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ESH ECE1 > sociologie > Flashcards

sociologie Flashcards

1
Q

Groupes social :

A

ensemble d’individus en interaction direct ou indirect et ayant conscience d’appartenir au même groupe.
Ils se reconnaissent donc en tant que membres du groupe et sont reconnus par les autres comme un gr à part entière

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2
Q

Catégorie sociale :

A

regroupement d’individus ayant une ou plusieurs cara communes sans, nécessairement avoir conscience de cette identité de situation

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3
Q

Inégalité :

A

différence d’accès aux ressources rares et socialement valorisées

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4
Q

Structure sociale

A

= répartition de la pop en gr soc différenciés – et hiérarchisés – dans une société et une époque donnée

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5
Q

Structure sociale

COULANGEON

A

=’’découpage des sociétés humaines en catégories hiérarchisées présentant en leur sein une certaine homogénéité et qui resultent de l’ensemble des diff sociales associées aux inégalités, de richesse, de power, de prestige ou de connaissance’’

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6
Q

Egalité des droits :

A

tous les citoyens soumis aux mêmes règles juridiques

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7
Q

Egalité des chances :

A

les positions sociales sont ouvertes à tous indépendamment de leur origine sociale

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8
Q

Egalité de considération :

A

chaque citoyen se représente comme l’égal d’un autre même si la position éco et sociale est différente

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9
Q

L’individualisme,

A

=Sentiment (réfléchie) spécifique à cette société.
Replie sur la sphère privée, désintérêt pour la sphère publique.
Tocqueville en fait la possibilité d’un new despotisme

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10
Q

WEBER

classes sociales

A

=groupe qui dispose des même chances d’accéder aux biens et aux revenus = même situation éco

==> L’ordre éco

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11
Q

WEBER

groupes de statut

A

= groupe social dont les membres disposent d’un même degré de prestige social associé à leur statut.

Le statut social dépend lui-même de plusieurs facteurs

  • Naissance
  • Profession
  • Instruction
  • Style de vie (le+ déterminant)

= groupes réels (et non de gr nominaux comme peuvent l’être les classes sociales)
-Partage des ‘’sentiment commun’’
-‘’ Les groupes de statut sont tjr des communautés même si ils sont svt plus ou moins amorphe
= Pas forcément en conflit

interagissent avec les classes sociales
Svt se recoupent/ coïncident

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12
Q

Weber

partis

A

=groupe de commandement

==>L’ordre public

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13
Q

HALBAWACHS

Classes sociales sont un

A

= système de représentation

Et non plus sur une vision lié uniquement à des positions économiques ou à la lutte des classes

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14
Q

HALBAWACHS

Logique de consommation est une

A

= logique sociales et symbolique

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15
Q

L.WARNER

CLASSE SOCIAL

A

= ‘’par classe il faut entendre certaines catégories de la pop qui, selon l’opinion générale, se trouve placés dans leurs rapports respectifs, en situation inférieure ou supérieure’’
Terme de ‘’classe’’ pas approprié, plutôt de strate

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16
Q

BOURDIEUX

K économique

A

=revenus et patrimoine

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17
Q

BOURDIEUX

K culturel

A

=les connaissances savoir-faire, savoir-être classant l’individu dans la hiérarchie
peut prendre 3formes qui se complète

  • L’état incorporé
  • L’état objectivé
  • L’état institutionnalisé
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18
Q

BOURDIEUX
K culturel

L’état incorporé =
L’état objectivé =
L’état institutionnalisé =

A

L’état incorporé =disposition durables de l’organisme (manières d’être/de parler/de se comporter)

L’état objectivé = biens culturels

L’état institutionnalisé = titres scolaires (diplômes)

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19
Q

BOURDIEUX

K social

A

+réseau de relations sur lequel peut s’appuyer l’individu pour atteindre ses objectifs.

Améliore ‘’la rentabilité’ des autres types de K

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20
Q

BOURDIEUX

Capital symboliques

A

diverses formes
(Apparence physique, nom, décorations…)

Renvoie à la considération que confère la possession des 3 autres formes de capital.

