Mutation Sectorielles De L'économie Flashcards
changement de la répartition de l’emploi entre les grands secteurs en FR
flux sectoriel S1=>S2, S2=>S3
S1
sa baisse relative commence au début du XIXè siècle
A partir des 1920s, n’est plus le premier secteur en termes d’emploi.
Déclin du secteur qui s’accélère très fortement après la seconde guerre mondiale
S2
Du XIXème jusqu’en 1970, l’industrie voit sa part dans l’emploi fortement augmenter
Puis baisse de sa part dans l’emploi total (baisse de ses effectifs et de son poids relatif).
S3
La croissance du poids du secteur tertiaire est ininterrompue au début du 20ème, elle accompagne la croissance de l’industrie
après la seconde guerre mondiale, sa croissance s’accélère
après 1970, il occupe plus de la moitié des actifs (aujourd’hui 3/4)
1806=
65% secteur agricole
20% industrie et construction
10,5% service
1974=
S1 10,5%
S2 38.5%
S3 51%
2011
S1 3%
S2 21% : revenu à son niveau initial
S3 76%
théorie du déversement de SAUVY
Complété par FOURASTIÉ
explication du déversement
Explication au principaux flux sectoriels à partir de la dynamique des gains de productivité et de la D
-secteur qui réalise des gains de productivité importants => destructions d’emplois.
-gains de productivité se traduisaient par une progression du revenu réel,
=> demande solvable nouvelle
=> hausse du pouvoir d’achat
-secteurs où la production augmente plus vite que la productivité du travail => génère de l’emploi
=> bénéficie de la D croissante
théorie du déversement de SAUVY
Complété par FOURASTIÉ
effets du progrès technique
le progrès technique pouvait fonctionner comme un «jeu à somme positive»
- ne nie pas qu’à CT les effets progrès technique peuvent être néfastes sur l’emploi mais il les temporise
- Dans un 2nd temps, le progrès technique crée des emplois directs et surtout indirects
Les gains de productivité dégagés par le progrès technique vont permettre
-soit de baisser les prix,
-soit d’augmenter les salaires,
-soit d’augmenter les profits
=> d’augmenter la consommation d’autres produits ou services.
Les secteurs ont fait part d’une capacité inégal de capter à leur profit les gains de power d’achat
En suscitant de new besoin par diversification des productions
loi d’Engel
hausse level de vie (rev progresse)
=> part des des dépenses en produits agri à diminué
=> au profit des prod indus et des S
dans le budget total
après la montée du taux d’équipement des ménages
=> D de prod indus s’est tassé
=> entraînant un new déplacement vers les services
C. Clark (1957)
la désindustrialisation des économies avancées, est une conséquence naturelle du déplacement de la demande des biens industriels vers les services au fur et à mesure du développement économique.
Avec la saturation des besoins et l’enrichissement individuel, la demande se reporte sur les services,
L’individu avec l’individualisme des sociétés cherche à se réaliser soi-même et donc cherche à améliorer sa santé.
l’analyse en terme de ‘‘deversement’’ peut conduire à figer les frontières voire à opposer les secteurs d’activité
Créant une représentation erronée de la réalité
- le déversement a svt été intrasectoriel
- le dev des diff secteurs d’activité s’est svt fait en parallèle et en interaction
Fourastier distingue 3 secteur
en combinant 2 facteurs
- Elasticité de la D au revenu
- gains de prod
• secteur primaire
gains de prod relativement rapide
mais faible élasticité
=> prod à croissance lente &chute des effectifs
•secteur secondaire
gains de prdté rapide
d’abord forte élasticité puis faible
=> croître jusqu’à 70s décroître depuis
•tertiaire
prdté faiblement croissante
très élastique
services dits « supérieurs » (éducation, santé, culture, loisirs) ont la demande la plus élastique au revenu.
=> importantes créations nettes d’emplois, en particulier depuis 1945 et de nombreux produits proposés
désindustrialisation
tendance commune aux pays avancés, l’envers de la tertiatisation
tendance à s’accélérer en FR au cours de la dernière décennie
reflétant les difficultés spécifique de l’industrie nationale
(chiffre)
l’emploi industriel s’était accrut pendant les 30glorieuse, mais depuis n’a cessé de décroître
part du secteur tertiaire dans la VA total
1949= 34%
1980= 45%
2011= 57%
désindustrialisation
tendance commune aux pays avancés, l’envers de la tertiatisation
La France décroche : part de l’industrie dans la valeur ajoutée par rapport aux autres pays est particulièrement basse parmi les pays industrialisés sur le long terme.
reflétant les difficultés spécifique de l’industrie nationale
(chiffre)
l’emploi industriel s’était accrut pendant les 30glorieuse, mais depuis n’a cessé de décroître
en France.L’industrie manufacturière représentait
1980= 24 % de la valeur ajoutée
2012= 10 %
part du secteur tertiaire dans la VA total
2011= 57%
Jean Gadrey
division des S en 3 types d’activités
+/- concerné par le progrès technique
-tertiaire qui effectue des opérations sur les biens
gains de productivité modéré
-tertiaire qui traite l’info
gains rapides
-tertiaire qui rend des services à la personne
gains faibles
(mais déversement amené à se poursuivre vers ce dernier secteur ==> modèle de Baumol)
en dépit de sa part restreinte dans la VA et l’emploi l’industrie manufacturière demeure un secteur moteur dans les eco avancées
par:
conséquences :
-par ses effets d’entraînement surbles services aux entreprises
-par son poids dans l’équilibre commercial
=80% des exportations FR sont de marchandises
-l’innovation
80% des dépenses en R&D des ent en FR sont faites dans le S2
COntre 18% en S3
=> le déclin industriel pèse sur la balance des paiements et expose à un risque de diminution du potentiel d’innovation
délocalisation AUBERT &SILLARD
= situation où une baisse de l’emploi dans une entreprise est observée simultanément à une hausse denses importation dans le bien qu’elle produisait auparavant
entre 1995-2003 25% des destructions d’emploi
Industrie :
activités économiques qui combinent des facteurs de production pour produire des biens matériels destinés au marché.
