Stress et anxiété Flashcards
Introduction: livre l’avalée des avalés
Même si parfois il est difficile de décrire ce qui se passe l’anxiété est compréhensible et discutable, c’est fondamentalement humain.
- l’espoir que c’est possible d’être contrôlé.
- L’émotion utile et a une fonction. Expérience commune.
- Problème très très fréquent.
- 3/4 des troubles de l’humeur et de l’anxiété
services et soins en santé mentale au Canada
- 10% des canadiens utilisent des services pour ce regroupement de troubles ( dépressifs , anxieux, ou les deux)
introduction: anxiété
“je suis anxieux” ; état, trait, trouble
état: en ce moment? passager
Trait: tendance à s’inquiéter ?
trouble: la distinction avec le trait est pas clair
Histoire de l’anxiété : Cicceron 106-43 av jc
Angor–> précision
Anxiétas
Angor–> serrer , état
Anxietas–> disposition, trait
- angor c’est l’émotion, illustration du symptôme caractéristique, partage du serrement au ventre. Racine d’autres émotions désagréables qui dérive du latin parlant de serrement.
La mélancolie: histoire
- associé à la théorie des humeurs
- association entre la dépression et l’anxiété (Burton)
- diagnostic vague: affectation vaporeuse et mélancolique
> Hypocrate est un des fondateurs, influence par la concentration des substances dans notre corps
> Mélancolie dérive de cette compréhension, veut dire bile noire, humeur anxiodépressive, triste appréhensif.
> Parle aussi d’un trouble potentiel de l’anxiété
> Burton ne séparait pas l’anxiété de la dépression, on appelait la mélancolie.
> toute une gamme de symptômes très vagues, peu spécifique. Proche de la folie.
Histoire: la panophobie
- peur/anxiété excessive à propos d’expériences anodines
- est décrit du 18eme au 20eme siècle comme un symptôme ou un trouble
- en France classifié comme un trouble par Albert Pitres ( début 20eme siècle) TAG–> pas sur si c’est un symptôme ou si on doit le traiter
> Veut dire avoir peur de tout même de choses anodines
> on ne s’entend pas pour dire si c’est un trouble ou un symptôme
> personnes hystériques ou hypocondriaques vont faire de la panophobie
> un peu décrit comme une attaque de panique, pas un trouble à ce moment.
Histoire: Emil kraepelin, autres exemples de l’anxiété comme symptôme
- fondateur de la psychiatrie scientifique
- conception biologique et génétique de la maladie mentale
- classification clinique ( 1883-1915)
- l’anxiété comme symptôme
> classification clinique, plutôt voir comment l’ensemble des symptômes varie dans le temps pas juste de savoir s’ils sont présents. Progression dans le temps.
> Il n’y avait pas la catégorie de troubles anxieux, plus un signal qu’un trouble en tant que tel.
Histoire: George Miler Beard
- le diagnostic de neurasthénie incorpore des symptômes associés aux troubles anxieux ( 1869)
Histoire: Ivan pavlov
- aube du conditionnement
- fondement du béhaviorisme: Watson, Skinner, ..
- explication comportementale de l’acquisition de la peur.
> le sujet le plus étudié, l’acquisition de la peur et comment on l’acquiert.
> On abandonne l’idée d’explorer l’anxiété comme l’expérience vécue à l’intérieur, c’est quoi la dynamique à l’intérieur de l’esprit qui permet l’anxiété, parce qu’on s’intéresse à ce qui est observable.
Histoire:Freud et l’anxiété ( début 20eme siècle)
- plusieurs changements théoriques durant sa vie
- fonction adaptative de l’anxiété
- l’anxiété objective vs angoisse névrotique
- aspect symbolique de l’émotion
> approche psychodynamique s’intéresse à ce qui se passe à l’intérieur et ne s’arrête pas aux comportements observable
Vision de l’émotion désagréable pourtant nuancée, vision adaptative. l’anxiété fondamentale pour survivre et capacité à agir ensemble, bâtir ensemble la civilisation.