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21
Q

BOURDIEUX

classe dominante

A

« le sens de la distinction »
Cherche à maintenir sa position par une stratégie de distinction en définissant pour le reste de la société le ‘’bon goût’’ cad la culture légitime
=classe la + hétérogène

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22
Q

BOURDIEUX
2grandes fraction, distinguées par leur mode de vie

Fraction dominante =

Fraction dominée =

A

=kéco>kculturel goût du luxe

  • Bourgeoisie ancienne
  • (Bourgeoisie nouvelle (cadres…)

=kéco

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23
Q

BOURDIEUX

Petite bourgeoisie

A

« la bonne volonté culturelle »
Position moyenne dans l’espace social, faisant preuve d’une grande volonté d’ascension social, cherche à imiter la classe dominante sans en connaitre les tout codes
➔ Ne remet pas en q l’ordre établi (veulent intégrer leurs enfants dans la classe dominante)

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24
Q 
BOURDIEUX
Des clivages existent en son sein (3fractions)
La petite bourgeoisie traditionnelle=
La petite bourgeoisie d’exécution =
La petite bourgeoisie nouvelle=
A

=La petite bourgeoisie traditionnelle
où les valeurs traditionnelle dominent
(artisans, commerçants…)

=La petite bourgeoisie d’exécution
(employés, cadres moyens)

=La petite bourgeoisie nouvelle
Individus issues de la classe dominante mais n’ayant pas réussi à maintenir leur position
Individus qui ont un fort bagage culturel mais ou une position qui n’est pas à sa hauteur (déclassement)

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25
Q

BOURDIEUX

Classe populaire

A

« le choix du nécessaire »

Dépossédés des k, ont des goûts simples
Achat de B simple et fonctionnelle, pas du superflue
Culture lié à la force
Ne remet pas en cause l’ordre social ont accepté leur position, en ont conscience. Mais ont leur propre culture, refus d’adhérer à la classe dominante => fierté

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26
Q

BOURDIEUX

PRATIQUES CULTURELLES

A

=produits sociaux qui s’inscrivent dans une hiérarchie allant du + légitime au – légitime

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27
Q

LOUIS CHAUVEL
Une identité de classe qui se définit à partir de 3 modalités

  • Identité culturel
  • Identité temporel
  • Une identité collective
A

-Identité culturel
=Lorsque les individus partagent de traits culturels au sens large

-Identité temporel
=L’immobilité sociale➔Lié à la durabilité du gr de la classe

-Une identité collective:
=Mobilisation, capacité à se mobiliser pour agir

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28
Q

Le partage de la VA sur longue période

A

est stable

2/3revenu 1/ 3 profits

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29
Q

Les rev dispo des ménages

A

représentent les ressources dont il dispose véritablement pour répondre à leurs besoins

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30
Q

LA MESURE DES INÉGALITÉS

A

Les inégalités sont très fortes à la veille de la révo FR
1789-1815= Décollage industrielle donc inégalités ont tendance à baisser avec
l’abolition de la dîme
une meilleure distribution des terres
1830-1866= inégalité augmentes
1866-1890= inégalités diminues

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31
Q

indice de gini france

A

XVIIIe S indice de Gini à 0,60

1890= indice de Gini s’élève à 0,46

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32
Q

inégalités en fr

période

A

En terme de level de vie et au niveau du rapport inter décile, les inégalités n’augmente pas :
grande stabilité depuis le milieu des années 1980 D9/D1

2004 :
explosion des inégalités par le très haut de la hiérarchie (les 0,01%)
Croissance de la part du revenue des très riches

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33
Q

différence de niveau de vie

A

Les 20% les + riches ont un niveau de vie global

4,4x + importante que les 20% les + pauvres en 2014

34
Q

Patrimoine (=stock)

><
Revenus =Flux

A

=ensemble des actifs détenus par un individu ou un ménage

Actifs financiers, immobiliers ou professionnels

35
Q

Les hauts revenus ont une possibilité d’accumulation au cours du tps que les revenus moins importants n’ont pas

2015 chiffre

A 
2015 =
1%  mieux dotés 16% 
10% les mieux dotés concentrent 47% du patrimoine 
10% les plus modestes 0,07%
50% de la pop la + modeste possède 8%
36
Q

