TCC cours 2 à 4 Flashcards

1
Q

La définition de la thérapie TCC

A

les thérapies TCC consistent en l’application d’une méthodologie expérimentale rigoureuse afin de comprendre et de modifier les comportements humains et traiter les troubles de santé mentale.

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2
Q

nomme les trois niveaux sur lesquels intervient les thérapies TCC

A

comportemental
cognitif
émotionnel

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3
Q

décris le processus pour obtenir un comportement selon la TCC

A

pensées - émotions - comportements

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4
Q

si pas d’exercice ou d’objectif précis, on peut dire que c’est de la TCC?

A

non

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5
Q

la TCC se distinguent en combien de vagues ?

A

3

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6
Q

nomme les 7 piliers de la TCC

A

1) la diagnostic
2) la motivation au changement
3) la relation de collaboration empirique et l’alliance thérapeutique
4) l’analyse fonctionnelle
5) la psychoéducation
6) la mise en oeuvre d’un programme de traitement fondé sur les théories de l’apprentissage et les théories cognitives
7) l’évaluation des résultats du traitement

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7
Q

nomme les trois vagues de la tcc

A

1) approche comportementale
2) approche cognitive
3) approche contextuelle

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8
Q

en quelles années la 1ère vague ? et nomme comment elle s’appelle

A

approche comportementale

1950 - 1970

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9
Q

en quelles années la 2 ème vague et comment elle s’appelle?

A

approche cognitive

1970 - 1990

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10
Q

en quelles années la troisième vague et comment elle s’appelle?

A

issues des travaux des 25 dernières années, approche contextuelle

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11
Q

la première vague, elle se fonde sur quelles théories?

A

deux théories de l’apprentissage:

  • le conditionnement classique basée sur les théories bahavioristes de Pavlov
  • le conditionnement opérant issue des travaux de Skinner
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12
Q

la désensibilisation systématique de wolpe provient de quelle théorie?

A

conditionnement répondant

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13
Q

c’est quoi la base de la de l’approche cognitive: le développement et le maintien des difficultés psychologiques s’expliquent par quoi ?

A

par l’interaction réciproque de l’individu avec l’environnement dans l’acquisition de ses pensées, croyances et schémas d’une part et

d’autre part, l’influence de ces cognitions sur la perception du monde extérieur

lesquelles influencent les réponses émotionnelles, psychologiques et comportementales de l’organisme.

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14
Q

nomme quelques thérapies qu’inclut la troisième vague

A

1) la thérapie comportemental dialectique
2) la thérapie d’acceptation et d’engagement
3) la thérapie cognitive basée sur la pleine conscience
4) la thérapie des schémas

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15
Q

pour la troisième vague, la nature et la fonction d’un symptôme sont analysées en référence à …

A

l’ensemble des transactions de l’individu avec son contexte (externe /interne, présent/passé) pour éclairicir les facteurs qui influencent de façon continue et concomitante son comportement.

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16
Q

donne la définition

la sexothérapie cognitivo-comportementale (STCC)

A

Repose sur un ensemble d’exercices construits à partir des principes des thérapies comportementales et cognitives.

La STCC associe des exercices sexologiques, des techniques comportementales, cognitives et émotionnelles dans le traitement des dysfonctions sexuelles, des paraphilies ou de la mésentente conjugale

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17
Q

la thérapie cognitivo-comportemental de couple comprend la combinaison de …

A

1) l’approche comportementale

et

2) cognitive

dans le traitement des mésententes/insatisfactions conjugales

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18
Q

pour le thérapie TCC de couple nomme et explique les deux approches que ça inclu

A

1) comportementale : développement des compétences sociales, de la communication positive et des capacités de résolution de problème.
2) cognitive: accroitre la perception des distorsions cognitives, à modifier les pensées automatiques négatives et les schémas cognitifs dysfonctionnels.

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19
Q

comment se passe le choix des techniques en STCC

A

se fonde sur un choix raisonné, considérant notamment la nature du problème sexuel du patient et le mode d’expression de son trouble

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20
Q

quels sont les possibilités de l’expressions d’un trouble

A

1) problème et/ou conséquences sont externes, observables
2) les problèmes et/ou conséquences sont internes, non observable
3) les problèmes et/ou conséquences sont intériorisés, mais parfois observable au plan émotionnel ou corporel

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21
Q

donne des exemples que les problèmes et leurs conséquences sont externes et observables et dit quel serait le type de traitement le plus approprié

A

quoi?
perte d’érection, évitement des rapports sexuels, fuite avec compensation par des activités non sexuelles, contraction réflexe du vagin, éjaculation prématurée

choix: thérapie surtout comportementales

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22
Q

donne des exemples que les problèmes et leurs conséquences sont internes et non observables et dit quel serait le type de traitement le plus approprié

A

Quoi?
rumination anxieuses, croyances irrationnelles, pensées intrusives, imaginaire érotique culpabilisé…

approche cognitives

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23
Q

donne des exemples que les problèmes et leurs conséquences sont intériorisés, mais parfois observables au plan émotionnel ou corporel

et dit quel serait le type de traitement le plus approprié

A

Quoi?
anxiété, colère, tristesse, symptômes physiques comprenant des palpitations, tremblements, boule dans la gorge, oppression thoracique, maux de ventre…

Techniques cognitives conjuguées avec des approches corporelle et contextuelles

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24
Q

nomme les 4 axes du traitement

A

1) prise en charge cognitive
2) prise en charge émotionnelle et corporelle
3) prise en charge comportementale et conjugale
4) prise en charge contextuelle

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25
Q

les axes de la thérapies peuvent être…

et

ce choix se base sur quoi ?

A

poursuivies de manière unique, complémentaire ou séquentielle

ce choix se base sur l’analyse fonctionnelle

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26
Q

les 4 axes de traitement

explique le 1

A

1) prise en charge cognitive:

pour lutter contre les pensées parasites, remettre en question croyances et tabous, développer son imaginaire…

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27
Q

les 4 axes de traitement

explique le 2

A

2) prise en charge émotionnelle et corporelle:

atténuer les signes physiques et psychiques de l’anxiété, améliorer la connaissance du corps, sa sensorisalité

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28
Q

les 4 axes de traitement

explique le 3

A

3) prise en charge comportementale et conjugale:

lutter contre l’évitement et l’obligation de résultats, développer communication, jeux de caresses…

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29
Q

les 4 axes de traitement

explique le 4

A

4) prise en charge contextuelle:

est intégrative des précédentes approches et favorise des changements façonnés par des apprentissages expérientiels.

