TD Psycho du dev CC 1 Flashcards

1
Q

Rappels théoriques sur Jean Piaget, dates, ce qu’il veut déterminer, sa conception du développement ?

A
  • Jean Piaget = 1896 - 1980
  • A la base c’est un biologiste dont l’objectif = déterminer la genèse de l’intelligence
  • Conception du développement comme une suite de stades (linéaires)
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2
Q

Définir la psychologie génétique ?

A

Psychologie génétique : pas de lien avec les gènes mais plutôt lien avec la genèse, expliquer les fonctions mentales par leur mode de formation, cad par leur genèse chez l’enfant

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3
Q

Qu’est ce que l’ontogenèse et la phylogenèse au sens de Haeckel ?

A

Ontogenèse : développement biologique de l’indiv depuis la conception jusqu’à l’âge adulte -> permet de comprendre :
Phylogenèse : histoire évolutive d’une espèce ou d’un groupe d’espèces apparentées

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4
Q

Piaget était t-il innéiste ?

A

Non, il était constructiviste.
Pour lui le sujet construit activement ses connaissances par son action sur l’environnement (ne possède pas de connaissances à la naissance)
Pour Piaget : l’intelligence se développe au fil du temps + permet de s’adapter à certaines taches

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4
Q

Expliquer l’ancrage biologique, vision Piagétienne :

A

1 - Assimilation :
- Mouvement du sujet vers l’environnement
- projection de cadre mentaux sur l’objet (et d’autres objets)
- Attention la projection de cadres mentaux peut poser problème (frapper un œuf sur la table donc accommodation)

2 - Accommodation :
- Mouvement de l’environnement vers le sujet
- Environnement qui fait pression sur les cadres mentaux de l’enfant (l’enfant n’est plus adapté au réel)
- Donc entraine -> reco interne + rééquilibration -> adaptation à l’environnement

3 - Adaptation : l’enfant possède des cadres mentaux adaptés à l’environnement (la réalité) sait qu’il ne peut pas taper un œuf sur la table (équilibration)

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4
Q

Quelques notions Piagétiennes, définir les stades, les schèmes ?

A
  • Stades : linéaires et cumulatifs, les connaissances acquises reposent sur les connaissances préalablement acquises, l’ordre des stades est constant.
  • Schèmes : structure cognitive, entité abstraite qui est analogue à un schéma mentale + qui correspond aussi à une structure de l’action = idée de mouvement et de l’action. Structure ou organisation des actions, non perceptible, base fondamentale de toute connaissance.
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5
Q

Le développement mentale selon Piaget, décrire les différents stades ?

A

1 - Sensori-moteur (0-18/24 mois): intelligence avant le langage

2 - Stade préparatoire des opérations concrètes :
- préopératoire (de 18/24 mois) (pensées représentatives)
- opératoires (à 11/12 ans) (invariance des quantités)

3 - Formel (11/12 - 14/16 ans) :
pensée abstraite (adulte), raisonnement hypothético-déductif

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6
Q

Dans le stade sensori-moteur, décrire les sous stades de la permanence de l’objet ?

A
  1. Avant 2 mois : aucune réaction à la disparition de l’objet
  2. 2-4 mois : manifestions émotionnelles sans recherche de l’objet disparu
  3. 4-8 mois : recherche de l’objet mais uniquement s’il est caché partiellement
  4. 8-12 mois : recherche active de l’objet en A mais pas en B
  5. 12-18 mois : permanence -> recherche en B lorsque déplacement en B visible mais échec si déplacement invisible
  6. 18-24 mois : permanence e recherche en B même si déplacement invisible (acquisition de la permanence de l’objet pour Piaget)
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7
Q

Qui remet en question le modèle de Piaget et qu’est t’il proposé à la place ?

A

C’est Baillargeon et Diamond, pensent que la permanence de l’objet est acquise précocement mais les taches de Piaget comporteraient des pièges (serait mature qu’a 18 mois)
Ils testent la permanence de l’objet de manière plus précoce avec le paradigme de transgression des attentes. (évènements possibles et impossibles)

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8
Q

Quelle est la critique de Diamond sur l’expérience de Piaget ?