PIKETTY étudie la dynamique des inégalités de patrimoine sur le long terme
-Le capital au XXIème siècle-

chiffre
+
classe moyenne

A

Europe
1900-1910 : >50%
De nos jours : 25%

Révolution
= émergence d’une classe moyenne patrimoniale
détient aujd entre 1/4 et 1/3 du patrimoine total (contre 5%av)

37
Q

CSP 1954

PCS 1982

A

=spécificité française
Outil de classement afin d’objectiver la réalité et d’en tirer un savoir scientifique

Critère de classification
_Profession
_Statut juridique de l’activité
-Salarié ou non
-Etablissements privés/ publics
_Qualifications
_Position hiérarchique
_Taille de l’ent
_Secteur d’activité
_Fonction publique// entreprise
38
Q

EVOLUTION DE LONG TERME DES CSP

AGRICULTEURS EXPLOITANTS :

A

1954= 20% de la pop active
Aujd –de 2%
↘ap 1GM puis fortement accélérée ap 2GM

MANDRAS 60s fin des paysans,
Par la mécanisation/professionnalisation du métier

39
Q

EVOLUTION DE LONG TERME DES CSP

ACCE

A

Artisans Commerçants, chefs d’entreprise

Pendant très longtemps = voie d’ascension
Réductions ne s’est produite avec l’ampleur imaginé
Même si la ↘ est net,
Leur part s’est stabilisée depuis une 10 d’années
entre maintien et fragilisation
Industrie, consommation de masse G distribution qui écrase les commerçants

40
Q

EVOLUTION DE LONG TERME DES CSP

OUVRIER

A

1975= 37%
Aujd ≈20% (+de les cadre)
Poids dans la sphère po chute, gr de –en- homogène, moindre visibilité social
Lié aux 30g, l’aug du level de vie, des études

41
Q

EVOLUTION DE LONG TERME DES CSP

CPIS

A

Cadre et Profession Intellectuel Supérieur

1962= 4%
2015= 17,7%
Groupe très hétérogène

42
Q

EMPLOYÉS

A

80% = femmes ➔ rassemble ≈ ½ des femmes actives
↗ considérable, se tasse depuis qq années

D’un ptv social (image) la catégorie à bcp évolué
se rapproche de + en + des ouvriers
‘‘Ce gr qui n’en est pas un’’ CHENU grandes différences

43
Q

INTERPRÉTATION DE CES EVO

Passage d’une soc indu à une soc postindus

Substitution d’1 caté d’exécution à une autre (employés/ouv)

A

1954= 72% des salariés = ouv ou emp

Aujd≈ 55%

44
Q

LA DYNAMIQUE DE LA STRUCTURE SOCIALE EN FR DEPUIS LE XIXE SIÈCLE

LA FIN DES PAYSANS

A

APRES LA 2GM, LES TRANSFORMATIONS S’ACCELERENT
Passage du paysan à l’agriculteur
Devient un métier et non plus une civilisation
(Recherche de l’optimisation des coûts…)
MENDRAS La fin des paysans 1967

Revers de cela : certains paysans vont disparaître

45
Q

AFFIRMATION ET AFFAIBLISSEMENT DE LA CLASSE OUVRIÈRE

DU PROLÉTARIAT A LA CLASSE SOCIALE AU SENS DE MARX

A

1884 : reconnaissance des syndicats = loi Waldeck-Rousseau

1895= Confédération générale du travail(CGT)
=1er syndicats

Action politique = création de la SFIO 1905
Section française de l’Internationale ouvrière

1950= SMIG (+bas que le SMIC)
1970=SMIC

46
Q

GOLDTHORPE
Mettre à l’épreuve la thèse de l’embourgeoisement d es ouv
Etude empirique entre 1962-1963 petite ville

A

_Peu d’ouv souhaitent changer de L alors qu’ils ressentent une insatisfaction au travaille
_Se concentrent dans les mêmes zones résidentielles
_Refus de la mobilité social (intragénérationnelle, refus de promotion)
_Hétéro Sociabilité faible
==> Valeurs typique de la classe ouv
==> Reste éloigné, encore une culture ouv très marqué

