogènes qui induisent une immense consommation d’énergie psychique des patients

Caractère absurde de la peur de l’objet -> crainte déclenché par un objet qui n’a pas de caractéristiques intrinsèques qui font peur

Anxiété :
Etat affectif qui se retrouve très fort dans les névroses
La névrose fait ressentir une forme d’insécurité/insatisfaction /intranquillité face à la vie
Ne se réfère à aucun objet

Stress :
Réponse immédiate à l’action d’un excitant quelconque
(réaction hormonale/somatique/tension psychique face à un évènement n’est pas forcément négatif)

70
Q

Donner une particularité des troubles anxieux ?

A
  • absence de centralisation de l’angoisse sur un objet

Alors que dans la névrose phobique il y a une centralisation

71
Q

Définir les 3 groupes de symptômes des troubles anxieux ?

A

Sphère émotionnelle et cognitive :

  • Existence de l’angoisse/anxiété pas sur un objet spécifique
  • Patient débordé par l’angoisse qui va penser qu’il va devenir fou
  • Mais présence de doutes/indécision avec une difficulté à trancher (qui est simple à la base) en lien avec le sentiment d’intranquillité présent chez le sujet
  • On a une hypervigilance (grand état de désarroi (ne peut pas lutter/se reprendre) attendant le danger qui pourrait venir sans pour autant pouvoir dire ce que c’est que l’on attend avec autant d’anxiété)

Sphère physique et comportementale :

  • Bouleversement
  • Hyperesthésie : difficulté à supporter des stimulus sensoriels
  • Troubles du sommeil
  • TCA
  • Agitation : intranquillité psychique qui se traduit dans le corps
  • Crise de nerf -> un peu sexiste quand on pense que les femmes sont 2x + victimes de troubles anxieux

Trouble de la personnalité anxieux/évitant :

  • Tension/appréhension permanente de ce qui pourrait se passer de mal (évitement comportementale qui va avec)
72
Q

Freud établissait- il un lien entre la névrose hystérique et la névrose phobique ?

A

Oui, et ce lien se voit dans la façon dont le sujet gère se phobies (besoin de l’autre pour lutter, phobie -> objet contre-phobique et hystérie -> besoin d’amour)

73
Q

Petits tips :

A
  • Faire attention au vocabulaire
  • Pour l’anamnèse faire des sélections
  • Attention aux phrases, ne doivent pas etre trop longues
  • Pas obligé de préciser la sous catégorie de la catégorie sémiologique
74
Q

Donner une caractéristique des névrosés obsessionnels à propos des consultations ?

A

Ils mettent beaucoup de temps à consulter

Quand ils se mettent à
consulter (parfois) -> troubles qui prennent déjà bcp de place dans la vie quotidienne

75
Q

Définir les obsessions idéatives et phobiques ?

A

Idéatives : = des représentations simples qui s’imposent/ thèmes avec des représentations très resserrés

Phobiques : = des représentations matinées de peur/précédant les comportements compulsifs ici de masturbation (elle doit le faire par peur qu’il lui arrive quelque chose de négatif)

76
Q

Comment distinguer qu’il n’y a pas de dissociation lorsqu’une personne a des obsessions ?

A

Les représentations qui l’obsède ≠ voulu, n’arrivent pas volontairement (elle ne peut pas s’y empêcher d’y penser) mais elle dit bien que ce sont ses propres contenus mentaux/sa propriété donc pas de dissociation

Quand on est obligé -> le patient dit « on m’envoie des pensées »

77
Q

Quelques traits caractéristiques de la personnalité anankastique ?

A
  • Méticulosité
  • Amour de l’ordre/rigueur
  • Obsession pour la propreté
  • Nécessité de maitrise
  • Perfectionnisme
78
Q

Formation réactionnelle, définir ?

A

Quand on quelque chose et un agissement presque inverse à ce quelque chose pour le contrer (saleté vs obsession pour la propreté, cf. madame K)

79
Q

Quel est le rapport des névrosés aux choses sales ?

A

Chez les névrosés obsessionnel souvent passion pour les choses sales (frisson que procure la proximité avec la saleté)

80
Q

Quelles sont les 3 étapes historiques de la névrose obsessionnelle ?