1) anxiété objective: extérieur à nous, mon devoir que je vais remettre en retard, mesurable vs
2) Angoisse névrotique: fait référence à une anxiété issue des dynamiques intérieures majoritairement inconsciente et pas forcément clair de pourquoi on est anxieux, aspects refoulés trop intense pour revenir en conscience
Aspect symbolique: l’émotion vécue est issue d’un conflit interne qui va être représenté symboliquement puisqu’il ne peut pas remonter à la conscience. C’est-à-dire, peur du cheval–> c’est le symbole qu’il représente dans le conflit interne, ce n’est pas le cheval en tant que tel, enjeux inconscient de l’émotion
Histoire: années 70-80
- Défis pour le modèle du conditionnement de la peur: aspects innés et mécanismes développement aux
- apports importants du cognitivisme ( ex: Aaron T. Beck)
> innés et mécanismes: mettent en doute que ce soit seulement par des expériences qui sont explicables par les mécanismes de conditionnement. Il semble avoir des mécanismes innés qui nous prédisposent sans conditionnement.
théorie développementale: comme les interactions avec les parents qui ne sont pas explicables que par les mécanismes de conditionnement.
théories cognitivistes: met de l’avant des états mentaux, le comportement, les dynamiques de nos différents construits. Exemple de Beck
À partir du DSM III
- troubles anxieux obtiennent leur propre chapitre
- avec ses avantages et ses défis
> première catégorie propre de trouble de l’anxiété. >Défis, d’essayer davantage de décrire la différence entre l’anxiété et les troubles de l’humeur
> avantage: dès qu’il y a une catégorisation cela permet aux chercheurs de s’y intéresser, diagnostic clair.
Anxiété Définition
une émotion caractérisée par une appréhension et des symptômes somatiques de tension dans laquelle un individu anticipe un danger, une catastrophe ou un malheur prochain. Le corps se mobilise souvent pour faire face à la menace perçue: les muscles se tendent, la respiration est plus rapide et le coeur bat plus vite.
> symptômes somatique de tension, serrement de quelque chose en alerte. APPRÉHENSION qui distingue de la peur. Menace perçue.
Émotion: définition
Réaction psychophysiologique caractérisée par un patron de réponse permettant de résoudre une famille de problèmes adaptatifs. ( augmente la probabilité de réagir)
Les fonctions des émotions
- Motivation: à faire quelque chose.
ex: quelqu’un me dit quelque chose que je n’aime pas. Si je n’ai pas cette émotion–> difficile de se mettre en action. ressenti subjectif - Apprentissage: ressortir de la situation ayant appris davantage. À soi même et comment tu réagis dans cette situation.
- communication: non-verbale. En tant qu’être social si je vois quelqu’un qui fronce les sourcils, communique aux autres comment je me sent.
Les composantes des émotions: les caractéristiques affectives
- valence négative ( désagréable)
- excitation ( du corps qui réagit, c’est tendu)
- intensité motivationnelle variable ( je me sent poussé à agir)
> c’est ce qu’on entend dans la vie de tout les jours, le sentiment.
> le niveau d’anxiété va faire varier l’intensité motivationnelle
Les composantes des émotions : les caractéristiques cognitives
- Anticipation d’une ou plusieurs menaces;
langage de l’évaluation cognitive. L’identité de l’anxiété, émotion qui émerge quand on anticipe une menace. Expérience de notre cerveau qui essaie d’anticiper. Souvent lors de situation de menace, on a pas les ressources nécessaires, les capacités de contrôler n’est pas la. - Estimation du danger et des ressources;
> plus ou moins spécifique: ce qui constitue la menace peut être je vais être en retard à mon cours vs est-ce que je vais réussir dans la vie.
> Plus ou moins défini: quand on vie de l’anxiété ( retour Freud), peut être clair de ce qui est la cause ou parfois difficile de mettre les mots sur ce qu’on vit–> anxiété diffuse, expérience de plusieurs choses qui se passe qui sont potentiellement menaçant mais je ne peux pas dire exactement pourquoi. Sont-ils des scénarios ou les menaces en tant que tel?
> Plus ou moins rationnel: dépend de l’individu, de la situation, de s’il y a présence ou non de trouble, peut venir d’évènements réels ou irrationnel.
Les composantes des émotions : caractéristiques physiques
- rythme cardiaque accéléré
- rythme respiratoire accéléré
- tension musculaire
- serrement de la gorge
sudation - maux de tête
- maux de ventre, nausée
> quand on fait de l’anxiété, ressemble à la réaction de stress.
