TCC TPA Flashcards
Dans le cadre d’un TPA quel traitement médicamenteux est recommandé?
1) Anti dépresseurs (ISRS, IMAO)
2) Benzodiazépine (attention à l’association avec TCC)
Quels avantages des BZD % TPA?
Effet rapide, diminution de la fréquence et de l’intensité des AP.
Quels inconvénients des BZD % TPA?
Risque de rechute avec effet rebond.
Sevrage BZD
Faible auto attribution des progrès en thérapie (c’est grace aux médicaments).
Aucun effet Antidepr
BZD (molécules?)
Clonazepam
Alprazolam (xanax)
AD (molécules?)
ISRS :
Fluoxétine (prozac)
Fluvoxamine (luvox)
Sertraline (zoloft)
Citalopram (celexa)
Escitalopram (cipralex)
ISRN :
Venlafaxine (effexor)
Inconvénients AD % TPA
Plus longs en mise en place
Effets secondaires ++ sexualité et digestion.
Avantages AD % TPA
Pas de dépendance physio
Préventif dépression
Quelle durée de traitement médicamenteux TPA?
12-18 mois pouvant être prolongé si 0 psychothérapie
Quel risque de rechute en cas d’arrêt du ttt?
50% et plus si 0 TCC
Si rechute, reprise du ttt + TCC
Quels sont les facteurs prédisposants au TPA?
Hérédité, Environnement (éducation), Psychologie (dépendance et passivité).
On considère généralement que la vulnérabilité biologique est surtout responsable des attaques de panique tandis que les influences environnementales et les traits de personnalité semblent avoir un impact plus important sur l’agoraphobie.
D’un point de vue évolutionniste, comment s’explique le TPA?
Sur le plan évolutionniste, il était adapté dans le contexte de l’homo sapiens chasseur-cueilleur, de réagir avec anxiété dans des situations comme un vaste espace où l’individu est très exposé ou un espace très restreint où il risque d’être captif. Les réactions physiologiques de stress de type «fight, flight or faint» étaient adaptées dans ce type de situation et augmentaient la probabilité de survie.
l’attaque de panique est une réaction physiologique d’alarme qui serait adaptée en présence d’un danger grave et imminent. En effet, si votre vie est menacée et qu’une issue semble possible, vous aurez une réaction vous préparant à vous défendre ou à fuir «fight or
flight». Pour ce faire, vos muscles doivent être tendus et plus de sang leur sera dirigé, d’où l’accélération du rythme cardiaque; plus d’oxygène doit être disponible d’où la sensation d’étouffement augmentant le rythme respiratoire; les contractions musculaires au niveau de l’abdomen et au niveau thoracique contribuent également à accentuer cette sensation
d’étouffement; le système digestif est mis au ralenti d’où la sécheresse de la bouche et l’excédent de chaleur émis par les muscles doit être évacué d’où les sueurs, les chaleurs et les frissons. Ultimement, si aucune issue ne semble possible, on passe à la troisième étape de la réaction se rapprochant ainsi de l’évanouissement (fight, flight or faint). On ressentira alors des
étourdissements, des faiblesses dans les jambes et un sentiment d’irréalité.
Quels sont les facteurs précipitants du TPA?
Stresseurs aigus (décès, accidents, agression pathologie organique, pertes)
Stresseurs chroniques (conflits, maladie)
Âge (début 20-30 ans)
Que faire en cas de TPA de novo chez un patient de +40 ans?
Éveiller la suspicion d’une affection médicale associée, un trouble anxieux associé à une substance ou un épisode dépressif majeur sous-jacent.
Quels sont les 5 groupes de symptômes de l’AP?
cardiovasculaires
respiratoires
vestibulaires
consécutifs à l’hyperventilation (dépersonnalisation/déréalisation)
musculaires (tremblements, raideurs)
L’AP peut il conduire à une perte de connaissance avec risque de blessure?
Non. Le patient peut se sentir faible et avoir besoin de s’assoir, mais pas de risque de perte de connaissance.
Si cela arrivait, il faut suspecter une atteinte biologique sous-jacente.
Quelles sont les manifestations du déclenchement de la réaction d’alarme?
Les battements du cœur s’accélèrent.
La pression dans les artères augmente.
Les vaisseaux des muscles se dilatent et le débit sanguin augmente dans les muscles.
Le débit sanguin diminue au niveau de l’estomac, des intestins et des reins.
La fréquence et la profondeur de la respiration augmentent.
Les fibres musculaires se contractent et augmentent le tonus musculaire.
Au niveau de la peau, il se produit une vasoconstriction, une horripilation, une baisse de la
résistance électrique, une augmentation de la sécrétion de sueur.
Le métabolisme cellulaire augmente au niveau de l’organisme
La transformation du glycogène en glucose augmente dans le foie et dans les muscles.
L’activité cérébrale augmente.
La coagulation sanguine augmente
Quelles sont les manifestations déclenchées par l’hyperventilation?
Difficultés respiratoires, sensation de manquer d’air.
Sensation de tête vide ou cotonneuse, étourdissements.
Mal à la tête.
Sensation vertigineuse, vision brouillée.
Impression d’irréalité, sentiment de dépersonnalisation.
Moiteur des mains, bouffées de chaleur.
Picotements aux extrémités, engourdissements.
Raideur musculaire, crampes.
Douleurs thoraciques.
Accélération de la fréquence cardiaque et extrasystoles.