A

● 1) Monomanie raisonnante chez Esquirol fait suite à la « folie raisonnante » de Pinel

Pas de démence, semblent “normaux” sauf pour les rituels, les obsessions et les compulsions

● 2) Falret et sa folie du doute, l’accent passe des manifestations comportementales aux idées

L’indécision empêche l’action = problème idéique qui empêche le sujet de se poser/ faire des choix donc de rester tranquille + de faire des choses productives

● 2 bis) Legrand du Saulle (1875) décrit la folie du doute avec délire du toucher en trois phases

Phase 1 :
Les patients ont des pensées involontaires, ils les reconnaissent comment les leurs mais ne savent pas pourquoi cela arrive.

Phase 2 :
L’anxiété = visibles les obsessions phobiques apparaissent et quelque chose arrive autour de la saleté et du propre

Phase 3 :
La maladie devient chronique, handicap social qui devient majeur, patients qui s’épuise à partir de ses idées qui l’assiègent

3) Pierre Janet et la « psychasthénie » (1903) où le problème n’est ≠ le conflit psychique… (≠ de la conception freudienne)

Sorte d’asthénie qui est due au symptôme des patients (grande fatigue perpétuelle) + les patients on recours à l’intellectualisation

81
Q

Qu’est ce que l’intellectualisation ? (mécanisme de défense)

A

Les patients ont du mal à décrire ce qu’ils ressentent vraiment sans utiliser des grands mécanismes pour les décrire.

82
Q

Qu’est ce que l’état obsessionnel ?

A

L’état obsessionnel = une forme de vie de l’esprit au cours de laquelle le sujet, dont la volonté est subjuguée, voit sa conscience claire et sa raison intacte débordées, envahies par une idée ou un groupe d’idées, une représentation ou un groupe de représentations.

Manifestations accompagnées ou non d’affects + incitation à l’action.

Ces manifestations on un caractère désagréables et sont ressenties dans un climat de tension.

Le moi qui subit ces manifestations refuse d’y adhérer et les déclare étrangères à lui

Impuissance de leur coercition et cela produit de l’angoisse dans les périodes qui suivent leur appariassions.

Utilisation de moyens de défenses + ou - élaborés pour lutter contre ces manifestations obsédantes.

83
Q

Définir la chronologie des symptômes de la névrose obsessionnelle ?

A

D’abord le débordement + l’invasion des pensées obsédantes que le sujet n’a pas sollicité avec un caractère désagréable + ressenties dans un climat de tension

  • (donc affect mais plutôt du côté de l’angoisse du fait du ressenti d’impuissance d’arrêter ces pensées)

Donc lutte qui va passer notamment par l’action + le comportement pour essayer d’endiguer ce qui se passe du côté psychique

Termine avec l’idée de combattre contre les pensées obsédantes c’est une lutte du sujet contre ça donc le sujet a conscience que = problématique et qu’il est embolisé parce qu’il est en train de vivre

84
Q

Dans quels cas apparaissent la + part du temps les TOC ?

A

Survenue brutale dans 30 à 50% des cas, après événement de vie significatif -> caractère défensif du trouble (contre cet événement de vie, avec une assise psychogène de l’apparition des symptômes)

85
Q

Définir compulsion, obsession, et rituels ?

A

Compulsions = des actes qu’il ressent comme nécessaire/contrainte et répétitives, intérieur pour faire cesser l’angoisse/les obsessions qui prennent trop de place dans la vie psychique)

Obsessions = groupes de représentation qui arrivent à la conscience du sujet, avec 3 types : idéatives, phobiques, d’impulsion

Rituel = des sortes protocoles à appliquer « parfaitement » qui peuvent devenir eux même des obsessions
Quand les compulsions ne suffisent plus à soulager alors ce sont les rituels qui prennent la place, ils vont protocoliser leurs compulsions pour que à la fin l’angoisse cède

En gros les obsessions donnent lieu a des compulsions et des rituels en défense

Sorte de va et vient entre les obsessions et les compulsion et les rituels qui peuvent devenir eux même des obsessions

En fait le sujet ne peut même plus passer à l’action parce qu’il faut d’abord qu’il ait pensé au rituel parfaitement (dans le bon ordre etc.)

Devient prisonnier du rituel qu’il avait pensé pour calmer l’angoisse

86
Q

Définir les obsessions phobiques, idéatives et impulsives ?