Les composantes des émotions : caractéristiques comportementales
- Comportements autodirigés;
pour certains, c’est la marque, la signature non-verbale de l’anxiété–> un bon indicateur: comportement que notre corps touche une autre; serrer les mains, toucher les cheveux, sur le nez, se mordre les lèvres. Difficile à retenir comme comportement pour la personne - Comportements d’évitement;
émerge de façon naturelle, porte de sortie la plus fréquente lorsque vie de l’anxiété. Plus on a tendance à vouloir éviter ce qu’il s’en vient. C’est normal de vouloir éviter jusqu’à un certain point. Pour nous éviter ou ne pas aller où la menace se présente c’st un mécanisme de survie.
Le stress et l’anxiété
l’anxiété émerge dans un contexte plus ou moins grand d’incertitude.
> rivée vers le futur, pourrait me menacer ou me nuire. Je n’ai pas toute l’information ou je ne pourrai pas anticiper en entier ce qui va se produire.
> Objectif: fonction de se préparer à la menace qui s’en vient, se forcer à y réfléchir et porter attention pour trouver une solution, que ce soit en planifiant ou en évitant la situation.
La peur et l’anxiété: une ambiguïté persistante
la peur et l’anxiété sont fréquemment présentés comme des interchangeables, ou du moins indissociables.
> deux émotions distinctes, la différence fondamentale= la proximité de la menace autant physiquement que dans le temps.
La peur et l’anxiété, définition
- anxiété: un état d’esprit orienté vers l’avenir, associé à la préparation à des événements négatifs possibles et à venir;
- peur: une réponse d’alarme à un danger présent ou imminent ( réel ou perçu)
La peur et l’anxiété: différences et similarité
Différence:
état de vigilance accrue (anxiété) vs réaction d’urgence (peur)
Similarité:
émotion à Valence négative, excitation physiologique et/ou psychologique élevée ( force à agir + réaction de stress)
Résumé peur et anxiété
PEUR, ANXIÉTÉ
- Focus temporel: présent vs avenir
- Durée d’excitation: brève, une fois la menace partie, la peur aussi vs rivée sur l’avenir, une émotion qui dure dans le temps
- Direction défensive: on a une réaction de défense pour se protéger de la menace, de s’en éloigner, de mettre fin à la menace vs tendance à émerger quand la menace s’en vient et je dois m’en rapprocher même si je veux m’en éloigner. On sait qu’il y a un examen qui arrive alors es défenses c’est pour s’y préparer.
- Spécificité: si j’ai peur la menace est concrète et je sais pourquoi j’ai peur vs niveau d’incertitude, création de scénarios plus ou moins précis ou réel
- Perception de la douleur: perception de la douleur diminuée momentanément vs perception de la douleur augmentée, durant un moment de vigilance, anticipation; ressources/mécanismes sur information sensorielle accentue pour être prise en compte.
La peur et l’anxiété: FIGHT or FLIGHT définition
réactions défensives induites par la menace
- les réactions se retrouvent chez presque tout les mammifères
- fréquemment vécues comme “hors de contrôle”
> la force motivationnelle de la peur c’est difficile de reprendre le contrôle parce que c’est pour notre survie.
Les 5 F: la peur et l’anxiété- réaction varie selon le type de menace, la distance face à celle-ci, le risque associé aux différentes options présentes
Freeze, flight, fight, fright, faint
la réaction freeze
- état de vigilance
- court arrêt dans les mouvements
- traitement de l’information et préparation à l’action
> ex: on voit un ours au loin et on ne sait pas trop s’il nous a vue. Notre corps arrête momentanément pour bien comprendre la situation, traitement de l’information et préparation à l’action. Première chose qui se passe c’est de s’arrêter et de ne pas courir. Les prédateurs repère davantage le mouvement que la couleur surtout si on n’est pas certain si la menace nous a vue.
La réaction flight - enfuir
- activation somatomoteur
- l’évasion semble possible
>S’enfuir le plus rapidement possible: énergie envoyée dans le système musculosquelettique –> mettre en action le plus vite possible avec le plus de force possible. Plus utilisée que de se battre parce que plus de risque de blessure et de mourir. Le coût est trop important.
La réaction Fight- se battre
- Activation somatomoteur
- l’évasion semble improbable
- force l’agresseur à fuir/reconsidérer son attaque
> violence défensive, faire suffisamment mal à l’autre ou de prendre une posture de défience. Souvent moins préférable que de s’enfuir.
réaction Fright- effraie
- immobilité tonique
- en absence des possibilités réaliste de fuir ou de se battre
- chance que le prédateur se désintéresse/ relâche son attention
> faire le mort, très désespéré comme réaction.
