L’évolution de la productivité depuis le XIXème siècle (chap2.1 Coste) Flashcards
La productivité apparente d’un facteur se définit comme
le rapport entre le production à obtenir et la quantité de ce facteur nécessaire pour l’obtenir.
PGF
productivité globale des facteurs
résulte d’un traitement statistique à partir d’une équation de la croissance économique.
Dans le PIB, ce que l’évolution de la quantité de facteurs n’explique pas est imputable à la PGF.
le résidu (de Solow)
part de la croissance économique qui n’est pas expliquée par l’augmentation de l’utilisation du capital et du travail.
=La contribution de la PGF
faux paradoxe mis en évidence par le rapport de Gilbert Cette, publié 2000s
productivité horaire est plus élevée en France comparée à celle des Etats-Unis. Ce chiffre cache les difficultés françaises
explication:
-taux d’emploi particulièrement faible en France chez les jeunes et chez les seniors.
-durée du temps travail qui est moins élevée en France qu’aux États-Unis.
Gilbert Cette estime, que si la productivité horaire en France était rapportée à celles des États-Unis :
Productivité horaire observée en France est 6,7 % > à celle des États-Unis
Productivité horaire structurelle en France est de 3,4 % moins élevée que celle des États-Unis.
Taux d’emploi :
(Population active occupée / Population en âge de travailler)
*100
expliquer cet écart dans la mobilisation des personnes en âge de travailler. Prescott y voit
le reflet d’une différence fiscale : la taxation plus lourde en Europe continentale qu’aux États-Unis découragerait l’activité.
Pays scandinave + anglo-saxons combinent :
Efficacité économique
Participation du plus grand nombre à l’effet productif avec des modèles sociaux différents.
expliquer cet écart dans la mobilisation des personnes en âge de travailler.
Pour Blanchard, cet écart s’explique plutôt par
les préférences collectives : préférence pour le loisir en Europe.
Productivité horaire d’un travailleur en France
un travailleur 1990s = 15 x +productif
qu’un travailleur 1830s
sa productivité horaire a été multipliée par 28
L’ensemble de la période 1890 — 1913 a été caractérisée par
une croissance du PIB par habitant de 1,5 % à 2 % en moyenne par an dans la plupart des pays.
En tant que leader technologique en début de période, le Royaume-Uni a connu une croissance inférieure. Sur cette période, la PGF assure l’essentiel de la croissance.
1913 — 1950 :
la production par tête a ralenti par rapport à la période précédente dans les pays touchés sur leur sol par la guerre
Leadership des USA
1950 — 1974 :
- le rattrapage des États-Unis par les pays européens repose essentiellement sur la PGF.
- Les États-Unis ont connu leur grande vague de productivité sur la période précédente et bénéficient déjà d’un niveau élevé de PIB par habitant.
1974 — 1995 : se caractérise par
l’épuisement de la dynamique de convergence et de la précédente vague technologique.
Ralentissement généralisé des gains de productivité dans les trois zones
==> + marquée aux États-Unis
à peine plus d’1 % par an
==> qu’en Europe ou au Japon
où la productivité croît encore au rythme annuel de 2,5 à 3 % par an.
Gros ralentissement de la croissance de la PGF
1995 — 2012,
- Le ralentissement se poursuit, sauf dans les pays ayant lancés des vastes réformes structurelles (loi Hartz en Allemagne).
- La contribution de la PGF devient significative aux États-Unis qui reprennent une avance technologique.
- Le déclin universel des gains de productivité qui concerne tous les pays même les États-Unis.
Chine chiffres
Le déclin universel des gains de productivité
2000s = progression de +8% par an
en 2014 + 3,5%.
Comme cela touche tous les pays les causes ne sont pas spécifiques à un pays. Artus
conteste les causes qui n’explique pas le caractère universel de la baisse des gains de productivité, il va réfuter deux explications :
innovation incrémentales
innovation qui vise à améliorer un produit ou un service
Croissance potentielle :
Croissance possible si on utilise de manière optimale les différent moyens de production
1913 — 1974 : « La grande vague » (R. Gordon)
Accélération des gains de productivité
1913- 1950 Aux USA :
forts gains de productivité de l’ordre de 3 % par an soit le double par rapport à la période précédente
surtout portés par la croissance de la PGF = 2.5pts de croissance /ans
Les États-Unis connaissent deux chocs :
- un choc technologique avec la diffusion d’innovations liées à la seconde révolution industrielle,
- la Grande dépression.
1913-1950 Au Japon et en Europe
les gains de productivité sont également faibles par rapport aux USA, de l’ordre de 1,5 % par an.
Contrairement aux États-Unis, ils ont ralenti par rapport à la période précédente.
1950-1974 Aux USA
les gains de productivité se maintiennent à un niveau élevé (de l’ordre de 2,8 % par an)
1950-1974 En Europe et au Japon
les gains de productivité explosent (entre 5 et 7 % par an) surtout portés par la croissance de la PGF.
Phénomène de rattrapage par rapport aux États-Unis.
1995-2012: Europe
Décrochage de l’Europe par rapport aux États-Unis.
Dans la zone euro,
le ralentissement des gains de productivité continue pour s’établir à 1% par an sur la période soit
=2,8 fois moins que lors de la période précédente.
1995-2012 USA
gains de productivité s’accélèrent pour s’établir à 1,8 % par an en moyenne sur la période 1995 — 2012
=1,6 x plus important que lors de la période précédente.