A

➔ Obsessions phobiques :

  • Pas du côté d’un primat de l’anxiété mais d’un primat de ma pensée “j’ai peur d’être confronté à” “il va arriver qqch aux gens que j’aime”
  • Pas forcément des phobies mais ce sont des pensées = ce qui est au 1er plan = le caractère d’envahissement de la pensée du patient parce ce qui fait peur = caractère assiégeant/d’obsédant/dans la pensée

➔ Obsessions idéatives (« folie du doute ») :

  • Tout un tas de contenu psychique sur un choix à faire et l’impossibilité de se décider avec un passage en revue sans cesse des 2 possibilités du choix sans pouvoir trancher
  • C’est là qu’apparaissent les ruminations / obsessions qui ne se signent pas par leur caractère phobique (s’imaginer en plein coït avec la personne en face de lui)

➔ Obsessions impulsives (lien avec phobie d’impulsion) :

  • Lien avec la phobie d’impulsion
  • Ce qui est l’objet de la pensée = c’est la possibilité de commettre sous le coup de l’impulsion qqch de répréhensible
  • Peur de se livrer à un acte/obsession qu’on va faire l’acte, difficile à chasser et touche la pensée de l’action
87
Q

Quels sont les différents thèmes des obsessions ?

A

● Thèmes multiples : contamination/doute/survenue d’une maladie/défaut de moralité (sexualité/agressivité) (= le patient pense qu’a un moment qqch qui témoigne qu’il a eu une absence de moralité -> se repassent le film en permanence), ordre et symétrie, écoulement du temps

88
Q

Qu’est ce qui découle des obsessions ?

A

Les compulsions et les rituels

89
Q

Définir la notion de caractère anal chez les névrosés obsessionnels ?

A

Fixation sur obsession propreté/saleté + fixation sur activité/passivité, maîtrise-contrôle / perte de contrôle-impuissance

La névrose obsessionnelle procèderait d’une régression à la « phase anale »

Les névrosés obsessionnels seraient porteurs de traits de « caractère anal » expliquant :

  • rapport particulier à la propreté (obsessions et fascination pour la saleté) et à la maîtrise (le terme “anal” aux US veut dire des traits de maîtrise, de contrôle)
90
Q

Selon qui il n’y aurait pas de preuve de lien entre névrose obsessionnelle et maitrise des sphincters ?

A

C’est selon Haslam (2011)

Mais il dit corrélation entre traits de la personnalité obsessionnelle avec une obsession/fascination pour la propreté/saleté

Derrière l’obsession pour la propreté = fascination pour la saleté, et pour la présence de la saleté (qu’il faut éliminer)

Pas de question de propreté sans dans un premier temps une idée autour de la saleté + souffrance liée à des fantasmes sexuels très contrastants

91
Q

Comment remédier à la névrose obsessionnelle avec la psychodynamique et basé sur quoi ?

A

● Psychodynamique :

Sur le conflit/ ambivalence :

  • Le problème de la folie du doute = l’ambivalence (vouloir ceci/cela mais ne pas réussir à choisir entre les deux, vouloir ceci mais connaître les injonctions, les interdits et donc ne pas arriver à se déterminer entre désirs et défenses)
    • questions binaires avec une ambivalence toujours présente
  • Par exemple :

Est-ce qu’on est dans l’action ou dans la pensée/dans l’activité ou dans la passivité du côté du sujet, est-ce que ce que je peux ressentir c’est de l’agressivité ou de l’amour et comment conjoindre les 2, grande place de la maîtrise, propreté/saleté, donner/retenir

  • L’idée ici dans les thérapies = de donner un sens au conflit pour le résoudre
  • Représentation masquée de amour/agressivité quand le sujet enlève la pierre de la route parce que sa dame pourrait avoir un pb en voiture puis la remet puis l’enlève = tension psychique avec j’aime et je hais en même temps
92
Q

Comment remédier à la névrose obsessionnelle avec le cognitif/émotionnel et basé sur quoi ?

A

Sur l’angoisse :

  • Génère des pensées intrusives/obsédantes + obsessions (idéatives, phobiques, d’impulsion)
  • Solution thérapeutique contenir l’angoisse et lutter contre le biais attentionnel
93
Q

Comment remédier à la névrose obsessionnelle avec le comportemental et basé sur quoi ?

