TCC Dépression Flashcards
Donner des questions socratiques qui permettent de faire de la restructuration cognitive sur des pensées dépressives.
Serait-il possible de le voir autrement?
Pourrait-il y avoir d’autres explications?
Que ferait une autre personne à votre place?
Pourrait-on imaginer d’autres solutions?
Ce que vous dites-là est une hypothèse valable. Y en aurait-il d’autres?
En vous mettant à la place de votre patron, quel pourrait être son point de vue?
Que diriez-vous à votre meilleur ami si vous saviez qu’il pensait ceci?
Que dirait votre meilleur ami s’il savait que vous pensiez ceci?
Quelle est l’évidence pour ou contre
cette idée? Serait-il possible de le voir autrement?
Donner des questions socratiques qui permettent de faire de la restructuration cognitive sur des pensées dépressives.
Et si cela arrivait, quelles seraient les conséquences?
En mettant les choses au pire, qu’arriverait-il?
Admettons que vous ayez fait une erreur, est-ce si terrible?
Pourriez-vous quand même être heureux?
Votre avenir serait-il compromis à jamais?
Supposons que ce soit un échec, n’y aurait-il que des inconvénients à cette situation?
Y aurait-il moyen de vous adapter à cette situation?
Comment pourriez-vous faire face?
Quelles sont les cinq étapes ABCDE pour faire de la restructuration selon Ellis
Activating Event
Belief (pensée automatique, croyance)
Consequence (émotion qui résulte)
Disputing (Remise en question du réalisme de la pensée)
Evaluation (réévaluation de l’émotion après remise en question).
Quand arrêter le questionnement socratique?
Dans la mesure du possible, le questionnement socratique ou la discussion se poursuivent tant que le patient n’a pas modifié au moins partiellement sa croyance erronée
Quels sont les trois stades de restructuration cognitive?
Questionnement socratique
5 colonnes de Beck
Identification des croyances fondamentales
Quelles questions pour identifier les croyances fondamentales et intermédiaires?
En admettant que ce soit vrai, qu’est-ce que cela signifie pour vous? Pourquoi est-ce si grave, terrible et inacceptable?»
«Parce que j’ai l’air d’un raté aux yeux de
tout le monde». Quelle est la croyance sous jacente?
«quelqu’un qui perd son emploi est considéré comme un raté par son entourage»
«Pourquoi est-ce si terrible d’avoir l’air d’un raté aux yeux des autres?» «Parce que cela signifie que je suis un raté si tout le monde le pense.» Quelle est la croyance sous jacente?
Croyance fondamentale : ma valeur comme être humain dépend de ce que les autres pensent de moi
«Pourquoi est-ce si grave d’avoir perdu votre emploi?» «C’est grave parce que je ne peux tolérer l’échec» Quelle est la croyance sous jacente?
Perfectionnisme et exigence élevées
«Pourquoi est-ce si grave d’avoir perdu votre emploi?» «C’est grave parce que je ne peux me résigner à faire les démarches pour m’en trouver un autre» Quelle est la croyance sous jacente?
Faible niveau de tolérance aux contrariétés et à l’effort
Donner plusieurs mesures simples peuvent favoriser le maintien des acquis à long terme
1-Entrevues de consolidations (booster sessions)
2-Résumé de la thérapie (les + utiles)
3-Fiche thérapeutique (coping card) de prévention de rechute
Si l’intensité est sévère, le traitement comprend généralement quatre principaux
aspects :
- La prescription d’une médication antidépressive, sédative ou antipsychotique
selon les besoins. - La prise de mesures d’urgence si nécessaire.
- La psychothérapie comportementale : il s’agit avant tout de garder le patient
occupé et de l’inciter à socialiser. - La psychothérapie cognitive : le thérapeute se limite généralement ici à une
psychothérapie cognitive superficielle non systématisée centrée sur les
symptômes résultant de la triade de Beck.
L’intensité se situe de modérée à légère suite à l’amélioration d’une dépression majeure
sévère. Ici, le traitement comprend généralement trois principaux aspects :
- Le suivi pharmacologique à court, moyen et long terme.
- La poursuite de la psychothérapie comportementale tant que le sujet n’a pas
retrouvé un rythme d’activités normal. - La poursuite de la psychothérapie cognitive qui peut évoluer d’un niveau
superficiel non systématisé jusqu’à un niveau introspectif. Cette évolution varie
selon les besoins, les ressources et la motivation du patient ou selon les
connaissances et les disponibilités du thérapeute.
L’intensité se situe de modérée à légère d’emblée. Ici le traitement comporte également
trois principaux aspects :
- La prescription d’une médication selon les besoins.
- La psychothérapie comportementale. Si le sujet est inactif et s’isole, ici aussi la
psychothérapie comportementale aura pour but de l’inciter à s’occuper ainsi qu’à
socialiser et elle durera tant que la personne ne sera pas revenue à un rythme
d’activité normal. Elle est généralement moins nécessaire et de moins longue
durée lorsque la dépression est modérée ou légère d’emblée. - La psychothérapie cognitive. Celle-ci débute généralement à un niveau
superficiel pour devenir de plus en plus introspective selon les besoins et les
limites du sujet ou celles du thérapeute.
Quelle fréquence de rendez vous pour une dépression majeure sévère?
+ d’une fois par semaine si possible