Elle recourt également à des techniques visant l’acceptation, la lâcher-prise, la flexibilité attentionnelle, la pleine conscience et la régulation des émotions…

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30
Q

deux actions complémentaires pour le choix des interventions

A

1) diminution de tous les facteurs pourvoyeurs de difficultés
2) amélioration de tous les facteurs générateurs d’excitation sexuelle

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31
Q

efficacité de la TCC selon les différents troubles

nomme les troubles pour lesquels il y a plusieurs études

A

troubles de l’orgasme

trouble érectile

trouble du désir chez la femme

éjaculation prématurée

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32
Q

nomme les troubles pour lesquels il y a peu d’études

A

vaginisme et dyspareunies féminines

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33
Q

nomme les troubles pour lesquels il y très peu d’études

A

désir hypoactif chez l’homme

aversion sexuelle

trouble de l’excitation chez la femme

dyspareunies masculines

éjaculation retardée

dysfonctions sexuelles et diversité sexuelle/genre

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34
Q

nomme les différentes approches de l’analyse fonctionnelle et explique un peu ce que chaque partie est

A

approche qualitative: documenter le vécu, questionnaires

approche quantitative: questionnaires aussi présents, pas nécessaire en thérapie pour la majorité des troubles

approche expérientielle: comment ils se sentent? documenter à partir de l’expérience

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35
Q

nomme trois approches pédagogiques

A

éducation sexuelle

bibliothérapie

matériel audiovisuel

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36
Q

quel est le principe de base des techniques comportementales

A

face à un problème qui déclenche la peur, j’évite, je me coupe de la relation, ju culpabilise…

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37
Q

techniques comportementales

trois stratégies

A

1) j’évite la confrontation: apaisement à court terme, mais pas de résolution
2) je tente de nouveau : l’anxiété conduit de nouveau à l’échec
3) j’essaye une approche progressive de la peur

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38
Q

nomme des exemples de techniques comportementales sexologique

A

1) sensate focus
2) sqeeze, stop and go
3) apprentissage à la masturbation
4) abstinence, reprise
5) technique de Kegel

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39
Q

nomme des exemples de techniques comportementales non sexo

A

1) désensibilisation systématique
2) exposition progressive
3) modeling
4) biofeedback
5) entrainement à l’affirmation de soi
6) thérapie orientée sur les solutions

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40
Q

techniques cognitives : principe de base

A

pédagogie et informations de base:

  • manque d’informations conduit à des idées érronées
  • -> attentes érronées —-> résultats érronés
  • un équilibre dans l’apport d’informations
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41
Q

restructuration cognitive: deux étapes

et nomme l’objectif

A

1) identification des émotions négatives et des pensées parasitaires
2) restructuration cognitive des pensées, distorsions et schémas dysfonctionnels.

Objectif: adopter un autre regard sur soi partant d’une critique des croyances et convictions irrationnelles.

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42
Q

nomme des exemples de techniques à médiation corporelle

A
  • techniques de relaxation (Jacobson (contraction et relachement de certains groupes musculaires pour s’apaiser de manière séquentielle), respiration diaphragmatique(respiration plein poumons))
  • hypnose
  • méditation pleine conscience
  • technique d’élaboration fantasmatique (dév. des scripts sexuels moins cadrants pour stimuler l’imaginaire érotique)
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43
Q

facteurs facilitateurs et obstacles des thérapies du côté du client

A

favorables:
- pas de conflit dans le relation
- partenaire stable
- absence d’une maladie psychiatrique
- conscience du problème

défavorable:
- TPL du partenaire

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44
Q

facteurs facilitateurs et obstacles des thérapies du côté du thérapeute

ce que le thérapeute doit faire

A
  • bien cibler le traitement
  • ne pas juger
  • ne pas culpabiliser
  • être conscient de nos préjugés (ce qu’on considère comme sain et moins sain)
  • ne pas aller trop rapidement dans l’intervention sans avoir fait une bonne analyse
  • donner trop d’information
  • ajuster le langage à celui du client
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45
Q

quels sont les facteurs communs

A

empathie
compétence
alliance

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46
Q

nomme les facteurs spécifiques à TCC

A

techniques

modèles théoriques

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47
Q

nomme les deux facon d’appeller la premiere vague?

A

approche comportementale ou de modification du comportement

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48
Q

nomme les années de notoriété de la premiere vague

A

50-70

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49
Q

la première vague: vient principalement de deux théories de l’apprentissages

A

1) le conditionnement de répondant de pavlov

2) les théroies de l’apprentissage opérant de skinner

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50
Q

c’est quoi la position du spectateur

A

ne pas vivre dans le moment présent, se voir, se juger de l’extérieur, évaluation de sa performance sexuelle

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51
Q

nomme les deux types de conditionnement

A

1) répondant

2) opérant

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52
Q

nomme les 4 types d’apprentissage

A

1) l’apprentissage répondant
2) ‘apprentissage opérant
3) ‘apprentissage non assossiatif
4) ‘apprentissage social par imitation

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53
Q

donne une définition de ce qu’est le conditionnement répondant

A

l’apprentissage est la résultat de l’assossiation entre des stimuli et les réactions/réponses automatiques de l’organisme : S-R

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54
Q

le conditionnement répondant : 1ère étape

A

SN + SI = RI

stimulus neutre + stimulus inconditionnel = réponse inconditionnelle

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55
Q

le conditionnement répondant : 2 ème étape

A

après la répétition de cette première séquence: condditionnement

SC –> RC

Stimulus conditionnel –> Réponse conditionnelle

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56
Q

conditionnement répondant: explique l’expérimentation

A
  • pavlov remarquait qu’un chien qui revenaut dans le laboratoire se mettait à saliver avant même qu’on le nourrisse.
  • le chercheur commenca à faire sonner une cloche (SN) chaque fois qu’il se préparait à lui servir son repas (SI) qui conduisait à la salivation (RI).
  • Après peu de temps, il réalisa que le chien salivait (RC) dès qu’il entendait la cloche (SC) et ce, même s’il ne lui apportait pas la nourriture.
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57
Q

explique les autres mécanismes que pavlov a mis en lumière (3)

A

1) l’extinction
2) la généralisation
3) la discrimination

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58
Q

explique ce qu’est l’extinction (conditionnement répondant)

A

la réponse conditionnelle (RC) diminue et disparait lorsque le stimulus conditionnel (SC) est présenté trop souvent sans le stimulus inconditionnel (SI).

RC = salivation
SC = cloche
SI = repas

C’est a dire sans jamais être renforcé, la réponse conditionnelle (RC) s’amenuis lentement pour finir par disparaitre.

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59
Q

explique le concept de la généralisation

conditionnement répondant

A

la réponse conditionnelle (salivation) est obtenue pas un stimules précis mais aussi par ceux qui ont une certaine ressemblance avec ce stimulus conditionnel (cloche)

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60
Q

explique ce qu’est la discrimination (conditionnement répondant)

A

la réponse conditionnelle est obtenue dans une situation avec des stimuli bien spécifiques et ne l’est pas dans d’autres stimuli, même s’ils sont semblables

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61
Q

explique ce qu’est le mécanisme de la récupération spontanées (conditionnement répondant)

A

une réponse conditionnelle réapparait après une période d’extinction

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62
Q

explique ce qu’est le mécanisme de l’habituation

A

lorsqu’un sujet est plongé dans une situation anxiogène qu’il ne peut éviter ni neutraliser, dans un premier temps tous ses processus physiologiques réagissent .

va se sentir de moins en moins anxieux.