A

Sur la maîtrise :

  • Pensées et de l’angoisse, que le patient tente d’obtenir grâce à des compulsions et des rituels
  • C’est une exposition et une prévention de la réponse
94
Q

Quel est le pronostic de la névrose obsessionnel site à des thérapies ? et quel remède ?

A

Dépression :

  • Suite l’échec de la maîtrise (cercle vicieux de la névrose obsessionnelle) et au handicap occasionné par les symptômes (isolement social et professionnel)
  • Traitements médicamenteux
95
Q

Définir dans les mécanismes de défense l’annulation rétroactive, l’isolation, le déplacement, le refoulement , la formation réactionnelle et aussi les traits de personnalité masquant l’agressivité ?

A

Annulation rétroactive = annuler ce qu’on a pense, ce qu’on a pensé c’était complètement autre chose “non c’est l’inverse de ce que je voulais dire”

Isolation = représentation gênante qui amène de la gêne et de la culpabilité donc on défait les liens entre les deux et on refoule la représentation

Isoler une pensée douloureuse et réduire son volume émotionnel. Il s’agit de pousser la rationalisation à l’extrême pour dépouiller l’expérience du voile de la tristesse.
« Ce n’était rien. Ces choses arrivent. Je n’y pense même pas »

Formation réactionnelle = substitution de la pensée inacceptable par des pensées opposées (acceptables)

➢ Traits de personnalité masquant l’agressivité : politesse, obséquiosité, prodigalité, respect de l’autorité ++

96
Q

Quels éléments faut-il bien noter dans le présentation du patient et plus précisément dans l’histoire de la personne ?

A

Les éléments qui sont des facteurs de décompensation voir redécompensassions.

Par exemple : un divorce etc…

97
Q

Est ce qu’il est important de préciser dans l’histoire de la personne les éléments dont nous ne sommes pas surs qu’ils sont vrais ?

A

Oui il faut le preciser

98
Q

Qu’est ce qui est caractéristique chez les schizophréniques lorsque l’on veut investiguer sur les thématiques de leurs délires ?

A

Souvent, les patients peuvent etre totalement conscients de leurs délires et que cela peut etre quelque chose de compliqué.

Et ils peuvent avoir conscience que s’ils se livrent entièrement sur leurs délires ils pourront etre hospitalisés plus longtemps et ce n’est pas ce qu’ils veulent.

99
Q

Dans quel cas on peut vivre sans castration ?

A

Il n’ y des sujets non castrés que dans le délire, ils ne vivent pas la castration/frustration car ils se sentent comme des sujets tous puissants

100
Q

Pourquoi dit on que le psychotique ne manque de rien ?

A

Le psychotique ne manque de rien car il a tout dans son délire, il a la science infuse, il est un apôtre etc…

101
Q

Est ce que le névrosé délire ?

A

NON LE NEVROSE NE DELIRE PAS

102
Q

Tips pour le compte rendu final :

A
  • recueil sémiologique en un peu plus d’une h et permet d’organiser l’écriture pour aller à l’essentiel
  • Il faut avoir une exigence dans le vocabulaire
  • Faire une brouillon parfait comme ca la rédaction reste plus simple
  • Faire des phrases courtes et aller à l’essentiel
103
Q

En quoi le terme psychose induisait une grosse confusion mentale ?

A

Le terme « psychose » utilisé par Feuchtersleben (1845) pour désigner des maladies mentales montre une grosse confusion initiale entre névrose/psychose

Car la psychose = toutes les pathologies mentales voir la folie

104
Q

Quels débats se sont poursuivit pendant très longtemps sur la psychose ?

A

Les débats pour savoir si la psychose était organique VS fonctionnel et endogène (causes internes) VS exogène (causes externes) remontent à la première moitié du 19e siècle ils se sont poursuivis pendant très longtemps

105
Q

Aujourd’hui que veut dire le terme psychotique ?

A

Aujourd’hui, « psychotique » = terme générique pour toute affection avec hallucinations / délire

106
Q

Les troubles psychotiques/délirantes peuvent t-ils être endogènes et ou exogènes ?