Réaction Faint - s’évanouir
- immobilité flacide
- questions quand à sa présence dans les modèles: spécifique ( sang) et hautement génétique (55%)
> une réaction accentuée de l’effraie
La peur et l’anxiété, des circuits neuronaux similaires, mais distincts
- la même zone, mais pas la même fonction
- rôle important de l’amygdale
- couvre la majorité des comportements défensifs acquis et innés
- des microcircuits supervisent des composantes distinctes de chaque émotion:
- BLA et CeA: expression et apprentissage de la peur
- BLA: suppression de l’anxiété
- système sept-hippocampal: détection des conflits/incertitude et promotion de la vigilance
- le noyau du lit de la stria ( BNST) : expression de l’anxiété; en mode solution, essayer de comprendre l’incertitude qui persiste.
Two-system framework: la peur et l’anxiété
Le BNST serait actif lorsque la menace est incertaine/distante et affecterait l’expression de l’anxiété ( ex: comportements)
- LE BNST joue aussi un rôle dans la motivation: important quand l’anxiété commence–> s’assurer qu’elle prime
> Niveau d’incertitude–> directement BNST–> bloque fight or flight parce que pas imminent
facteurs associés au trait d’anxiété
- La sensibilité aux blessures et maladies: relativement stable, grande variabilité aux individus à quel point quelqu’un est inquiet d’être blessé ou malade
- la peur des évaluations négatives: par les autres, les reproches, critiques.
- la sensibilité à l’anxiété: à quel point que lorsqu’on ressent des sensations physiques qui s’apparente à l’anxiété à quel point ça nous inquiète.
- Score élevé de névrosisme: propension à vivre des émotions négatives
- score bas d’extraversion: un concept proche de l’anxiété, plus tendance à vivre de l’anxiété. Introversion et anxiété trait.
Trait-état : implication du mode par défaut ( MPD) et du réseau de saillance
MPD: état de répos, attention portée vers l’environnement: préside l’état mental quand on n’est pas concentré à quelque chose en particulier. Pas entrain de penser à quelque chose, attention portée sur l’extérieur, rien n’occupe l’esprit.
SN: priorisation des stimuli ; impliqué dans les deux traits et état: souligner ,porter attention, donner de l’importance au traitement de l’information en particulier.
TRAIT: connectivité fonctionnelle dans l’état anxieux, différence structurelle dans le trait d’anxiété
Sections différentes du MPD
- trait: région préfrontale: régulation/suppression, contrôle des fonctions exécutives
- état: région pariétale: contrôle attentionnel, adaptation du comportement aux changements dans l’environnement
supporte la relation entre le trait d’anxiété et les pensées auto-générées, la rumination, le vagabondage
> Trait: différences entre un haut score et un bas, différences structurelles. Grosseur des zones et à quoi elles sont connectées. Région péri frontale de MPD, régulation ou suppression du contenu mental–> pour se maintenir en MPD ne sera pas envahie par des images constantes, contrôle des fonctions exécutives–> capacité à exercer du contrôle sur quoi on veut porter attention, décider consciemment. Au fond, région préfrontale, si score élevé du trait anxieux lorsque MPD, beaucoup plus facile d’être envahit par des pensées et c’est difficile de revenir en MPD, de déprioriser, de revenir au calme.
> État: je suis entrain de vivre de l’anxiété. Ce qui dirige tout ça c’est de la cognitivité fonctionnelle–> certaines zones s’activent ensemble, simultané. Région pariétale du MPD, commence à sortir du MPD pour porter l’attention à des stimuli pertinents, traiter l’anxiété.
Au fond, c’est évident ces zones activent les ressources et comment gérer la menace
TRAIT: théorie de a personnalité en réseau: 2 processus centraux –> sans scan du cerveau
- Présence de pensées intrusives
- Incapacité à chasser les déceptions de son esprit
Anxiété saine pour et contre
Aide à:
- repérage de la menace
- orientation des ressources
- force motivationnelle
- aide à la performance ( porte attention à quelque chose qui s’en vient, adaptatif, aide la performance)
Contre:
- cause de la détresse
- perte de concentration
- perte d’efficacité
Anxiété pathologique
- chronique
- cause une détresse importante/ cliniquement significative
- disproportionnée
- affecte significativement le fonctionnement
Perspective comportementale: (pavlov conditionnement et skinner conditionnement opérant)
Béhaviorisme; définition
Approche de la psychologie qui se concentre sur les comportements observables ; environnement–> comportement ( spécificité situationnelle)
> spécificité situationnelle: décrire ce qui cause le comportement. Les béhavioristes s’entendent que c’est le contexte qui prédit le comportement vs les caractéristiques internes, les cognitions, la personnalité.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
conditionnement classique vs opérant…
pas mutuellement exclusif, explique différentes choses sur comment le comportement est acquis
Perspective comportementale: conditionnement classique:
comportement inné ( inconditionnel)
un certain stimulus qui va toujours solliciter un certain comportement. ex: la nourriture fait saliver, un objet très grand mouvement vient vers moi je vais sursauter.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
stimulus neutre
montre un SI et SN, il va y avoir un comportement. Coup de sifflet, nourriture. Éventuellement, juste le coup de sifflet va RC faire saliver. L’organisme fait une relation.