  • habituer à avoir peur, le système physiologique se calme.
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63
Q

l’expérience du petit Albert est un exemple de quel mécanisme ?

A

la généralisation: est généraliser aux animaux blancs qui deviennent SC

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64
Q

nomme un principe de la tcc qui provient du conditionnement répondant

A

désensibilisation systématique

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65
Q

explique ce qu’est la désensibilisation systématique et dit de ou ca vient?

A

conditionnement répondant

combiner à la relaxation (pour contre-conditionner l’anxiété) au stimulus conditionnel générateur d’anxiété (images mentales évoquant des approximations progressives de la scène phobique)

étapes fines pour s’exposer en imaginaire

à utiliser en imaginaire quad la réaction est trop forte

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66
Q

c’est quoi la thérapie par inhibition réciproque (conditionnement répondant)

A

apprentissage d’un comportement incompatible avec la réponse inadaptée qui peu à peu la remplace.

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67
Q

nomme les deux mécanismes de base qui sont importants dans les techniques d’exposition et pourquoi

A

l’extinction et l’habituation

en l’absence d’évitement, le patient prend progressivement conscience que le danger redouté ne survient pas frocément

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68
Q

que doit avoir un bon exercice d’exposition ?

A

doit comporter des séances répétées, prolongée et rapprochées

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69
Q

comment est ce que le conditionnement opérant est aussi appeller?

A

béhaviorisme radical

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70
Q

c’est quoi la différence entre le conditionnement répondant et opérant

A

répondant: le conditionnement est lié à des réponses réflexes. le conditionnement se fait par la substitution de stimulus.

opérant: la conditionnement est lier à l’influence de l’environnement qui renforce positivement ou négativement le conditionnement

pour skinner, les comportements sont acquis en fonction de leurs effets sur l’environnement

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71
Q

conditionnement opérant : c’est quoi la prémisse

A

l’organisme agit sur son environnement et les conséquences de son action le conduisent à modifier son comportement.

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72
Q

comment se fait l’apprentissage d’un comportement pour le conditionnement opérant?

A

l’apprentissage d’un comportement en fonction des conséquences qui résultent de l’action de l’organisme sur l’environnement.

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73
Q

trois possibilités du conditionnement opérant

A
  • l’organisme répète ou élimine certaines réponses
  • les actions sont renforcées par leurs conséquences
  • l’unité d’analyse du comportement est la cotingence de renforcement
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74
Q

nomme les trois principes pour le conditionnement opérant

A
  • un comportement qui a des conséquences positives aura tendance à se répéter (renforcement positif)
  • inversement, devant des conséquences négatives d’une action, l’organisme a tendance à émettre des comportement d’évitement ou d’échappement à la situation provoquant les désagréments (renforcement négatif: conditionnement d’échappement ou d’évitement des situations aversives)
  • l’absence de conséquences + ou - entrainera progressivement la disparition de l’action du fait de l’absence de tout renforcement : c’est l’extinction
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75
Q

conditionnement opérant:

les renforcements + ou - sont des ……

A

conséquences de comportements qui précèdent

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76
Q

conditionnement opérant :

c’est quoi la définition d’un renforcateur

A

il s’agit de récompenses tangibles ou d’évènement qu sont repérables dans le temps

peuvent primaire: nécessaire au plan biologique): nourriture, évitement de la douleur, évitement du danger

peuvent être secondaires: renforcateurs sociaux: approbation, reconnaissance ) ou symbolique (argent, diplome, célébrité)

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77
Q

nomme les deux principes de tcc provenant du conditionnement opérant

A

renforcement positif et négatif

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78
Q

conditionnement opérant : définition de ce qu’est un renforcement positif

A

la présentation des renforcateurs permet d’accroitre l’intensité et la fréquence du comportement qui le précède

79
Q

conditionnement opérant: une condition pour que le renforcateur positif soit fonctionne

A

le renforcement doit être immédiat (juste après réponse).

80
Q

conditionnement opérant: définition de ce qu’est le renforcement négatif

A

le retrait du renforcateur permet d’accroitre l’intensité et la fréquence du comportement qui le précède

81
Q

conditionnement opérant

définition de façonnement progressif (shaping)

A

on renforce tout comportement se rapprochant progressivement du comportement ou de la séquence de comportements souhaitée, jusqu’à y correspondre.

82
Q

conditionnement opérant

donne un exemple de façonnement progressif

A

entrainement à l’affirmation de soi :

dans les jeux de rôles, le thérapeute approuve tout progres vers des comportements plus assertifs chez le patient souffrant d’anxiété social.

83
Q

conditionnement opérant

donne la définition et un exemple de se qu’est la procédure en chaine

A

la plupart des comportements constituent une séquence organisée jusqu’à ce que la dernière réponse aboutisse à un renforcement.

chaque réponse n’a pas a être renforcée pour maintenir l’ensemble de la séquence comportementale.

EX: l’analyse de la chaine de comportements est essentielle pour prévoir le programme thérapeutique : lever les yeux vers l’interlocuteur - dire bonjour - sourire - être renforcé par un sourire.

84
Q

conditionnement opérant:

donne la définition de ce qu’est la discrimination et controle du stimulus

A

plusieurs comportements sont sous le controle de stimuli: on apprend à répondre à la situation A mais pas a la b (discrimination).

les stimulis discriminatifs annonciateurs de contingence de renforcement opèrent comme signaux qui amènent à changer nos comportements.

le rappel en mémoire d’un stimulus discriminatif nous informe de la pertinence d’un comportement dans un environnement donné.

EX:

  • feu vert: passer sans punition.
  • une personne s’alcoolise avec son équipe de hockey mais pas à la maison avec sa femme.
  • la personne narcissique se soumet aux puissants mais harcele les faibles
  • la chambre à coucher est lieu destiné au sommeil.
85
Q

conditionnement opérant

donne la définition de la généralisation d’un stimulus et donne un ex

A

lorsqu’un stimulus est devenu stimulus conditionnel, entrainant un comortement donné, on observe que les comportements d’un même type sont susceptibles de la déclencher.

EX:

  • un accidenté de la route va redouter non seulement de conduire, mais aussi d’entendre un bruit de moteur ou de voir une voiture à la télévision : il va développer et généraliser des comportements d’évitement de tout ce qui évoque, de près ou de loin une automobile.
86
Q

conditionnement opérant

donne le définition de ce qu’est la généralisation de la réponse et donne un ex

A

consiste à générer une réponse identique dans des environnements différents de ceux ou a été effectué l’apprentissage.

