spiritualité, guérison et services correctionnels Flashcards

1
Q

qu’est-ce qui crée un débat politique quant à la place des Autochtones au sein de la société canadienne

A

le refus général des collectivité autochtones de la politique d’intégration du Livre Blanc de 1969

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2
Q

Le système de justice criminel est la cible d’une dénonciation de la non-reconnaissance des particularités culturelles Autochtones

A

vrai

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3
Q

quel est le rôle des détenus autochtones?

A

Dans les pénitenciers canadiens, la voix des Autochtones se fait entendre par le biais de la formation des fraternités et des sororités/soeurs autochtones (Native Brotherhoods and Sisterhoods) qui offraient du support

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4
Q

qu’est-ce qu’assure le système de liaison autochtones?

A

assure un traitement juste, équitable et adapté à la réalité culturelle des Autochtones

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5
Q

qu’est-ce qu’on voit apparaitre avec les agents de liaison?

A

les premiers Aînés dans les pénitenciers pour guider des cérémonies spirituelles

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6
Q

Native Counseling Services of Alberta-NCSA et le Nechi Institute a été une des premières organisation autochtones pour les pénitenciers.

A

vrai

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7
Q

au québec quelle organisation assure les services aux autochtones judiciarisés?

A

Centres d’amitié autochtone (années 1960) et, par la suite, les services parajudiciaires autochtones (SPAQ)

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8
Q

La spiritualité pénètrent l’univers carcéral d’abord sous l’angle 1) des activités culturelles ET par la suite 2) des droits et libertés relatifs à l’expression religieuse….3) avant d’être reconnue en tant qu’ingrédient thérapeutique

A

VRAI

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9
Q

que demande les autochtones en 1980?

A

la reconnaissance de leurs droits à la liberté religieuse, de pouvoir pratiquer leur spiritualité durant leur incarcération, et se faisant, à se soigner eux-mêmes selon leur propre voie. Cette revendication se fait au moment de la révision de la Charte canadienne des droits et liberté en 1982.

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10
Q

en 80, les authorités donnent quel permission aux détenus autochtones?

A

donnent la permission aux détenus de tenir des cérémonies de la pipe et de tenir des tentes de sudation avec la collaboration des Aînés et des guides spirituels.

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11
Q

qu’es-tce que la directive 705?

A

Programmes pour les délinquants autochtones sont créés afin: « d’assurer la reconnaissance de la dimension spirituelle de la vie, en encourageant les détenus à exprimer leur spiritualité et à pratiquer leur religion lorsque cela ne nuit pas au bon ordre de l’établissement. Offrir des services de pastorale aux détenus, aux employés et aux familles. programmes et services approprié aussi.

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12
Q

qui ont le pouvoir de la construction des tout ces programmes?

A

les autochtones.

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13
Q

à quoi assiste-t-on grâce au Groupe d’étude sur les d’étude sur les femmes?

A

à l’entrée de la guérison au sein des programmes carcéraux

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14
Q

Tournant majeur: l’approche des services correctionnels envers les Autochtones passe définitivement d’une politique sur la gestion de droits culturels et religieux (spiritualité) à une politique sur les besoins spécifiques (spiritualité et guérison) des détenus autochtones, en 1990.

A

VRAI

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15
Q

qu’est-ce que le sentier autochtone, et en quelle année?

A

en 2000, est un environnement de vie institutionnel, un style de vie qui répond aux besoins culturels et spirituels des détenus fédéraux autochtones/en vertu de la DC 702

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16
Q

quel est l’objectif du sentier autochtone?

A

Offrir aux délinquants autochtones des conditions d’hébergement plus culturellement appropriées et aider les délinquants autochtones à cheminer vers la guérison, jusqu’à ce qu’ils deviennent des modèles positifs pour les autres détenus, leurs familles et leurs collectivités.

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17
Q

Le sentier est une marqueur symbolique
qui incarne le cheminement de guérison
à accomplir ,mais n’est pas un lieu pour recréer et revitaliser le contact avec la culture autochtone

A

Faux, il est aussi un lieu pour recréer et revitaliser le contact avec la culture autochtone

18
Q

qui gère le sentier autochtone?

A

trois Aînées, d’un agent de liaison, deux agents de programme et d’un coordonnateur

19
Q

cb d’autochtone sont admissible dans le sentier?

A

60

20
Q

quels sont les citères d’admissibilité au sentier autochtones?

A

Seuls les contrevenants qui s’engagent à poursuivre leur cheminement de guérison et qui ont travaillé sérieusement avec des Aînés (pendant au moins 6 mois) pour s’occuper d’aspects de leur guérison peuvent intégrer le Sentier autochtone.

21
Q

quelle est la structure et l’organisation du sentier?