A
  • Rôle essentiel de la maturation du cortex préfrontal dans la réussite de la tache piagétienne.
  • Défaut d’inhibition de l’action motrice dominante (pas d’inhibition de l’action programmée pour aller chercher l’objet en A)
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9
Q

Décrire les stades de préparation et de mise en place des opérations concrètes ?

A

Les 3 sous stades :

  • Pensée symbolique (2-4ans)
  • Stade préopératoire ou pensée intuitive (4 à 7/8 ans) avec deux sous stades :
  • intuition simple (4-5ans)
  • intuition articulée (6-8 ans)
  • Opératoire (pensée logique) (7/8 ans 11/12 ans)
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10
Q

Décrire les étapes de l’épreuve de conservation de Piaget ?

A
  • Equivalence initiale (essentiel pour s’assurer que l’enfant accepte cette équivalence)
  • Transformation
  • Question clé
  • Contre suggestion (si l’enfant change d’avis = non conservant)
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11
Q

Les différents niveaux de réponse à l’épreuve de conservation ?

A
  • Intuition simple (perte de l’équivalence initiale, schème irréversible)
  • Intuition articulée (convient de l’invariance mais ne résiste pas à la contre suggestion, schème plus souple mais irréversible)
  • Stade opératoire (équivalence et résiste aux contre suggestions)
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12
Q

Donner les différents types d’arguments données par les enfants conservant ?

A
  • Identité
  • réversibilité simple
  • compensation
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13
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Mounoud et Bower ?

A

18 mois : pas de modification adaptation du geste (enfant devient conservant il ne modifie par la force musculaire)

12 mois : anticipe la diminution et augmentation du poids

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14
Q

Quels sont les différentes étapes de l’épreuve d’alignement des jetons en fonction de l’âge ?

A

4-5 ans : intuition simple

5-6 ans : intuition articulée (terme à terme)

7-8 ans : étape opératoire, conservant

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15
Q

Pour Piaget, pour construire le nombre l’enfant doit … ?

A

comprendre les opérations de sériation (comprendre l’idée d’ordre) + la classification (comprendre la structure d’inclusion)

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16
Q

Qu’est ce que la sériation ? et les différents niveaux de réponse ?

A
  • La sériation = regrouper les éléments selon une relation d’ordre

1er niveau de réponse : petites séries + sériation de base (avant 5 ans)

2e niveau : réussite par tâtonnements (5ans)

3e niveau : réussite opératoire (6ans)

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17
Q

Que montre l’expérience de Mehleret Bever (1967) ?

A

-> il faut minimiser l’impact du langage quand on test les compétences numériques des enfants.

  • Réussite dès 2 ans, sur la tache de Piaget (des jetons) mais en utilisant des Smarties
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18
Q

Que se passe t-il avec l’expérience de McGarrigle et Donaldson ? (ours)

A
  • La question parait plus sincère
  • Les enfants répondent plus correctement/précocement que dans la condition classique
  • des enfants qui échouent à la tache de Piaget réussissent à cette tache
  • La tache de Piaget ne teste pas les compétences numériques des enfants
19
Q

Que découvre Wynn dans son expérience ?

A
  • Les bébés de 5 mois : regardent + longtemps les eve impo comme s’ils avaient perçu l’erreur de calcul.

Dès 5 mois les bébés auraient une mécanisme cognitifs pour réaliser des opérations arithmétiques simples

20
Q

Qui remet en question l’expérience de Wynn et que découvre t-il ?

A
  • C’est Simon qui remet en question Wynn
  • Pense que les résultats de Wynn ne sont pas le résultat de raisonnement cognitif mais plutôt d’un raisonnement perceptif
  • Cela violerait la permanence de l’objet
  • Mais ces résultats vont plutôt dans le sens de Wynn car les bébés ne sont pas surpris par le changement d’identité mais que par les conditions arithmétiques impossibles
21
Q

Qu’on voulu montrer Lubin et al ? et quels sont leurs résultats ?