EX:
Phobie: la levée d’un comportement phobique par la relaxation et exposition graduée entraine une généralisation de l’exposition à des situations phobiques non traitées.

87
Q

conditionnement opérant

donne la définition de ce qu’est l’extinction et donne un ex

A

lorsqu’un comportement n’est plus suivi par un renforcement, il va décroitre en intensité et en fréquence, puis s’éteindre progressivement

EX: trouble de la personnalité
comportements dysfonctionnels renforcés par l’attention qui est portée.
l’extinction consiste à ne pas renforcer le comportement en question suscitant l’attention (ex: opposition, colère, fuite, verbalisation dépressive).

88
Q

principes des tcc provenant du conditionnement opérant

A

programme de renforcement

89
Q

conditionnement opérant

définition de ce qu’est le programme de renforcement continu (principes des tcc provenant conditionnement opérant)

A

la forme la plus simple : chaque réponse est suivie de renforcement (surtout important au début de l’apprentissage).

le comportement souhaité s’acquiert plus vite mais disparait plus vite.

90
Q

conditionnement opérant

définition de ce qu’est le programme de renforcement partiel ou intermittent (principes de tcc)

EX

A

renforcement par moment lorsque le comportement est satisfaisant

dans ce cas, le comportement souhaité s’acquiert moins vite mais disparait moins vite aussi.

EX: les jeux de hasard.
très difficile à abandonner car on ne sait jamais quand surviendra le renforcement (espérance).

91
Q

nomme les deux conditionnement de l’apprentissage non associatif

A

1) conditionnement classique

2) conditionnement opérant

92
Q

c’est quoi un apprentissage non associatif

A

l’organisme acquiert définitivement de l’information sur un seul stimulus, en une seul rencontre qui met à jour un ensemble de réponses comportementales, cognitifs et émotionnelles persistantes

93
Q

nomme deux principes de l’apprentissage non associatif

A

1) empreinte

2) la sensibilisation

94
Q

apprentissage non associatif : déf de l’empreinte

A

apprentissage peut avoir lieu selon des modalité propres à l’espèce par l’exposition à un stimulus lors de la période critique, ou période d’empreinte. (déterminé génétiquement)

95
Q

apprentissage non associatif : déf de la sensaibilisation

A

la présentation brève et intense d’un stimulus nocif l’intensité des réponses émotionnelles (une seule exposition est nécessaire. ex PTSD)

96
Q

apprentissage non associatif : def de l’habituation

A

apprendre ce qu’il ne faut pas faire (ex réagier a un stimulus neutre ex le tic tac d’une horloge).

97
Q

l’apprentissage sociale est moins calquée sur …. que l’apprentissage opérant ou répondant

A

sur la psychologie animale

98
Q

apprentissage sociale: deux types de processus régissent l’apprentissage humain

A

1) les processus symboliques ou cognitifs
2) l’apprentissage social par imitation (apprentissage vicariant: observation de modèles réels, symboliques ou imaginaires)

99
Q

apprentissage sociale:

c’est quoi le modeling

A

forme d’apprentissage social basé sur l’imitation ou la copie d’un modèle (langage, les bonnes ou mauvais habitudes, adopter la mode)

100
Q

apprentissage sociale:

en thérapie sexuelle comment on peut se servir du modeling ?

A

offrir de la pornographie à des clients pour favoriser les apprentissages

101
Q

apprentissage sociale:

on parle plutôt de ….. que de …….. qui est plus réservé à ……

A

1) régulation du comportement
2) renforcement
3) l’expérimentation animale

102
Q

techniques comportementales:

principes de base : face à un problème qui déclenche la peur …3 stratégies

A

1) j’évite la confrontation : apaisement à court terme, mais pas de résolution
2) Je tente de nouveau: l’anxiété conduit de nouveau à l’échec
3) J’essaye une approche progressive de la peur (celle qui est favorisée)

103
Q

techniques comportementales:

lecture comportementale du trouble 3

A

1) facteurs mécaniques
2) facteurs comportementaux
3) facteurs étiologiques

104
Q

techniques comportementales:

prescription de tâches: objectifs principaux

A

1) changer la façon d’agir sur la situation qui est perçues comme problématique
2) changer la façon de voir la situation qui est perçue comme problématique
3) évoquer des ressources, des solutions et des points forts pour les transposer dans la situation qui est perçues comme problématique

ARRËTER de faire et de répéter ce qui ne marche pas

105
Q

techniques comportementales:

prescription de taches pourquoi ?

A

centrer le travail dans la réalité du client

106
Q

techniques comportementales:

prescription de taches : nomme qq principes

A

1) le client observe, teste et expérimente ce qui a été travaillé au cours de la session
2) les tâches son spécifiques au client et au type de réponse obtenue
3) doivent être acceptées et proposées au bon moment
4) respecter la capacité d’assimilation de l’esprit et du corps par une progression personnelle… bruler des étapes ralentit résultats/aggrave

107
Q

techniques comportementales:

nomme qq éléments du changer plutôt que guérir

A
  • Ni un retour du passé, ni la suppression du problème, ni la perfection
  • Le changement est un processus dynamique (pas une fin en soi), une étape évolutive jamais finie dans l’épanouissement de la sexualité
  • « Guérison » nourrit la croyance irrationnelle d’une sexualité sans panne, idéale, sans faille
  • Expliciter le sens mis derrière le terme guérison
108
Q

techniques comportementales:

deux principes dans la prescription de taches

A

1) généralisation (boule de neige) : un changement dans une sphère, amène des changements dans d’autres sphères de la vie
2) effet papillon: un petit changement amène des gros changements

109
Q

techniques comportementales:

le choix de techniques / traitement dépendra de quoi ?

A

dépendra de la nature du problème

sexuel et du mode de lecture « utilisé » pour exprimer son trouble

110
Q

techniques comportementales seront utiles quand ? (faire un lien avec la nature du problème et le mode d’expression du trouble)

A

Efficaces si patient utilise davantage le registre comportemental et
facteurs déclencheurs liés à défaut apprentissage

111
Q

techniques comportementales:

sont efficaces à ….terme

A

court terme

112
Q

techniques comportementales:

pour que les résultats durent plus longtemps, le thérapeute doit les jumelées a quoi ?

A

étoffés avec des lectures cognitive / contextuelle

113
Q

techniques comportementales:

sont peu efficaces au long terme si ….

A

si causes reliées à des schémas de
croyance trop directifs/enfermants ou à un niveau émotionnel trop
perturbant lors de l’acte sexuel

114
Q

techniques comportementales:

c’est quoi le chemin de la flèche

A

problème —- généralisation/effet papillon —– solution

115
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

c’est quoi les indications pour le sensate focus

A

dysfonctions sexuelles causées ou entretenues par la
précipitation sexuelle, l’obsession du résultat, la génitalisation excessive, la
méconnaissance de sa sensorialité et celle du partenaire, l’absence de
communication érotique, la difficulté à gérer et se doter d’un temps conjugal
de qualité.