SI=RI
SI+SN=RI
…
SC=RC
Perspective comportementale: conditionnement classique:
généralisation et discriminations .. en général:
ces deux phénomènes ne sont pas simplement explicables par la capacité à discriminer ou non des stimuli d’un point de vue perceptuel
- ne repose pas sur le fait qu’on ne voit pas la différence entre deux stimulus, deux bruits d’un point de vue perceptuel. Dans notre cerveau, inconsciemment, suffisamment de similarité pour assumer qu’il doit peut-être réagir de la même manière. C’est passif. Processus que les deux stimuli sont suffisamment similaire pour tenter de les mettre dans la même catégorie.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
La généralisation: définition et exemple
parfois quand les organismes dont des apprentissages, il est possible que le SC, la propriété soit d’illiciter le comportement soit transférer à d’autres stimuli similaire proche du SC. ex: coup de sifflet, d’autres instruments qui produisent un bruit similaire entraîne la salivation. Illicite la même réponse.
Utile pour éviter: ex; si on a une très mauvaise expérience avec un chien, il me mord, va transférer l’apprentissage à d’autre types de chiens.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Discrimination: définition et exemple
Par apprentissage, à travers les expériences et à force de voir des stimuli similaires j’arrive à discriminer.
ex: différencier les races de chien. La flûte vient jamais avec de la nourriture, le chien pourra reconnaître et ne pas saliver.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Extinction; définition et exemple
Réduction de la réponse lorsque le SC est présenté à répétition en l’absence de SI.
Si je continue à faire mon coup de sifflet sans jamais lui présenter de nourriture. Un moment donné, il y aura extinction de la réponse, la pairage s’éteint. Initialement, dans l’histoire, on pensait que c’était la résultante d’un oublie.
ex: son de cloche, sol électrifié, réaction de peur, par apprentissage–> 1) conditionnement: son de cloche=réaction de peur par attente de se faire électrifié, 2) extinction: son de cloche, jamais électrifié, éventuellement pas de réaction de peur au son de la cloche, extinction
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Est-ce que l’extinction est un apprentissage?
OUI, la violation des attentes comme mécanisme possible :
cerveau machine à prédiction: faire des liens qu’un stimulus prédit ce qui va se passer, modèle de prédiction.
Dans certaines circonstances, il n’y aura pas d’électrification.
Découle du fait que ce n’est pas une perte d’information initiale et ce n’est pas définitif. Même si s’éteint, peut refaire surface.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
L’extinction n’est pas définitive :
( 3 explications)
- changement de contexte ( Renewal effetct)
- récupération spontannée
- réexposition au SI
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Changement de contexte:..
j’apprend que lorsque la cloche sonne en classe, j’ai un choc électrique.
Quand la cloche sonne dans un nouveau pavillon, je ne peux pas savoir si je vais être électrocuté–> apprentissage par conditionnement, on a tendance à utiliser des stimulus lumière, son, etc, mais notre corps est constamment en différents contextes présentant différents stimuli.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Récupération spontanée:..
Apprentissage—> extincton–> temps écoulé–> je représente le SC du départ et l’apprentissage revient
Pairage sifflet nourriture–> saliver, pairage sifflet pas de nourriture–> pas de salivation. Un mois plus tard–> sifflet et salivation. On le voit fréquemment en mode expérimental
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Réexposition au SI
Manger de l’italien et je fais une intoxication alimentaire–> je vois de la nourriture italienne, j’ai mal au ventre… temps passe et je suis exposé et même que j’y goûte–> extinction. L’année suivante, je fais une intoxication alimentaire par de la nourriture méditerranéenne–> juste la vision de la nourriture italienne me refait un mal de ventre.