Mais

_Moins solidaire 70% des ouv de l’enquête ne se sentiraient as affecté si on les séparait de leurs collègues actuelles
_Attitude positive et non conflictuelle vis à vie de l’ent
_Conçoivent les syndicats comme un S individuel
==>Adaptent les normes et les V de leur milieu

47
Q

HOGGART (culturaliste)

Etude ethnographique ➔ la culture du pauvre 1957

A

S’oppose à l’idée selon laquelle la culture de masse serait à l’origine de la disparition de la culture de la classe ouv => moyennisation

Analyse comment a évolué la culture populaire du moment où les ouv ont eu accès au ‘’monde extérieur’’ avec le dvpt de l’indus culturelle de masse

Les ouvriers choisissent certains traits culturels qu’ils vont adopter tout en se les réappropriant en les rendant compatibles avec les valeurs et le mode de vie de la classe ouvrière.

48
Q

PERTINENCE DE LA NOTION DE CLASSES POPULAIRES

OLIVIER SCHWARTZ
2 pts pour définir les classes populaires

A

Groupes sociaux
-occupant une position dominée dans les rapports éco et sociaux qui les exposent à une certaine vulnérabilité eco et sociale

-se caractérisant par des pratiques et comportements culturels spécifiques qui tendent à les séparer de la classe dominante et de ses normes

Ouvriers
Employés
Travailleurs précaires + chômeurs

=fort clivage
=gr constitué d’une pluralité de gr sociaux
frontières flou entre les catégories

49
Q

Christophe Charle histoire sociale de la france au XIXes (1991)

A

La classe moy est d’abord synonyme de bourgeoise

A partir des 1860-70s l’expression passe au pluriel et désigne ceux qui veulent échapper au peuple d’ouvriers et de paysan

indépendants,
professions libérales
petits commerçants
artisans

50
Q

MAURIN les nouvelles classes moy 2012

A
  • méfiance des ‘’gros’’ (ceux qui possède bcp de K)
  • attachement au L et au mérite individuel
  • Sont attachées à l’idéal et au projet de la Troisième république

Fin XIXs on constate l’émergence de catégories salariées qui ne sont pas des prolétaires

  • encadrement intermédiaire
  • employés des grandes organisations
  • personnel de la fonction publique

Aisance matériel forte capacité d’épargne, conviction républicaine

51
Q

Louis CHAUVEL retient une définition des classes moyennes classé par la profession mais pas seulement

A

Level de rétribution s’approche de la moy

Position intermédiaire dans les hiérarchies sociales et pro, ainsi que des qualifications, donc une expertise ou un pouvoir organisationnel

Fait d’identifier son sort -ou par extension celui de ses propres enfants- à celui de ce groupe intermédiaire, dans une croyance générale au progrès

52
Q

MASSIFICATION SCOLAIRE
≠
DÉMOCRATISATION SCOLAIRE

A

= en terme de quantité

=en terme de qualité

53
Q

Friedrich Engels. élites

A

« Par bourgeoisie, on entend la classe des capitalistes

modernes qui possèdent les moyens sociaux de production et utilisent le travail salarié »

54
Q

Weber élites

A

plusieurs critères de hiérarchie,
dont les résultats ne se confondent pas forcément.

==> 1 ou plusieurs « élites » au sommet de leurs hiérarchies respectives.

55
Q

Pareto

Théorie de la circulation des élites

A

Il faut être lion (fort) et renard (rusé) pour parvenir et se maintenir, mais difficulté d’avoir les 2 qualités (particulièrement pour ceux nés dans l’élite, n’ont pas la ‘’rage’’), donc renouvellent des élites

56
Q

C. Wright Mills
Étudiant « l’élite du pouvoir »,
distingue trois fractions

A

L’ élite économique qui dirige les grandes entreprises ;
L’élite politique qui tient le pouvoir exécutif centralisé de l’État
L’élite militaire qui dirige l’appareil militaire.

Entre les trois pôles de ce « triangle du pouvoir », on trouve aussi bien

  • des rapports de connivence
  • que des rapports de force.
57
Q

Bosc

catégories supérieures = “…”

A

= « un monde social non assujetti au travail (surtout manuel), bien pourvu en patrimoine, jouissant d’un train de vie confortable, ayant accès aux biens et services les plus valorisés et disposant de relations sociales étendues. »

58
Q

Piketty
l’effondrement du rapport capital total / revenu national consécutif aux chocs historique et à la politique fiscale de la première moitié du XXème siècle.
chiffre

A

La part revenant au 1% des revenus les plus élevés s’effondre (de 20% en 1914 à 9% en 1946).