116
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

c’est quoi les objectifs (4) pour le sensate focus

A

Accroître la conscience de ses besoins, de sa sensorialité et celle de l’autre;

Développer une communication érotique plus satisfaisante (p.ex., demander ce qui
procure du plaisir);

Développer l’intimité et le plaisir de la découverte plus que la performance;

Augmenter la flexibilité des scripts sexuels

117
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure du sensate focus

A

• Les partenaires alternent les jeux de caresses dans un lieu sans distraction et plaisant.

• Le protocole se décline en trois phases :
1. Nus ou habillés, sans toucher les zones érogènes;
2. Nus, le toucher inclus les zones érogènes (mais sans pénétration);
3. Nus, les échanges incluent la pénétration (doigt, pénis, jouets), l’orgasme n’est pas
l’objectif mais plutôt l’expérience d’intimité (processus).

• On ne change de phase que si les deux partenaires sont d’accord et confortables.

• Durant ces exercices, les partenaires expriment leur appréciation ou sensations, en
indiquant les zones sur lesquelles insister

118
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indications pour l’apprentissage à la masturbation

A

éjaculation prématurée, éjaculation retardée, dysfonctions orgasmiques chez la
femme, désir sexuel hypoactif, aversion sexuelle, imaginaire érotique appauvri

119
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectif (1) pour l’apprentissage à la masturbation

A

entraînement à la sexualité dyadique.

120
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure pour l’apprentissage à la masturbation pour le trouble de l’éjaculation prématurée

A

Éjaculation prématurée :

ces exercices permettent au patient d’évaluer les comportements et sensations qui conduisent à réduire la latence éjaculatoire (bouger vite la main, tendre les muscles, stimuler et opérer une pression particulière sur
certaines régions, contracter les fesses, etc.), pour les contraster avec ceux qui

l’allongent (adopter une position confortable, bouger lentement, faire des pauses, etc.).

L’éjaculation étant un réflexe physiologique involontaire, il faut apprendre à reconnaître son niveau d’excitation et le moduler par différents comportements, d’abord durant
les exercices masturbatoires, puis durant l’acte sexuel.

121
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indications pour les exercices de Kegel

A

vaginisme, dyspareunies ou anorgasmie

122
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectifs (3) pour les exercices de Kegel

A

1) accroître la prise de conscience du corps réel (versus le corps fantasmé),

2) atténuer l’appréhension anxieuse face à la douleur
lors de la pénétration,

3) accroître la capacité orgasmique.

123
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

Procédure pour les exercices de Kegel

A

Consiste en une série d’exercices de contractions et de

relâchements volontaires des muscles du plancher pelvien, en particulier périvaginaux.

124
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indication pour le sqeeze

A

éjaculation prématurée.

125
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectif pour le sqeeze

A

aider l’homme à reconnaître le niveau d’excitation qu’il

peut conserver sans éjaculer.

126
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procedure pour le sqeeze

A

La technique du squeeze comprend une alternance de
phases (4 à 5) de stimulation pénienne (lors de la masturbation ou des rapports sexuels) et d’arrêt conjugué à la pression du frein pour contrer l’imminence de l’éjaculation.

127
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indication pour le stop and go

A

éjaculation prématurée.

128
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectif pour le stop and go

A

aider l’homme à se familiariser avec les sensations pré-éjaculatoires.

129
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure pour le stop and go

A
  • Durant les rapports sexuels, la stimulation du pénis (manuelle, orale ou par pénétration) doit se
    poursuivre jusqu’à ce que l’homme éprouve le désir d’éjaculer.
  • S’ensuit un arrêt de la stimulation (en cessant la pénétration si nécessaire) afin d’observer la
    diminution des sensations liées à l’imminence éjaculatoire, puis recommencer l’activité sexuelle.
  • On recommande que ces exercices soient accompagnés d’une attention particulière sur la
    respiration (ne pas retenir sa respiration lorsque l’on sent l’éjaculation arriver, se pratiquer à
    respirer de façon plus profonde), le rythme des mouvements (faire attention à la vitesse du
    mouvement, à son amplitude et à la pression exercée pour favoriser une montée de l’excitation
    plus lente et graduelle) et le relâchement de certains groupes musculaires (ne pas crisper
    les muscles des cuisses, des fesses et des abdominaux lorsque l’on sent l’éjaculation arriver, cela a
    l’effet contraire).
130
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indications pour l’entrainement aux fantasmes sexuels

A

les couples présentant des scripts sexuels rigides, peu variés et conventionnels, laissant peu de place à la spontanéité et la créativité.

131
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectif pour l’entrainement aux fantasmes sexuels

A

développer un imaginaire érotique et une attitude positive face au fantasme, pour faciliter la montée du désir, de l’excitation et de l’orgasme.

132
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure pour l’entrainement aux fantasmes sexuels

A

ces techniques visent à augmenter l’excitation en
proposant

par exemple au couple

  • du matériel audiovisuel,
  • de discuter ouvertement des fantasmes respectifs,
  • de faire une liste des fantaisies sexuelles,
  • planifier une rencontre sexuelle,
  • bâtir des scénarios de rencontres sexuelles non coïtales.
133
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indication pour l’alignement coital

A

dysfonctions orgasmiques chez la femme

134
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectif pour l’alignement coital

A

Augmenter les sensations vaginales et clitoridiennes par

l’expérimentation de positions coïtales spécifiques.

135
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure pour l’alignement coital

A

Les partenaires sont invités à pratiquer de la masturbation dirigée.

Lorsque la femme sent se rapprocher de l’orgasme, les partenaires font l’essai de positions coïtales favorisant le contact très étroit entre le corps de
l’homme en position supérieure et le clitoris de la partenaire.

Cette technique combine la stimulation vaginale et clitoridienne, permettant aux deux
partenaires de parvenir à l’orgasme.

136
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

indications pour les kits de dilatateurs vaginaux

A
certaines dysfonctions (vaginisme, vulvodynie et autres
formes de dyspareunies) entravant les rapports et la satisfactionsexuels, de même que certains soins courants (examensgynécologiques, insertion d’un tampon).
137
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

objectifs pour les kits de dilatateurs vaginaux

A

favoriser la rééducation pelvienne (assouplir et étirer les
muscles périvaginaux afin d’en agrandir la cavité),

permettant une prise de conscience du corps réel et l’atténuation de l’appréhension de la
douleur impliquée dans les comportements réflexes (p.ex. contraction
involontaire des muscles).

138
Q

Méthodes d’intervention comportementale :

procédure pour les kits de dilatateurs vaginaux

A

Consistent en un ensemble d’objets cylindriques en

silicone ou en plastique, de plus ou moins grande taille, qui sont introduits dans la cavité vaginale.