A
  • Un environnement sans drogues ni alcool;
  • Un espace désigné pour la pratique de cérémonies et d’activités culturelles;
  • Une cellule de purification et de méditation dans le silence;
  • Une approche participative au plan de la prise de décision
22
Q

un des objectifs du sentier est Aider les contrevenants autochtones à être transférés dans une établissement à niveau de sécurité inférieur?

A

oui

23
Q

qu’est-ce que les 7 soeurs?

A

un ensemble de programmes

24
Q

qu’est-ce que le Programme de guérison de base

A

Programme d’intensité modérée visant les délinquants autochtones de sexe masculin. Le programme, qui fait appel à des Aînés, prévoit 26 séances de groupe de durée variable. Ces séances englobent ce qui suit:

  • Résolution de problèmes;
  • Maîtrise de la colère et des émotions;
  • Établissement de buts;
  • Compétences interpersonnelles;
  • Aptitudes à communiquer etc…

Créer pour présenter et consolider la culture et les valeurs autochtones. Il comprend des exercices qui aident les délinquants à se fixer des buts, à adopter des attitudes sociales et des croyances positives et à acquérir la motivation nécessaire pour suivre leurs plans correctionnels. Le programme permet également aux délinquants d’élaborer leurs propres plans de guérison et de maîtrise de soi.

25
Q

le programme En quête du guerrier en vous?

A

Il s’agit d’un programme d’intensité élevée de prévention de la violence conçu par les Native Counselling Services of Alberta (NCSA), pour répondre aux besoins des délinquants autochtones qui ont des antécédents de violence (Laboucane-Benson, 2002).

  • Il est dispensé au sein de divers pénitenciers canadiens et au Québec il est offert à l’établissement La Macaza.
  • Le programme EQGV offre, sur une période de 6 à 13 semaines, des séances d’information, des séances de thérapie et des ressources à l’intention des intervenants, toutes destinées à aider les délinquants à mettre un terme au cycle de la violence.
26
Q

parlez du concept de guerrier?

A

référence dans la culture autochtone. pour le programme, un modèle de réalisation de soi qu’ils sont invités à adopter, associé au développement de qualités comme la maîtrise de soi, la sensibilité, l’éveil et l’attention sur le plan spirituel et psychique, la bonté et la compassion, l’endurance, la patience, la résilience, et la capacité de se battre pour ce qui doit être défendu

27
Q

qu’est-ce que le programme d’intensité élevée de prévention de la violence familiale pour les Autochtones?

A

S’adresse aux délinquants autochtones de sexe masculin qui présentent un risque élevé d’être violents dans leurs relations intimes. Il est conçu pour être adapté à la culture (avec des Aînés). Il comporte 75 séances de groupe et de 8 à 10 séances individuelles. Chaque séance dure deux heures. Il y a également cinq jours de cérémonies spirituelles

28
Q

Plus de 90% des Autochtones de sexe masculin sous responsabilité fédérale ont besoin d’une intervention contre la toxicomanie

A

VRAI

29
Q

quel programme utilise-t-on pour la toxicomanie des autochtones?

A

Programme pour délinquants autochtones toxicomanes (PDAT), intensité élevé, 500 autochtones l’ont fait.

30
Q

le programme pour délinquants autochtones tient-il compte de 7 domaines (intitulés les 7 sœurs!) qui sont en lien avec la probabilité d’être réincarcérés pendant une période de suivi de trois ans dans la collectivité.

A

OUI

31
Q

de quel nature est le programme pour le traitement des délinquants sexuels autochtones?

A

cognitivo-comportemental

32
Q

a quoi consiste le Programme pour le traitement des délinquants sexuels autochtones

A

traitement des délinquants sexuels d’origine autochtone en leur offrant la possibilité de participer à des cérémonies culturelles et spirituelles;

-Le programme de traitement pour délinquants sexuels autochtones de Clearwater, Saskatchewan.
(clinique macaza)

33
Q

Programme Tupiq (délinquance sexuelle chez les Inuits)

A

Ce programme est basé sur un modèle d’apprentissage social et prévoit 255 heures de contact avec chaque délinquant, échelonnées sur 16 semaines. Ces rencontres ciblent les comportements de violence sexuelle dans un cadre holistique qui intègre les facteurs interreliés suivants : restructuration cognitive, valeurs sociales, gestion des émotions, dynamique de la violence et prévention de la violence familiale.

34
Q

que veut dire tupiq?

A

Le terme Tupiq, qui veut dire «tente» en inuktitut, symbolise le caractère holistique du programme. (leur tente traditionnel)

35
Q

que comprend le processus de guérison inuit?