On peut y voir le passage d’une « société de rentiers » à une « société de cadres ».

59
Q

création de l’ENA

A

en 1946 n’est pas étrangère à la volonté de renouveler les futures élites politiques

60
Q

Bosc voit 3 pôles entre lesquels les classes supérieures se déploient :

A

Pôle de la fortune
=bourgeoisie possédante pour laquelle l’activité professionnelle est secondaire au regard des stratégies patrimoniales

Pôle du pouvoir
=constitué des catégories dirigeantes du privé comme du public

Pôle de l’entre-deux
=où K économique et position professionnelle sont associés

61
Q

En termes de PCS, la bourgeoisie contemporaine réunit

A
  • les CPIS les mieux rémunérés et les plus haut classés dans l’organigramme des entreprises.
  • des catégories moins richement dotées mais disposant d’un pouvoir important telles que l’élite culturelle, en particulier médiatique.
62
Q

Bourdieu
Distingue dans la classe dominante une fraction dominante et une fraction dominée.

relation
+
stratégies

A

=sont en lutte dans le champ du pouvoir pour déterminer quelle sorte de K sera valorisée et permettra d’accéder aux plus hautes positions

Les stratégies de reproduction diffèrent :

  • la fraction dominée ne peut s’appuyer que sur les titres scolaires les plus sélectifs
  • la fraction dominante doit assurer un titre honorable pour hériter de la position.
63
Q

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot
Ont construit une sociologie de la bourgeoisie à partir des concepts bourdieusiens.

definition

A

« S’il existe encore une classe, c’est bien la bourgeoisie. »

Elle se distingue par sa richesse matérielle, en revenus comme en K (patrimoine).

Au capital économique doit se joindre le K social, et le K culturel

64
Q

Cooptation

A

= mode de recrutement dans un réseau qui consiste à désigner/sélectionner elle-même ses membres

65
Q

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

K social

A

le réseau de relations sur lequel on peut s’appuyer pour atteindre ses objectifs.

=>Travail spécifique de sociabilité dans lequel les femmes ont un rôle central.

=>Rôle d’institutions spécialisées (« clubs ») dont l’accès est strictement contrôlé, lieu pour se faire connaître et reconnaître.

66
Q

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

K culturel

A

capital culturel est nécessaire, en tant que légitimation de la position acquise.

67
Q

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

K symbolique

A

L’accumulation des trois formes de capitaux fait système, les uns renforçant les autres, et permet d’asseoir sa position - ce que Bourdieu nomme capital symbolique.

Il s’agit de la reconnaissance par les autres de la position dominante occupée.

68
Q

Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot

insistent sur le travail nécessaire à la perpétuation de la domination : la mobilisation de la classe.

A

Stratégies résidentielles pour conserver l’entre-soi.

Contrôle des conditions de la socialisation des jeunes générations et stratégies matrimoniales.

« les grandes familles fortunées, d’autant plus qu’elles se situent depuis plus longtemps au sommet de la société, fonctionnent sur un mode collectif ».

Sociabilité à l’international = creuse l’écart entre les riches et pauvres

69
Q

Picketty

Retour d’une société patrimoniale dans le « vieux monde » ?

A

avec l’augmentation du ratio patrimoine/revenu.

Concentration des patrimoines de plus en plus forte car la rémunération du capital est supérieure au taux de croissance.

70
Q

O. Godechot explique les salaires des traders

A

non par leur niveau de productivité mais par la détention d’un capital spécifique qu’ils parviennent à valoriser.

Cette bourgeoisie bénéficie à plein de la mondialisation, du point de vue de sa carrière et de ses revenus.

Hypothèse : constitution d’une hyper-bourgeoisie mondialisée.

71
Q

Zygmunt Bauman,

La mobilité spatiale

A

deviendrait le principal critère de stratification :

classes dominantes détachées de tout territoire
vs
classes populaires enfermées dans le local.