139
Q

Désensibilisation systématique :

L’exposition est effectuée sous…

A

relaxation

140
Q

Désensibilisation systématique :

la relaxation définition

A

stimulus utilisée pour controler l’anxiété provoquée par les peurs et les phobies

141
Q

Désensibilisation systématique :

Méthode (4)

A
  1. Enseigner méthode de relaxation
  2. Établir hiérarchie faite d’étapes graduelles rapprochant del’objectif

Étapes fines, très rapprochées, minimalistes

  1. Une fois le patient bien détendu, il lui demande de se
    représenter les diverses étapes en imagination
  2. À chaque étape, l’anxiété doit être bien neutralisée avant de passer à l’étape suivante.
142
Q

nomme les 4 caractéristiques d’une bonne exposition

A

1) prolongé
2) progressive
3) répété, régulier et prévisible
4) complet

143
Q

nomme les 4 caractéristiques d’une bonne exposition et explique les

A

1) prolongé : L’exposition doit durer assez longtemps pour que l’anxiété diminue au moins de la moitié et que le patient puisse mobiliser ensuite des processus cognitifs (rationaliser) nécessaires au processus d’extinction de la peur.

2) progressive: L’exposition se déroule en
débutant par des stimuli générant une réponse anxieuse de faible intensité puis des stimuli de plus en plus anxiogènes.

3) répété, régulier et prévisible: Une seule exposition
ne suffit pas pour guérir !

4) complet: Le patient doit être concentré sur ce à quoi il pense (in imagino) ou ce qu’il fait (in vivo), sans recourir à l’évitement (p.ex., évasion mentale, changer de lieu).

144
Q

nomme les différences entre une exposition naturelles et thérapeutique

A

N: non prévisible
t: prévisible et controlable

N: brèves et écourtées
T: Prolongées

N: Sporadique
T: Régulières

N: incomplètes avec évitements + ou - subtils
T: complet

N: cognitions incontrolées et subies
T: attitudes cognitives actives

N: inefficaces ou sensibilisation
T: efficaces : désensibilisation

145
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

définition

A

L’affirmation de soi peut se définir comme un comportement qui permet à une personne d’agir au mieux de son intérêt, de défendre son point de vue sans anxiété excessive, l’expression efficace sincère et directe de ce que l’on pense, ce que l’on veut, ce que l’on ressent et d’exercer ses droits sans dénier ceux des autres

146
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

c’est quoi ? une qualité personnelle?

A

pas une qualité personnelle mais un comportement

147
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

s’oppose à trois comportements inadaptés

A

1) l’agressivité
2) l’inhibition
3) la manipulation

148
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

donne des exemples de cognitions associées à manque d’affirmation de soi

A

 Peur de blesser
« Si je lui dis ça, ça va la heurter, j’ai peur qu’elle pleure », « si je lui dit ça, il va se sentir rabaissé »

 Peur du conflit
« C’est certain que ça va finir en chicane si je lui dit ça »

 Peur d’avoir l’air ridicule
« Je suis presque sûr qu’elle va se moquer de moi si je lui demande ça », « je vais alors l’air d’une folle si je lui demande ça », « un homme ne devrait pas être si
émotif »

149
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

s’oppose à trois comportements inadaptés

donne une définition de l’agressivité

A

Se manifeste par l’expression de ses émotions, de ses désirs, de ses opinions, et de ses droits, mais, parfois, au détriment des droits des autres, et ceci, de façon le plus souvent directe et honnête mais presque toujours inappropriée

150
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

s’oppose à trois comportements inadaptés

donne une définition de soumission inhibition

A

Se caractérise par l’incapacité d’exprimer ses émotions, ses désirs, et ses opinions, ou par leur expression de façon indirecte, inappropriées et au détriment de ses propres droits

151
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

s’oppose à trois comportements inadaptés

donne une définition de manipulation

A

Se caractérise par l’expression de ses émotions, de ses désirs et de ses opinions, dans le but de défendre ses droits et de satisfaire ses besoins, mais de façon toujours indirecte et souvent malhonnête, et ceci, fréquemment au détriment des droits des autres

152
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

3 objectifs

A

(1) Identifier les émotions, les pensées et les opinions;
(2) Reconnaitre ses droits et ceux des autres;
(3) Communiquer

153
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

techniques

A

jeux de rôle (seul ou en groupe),

l’expression verbale et corporelle,

la gestion des émotions,

la restructuration cognitive

154
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

nomme qq stratégies pour développer une communication plus assertive

A
  • Utiliser le « je » plutôt que le « tu » lorsque l’on veut expliquer son mécontentement. Cela permet d’exprimer une opinion ou un sentiment désagréable (critique, irritation, colère) en évitant d’accuser l’autre, ce qui augmente la chance que notre message soit compris et pris en compte.
  • Éviter d’utiliser des moyens détournés pour communiquer ses envies, sans jouer aux devinettes avec le partenaire.
  • Formuler les demandes en termes de comportements et de changements clairs, précis et mesurables, plutôt qu’en des termes qui reflètent des traits, attitudes ou émotions chez l’autre (« Cela me ferait très plaisir que tu m’invites pour un dîner une fois par semaine », plutôt que « Tu n’es jamais démonstratif !).
  • Utiliser l’affirmation empathique si l’on craint de blesser l’autre en refusant, cette attitude permet souvent d’atténuer l’impact émotionnel du refus (“je comprend que tu te te sentes rejeté, mais je ne suis pas disponible ce soir”).
  • Ne pas prendre pour acquis que l’autre soit conscient de sa désirabilité et votre amour à son égard. Complimentez votre partenaire si l’appréciation est sincère, il ou elle sera heureux.se de l’entendre à nouveau.
  • En cas de conflit, demeurer calme et conservez l’attention sur l’objet de la discussion en refusant de s’impliquer dans des digressions ou des attaques n’ayant rien à voir avec l’objet initial de la critique ou de la frustration.
  • Éviter l’utilisation du passé et les comparaisons négatives; le passé et les comparaisons peuvent parfois être un point de référence utile, mais il sont souvent utilisés comme argument contre le partenaire.
155
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

en pratique , à quoi sa sert

A
  1. Formuler une demande
  2. Communiquer un refus
  3. Exprimer des sentiments et de l’affection
  4. Accepter les compliments ou l’affection
  5. Formuler une critique ou exprimer de la frustration
  6. Faire face à la critique ou la colère des autres qu’elles soient ou non justifiées
  7. Mettre un terme à l’affrontement
156
Q

Entrainement à l’affirmation de soi:

nomme pourquoi c’est pertinent en sexo

A

 Obtenir plus efficacement ce que l’on désir et génère une excitation sexuelle

 Renforcer le sentiment d’efficacité personnelle et l’estime de soi

 Améliorer la communication conjugale

 Diminuer l’influence des frustrations et des ressentiments sur la satisfaction sexuelle

 Expérimenter le « lâcher-prise » et indirectement agir sur le trouble sexuel

157
Q

Le modèle cognitivisme

Modèle mécaniste

A

Basé sur la métaphore de l’ordinateur pour comprendre et prédire les comportements humains

  • L’individu est composé de différentes parties (p.ex.
    pensées, émotions) indépendantes et en interaction
    dans le traitement de l’information
158
Q

Le modèle cognitivisme

c’est quoi qui explique les problèmes

A

 Rôle causal des variables internes dans l’explication et

le maintien des comportements problématiques

159
Q

Le modèle cognitivisme

on met l’accent sur quoi ?

