Système somatosensorielle, applications cliniques Flashcards
Le traitement rapide d’une douleur aigue peut prévenir l’installation de mécanismes de sensibilisation centrale et ainsi diminuer le risque de développement d’une douleur chronique.
Vrai, la douleur aigu nous alerte lorsqu’un tissu est endommagé ou risque de l’être, nous incitant ainsi à prendre des précautions pour nous protéger. Ce qui diminue le risque de développer une douleur chronique.
La terme nociception est un synonyme de douleur.
Faux, la douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle déplaisante associée au dommage actuel ou potentiel des tissus d’une lésion. Alors que la nociception est la perception des stimulations produisant la douleur. La douleur est donc une réponse à la nociception.
Les personnes ayant la fibromyalgie sont parfois plus sensible à une diversité de stimuli de l’environnement (p.ex. le bruit, la lumière).
Vrai, comme une plus grande sensibilité à la pression et à l’environnement.
Les centres supérieurs peuvent moduler la transmission de l’input nociceptif.
Vrai, voir module 4 du cours.
L’hyperalgésie est une perception de douleur évoquée par un stimulus normalement non-douloureux.
Faux, c’est l’allodynie, l’hyperalgésie est une augmentation de l’intensité de la douleur perçue suite à
un stimulus qui est normalement douloureux
Des sensations électriques de fourmillement et/ou de brûlure intense signalent souvent une douleur de type neuropathique.
Vrai, les manifestations possibles de la douleur de type neuropathique sont des fourmillements, des engourdissements, des chocs électriques et des brûlures.
La douleur chronique est un problème répandu, touchant environ 5-7% de la population adulte au Québec.
Faux, elle touche plus de 20% de la population Canadienne.
Les quatre étapes de la nociception sont la transduction, la transmission, l’interprétation et la perception.
Faux, transduction, transmission, modulation et perception.
Environ 20% des personnes amputées ont des sensations de membre fantôme.
Faux, c’est environ 90% des amputés qui ont des sensations de membre fantôme.
La co-occurrence d’un traumatisme crânien avec un trauma musculosquelettique réduit le risque de développer une douleur chronique en perturbant le traitement de l’information nociceptive.
Faux, cette co-occurence résulte en une perception accrue de douleur, suggérant que les effets du TCC léger pourrait avoir un impact sur la douleur. Il n’y a donc pas de perturbation du traitement de l’information nociceptive. (Voir diapo 20, du cours 2)
L’intensité de la douleur perçue par une personne est un reflet direct du nombre de nocicepteurs activés.
Faux, son intensité n’est pas proportionnelle au nombre de nocicepteurs activés/impliqués
La douleur neuropathique apparaît quand il y a une lésion ou une maladie du système nerveux somatosensoriel.
Vrai.
Selon la théorie du portillon, il est possible de réduire la transmission de l’input nociceptif en activant les mécanorécepteurs de bas seuil.
Vrai, c’est par l’activation des interneurones inhibiteurs qu’on peut réduire la transmission de l’influx nocicepteur…
Pour qu’on parle de douleur chronique, une personne doit avoir ressenti la même douleur en continu durant au moins 3 mois.
Faux, c’est une douleur qui dure depuis au moins 3 mois OU au-delà d’une période nornale de guérison.
La matrice de la douleur est un terme utilisé pour décrire les structures cérébrales qui traitent et régulent l’information nociceptive.
Vrai.