A
  • Ils ont voulu montrer que l’apprentissage du langage interfère avec les capacités numériques
  • Effectivement pour les enfants Français et Espagnols, il y aune confusion entre quantité (1) et article (un)
  • Car 1+1 = 3 (pour eux c’est logique car quelque chose + quelque chose = plusieurs choses)
22
Q

Définir le système 1 et le système 2 selon Kahneman et Tversky ?

A

1 : responsable du déclenchement d’heuristique (fonctionne pas tjr)

2 : responsable du déclenchement d’un algorithme (permettent d’avoir tjr la réponse juste)

  • Face à un pb les deux systèmes se mettent en compétition

3 : inhibition (Houdé) qui permettrait délimiter les heuristiques et de déclencher les stratégies logiques du système 2

23
Q

Quelle est la difficulté dans la rache de Piaget avec les jetons ? (conservation classique je crois)

A
  • L’enfant conservant va devoir inhiber l’heuristique longueur= nombre pour activer l’algorithme de comptage.
  • Pour accéder à la stratégie la + pertinente l’indiv doit inhiber la stratégie dominante mais non adaptée à la situation
24
Q

Que montre l’expérience de Houdé et Guichart, amorçage négatif ?

A
  • Que les enfants du groupe teste qui doivent d’abord inhiber l’heuristique longueur= nombre puis ne plus l’inhiber (pour d’autres essais) mettent plus de temps (car cout cognitif) que les enfants du groupe contrôle qui ne doivent pas inhiber au départ puis qui doivent mettre en place l’inhibition ensuite
25
Q

Que montre l’expérience apprentissage attrape- piège de Lubin et al ?

A
  • Que les enfants parviennent d’avantage à corriger leurs erreurs et activer l’algorithme (adapté) avec un apprentissage à l’inhibition (alertes exécutives verbales) que ceux du groupe apprentissage classique (accent sur une stratégie logique)
26
Q

Pour Piaget, quand le bebe découpe le monde physique qui l’entoure en objets uniques et permanentes, il peut ?

A
  • Les traiter quantitativement -> nombre
  • Les traiter qualitativement (formes/couleurs/fonctions) -> catégorisation
27
Q

Définir les catégories et en quoi nous les utilisions en permanence ?

A
  • Les catégories (ont un caractère adaptatif) = des entités discrètes qui se définissent par un ensemble de caractéristiques communes aux éléments qui les constituent.
  • Nous les utilisons en permanence pour :
    identifier/déduire/désigner/représenter/abstraire des relations/mémoriser/rappeler/apprendre/pour réduire la complexité du monde/organiser le réel
28
Q

Décrire la catégorisation logique selon Piaget ?

A
  • Repose sur une système d’emboitement comme en science
  • La catégorisation = processus cognitif essentiel dans les connaissances humaines
29
Q

Dans la première recherche sur la formation du concept de classe de Piaget et Inhelder, décrire les différents niveaux ?

A
  • 1er niveau : convenances empiriques (4ans)(rapprochement pour des raisons quelconques/fluctuantes) actions accompagnées d’histoires
  • 2e niveau : collections figurales (5ans)
    rassemblement objets en leur donnant une forme bien ordonnée, une structure générale qui est pour lui une bonne façon de rassembler les objets

-3e niveau : collections non figurales (6ans)
arrangements -> tri perceptif selon différents critères mais pas de coordination d’ensemble, premières conduites classificatoires mais pas au sens logique du terme (critère fluctues aléatoirement)

  • 4e niveau : classification opératoire logique (7-8ans)
    critère de classe -> l’enfant tient compte de plusieurs caractéristiques (subdivise en fonction de forme/couleur/taille)
30
Q

Pour Piaget, la logique des classes est maitrisée quand l’enfant arrive à manipuler les classes (catégories) en fonction de 2 critères, lesquels ?

A
  • La compréhension (qualitatif)
  • L’extension (quantitatif)
    La combinaison des 2 permet la logique des classes
31
Q

Dans la catégorisation et la logique des classes il y a l’inclusion des classes (qualitatif) définir la compréhension.