Combien de temps peut durer une AP sévère?
15 à 60 minutes
Quels sont les facteurs entretenants le TPA?
1) Physiologiques : sensation d’étouffement -> Hyperventilation -> Etourdissement -> Déréalisation
2) Cognitifs : L’interprétation faite des symptômes par le patient non informé va exagérer l’inquiétude sur la dangerosité des symptômes.
3) Comportementaux : Fuite (échappement) , Evitement, risque d’installation de l’agoraphobie.
4) Renforcement négatifs (soulagement) lorsque la personne échappe ou évite ce qui renforce ces comportements et l’agoraphobie.
5) Comportements de sécurité : plus subtils que les 4). ex : s’assoir proche d’une sortie ; objets contraphobiques (proches, téléphone etc.).
6) Neutralisation ou évitement psychologique : chercher à se distraire de ses cognitions anxiogènes et de ses émotions douloureuses : mettre de la musique, fermer les yeux, utiliser des pensées positives irréalistes (tout va bien etc.)
7)Bénéfices secondaires : Soulagées de tâches qu’elles ne font plus car elles sont aidées à le faire, ou obtention d’une attention supplémentaire de la part de proches. Ces bénéfices sont des renforcements positifs aux comportements d’évitement ou d’échappement, ce qui maintient la symptomatologie.
8) Facteurs interpersonnels : Déficit de socialisation, traits de personnalité problématiques, faible affirmation de soi. Cela engendre également un faible soutien social perçu ou réel.
Quels sont les deux principaux facteurs cognitifs?
1) Inquiétudes au moment de l’AP : Peur de mourir, de s’évanouir, de faire une crise cardiaque, d’étouffer, de perdre le contrôle, de devenir fou. Cela augmente toute la symptomatologie par augmentation de la réponse d’alarme et la cascade physio qui s’ensuit.
2) anxiété d’anticipation (peur d’avoir peur). Peur de vivre les premières inquiétudes, poussent à l’évitement des situations où sont survenues les autres AP. Cette anxiété rend encore plus vulnérable à la survenue d’autres AP sans même faire face à la situation (généralisation).
Quelles sont les pensées automatiques récurrentes dans l’AP?
«Boule de cristal» : «Je vais faire une crise», «je vais perdre le contrôle», «je vais perdre conscience».
Étiquetage : «Y a quelque chose qui ne va pas chez moi».
Dramatisation : «L’anxiété est intolérable», «c’est l’enfer, je vais mourir».
Personnalisation : «Je suis le seul à avoir ce problème».
Lecture de pensée : «Les gens vont s’apercevoir que je panique», «ils savent que je suis un névrosé»
Pensée dichotomique : «L’anxiété est mauvaise», «je panique sans arrêt».
Décrire la réaction d’alarme spontanée évoluant jusqu’à l’attaque de panique
Le début de l’attaque spontanée génère une réaction physiologique d’alarme(réaction neuro-végétatif).cela génère des cognitions alarmistes à propos de celle-ci (je vais mourir, je perds le contrôle, je deviens fou) . C’est cognition augmentent à leur tour le niveau d’anxiété global , ce qui augmente alors la réaction physiologique d’alarme et les réactions neurovégétative . Se crée alors un cercle vicieux débouchant ensuite sur une attaque de panique plus ou moins sévère .
Décrire la réaction d’alarme évoluant en cercle vicieux jusqu’à l’attaque de panique suite à un événement (objet phobogène).
L’exposition à un événement extérieur phobogène va générer un danger perçu qui va augmenter le niveau d’anxiété puis à son tour augmenter la réaction physiologique d’alarme (réaction neuro-végétative). Des cognitions alarmistes vont alors émerger à propos de ces réactions physiologiques(je deviens fou, je perds le contrôle, je vais mourir). Augmentant à leur tour le niveau d’anxiété global et les réactions physiologiques subséquente.
Expliquer le cycle des facteurs d’entretien du trouble panique avec agoraphobie
Lors de l’attaque de panique la personne va avoir des interprétations catastrophiques (cognition de type peur de s’évanouir peur de faire une crise cardiaque ou de devenir fou).à long terme cela génère une anxiété d’anticipation (peur d’avoir peur , peur de revivre une autre attaque de panique peur des conséquences catastrophiques faussement associées à ces malaises ) . Cela entraîne un évitement ou un échappement de la situation qui a généré l’attaque de panique et un soulagement consécutif à l’échappement ou à l’évitement (renforcement négatif). Cela incite alors le patient à augmenter les comportements d’évitement ou d’échappement,le patient obtient alors des bénéfices secondaires et un soutien social inadéquat . Cet évitement généralisé augmente la sensibilité au déclencheur des attaques de panique par non exposition, empêchant le mécanisme d’habituation.
Parmis les facteurs d’entretien du trouble panique, quels sont les facteurs d’entretien physiologiques?
Conditionnement interoceptif : une sensation interne déclenche l’AP
Evitement intéroceptif : la personne évite les situations menant à ressentir les sensations redoutées dans le corps.
Parmis les facteurs d’entretien du trouble panique, quels sont les facteurs d’entretien cognitifs?
Interprétation catastrophique des sensations internes
Anxiété d’anticipation (peur d’avoir peur).
Parmis les facteurs d’entretien du trouble panique, quels sont les facteurs d’entretien comportementaux?
Evitement
Echappement
Comportements de sécurité