A

Accent sur l’activité mentale, les pensées, les images et
leur signification personnelle, dans leurs relations avec
les perceptions/émotions/comportements

160
Q

Le modèle cognitif : mécanique

comment ca fonctionne?

A

 L’individu est influencé par l’environnement dans l’acquisition de ses pensées, croyances et schémas

 En retour, ces entités cognitives agissent sur
la perception du monde extérieur

161
Q

Le cognitivisme

développement

A

 Théorie de l’apprentissage social (Bandura, 1969)

 Le rôle de l’imitation et du sentiment d’efficacité personnelle

 Ponts entre les traditions comportementales et cognitives

 Les structures cognitives (Beck, 1963)

 Le modèle émotivo-rationnel (Ellis, 1958)

 Les schémas précoces inadaptés (Young et Klosko, 1995)

162
Q

intervention cognitive

Les principes généraux

A

 Limitée dans le temps

 Emphase sur le présent

 Approche structurée (séance, agenda)

 Approche didactique : enseigner à la personne à identifier, évaluer et répondre à ses pensées et croyances erronées

 Variété de techniques pour modifier pensées/émotions/comportements

 Élaborer une formulation cognitive des problèmes de la personne (en évolution constante)

 Prescription de tâches (importance collaboration)

163
Q

intervention cognitive

Deux paramètres fondamentaux pour étudier le systèmes cognitif

A
  1. PENSÉES DYSFONCTIONNELLES face au problème et à ses conséquences
  2. SCHÉMAS COGNITIFS
164
Q

caractéristiques des pensées automatiques

A

 S’opposent aux pensées contrôlées

 Perceptions et interprétations distortionnées

 Précèdent souvent les émotions dysfonctionnelles

 Automatiques, involontaires, difficile à étouffer

 Ne proviennent pas de la réflexion (≠ pensées contrôlées)

 Habituelles

 Plus ou moins rigides

 Plausibles

 En réponse à divers stimuli

 Sont idiosyncrasiques

 Présentes chez tout le monde

 Peuvent être sous forme de pensées
(dialogue intérieur) ou d’images

165
Q

distorisions cognitives: c’est quoi ?

A

alimentent cercle vicieux renforcateur des pensées automatiques

166
Q

distorisions cognitives: nomme en

A
 Pensée tout/rien, blanc/noir
 Surgénéralisation
 Discréditer le positif
 Conclusions hâtives
 Raisonnement émotif
 Filtre mental
 Les dois et devrais
 Exagération et minimisation
 Catastrophisation
167
Q

Schémas cognitifs c’est quoi ?

A

Structures profondes, plus ou moins conscientes et
relativement stables

Forment une grille d’évaluation que l’individu utilise ICS pour percevoir et analyser la réalité (soi, les autres et le monde)

168
Q

distorisions cognitives:

La pensée dichotomique

A

La pensée dichotomique
 Type de raisonnement sans nuance, en tout ou rien

EX: Mon érection n’était pas rigide à 100% hier soir, c’était un échec

169
Q

distorisions cognitives:

Le discrédit du positif ou la minimisation

A

Le discrédit du positif ou la minimisation
 Réduire l’importance des événements positifs

EX: Mon conjoint me dit qu’il me trouve attirante, il dit certainement cela pour ne pas me blesser ou obtenir quelque chose

170
Q

distorisions cognitives:

L’inférence arbitraire

A

L’inférence arbitraire
 Tirer des conclusions hâtives à partir de peu d’évidences

EX: C’est certain que je ne sais pas comment donner du plaisir à ma
partenaire

171
Q

distorisions cognitives:

Le raisonnement émotif

A

Le raisonnement émotif
 Présumer que les états émotifs correspondent à la réalité

EX: Je ne me sens pas belle et attractive, il doit également me percevoir ainsi

172
Q

distorisions cognitives:

Les pensées impérative

A

Les pensées impératives
 Mode de pensée motivée par des standards perfectionnistes, prenant pour acquis que les choses doivent ou devraient se passer de la sorte

EX: Si vraiment j’étais amoureuse de lui, je devrais toujours avoir envie d’avoir des rapports sexuels

173
Q

distorisions cognitives:

L’étiquetage

A

L’étiquetage
 Apposer un qualificatif (étiquette), sur soi ou autrui, qui implique un jugement négatif et une généralisation excessive, plutôt que de décrire un
comportement spécifique et localisé

EX: Je suis frigide au lit

174
Q

distorisions cognitives:

La mauvaise fortune

A

La mauvaise fortune
 Conviction que sa prédiction négative se réalisera

EX: La prochaine fois, c’est certain, je vais jouir en 2 minutes

175
Q

distorisions cognitives:

La catastrophisation

A

La catastrophisation
 Exagération d’un événement désagréable par une surestimation de ses
probabilités d’émergence

EX: Si je perds encore une fois mon érection, cette fois-ci, elle va me quitter

176
Q

Schémas cognitifs : c’est mis en place quand et qu’est-ce qui a de l’influence dessus

A

dès l’enfance: influences combinées du

tempérament, des normes sociales, culturelles, éducatives, religieuses et familiales

177
Q

Schémas cognitifs:

sont toujours activés?

A

Peuvent demeurer inactifs et être réactivés par des

expériences spécifiques

178
Q

Schémas cognitifs:

conséquences

A

 Si les schémas sont erronés, ils déforment la réalité (erreurs de logique) et déclenchent des réactions inappropriées ou dysfonctionnelles au plan affectif et comportemental

179
Q

nomme qq myths masculins

A

 La pénétration est obligatoire pour le plaisir masculin

 L’érection doit être permanente pendant un rapport sexuel

 L’homme n’est pas sensuel (sensualité = féminité)

 Un sexe qui n’a pas des « dimensions normales » rend l’acte ou la satisfaction impossible

 Le rapport sexuel passe par des phases obligatoires (caresses, érection, pénétration)