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
On est au primaire et on vit de l’intimidation. Dès que je suis dans la classe, tout le monde ris de moi et se tourne vers moi. J’apprend alors que lorsqu’une personne se tourne vers moi c’est le signal que je dois avoir peur, acquisition de l’anxiété sociale. Un SN devient angoissant.
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Notre cerveau est fait pour apprendre relativement facilement à propos de nouvelles menaces et à retenir cette information ..
Intérêt à apprendre tout ce qui est aversif. Notre cerveau apprend facilement sur les nouvelles menaces et retient bien cette information. Apprentissage de la peur et de la menace dans ceux les plus solide en conditionnement. Peut prendre juste une présentation pour faire cet apprentissage.
ex: une attaque par une personne qui portait du rouge
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Le processus d’extinction peut être complexe et extensif
Apprentissage qui a un lien avec la menace et aversif. Peut être long pour un apprentissage à l’anxiété, peut être difficile d’avoir une extinction parfaite, pourrait momentanément faire resurface.
ex: anxiété d’abandon, vécu de trahison, pourrait repérer des signaux dans une relation qui sont normalement neutre être traité comme un signal d’abandon, donner beaucoup d’anxiété–> prend beaucoup de relation saine avant d’éteindre cet apprentissage, mais pourrait revenir. Ne veut pas dire qu’on va être anxieux toute notre vie, car généralement lorsqu’il y a récupération spontanée, la réponse qui émerge est moins forte que l’initiale. À force de faire des extinctions, devrait diminuer de plus en plus. Prend plus de temps et d’efforts à faire disparaître que d’apparaître.
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Apprentissage des stimuli externe et internes
Un organisme, lorsqu’il fait des pairages, ça se fait aussi avec des stimuli internes.
ex: sensation à l’interne peut être pairé. On peut finir par apprendre que lorsque je sent que mon estomac se serre sans présence de menace, c’est que je suis menacé. Je deviens donc à croire que lorsque mon estomac se serre, je deviens anxieux de cette sensation physique. Dans les attaques de panique par exemple.
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas de l’anxiété..
Généralisation aux stimuli associés perceptuellement ou symboliquement.
perceptuellement: conceptuellement. Apprentissage qui ne se base pas juste sur ce qu’on perçoit. Comment conceptuellement ils sont similaires.
ex: perceptuellement, un manteau à l’air d’un autre manteau, ils sont similaires visuellement vs symboliquement: peuvent se généraliser, apprentissage entre ce qui se passe dans notre relation de pouvoir. En relation de pouvoir dans une relation intime peuvent se retrouver dans une relation de travail par exemple quand mon patron me crie dessus ( similaire au point de vue relationnel). Quand les apprentissages d’anxiété peuvent avoir un effet large, se diffuser dans un arbre de concepts similaires.
Perspective comportementale: conditionnement classique: dans le cas des problèmes d’anxiété:
généralisation/surgénéralisation–> positif
Extinction–> négatif
généralisation/surgénéralisation: d’apprentissage, tendance que se généralise à plusieurs situations différentes
Extinction: misère à faire un apprentissage d’extinction, plus difficile à maintenir, plus d’essais pour éteindre une réponse que pour d’autres personnes.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
L’exposition graduelle
Définition et exemple en cas d’anxiété
La procédure consiste en une hiérarchisation des stimuli anxiogènes en fonction de leur intensité et à l’exposition à ces stimuli de façon progressive
- importante composante dans plusieurs thérapies d’anxiété: on essaie de mettre en place une hiérarchisation des stimuli anxiogènes pour mener à une extinction de la réponse.