A

OUI
Ils peuvent etre induits aussi de manière exogène, cad certaines théories qui disent que la “société nous rend fou” mais aussi peut etre du à des toxiques

Bcp de substances peuvent induire des idées délirantes/hallus/troubles de l’humeur il ne faut pas l’oublier

107
Q

Les troubles psychotiques peuvent ils etre aigus/transitoires et ou chronique ?

A

OUI

La schz et la paranoïa = des troubles chroniques

Mais existe des troubles aiguës ou transitoires parce que cliniquement la BDA se signale par un épisode délirant qui dure maximum 45 jours avec un déclenchement très rapide (en 2-3 jours)

On peut passer d’aucune idée délirante à un délire très bien construit mais elle les idées délirantes peuvent se renfermer et n’etre qu’un épisode de la vie de l’individu

108
Q

Définir les deux grands types de psychose ?

A

Il existe les psychoses dissociatives et non dissociatives

Les schizophrénies (mécanisme : DISSOCIATION) :

Toujours un aspect désorganisé -> dont le processus morbide repose intégralement et dès le début sur un processus dissociatif

Désorganisation des fonctions du Moi, de la cognition, de la psychomotricité et de la concordance idéo-affective

La schz en fait partie des psychose dissociatives -> c’est la dissociation mène à la discordance idéo-affective, aux discontinuités de la pensée et donc du discours, aux hallucinations psychiques qui sont le phénomène signature de la schizophrénie

Nous parlons donc des psychoses dissociatives qui ont toujours un aspect de désorganisation qui est propre au processus dissociatif (au sens de bleuler)

Diag diff : éléments de désorganisation chez le patient = schz

Mais existe aussi des psychoses chroniques systématisées (ne sont pas dissociatives car pas de fonctions du moi désorganisées)

  • Dont la Psychose Hallucinatoire Chronique (PHC -> début du trouble très tardif vers 40-50 ans, souvent des femmes, qui ont vécu une vie tout à fait normale ≠ d’hallucinations jusqu’à un moment où il y a qqch qui se déclenche et où il y a énormément d’hallucinations polysensorielles/auditives/visuelles/tactiles/cénesthésiques -> mécanisme : HALLUCINATIONS)
  • Et la paranoïa (mécanisme : aucune hallucination, le délire se développe à partir d’INTERPRÉTATION), où la désorganisation = très peu présente
109
Q
A
110
Q
A
111
Q

Quelles sont les 4 grandes conceptions cliniques du trouble (la schizophrénie) ?

A
  • La perte de la réalité (perte de contact partiel ou total avec la réalité commune et partagée, toutes les choses naturelles que l’on fait sans s’en rendre compte ne le sont plus pour les SCHZ)
  • Le déficit (avec la démence précoce, et distinction entre les psychoses déficitaires et non déficitaires, des sujets qui présentent des tableaux cliniques + déficitaires dans leur 60 aine si pas soignés etc… on a moins de caractère violent du délire mais beaucoup + de déficit, perte de l’unité intérieur)
  • La dissociation/désorganisation
    (perte de l’unité intérieur et Spaltung chez Bleuler, avec discordance idéo affective décrite par Chaslin au cœur de la schz, on a une grosse désorganisation de moi avec plein de fragmentations autour du mécanisme de défense de la dissociation)
  • Le rapport symptômes négatifs (versant déficitaire avec démence précoce et donc déficit cognitif, psychomoteur, reconnaissance ds affects qui peut etre en déficit aussi et quasi catatonie apragmatique) /symptômes positifs (symptômes en trop, hallu, délires, pleins de matériel supplémentaire de la schz)

Ces deux symptômes (+ et -) sont liés au processus dissociatif

112
Q

Epidémiologie et comorbidité des schizophrénies ?