 L’homme doit être actif tout au long acte sexuel

 C’est l’éjaculation qui crée l’orgasme féminin

 L’homme a plus de désir sexuel que la femme

 La sexualité disparaît au 3 ème âge

 L’absence de désir sexuel signifie l’absence d’amour

180
Q

nomme qq myths féminins

A

✓ La femme n’est pas sexuelle

✓ La pénétration est obligatoire pour l’orgasme féminin

✓ La femme est passive

✓ La femme est multi-orgasmique

✓ Plus de sexualité après la ménopause

✓ L’orgasme déclenché par clitoris est immature comparé à l’orgasme vaginal

✓ L’orgasme de l’homme et de la femme doivent être simultanés

✓ Les fantasmes et la masturbation sont interdits

✓ La sexualité est innée et naturelle

181
Q

L’APPROCHE COGNITIVE EN 10

POSTULATS

A
  1. Les schémas représentent des interprétation personnelle et automatiques de la réalité (traitement inconscient)
  2. Les schémas influencent les stratégies adaptatives individuelles
  3. Les schémas se manifestent par des distorsions et des biais spécifiques à chacune des psychopathologies
  4. Ces schémas peuvent être à la base de la personnalité
  5. Les schémas se traduisent par une vulnérabilité cognitive individuelle
  6. L’activation des émotions et des pensées automatiques permet d’accéder aux schémas (thématique)
  7. Les troubles résultent d’interprétations inadaptées concernant soi-même, l’environnement actuel et le futur (p.ex. interprétation dépréciative de soi dans la dépression, de danger dans le TAG, de sur-responsabilité dans TOC, de méfiance dans paranoïa)
  8. Ces schémas se traduisent par attention sélective à l’égard des évènements qui les confirment (prédiction)
  9. Les schémas pathologiques sont des structures mentales sélectionnées par un environnement et devenues inadaptées dans un autre (stratégie de survie
    dans l’histoire de l’individu ou de l’espèce)
  10. Ils correspondent à des réseaux de neurones gérant à la fois les émotions, les croyances et les comportements
182
Q

les objectifs de l’intervention

COGNITIVES

A

Concrètement, les objectifs consistent à amener le client à…

  1. Identifier les situations qui ont amené les émotions négatives ou dérangeantes
  2. Identifier les pensées et les comportements associés à ces situations
  3. Prendre conscience des pensées automatiques et des distorsions cognitives
  4. Par la restructuration cognitive… Modifier des structures cognitives de base

 Évaluer les preuves et les contre-preuves (indices) supportant la pensée générant
l’émotion
 Formuler une pensée alternative ou nuancée
 Tests comportementaux
 Réévaluer l’émotion et planifier un nouveau comportement

183
Q

ce qu’est la Pédagogie et informations de base (interventions cognitive)

A

 Manque d’informations: idées erronées ⇒ attentes erronées ⇒ résultats erronés
 Équilibre dans l’apport d’informations
 Sans moralisation
 Favorise l’autonomie et la prévention des rechutes

184
Q

interventions cognitive

Pédagogie et informations de base : nomme les thèmes

A

Grandes phases de la sexualité féminine et masculine, connaissances relatives aux
attentes, désirs et besoins affectifs, émotionnels, sensuels et sexuels, la gestion du temps
conjugale et de l’intimité, la communication, etc.

185
Q

interventions cognitive

 Prise en charge des pensées parasites

A

 Identifier les pensées automatiques (ruminations mentales, scénarios
catastrophes, pensées parasites) et les distorsions cognitives
 Adopter un autre regard sur soi partant d’une prise de recul et d’une
dédramatisation des croyances et convictions irrationnelles
 On souhaite soulever le doute… Pas confronter, ni
« normaliser »

186
Q

interventions cognitive

 Prise en charge des pensées parasites

Principaux moyens

A

recueil des données cognitives et étude des alternatives

187
Q

interventions cognitive

PRISE EN CHARGE DES PENSÉES
AUTOMATIQUES: quand est-ce qu’elles émergent

A

Émergent en entrevue lors de moments particuliers:
questionnements, fortes émotions exprimées, jeu de rôle,
exercices de relaxation, libre association

188
Q

PRISE EN CHARGE DES PENSÉES

AUTOMATIQUES: nomme moyens

A

 Triple colonne de Beck (auto-enregistrement)

  • Techniques de recueil des données cognitives
  • Aider au recadrage et reformulation ultérieure des cognitions négatives
  • Reprise à plusieurs mois d’intervalle au cours thérapie (voir progression)

 Questionnaires :

permettent d’avoir regard plus « objectif » sur eux
même et l’autre = opposition aux distorsions cognitives classiques

189
Q

Comment identifier les pensées automatiques?

A

Que se passes-t-il dans mon esprit juste avant que je ressente cette émotion?

Qu’est-ce que cela signifie à propos de moi ou de mon avenir?

Qu’est-ce que je crains qu’il arrive?

Qu’est-ce que cela signifie par rapport aux autres personnes?

190
Q

nomme les trois colonnes de la Triple colonne de Beck

A

1) situation
2) pensées
3) émotion

191
Q

PRISE EN CHARGE DES PENSÉES
AUTOMATIQUES dans l’intervention cognitive

Comment identifier les preuves et les contre-preuves

A

Comment identifier les preuves et les contre-preuves
✓ Ai-je déjà vécu des expériences montrant la fausseté de cette pensée?
✓ Je dirais quoi à mon meilleur ami? Il me dirait quoi?
✓ Par le passé, à quoi ai-je pensé pour retrouver un mieux-être?
✓ Est-ce que j’ignore des éléments positifs
✓ Est-ce que je me déprécie pour des évènements hors de mon contrôle?
✓ Dans 5 ans, regarderai-je la situation autrement?

192
Q

PRISE EN CHARGE DES PENSÉES
AUTOMATIQUES dans l’intervention cognitive

Comment générer des pensées alternatives?

A

✓ Existe-t-il une autre manière de penser ou comprendre la situation?

✓ Si les indices ne confirment pas vos pensées, inscrivez au moins un point de vue alternatif pour répondre aux faits

✓ Si les indices n’appuient que partiellement les pensées, rédigez une pensée plus
nuancée qui résume les preuves et les contre-preuves

✓ Si un ami vivait cette situation, à la lumière des informations disponibles, que lui
conseillerais-je?

✓ Si mes pensées dominantes se révèlent vraies…

  • Que pourrait-il m’arriver de pire?
  • Que pourrait-il m’arriver de mieux?
193
Q

TESTS COMPORTEMENTAUX pour l’intervention avec des pensées automatique: c’est quoi

A

 Objectif : Vise à tester la validité de certaines pensées automatiques

Ex. : demander au client d’estimer son niveau de satisfaction/plaisir anticipé, de faire l’activité et d’évaluer son niveau de satisfaction/plaisir pendant l’activité

194
Q

comment planifier un test comportemental pour l’intervention avec des pensées automatique

A

 Planifier un test comportemental

  1. Identifier la pensée à tester
  2. Planifier un exercice concret pour vérifier cette pensée
  3. Formuler une prédiction ou deux prédictions opposées
  4. Identifier les problèmes éventuels à la réalisation du test
  5. Utiliser des stratégies pour surmonter ces problèmes
  6. Noter par écrit le résultat de l’exercice
  7. Réévaluer (0-10) si les résultats appuient la pensée