A

comprend de la musique, des contes, de la poésie, un volet spirituel et des arts visuels destinés à faire comprendre aux délinquants l’origine de leur comportement violent.

36
Q

expliquez le programme esprit du guerrier?

A

Il s’agit d’un programme très intensif de prévention de la violence qui a été conçu tout spécialement pour répondre aux besoins des femmes autochtones. C’est un programme basé sur des stratégies cognitivo-comportementales de réadaptation qui ciblent les attitudes, les croyances et les comportements

37
Q

qu’est-ce que le Rapport intitulé: De bonnes intentions… des résultats décevants: Rapport d’étape sur les services correctionnels fédéraux pour Autochtones

A

un examen des différents engagements du SCC dans le cadre du Plan stratégique relatif aux services correctionnels pour Autochtones, fait par le bureau de l’enquêteur du canada

38
Q

que constate le rapport de bonnes intention des résultats décevants: rapport d’étape sur les services correctionnel fédéraux pour autochtones?

A

Rendre accessible les programmes autochtones peu importe le niveau de sécurité des contrevenants, peu accès à des programmes ce qui entraîne des délais dans leur mise en liberté conditionnelle;

  • Augmenter le nombre d’Aînés;
  • Pénurie d’intervenants autochtones;
  • Une meilleure adaptation culturelle de l’Échelle de réévaluation de la cote de sécurité;
  • Toujours impossible de constater comment les principes de l’Arrêt Gladue sont considérés dans la prise de décision touchant la libération conditionnelle;
39
Q

En 2012, l’Enquêteur correctionnel du Canada a fait l’examen approfondi des articles 81 et 84 de la LSCMLC de 1992, quelles ont été ses conclusions?

A

1) Art.81: En mars 2012, il y avait seulement 68places dans des établissements visés par l’article81 à l’échelle du Canada et aucun accord de cette nature n’était en signé en Colombie-Britannique, en Ontario, dans le Canada atlantique et le Nord canadien. Avant septembre 2011, il n’y avait aucune place disponible pour les délinquantes autochtones dans des pavillons de ressources établis en vertu de l’article81.
2) Compréhension limitée auSCCdes peuples, de la culture, de la spiritualité et des approches de guérison autochtones;

3) Compréhension limitée des principes de l’arrêtGladueainsi que prise en considération et application inadéquate de ceux-ci dans la prise de décisions touchant les intérêts des délinquants autochtones;
4) À l’échelle du Canada, il y a seulement douze agents de développement auprès de la collectivité autochtone, lesquels sont responsables de concilier les intérêts du délinquant et de la collectivité avant la mise en liberté (art.84);
5) Réponse inadéquate à la réalité urbaine et au profil démographique des délinquants autochtones qui, pour la plupart, ne retourneront pas vivre dans une réserve traditionnelle des Premières nations (art.84).

40
Q

quelle est la conclusion de la recherche sur le programme pour délinquants autochtones toxicomane?

A

Parmi les délinquants autochtones qui ont terminé le PDAT: 78% sont demeurés en liberté dans la collectivité tandis que seulement 46% de ceux qui n’avaient pas participé à un programme pour toxicomanes en milieu carcéral sont demeurés dans la collectivité

41
Q

quelles sont les 10 autres constats généraux portés sur les programmes?

A
  1. L’accès aux programmes demeure une défi important vs la cote de sécurité souvent trop élevée;
  2. Chez les délinquants autochtones, des effets positifs marqués ont été observés pour les programmes de prévention de la violence et de traitement de la délinquance sexuelle;
  3. Ces initiatives/programmes sont souvent offertes dans certaines localités plutôt que d’être mises en œuvre à l’échelle nationale de manière cohérente. Par conséquent, elles aident peu à combler l’écart entre les résultats correctionnels des délinquants autochtones et ceux des autres délinquants.
    4) Les unités des Sentiers autochtones demeurent limitées aux établissements à sécurité moyenne, et discrétionnaires dans les établissements à sécurité maximale et minimale, ce qui risque d’entraîner une absence d’homogénéité dans l’accès aux programmes.
    5) On dénote une absence de liens entre les délinquants et la communauté autochtone après leur libération.
    6) Il y a pénurie d’Aînés pouvant agir comme conseillers dans les établissements.
    7) On constate une pénurie d’intervenants et d’agents de programmes pouvant dispenser les programmes pour Autochtones.
    8) On constate une pénurie de programmes à l’intention des femmes autochtones, notamment due aux retards survenus dans le processus de recrutement et de formation, et ce, sans raison justifiée.
    9) Les pavillons de ressourcement existants ne sont pas occupés à pleine capacité. On n’en connaît pas la raison;
    10) Insuffisance de programmes de lutte contre les gangs dans des établissements.