A

● Touche entre 0,4 et 0,7% de la population générale

● Début des troubles avant 23 ans dans la moitié des cas (fenêtre = 15-25 ans, et quand c’est après on se rend compte qu’il y avait des symptômes prodromiques et des bizarreries)

● Co-morbidités psychiques nombreuses :

  • Attaques de panique (env. 15%) car les phénomènes hallucinatoires = terrifiants
  • TSPT (29%) souvent en lien avec les traumatismes infantiles s’ils ne sont pas pris en charge
  • Etats dépressifs (50%) arrivent + tard quand le patient se rend compte de l’impact de la schz sur sa vie (insertion sociale) + un sentiment de solitude humaine parce que personne ne partage ce qu’il vit précisément
  • Abus de toxiques (47%) pour essayer d’enlever ses voix

● Mortalité supérieure à la population générale :

  • Retards de traitement somatique…donnent des accidents/pathologies cardiovasculaire/cancer (parce que compliqué de diagnostiquer)

+ cause principale de mortalité non-naturelle :

-> Suicide (12 fois + par rapport à la population générale - Loas, 2009)

  • « disparités en matière de santé et d’accès aux soins entre les patients schizophrènes et les patients sans diagnostic de maladie mentale » (Fond, Llorca, Lançon, Auquier & Boyer, 2021) (donc possiblement + de mortalité)
113
Q

Qu’est ce que la sthénicité ?

A

Un tonus physique très important

114
Q

Définir le moyen mnémotechnique des 3 “dys”

A

● Au cœur de la schizophrénie se trouve le processus de DISSOCIATION.

  • Ce processus, défini comme une désorganisation des fonctions mentales, émotionnelles et comportementales
  • Explique le sentiment de xénopathie ou désappartenance de ces patients, qui peuvent dire que certains de leurs contenus psychiques / comportements ne viennent pas d’eux
  • Idée d’une unité du processus morbide, caractérisée par le processus dissociatif, désorganisation des fonctions mentales avec une perte de l’unité intérieure qui explique le sentiment de xénopathie (dans le syndrome d’influence), sentiment de désappartenance au monde avec des vécus de dépersonnalisation/déréalisation

Le sentiment + processus de dissociation = fragmentation interne du patient (hallucinations psychiques = typiques de cette perte d’unité intérieure)

● Au niveau cognitif, la dissociation a pour conséquence un relâchement des associations et donc une DISCONTINUITÉ de la pensée avec des troubles du langages associés :

= Une conséquence du processus dissociatif qui va mener à relâchement des associations, des chaînons logiques entre les phrases/idées, qui mène à une discontinuité de la pensée (troubles du cours de la pensée), qui se manifeste par la diffluence (processus de relâchement associatif qui n’empêche pas le patient de parler, il continue de parler mais l’ensemble de ses phrases sonnent incohérentes entre elles -> on va jusqu’au coq à l’âne), par les barrages (arrêt net de la pensée à des moments pas dictés par la logique du discours)

● Au niveau émotionnel et dans le contact du patient, la dissociation crée une DISCORDANCE :

Autrement dit une disharmonie constatable entre discours/expression affective (rires immotivés ou froideur affective).

Cette discordance donne souvent des impressions de bizarrerie/étrangeté -> perte du lien habituellement très fort entre représentation et affects

Cette discordance idéo-affective se manifeste dans plusieurs sphères (tenues vestimentaires, sourires immotivés avec une discordance entre ce qui est exprimé et ce qui est ressenti ou montré)

115
Q

Quels sont les 3 groupes des psychoses chroniques systématisées ?

A
  • Paranoïas (se structure sur un trouble du jugement qui est l’interprétation)
  • PHC (hallus ++ cf CM9, psychose hallucinatoire chronique)
  • Paraphrénie (délirants, très peu hallucinés, très imaginatifs, mais qui peuvent vivre une vie plutôt normale).
116
Q

En France, l’entité paranoïa est constituée à partir de quoi ?

A

Des monomanies raisonnantes d’Esquirol (1838) :

  • Paranoïa classée au même titre que la névrose obsessionnelle parmi les monomanies qui résonnent = les monomanies ≠ caractérisé par la déraison, patient ne semble pas avoir perdu la raison pourtant il délire ;

De l’étude du délire de persécution (Lasègue, 1852) :

  • le délire = très exclusivement un délire de persécution

De l’étude des « délires chroniques à évolution systématique » (Magnan, Sérieux) :

  • on a une évolution continue de la paranoïa
117
Q

Comment une folie peut elle est raisonnante ?