ex: peur des voitures parce que j’ai été dans un accident. Regarder avec le psychologue qu’est-ce qui est le plus effrayant pour moi 1) penser à une voiture 2) voir une voiture 3) voir un accident 4) être dans une voiture ( le pire) , va faire des séances pour contrôler à chaque niveau l’anxiété, ensuite passe au prochain stimulus, jusqu’à la réussite de toute la liste.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
exposition n’a pas forcément besoin d’être faite en personne ( in-vivo)
on fait préalablement en imagination. Écrire un scénario anxiogène et avec les technologies on peut enregistrer la personne et lui demande de s’écouter raconter l’histoire le soir.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Des études suggèrent que l’inhibition réciproque n’est pas forcément l’ingrédient actif de l’exposition graduelle
exposition graduelle fonctionne. Proposition que c’était l’inhibition qui fonctionne. Pour aider l’exposition graduelle, par exemple donner des bonbons durant la situation anxiogène, donner des stimuli agréables. Simultanément agréable et désagréable, on pense que les deux vont s’annuler… éventuellement avec les études pas forcément parce que même sans présentation de stimulus agréable va fonctionner.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
La violation des attentes comme mécanisme possible
mécanisme fondamental de l’exposition graduelle:
Lorsque l’exposition est en cours, la personne fait face à une violation des attentes, car rien de négatif lui arrive comme il l’avait prédit. Progressivement, à force que ses attentes n’arrivent pas, il y a un nouveau schéma qui se crée de probabilité que rien de dangereux va lui arriver.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Dans le cas des attaque de panique , conditionnement intéroceptif
conditionnement intéroceptif: on apprend non seulement des stimuli internes, mais aussi externes. Des sensations physiques sont associées à d’autres stimuli et donne naissance à un comportement particulier.
ex: J’ai un moment où on m’annonce une nouvelle grave, je sent que je manque d’air, ça monte, je veux m’enfuir. Une fois qu’elle se résorbe, il est possible qu’il y ait un conditionnement lorsque j’ai un serrement des voix respiratoires, je m’apprête à paniquer. Association entre la sensation physique et attaque de panique, alors je commence à être anxieux.
Perspective comportementale: conditionnement classique:
Attaque de panique
Apprentissage homo-réflexif ( pairé avec intéroceptif)
Je sent un mal de ventre, mon cerveau analyser et je vit de l’anxiété, ce qui déclenche une attaque de panique. Ce qui donne raison à notre interprétation que j’allais en faire une. Maintient la boucle et renforce.
Perspective comportementale: conditionnement opérant:
stimuli-comportement-renforcement … explication de la différence avec conditionnement classique…
Type de conditionnement qui porte moins sur les stimuli qui sont pairés ensemble, mais plutôt sur les conséquences de comportement ou de la réponse ( renforcement) . Augmentation ou diminution du comportement défini le renforcement.
Perspective comportementale: Conditionnement opérant :
Renforcement vs punition..
Renforcement positif: ajout, augmente la fréquence du comportement
Renforcement négatif: enlever, augmente la fréquence du comportement
Punition positive: Ajout, diminue la fréquence du comportement
Punition négative: enlever, diminue la fréquence du comportement.
Perspective comportementale:
Conditionnement opérant:
Le rôle de l’évitement
Évitement très rattaché à l’anxiété.
Une terrible bête féroce initie une réponse de fuite et si la résultante de la fuite est un sentiment positif–> apprentissage est que si je fuis, je vais mieux aller.
Évidemment si ma réaction à un stimulus est de l’éviter, ça ne me donne pas énormément de chance de repenser aux probabilités de cet évènement. Si je reste à côté, je pourrais réaliser que rien de mal m’arrive.
Perspective comportementale:
Conditionnement opérant:
L’évitement inhibitoire
ex: je vais à un party et il se passe une agression. Chaque fois qu’il y a un party avec ses personnes, je ne vais plus y aller parce que je veux fuir l’anxiété lié. Ce qui maintient le fait de la situation anxiogène, parce qu’on ne se confronte pas à la situation.
Perspective comportementale:
Théorie de l’apprentissage social de Bandura
Nous n’apprenons pas que par note expérience directe, mais aussi en prenant les autres pour modèle.
Perspective comportementale:
Théorie de l’apprentissage social de Bandura ( vicariant) :
Les enfants dépendent énormément des autres pour apprendre:
- capacité à identifier un modèle fiable: apprennent plus des adultes que des autres enfants, peut aussi reconnaître si quelqu’un à l’air moins certain ( enfant)
- apprennent l’ensemble de la chaîne S-C-R en observant
- pertinence de l’intervention en milieu familial et TF; il faut apprendre aux parents à devenir un modèle fiable
Perspective cognitive : la deuxième vague
Les grandes lignes..
- les processus cognitifs précèdent et génèrent les émotions plutôt que l’environnement lui-même; façons efficaces d’aller tester ce qui se passe dans la tête des gens de manière plus fiable.