A
  • Compréhension = l’ensemble des qualités communes aux individus des classes (les ressemblances) ou l’ensemble des différences distinguant les classes les unes des autres -> c’est un critère qualitatif.

Ex : marguerite et rose :

  • Tiges, pétales = propriétés communes à marguerite et rose (permettant de dire qu’elles font potentiellement partie de la même grande catégorie)
  • Epines, Blanche = des propriétés différentes de marguerite et rose (différences qui indiquent qu’elles font partie de sous catégories différentes)
32
Q

Dans la catégorisation et la logique des classes il y a l’extension de classe (quantitatif) définir l’extension.

A
  • Extension = l’ensemble des individus d’une classe définie par sa compréhension : critère quantitatif. Délimite l’ensemble des objets présents auxquels s’appliquent ces propriétés

Exemple : marguerites et roses :

L’extension (le nombre de…) serait par exemple 10 pour les fleures, 8 pour les marguerites, 2 pour les roses.

33
Q

Quand est ce que Piaget parle de logique de classe ?

A
  • Quand l’enfant est capable de coordonner la compréhension + l’extension
34
Q

La classification la + classique repose sur un système d’emboitement, quelles sont les 2 grandes notions dans les systèmes d’emboitements ?

A
  • La notion de sériation (hiérarchie au sein du système) marguerite<fleur<végétaux
  • La notion de classes complémentaires, végétaux = fleurs + non fleurs
35
Q

Quelles sont le différentes étapes dans une tache d’inclusion de classe ?

A

1 - Vérifier la compréhension de la classe (= un prérequis, si l’enfant ne comprend pas à ce stade on arrête)

2 - Question d’inclusion de classe (on demande de comparer une classe supérieur à une sous classe inferieur et inversement)

36
Q

Quels sont les différents niveaux de réponse à une question d’inclusion de classe ?

A

1 - Perte de la classe d’ensemble : (7-8 ans, l’enfant opère une comparaison sur un critère perceptif)

2 - Appréciation variable en fonction des situations : (bonne réponse (uniquement si la différence n’est pas trop important entre les nombre des 2 sous-catégories) mais si ont augmente la saillance perceptive il retombe dans le piège)

3 - Réponse correcte quelque soit la situation : (justification appropriée , décalages horizontaux en fonction du contenu)

Parfois certains enfants qui ont acquis la logique des classes peuvent faire des erreurs de sériations (savent que fleurs = grosse classe et marguerite = sous classe de fleurs mais disent qu’il y a plus de marguerites que de fleurs)

37
Q

Que voulaient montrer Quinn, Eimas, et Rosenkrantz à propos des compétences de catégorisation ? Et quels sont leurs résultats ?

A

-> les auteurs voulaient voir si bébés = capables de distinguer les catégories (oiseaux n’est pas la même chose que chien etc…au moins au niveau perceptif)

->utilisent le paradigme d’habituation/réaction à la nouveauté

->Résultats : les regards sont plus longs sur la nouvelle catégorie, les bébés seraient capables au moins au niveau perceptif de distinguer les catégories

Attention il existe une limite :
les bébés ne font pas la différence entre chiens et chats (si on réduit la variabilité de la catégorie chiens les enfants réussissent)

38
Q

Que propose Wohlwill dans sa modification de la tache piagétienne ?

A
  • Il propose deux modalités :
    Classique picturale : deux ensembles d’mages (6 chiens et 2 chevaux)
    Totalement verbale : “si j’avas 6 chiens et 2 chevaux”

Résultats : les enfants on globalement produit + de réponses correctes (2 x) avec la condition totalement verbale/rapport à condition picturale.
-> ils sont piégés par le traitement perceptif, ils donne une réponse dominante mais non pertinente basée sur l’intuition perceptive plutôt que le raisonnement.

