TD Flashcards
Définition de marchandises
CJCE Commission c/Italie 1968 « produits appréciables en argent et susceptibles comme tels de former l’objet de transactions commerciales ».
Champ d’application LCM
Matériel : déf des marchandises
Géographique : extranéité (Oosthoeck)
Personnel : Mesure étatique
Définition de TEE
CJCE Commission c/Italie 1969
Les TEE peuvent se définir comme « une charge pécuniaire, fut-elle minime, unilatéralement imposée, quelles que soient son appellation et sa technique, et frappant les marchandises nationales ou étrangères en raison du fait qu’elles franchissent la frontière »
Article sur les TEE
Art 30 TFUE
Les droits de douane à l’importation et à l’exportation ou taxes d’effet équivalent sont interdits entre les États membres.
CJCE Commission c/Belgique 1962
« L’expression de TEE sans cesse accolée à celle de droits de douane marque le dessein de prohiber, non seulement les mesures ostensiblement revêtues de la forme douanière classique, mais encore toutes celles qui présentées sous d’autres appellations ou introduites par le biais d’autres procédés, aboutiraient aux mêmes résultats discriminatoires ou protecteurs que les droits de douane ».
3 critères cumulatifs TEE
1) Une charge pécuniaire
2) Une charge unilatéralement imposée par l’autorité publique (peu importe le statut de qui va recevoir la taxe ; Etat, CT, organisme privé, cf. CJCE Dubois 1995).
3) Une charge perçue en raison du franchissement d’une frontière (la frontière peut être nationale ou régionale, cf. CJCE Lancry 1994).
Arrêt Variola
CJCE 1973
La Cour ne regarde pas si la mesure est discriminatoire/protectrice ou non, ce n’est pas un critère pour déterminer l’existence d’une TEE
Arrêt Aprile SRL
CJCE 1994
Les TEE ne sont pas seulement interdites entre les Etats membres, elles le sont aussi à l’égard des pays tiers qui ont conclu un accord visant à supprimer les barrières à l’entrée avec l’UE
Cas où la qualification de TEE sera exclue
1) La taxe est la contrepartie d’un service rendu (cf. CJCE Cadsky 1975)
2) La taxe est le fruit d’un contrôle imposé par le droit communautaire (cf. CJCE Bauhuis 1977)
Définition de redevances pour service rendu
CJCE Cadsky 1975
La Cour de justice a considéré que le paiement de la charge par l’opérateur économique en contrepartie d’un service rendu n’est pas une charge unilatéralement imposée par l’Etat mais qu’elle correspond à la contrepartie d’un service rendu.
3 critères cumulatifs pour identifier un service rendu
1) Le service doit avoir été réellement et individuellement rendu à l’opérateur
2) Le service doit être facultatif
3) Le montant de la redevance doit être proportionnel au service rendu
Définition d’imposition intérieure
L’imposition intérieure se distingue des TEE en ce qu’elle frappe à la fois les produits importés et nationaux en les taxant selon des critères objectifs appliqués indépendamment de l’origine des produits (CJCE Legros 1992)
Fait générateur n’est pas le même que pour les TEE
En principe les imp.int. sont autorisées
2 cas où les impositions intérieures sont interdites
1) Art 110 al 1 TFUE « Aucun État membre ne frappe directement ou indirectement les produits des autres États membres d’impositions intérieures, de quelque nature qu’elles soient, supérieures à celles qui frappent directement ou indirectement les produits nationaux similaires » => interdiction d’une surimposition des produits étrangers similaires (il faut déterminer l’existence d’une surimposition cf. CJCE Ianelli et Volpi 1977)
2) Art 110 al 2 TFUE : « En outre, aucun État membre ne frappe les produits des autres États membres d’impositions intérieures de nature à protéger indirectement d’autres productions » => favoriserait indirectement produit national concurrent au détriment des produits étrangers
Différence produits similaires/concurrents
Produits similaires : très proches en termes de caractéristiques physiques, perçus comme équivalents par les consommateurs (ex : deux marques de laits)
Produits concurrents : produits qui, bien que différents, peuvent répondre aux mêmes besoins ou être utilisés comme une alternative l’un à l’autre, et se trouvent ainsi en concurrence sur le marché (ex : bière et vin) , ces produits peuvent être choisis de manière interchangeable par les consommateurs (CJCE Commission c/RU 1983)
3 critères pour qualifier une taxe d’imposition intérieure
CJCE Denkavit 1979
- frapper des produits identiques d’un même impôt
- frapper au même stade de la commercialisation
- avec un fait générateur identique
Arrêt Nygard
CJCE 2002
définition d’imposition intérieure : charge pécuniaire qui relève d’un régime général de redevances intérieures appréhendant systématiquement des catégories de produits selon des critères objectifs appliqués indépendamment de l’origine ou de la destination des produits.
Arrêts sur les possibilités offertes aux justiciables en cas de taxe perçue illégalement par les Etats
CJCE Denkavit Italiana 1980 : Possibilité d’obtenir le remboursement de la taxe
CJCE Francovich & Bonifaci c/Italie 1991 : Possibilité d’invoquer la responsabilité de l’Etat qui a violé le droit communautaire
CJCE Comated 1997 : Possibilité d’invoquer un préjudice lié à des pertes et demander à l’Etat de l’indemniser
Harmonisation : différentes possibilités pour les MEERQ
Harmonisation totale : pas d’art 36 et pas d’exigences impératives
Harmonisation partielle : pour les domaines non harmonisés => on peut utiliser l’art 36 et les exigences impératives
Déf de restriction quantitative
Les restrictions quantitatives sont définies par les accords du GATT (1947), cf. « toutes mesures qui excluent partiellement l’importation ou l’exportation de produits ». C’est l’interdiction des quotas.
Article sur les MEERQ
Art 34 TFUE
“Les restrictions quantitatives à l’importation ainsi que toutes mesures d’effet équivalent, sont interdites entre les États membres”
Définition des MEERQ
CJCE Dassonville 1974
« toute règlementation commerciale des Etats membres susceptible d’entraver directement ou indirectement, potentiellement ou actuellement, le commerce intra-communautaire ».
Principe de reconnaissance mutuelle
CJCE Cassis de Dijon 1979
Dans cet arrêt, la Cour vient poser le principe de reconnaissance mutuelle, selon lequel tout produit légalement fabriqué et commercialisé dans un Etat membre doit pouvoir être introduit dans tout autre Etat membre.
Arrêt très important sur les modalités de vente
CJCE Keck et Mithouard 1993
La Cour vient ici indique que les mesures concernant les modalités de vente ne sont pas des MEERQ si elles sont indistinctement applicables et qu’elles n’ont pas pour but de restreindre l’accès au marché.