A

Au délire de la paranoïa

Au début le clinicien peut se laisser prendre parce qu’il y a toujours un élément de vérité, une injustice vécue, mais il y a aussi des mécanismes interprétatifs donc on peut avoir beaucoup de mal à repérer et qui pour autant structurent un monde délirant à côté duquel on peut passer à côté

118
Q

Coté allemand, et les premières utilisations par Heinroth (1818), développer ?
(paranoïa)

A

+ importants travaux d’E. Kraepelin, pour qui à partir de 1899 la paranoïa est définie sans hallucinations

Aucune désorganisation dans la paranoïa = les délires paranoïaques se développent à partir de troubles du jugement qui n’occultent pas nécessairement les capacités cognitives des patients donc 1 partie des patients peuvent délirer à bas bruit tout en conservant une intégration sociale + professionnelle assez forte

119
Q

Quelle est la différence entre paranoïde et paranoïaque ?

A

/!\ La différence entre « paranoïde » et « paranoïaque » se maintient encore en clinique psychiatrique française mais plus en langue anglaise du fait de l’équivoque « paranoid » -> paranoïde

Paranoïde : ça y ressemble mais ce n’est pas un délire de persécution -> le délire n’est pas forcément structuré par les mêmes mécanismes

Alors que paranoïaque = c’est strictement/exactement le délire de persécution -> délire basé sur des interprétations

120
Q

Définir plus précisément le délire dans la paranoïa ?

A

Le délire = en secteur et en réseau, monothématique (une idée commune et prédominante), les idées se coordonnent, se circonscrivent d’elle-même (le patient = délirant mais il explique si bien ce qui lui arrive qu’il a réussi à construire qu’on est presque portés à le croire -> il faut donc bien connaître la structure particulière de la paranoïa)

121
Q

Epidémiologie de la paranoïa ?

A

● Épidémiologie trouble délirant de type paranoïaque : 0,02% de la population générale, 1 à 2% des patients hospitalisés

● Début souvent après 35 ans -> il y a une conservation des facultés sociales et pro pendant un temps assez long de la vie

● Sex ratio : délires de jalousie -> + souvent manifestés chez des hommes / délires érotomaniaques -> + souvent manifestés chez des femmes

● Épidémiologie du trouble de la personnalité paranoïaque (patients qui ont des traits de personnalités de la paranoïa mais pas parano) : 0,4 – 4,4% de la population générale, 10-30% patients hospitalisés

-> avant l’éclosion du délire, tout ceux qui ont connu le patient s’accorde à dire qu’il avait des traits caractéristiques avec une maîtrise + une méfiance vis à vis d’autrui

122
Q

Définir l’inhibition intellectuelle ?

A

Inhibition intellectuelle serait de dire que quelqu’un n’est pas au maximum de ses capacités qui sont présentes pour autant (pas accès à la totalité des facultés intellectuelles à cause des troubles psychopathologiques)

123
Q

Pour le diagnostic différentiel qu’est ce que l’on fait dans la sémiologie ?

A

On dit les choses qui ne sont pas présentes aussi, par exemple pour la paranoïa on peut préciser qu’il n’y a pas d’hallucination, ou pas de discordance dans la présentation … ce qui nous aidera pour le diagnostic différentiel

124
Q

Définir les troubles du raisonnement, les troubles du jugement et dans les troubles du jugement, l’intuition, l’interprétation et la fausseté de jugement ?

A

Le raisonnement = processus par lequel on met en lien différents éléments pour aboutir à un jugement (on créer des lien entre les choses) par exemple relier deux choses qui ne vont pas ensemble mais qui pourrait expliquer quelque chose (cf. dessin)

Le jugement = c’est ce à quoi on arrive après un processus de jugement qui nous aide à dire les chose sur le monde
Intuition = court circuite le raisonnement par le sentir (on sent que)

Interprétation (pathologique donc rigide, répétitif et source de souffrance) c’est un mécanisme de raisonnement = ne cesse pas de mettre en lien pleins d’évènement du réel en lien avec le patient « les troubles gastriques sont réellement perçu puis elle les lié à l’empoisonnement »

Fausseté de jugement (dans la paranoïa elle est guidée par des affects puissants) = pas uniquement le processus de raisonnement, ce qui est faux c’est le jugement même que la patiente pose sur le monde « la compagnie d’assurance veut que la madame meure » capacite de jugement renversée par l’intensité de ses affects

125
Q

La relation aux autres dans la névrose et la psychose ?

A

Dans les psychoses = pas vraiment de triangulation

Névrose : jalousie, l’autre a quelque chose que je n’ai pas