- contribuent au changement en psychothérapie; réintégration des cognitions dans les thérapies; TCC
- processus problématiques et erreurs de pensée comme cible; agir sur les comportements et les cognitions. Une prise de conscience du rôle que joue les processus mentaux qui font défaut et les erreurs de pensée qui peuvent survenir ( raisonnement fautif)
Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions ( 4)
- traitement des informations sensorielles
- attention
- mémoire
- fonctions exécutives
> situation de menace à la source de l’anxiété
Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
Les processus perceptifs…
- Une personne anxieuse est plus sensible à des changements anodins dans son environnement; un regard qui va dans une direction, changement de couleur, etc.
- Sensibilité par contre plus importante pour les stimuli émotionnels aversifs; biais en particulier pour identifier de nouvelles menaces–> repérer plus facilement le visage fâché vs visage joyeux , prend plus de temps à trouver ce visage. –> biais de porter attention aux stimulus aversif
Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
L’attention:
Distraction et concentration
- affecte les tâches qui demandent une attention sélective: augmente la performance lorsque l’information menaçante est pertinente
- Direction du biais varie: en général, les personnes anxieuse, choses menaçantes ont tendance à porter attention plus longtemps sur le mot “viol” VS la performance peut devenir différente en nuisant tout autant, porter attention ailleurs pour éviter les mots anxiogènes. Plus tendance à porter attention que dévier pour anxieux.
- le contrôle de l’attention comme facteur prédisposant à l’anxiété: si plus capable de bloquer les stimulus anxiogène pour porter attention sur ce qui est important ( performance), va moins faire anxiété, plus facile .
Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
La mémoire; la relation n’est pas claire..
- études qui concordent avec l’effet que nous avons vu pour le stress ( facilite l’encodage et la consolidation, nuit à la récupération)
- études qui montrent un effet négatif sur la mémoire de travail
> En général, lorsque dans l’état anxieux, effet négatif sur le mémoire de travail ( celle qui est utilisée actuellement, calcul mental, retenir un numéro de téléphone) pensées qui déconcentre.
Perspective cognitive:
Effets de l’anxiété sur les cognitions :
Les fonctions exécutives;
Anxiété situationnelle ( état anxieux) vs trouble de l’anxiété
Anxiété situationnelle:
- prise de décision; comportsments à risque selon le genre à cause de la socialisation: Masculin–> comportement plus à risque , féminin–> conservatrice, défensive, pas comportement à risque
- Navigation spatiale: améliore la performance si niveau tolérable d’anxiété, fuir correctement
Trouble de l’anxiété:
- prise de décision: comportements conservateurs face à la possibilité d’un préjudice
- navigation spatiale: réduit la performance
Perspective cognitive:
Processus de distorsion; erreurs systématiques dans le traitement d’information lorsqu’anxieux… (5)
- sous-estimation de sa capacité à s’adapter; mal évaluer les ressources nécessaires, moins assumer que je vais m’en sortir, pas assez intelligente
- la généralisation excessive: tendance à partir d’une expérience pour extrapoler à toutes situations.
- l’abstraction sélective: se mettre à être capable d’expliquer potentiellement pourquoi quelque chose de négatif arrive vs quand positif pas capable d’expliquer comment ça pourrait bien se passer ou comment faire pour que ça se passe bien.
- la personnalisation: repérer des comportements chez les autres dans une situation et je les attribue à tord à moi-même comme la source. Ex: je donne une explication à mon ami et elle baille, je suis ennuyeuse.
- la lecture des pensées d’autrui; je sais en réalité ce qu’elle pense de moi c’est si ça ça. Surestime la capacité de savoir ce que la personne pense, être convaincu.
Perspective cognitive:
processus de distorsion les plus fréquents dans l’expérience de l’anxiété ;
1)
2)
1) raisonnement émotif;
on justifie notre croyance par rapport à un évènement basé sur les émotions qu’on vie. L’avion est dangereuse parce que je me sent anxieux vs l’avion est dangereuse parce qu’elle n’a pas été vérifiée avant le décollage
2) pensée catastrophique:
Il y a plusieurs possibilités à chaque étape, oublier les alternatives.
Perspective cognitive:
les schémas: définition
Structures cognitives profondes permettant l’analyse de la réalité
Prennent la forme de croyances fondamentales par rapport à soi, aux autres et au monde
- stables
- précédent la pensée consciente
- formés par l’expérience
> filtre l’information qu’on reçoit ce qui pousse à ressentir, à penser et à avoir un comportement. Au fur et à mesure des expériences on va créer ce schéma qui est une croyance fondamentale par rapport à la réalité.