La mondialisation dévalorise les ressources d’autochtonie des classes populaires.

72
Q

Leslie Sklair

voit l’émergence d’une classe capitaliste transnationale.

A

Les parcours de formation des classes supérieures sont bien plus internationalisés :

  • la nécessité de maîtriser une ou plusieurs langues vivantes
  • d’avoir une expérience à l’étranger est d’ailleurs intégrée par les parcours des filières d’excellence.
73
Q

Anne-Catherine Wagner

intérnationalisation

A

-stratégies sont mises en place même avant les G écoles (écoles internationales, sections européennes)
.
-internationalisation des programmes, des cursus et du corps professoral réalisée par les organismes de formation.
==>permet une certaine homogénéisation des valeurs et des pratiques.

+s’appuie sur les réseaux interfamiliaux, les grands cercles internationaux et les rendez-vous du calendrier mondain au niveau mondial.

74
Q

Anne-Catherine Wagner

il faut distinguer les formes de sociabilité internationale spécifique de la grande bourgeoisie patrimoniale.

A
  • Classe sup les voyages visent à entretenir le réseau
  • Classe moy voyage perçu comme ‘’la découverte du monde et de soit’’
  • Classe pop partir à l’étranger entretenir des solidarités /le réseau familiales
75
Q

DUBET
Les places et les chances : repenser la justice sociale 2010

Paradoxe :

A

connaissance des inégalités de + en + fine et partagée
Tandis que les représentations et les discours de classes soc ont quasiment disparu

C’est que cette meilleure connaissance des inégalités a favorisé le dév de new clivages ‘’travaillés’ par des mouvements sociaux
Multitude de clivages, les classes soc en sont 1 parmi tant d’autres

76
Q

DUBET
Les places et les chances : repenser la justice sociale 2010

explication du paradoxe

A

Cette forma° est liées à un bouleversement des conceptions de la justice
=>on s’attache – aux inégalités de situations qu’aux condi° de leur formation (L’égalité des chances)

La q se tourne vers ceux qui ont des ‘’handicaps’’ dans l’acquisition de leur position sociale
-discrimination à l’embauche 
-discrimination au logement 
-inégalité de réussite scolaire
…

Cela conduit presque à abandonner l’idée de structure sociale pour ne considérer que des parcours individuels

77
Q

DUBET regrette que l’égalité des situations (égalité des places) …

A

soit abandonné
Et qu’en même tps on néglige la q des classes sociales

Elles

  • donnent sens aux multiples inégalités, montrent qu’elles font système
  • permettent de mettre en lumière la domina° et donc la prise de conscience et une mobilisation
  • En donnant une image de la ‘’totalité sociale’’ sont des leviers pour l’action
78
Q

WEBER

Conception nominaliste des classes sociales = des collections d’individus

A

Conception nominaliste des classes sociales = des collections d’individus

La classe résulte d’une construction intellectuelle du sociologue qui cherche à comprendre la réalité en regroupant des individus ayant des traits communs

79
Q

Forte disparité entre caté pop et cadre

séparation culturelle

A

65% des ouv déclarent ne jamais fréquenter les musées, théâtres et concerts classiques
contre 14% pour les cadres supp

80
Q

mendas
la 2nd révo fr
moyennisation

A

=processus de convergence des classes /caté sociales vers un vaste ensemble moyens
‘‘plus personne n’est moyen si tout le monde l’est plus ou moins’’

81
Q

CHAUVEL

A

1975 Le rythme de progression du power d‘achat du salaire ouv permettait quasiment le rattrapage de celui des cadre en 30ans
2013 : il faut 135 ans

Les classes moy ont tendance à avoir un level e vie qui stagne voire à se détériorer
↗ Prix de l’immobilier
Difficulté à trouver un emploi stable
Précarisation de l’emploie touche de + en + les classes moy

82
Q

Marie DURU-BELLAT thèse de l’inflation scolaire

A

Nbr de diplômés ↗ + vite que le nbr de poste à responsabilité
==>Déclassement
→ Face à cette situation où tous ont un même level de K culturel importance du K social qui devient encore + discriminant, or il n’est pas méritocratique
→ Tension

ESH ECE1 (6 decks)

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