39
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la réussite de l’enfant selon Flavell et Wohlwill ? (dans les taches d’inclusion de classe)

A
  • L’enfant n’a pas la compétence (donc pas réussite)
  • Discordance compétence/performance (enfant qui a la compétence logique mas les caractéristiques de l’épreuve interfèrent)
40
Q

Quels sont les 3 paramètres nécessaires à l’expression de la compétence (dans les taches d’inclusion) selon Flavell et Wohwill ?

A

1 - La disponibilité de la compétence : l’enfant n’a ou n’a pas la compétence logique (seul facteur pris en compte par Piaget)

2 - Facteur de tache : les propriétés de la tache modulent la probabilité que la compétence se révèle dans la performance de l’enfant (en fonction de la méthode utilisée les perf de l’enfant ne seront pas les mêmes)

3 - Sensibilité individuelle au facteur tache : l’influence des propriétés de la tache varie selon l’âge de l’individu (ce 3e paramètre vient moduler le 2e paramètre)

41
Q

Pour Houdé, quel est le rôle de l’inhibition dans la sensibilité de l’individu au facteur tache ?

A

Il faut inhiber de la prégnance perceptive des marguerites (heuristique) pour activer la stratégie logique de l’inclusion des classes (algorithme).

42
Q

Que cherche à faire Pennequin dans son étude ?

A
  • Mesurer les capacités d’inhibition pour voir le score d’inhibition est lié au score de la tache d’inclusion (si mieux ils inhibent mieux est le score ?)
43
Q

Comment Pennequin mène t-il sont expérience ?

A

1) Une tache classique de Piaget avec des animaux/animaux/peut importe les items (tache d’inclusion)

2) Modification de Markman (“serait-il possible de modifier la situation pour qu’il y ait plus de chevaux que d’animaux ?”)

3) condition écran

4) Epreuve de Stroop

5) Epreuve du Trail Making Test

44
Q

Quels sont les résultats de Pennequin ?

A
  • Les jeunes inhibent moins bien (logique car quand trop jeune ils n’ont pas la logique des classes etc)
  • Pour l’inclusion, plus on avance en âge plus les résultats sont meilleurs

MAIS

  • Stroop = pas de différence avec l’âge car tache pas assez sensible
  • TMT = diminution du score (plus c’est bas plus c’est bien) avec l’âge (meilleure flexibilité) donc assez sensible (les enfants plus âgés réussissent mieux que les plus jeunes)

Quelle interprétation des résultats ?
-> existe un lien entre activation correcte de l’algorithme (inhibition de l’heuristique) et fonctions exécutives

45
Q

Que remarque t-on quand on compare les temps mis pour répondre dans le paradigme d’amorçage négatif de Borst et al ?

A
  • Plus de tps dans le groupe test doivent -> lever l’inhibition préalable (observé chez les enfants et chez les adultes)
  • Effet d’amorçage négatif = le cout de la levée d’inhibition. Prouve qu’il y a eu inhibition en amorce
  • Adulte comme enfant = nécessaire inhiber la prégnance perceptive de la sous-catégorie la + nombreuse pour activer la logique des classes. (car sinon on dit qu’il y a + de marguerites que de fleurs)
  • Le besoin d’inhibition décroît avec l’âge
46
Q

Qu’est ce que le complément de Markman ?

A

« crois-tu que l’on puisse faire quelque chose pour qu’il y ait plus de marguerites que de fleurs ?»
« Oui il suffit de rajouter des marguerites » -> /!\ il faudrait dire non car ce sont toutes des fleurs

  • 10/11 ans c’est une réussite totale
  • selon les stades piagétiens = impossible

Mais alors les enfants avant 11 manque de logique en ce qui concerne l’inclusion de classe ?
- faux négatif : avant 11 ans = des échecs alors que normalement ils ont la logique

  • Amener l’enfant à donner une réponse à une question ≠ possible
  • Mode intuitif -> « pour qu’il y ait plus de » (logiquement on ajoute qqc) -> font le lien avec les marguerites sur le côté
47
Q

Dans la vidéo des enfants, ils jouent comme avant avec les jouets même en miniature, pourquoi ?

A

Car ils ne peuvent pas inhiber.