Une telle croissance est permise par une hausse conjointe de la PGF et de l’IC (TIC)
Paradoxe de Solow ‘‘…’’
« Les ordinateurs sont partout sauf dans les statistiques de la productivité »
Solow, 1987.
La dernière révolution n’apporte que peu de choses, elle a peu de conséquences. Le progrès apporté est de nature à favoriser la croissance mais que dans une certaine mesure.
Dès le début des années 90, Solow va lui-même
rectifier son paradoxe
==> il y a un décalage temporel
expliqué par un temps d’adaptation nécessaire aux travailleurs pour s’approprier les ordinateurs qui permettra ensuite des gains de productivité.
constat empirique
différence entre les effet des ordinateurs et les nouvelles technologies sur la productivité
ordinateurs 1900-1999
ont généré des gains de productivité de l’ordre de 15.2%
Internet
engendre des gains de productivités de seulement
2000-2006: 5.1%
2007-2010: 1.6%
rente d’innovation
=ce que peut exiger un innovateur en contre partie d’une licence de brevet.
Thèse de la mauvaise mesure
Phillipe Aghion
le système de comptabilité international prend mal en compte les améliorations du niveau de vie permissent par les nouvelles technologies
Thèse de la nouvelle vague de productivité
Gilbert Cette
phase intermédiaire entre phases de productivité
une nouvelle vague de performance des NTIC devrait émerger sur les prochaines années, et pourrait même être plus important que la première vague.
associé
- tout d’abord à la fabrication et à la diffusion de puces 3D,
- puis des bio-chips,
- et enfin, dans un avenir beaucoup plus lointain à l’électronique quantique »
L’innovation remplace les anciens produits et on ne sait pas bien mesurer ce remplacement. Aghion a mis en place
une méthode qui mesure cette innovation
évalue la croissance du PIB à 1 point de plus aux États-Unis
donc il n’y a pas stagnation
La croissance s’établit à 1,5 % + 1 = 2,5 %.
La thèse du délai
les recherches de Susanto Basu et John Fernald suggèrent
qu’il faudra encore entre 5 et 15 ans pour que les nouvelles technologies soient visibles dans la productivité.
Thèse du délai
Chad Syverson, soulignant que, pendant le développement de l’électricité,
pendant toute la fin du 19ème siècle et le début du 20ème siècle
la croissance de la productivité fut non seulement irrégulière mais mollassonne
avant d’exploser littéralement.
Thèse de la nouvelle vague de productivité
Gilbert Cette
nous nous situons dans
phase de latence
caractérisée par la faiblesse
-de l’investissement
-du progrès technique
due à la conjonction
- d’une baisse de la rentabilité du capital dans les anciens secteurs croissance
et
-du risque élevé des nouveaux investissements, dont les débouchés demeurent incertains.
augmentation au cours du XXe siècle du power d’achat d’un salarié situé au plus bas de l’échelle social
=> indicateur quantitatif
Fourastié et B. Bazil (1984) dans leur ouvrage Pourquoi les prix baissent ?
ont montré que l’augmentation des salaires et la baisse des prix, ont bel et bien accru le revenu réel d’un manœuvre situé au plus bas de l’échelle sociale
acquérir une bicyclette
-1925
=avait besoin de 200h de L
-1982
=20h de L suffisant
diversification des produits
= autorisé par les gains de productivité
faisant baisser les coûts
ont permis de lever le verrou de la rareté
entraînant la saturation des anciens besoin
apparition d’une new D solvable pour de new B&S
prémices du développement économique en Angleterre
ont permis dès la fin du XVIIe siècle
par la baisse des px alimentaire (1er progrès de l’agri)
a libéré du power d’achat chez les classes moyennes
stimulant le développement de l’indus et des S
évolution durée du L dans l’industrie
à touché l’industrie et les S plus fortement que l’agriculture
lié à la montée du salariat
1830-1840= augmentation
depuis 1870 nombre moyen d’H L ≈ ÷2
au sein des pays avancé
En près de 60 ans, la durée du travail a baissé d’environ 25 % sur un panel de 10 pays ayant un PIB par habitant, parmi les plus élevés.
La baisse de cette durée moyenne passe d’abord par la salarisation de l’économie, dans les années 1960.
baisse des h de travail pas linéaire et n’as pas suivie la même chronologie dans tt les pays
FR
- scandée par de grandes lois symbole
- temporairement interrompu durant les 2guerres
- reconstruction marqué par une légère remonté
USA
à eu lieux +précocement mais bcp + lentement depuis 1975
grandes lois durée du L FR
1919= journée de 8h
1936= Accords de Matignon
semaine de 40h et 2semaines congé payés
1983= semaine de 39h et 5e semaine de congés payés
1998-2000= semaine de 35h
La vision de 35 h,
c’est une vision du travail de l’époque industrielle,
cette vision du temps de travail rigide apparaît un peu dépassée par la réalité de la production qui est fondée sur le savoir sur l’immatériel.
Au XIXème siècle, le contrat travail se faisait à la journée
au XXè on raisonne à la semaine
au XXIè on raisonne soit en terme d’années ou même au niveau d’une carrière.
Le progrès technique
représente l’amélioration des techniques, y compris organisationnelles, qui sont utilisées dans le processus de production des biens et des services.