On distingue
- les industries manufacturières
- des industries extractives, énergétiques et de réseau.
industries manufacturières
rassemblent les industries de biens de consommation, de biens d’équipement de biens intermédiaires.
3 transformations caractérisent la désindustrialisation :
- un recul de l’emploi industriel,
- un recul de la contribution de ce secteur au PIB
- une forte croissance du secteur des services marchands
perte de travailleurs dans l’industrie FR
Perte d’emploi désastreuse
En 2013,
3 millions de salariés travaillent dans l’industrie.
≈ 12%—13% de l’ensemble des emplois
Depuis 1980 : baisse de 36 % de ses effectifs en France.
La baisse de la part de l’industrie dans la population active et aussi une baisse dans l’absolu, en millier d’emplois.
Ces évolutions sont :
- indépendantes des crises
- largement structurelle, la crise n’a fait qu’accentué des difficultés qui sont structurelles
Même si la crise de 2008 a accéléré le processus de désindustrialisation.
Pourquoi la désindustrialisation est une question si préoccupante ?
Bien que son poids recule ces dernières décennies, l’industrie conserve un rôle crucial de locomotive dans l’économie.
Des emplois mieux rémunérés et plus qualifiés
Salaire par tête dans l’industrie est supérieur de 14% à la moyenne nationale.
Emplois précaires sont davantage concentrés dans le tertiaire
Pourquoi la désindustrialisation est une question si préoccupante ?
L’industrie a un effet d’entrainement supérieur au tertiaire sur le reste de l’économie
- Une unité de valeur ajoutée supplémentaire dans l’industrie = 3 unités de valeur ajoutée supplémentaires en moyenne sur le reste de l’économie
- dans le tertiaire, le rapport est seulement de 1 à 1,5
Dani Rodrik : « désindustrialisation précoce » ou « désindustrialisation prématurée » des pays émergent
La trajectoire réalisée par les vieux pays industrialisés semble aujourd’hui plus compliquée pour les pays émergents
Mais celle-ci n’est pas en soi irréalisable
Pays émergents à bas salaires produisent de plus en plus dans les moyenne et hautes technologies.
les pays qui se sont récemment industrialisés ne parviennent pas à atteindre le niveau d’industrialisation qui fut auparavant atteint par les pays développés.
Dani Rodrik : « désindustrialisation précoce » ou « désindustrialisation prématurée » des pays émergent
Pays émergents à bas salaires produisent de plus en plus dans les moyenne et hautes technologies.
les pays qui se sont récemment industrialisés ne parviennent pas à atteindre le niveau d’industrialisation qui fut auparavant atteint par les pays développés.
Le processus de désindustrialisation semble s’amorcer de plus en plus tôt, que ce soit en termes de degré d’industrialisation ou de niveau de revenu.
Dani Rodrik chiffres
1er éco à s’être industrialisées
=l’emploi manufacturier représenter jusqu’à plus de 30 % de leur emploi total,
L’emploi manufacturier commence à décliner (en termes relatifs) lorsque atteigne: 20 %, au Mexique 16 % au Brésil 13 % en Inde. de l’emploi total
Chine = la MO qu’elle emploi dans le secteur manufacturier ne représente qu’une faible part de l’abondante main d’oeuvre dont elle dispose. Cette part semble même décroître.
GB, USA et l’All
commencèrent leur désindustrialisation, leur revenu par tête était compris entre 9 000 et 11 000 dollars
La désindustrialisation s’amorce à de plus faibles niveaux de revenu dans les PED :
- le Brésil = revenu 5 000 dollars,
- Chine = 3 000 dollars
- l’Inde 2 000 dollars
Explication de la désindustrialisation précoce :
Dani Rodrik
quand pays s’intègre aux marchés internationaux=
son industrialisation est de +en +déterminée par les dynamiques de consommation des pays en développement
et de -en -par les siennes
Or,
la consommation des pays riches change en faveur des services, ce qui limite de plus en plus la marge d’industrialisation des pays émergents.
Par conséquent,
les niveaux d’industrialisation des pays riches et pauvres doivent converger, et ce indépendamment de leur niveau de revenu.
Baumol propose en 1967 un modèle de « croissance déséquilibrée » avec deux secteurs
Industrie= secteur dynamique, où gains de productivité forts services= secteur « stagnant »
Gains de productivité dans l’industrie associés à une demande peu dynamique => déversement de l’emploi vers les services.
Or, les salaires dans les services s’alignent sur l’évolution des salaires de l’industrie (« maladie des coûts »).
On voit dès lors que la production de services, aux gains de productivité faibles et aux salaires croissants, est de plus en plus coûteuse.
Loi de Baumol :
Processus inéluctable de ralentissement de la croissance économique
au cause d’une demande qui s’oriente de plus en plus vers les services au fur et à mesure que le PIB augmente.
Limite du modèle de Baumol
- considère le secteur tertiaire dans sa globalité comme stagnant
- néglige le potentiel de demande énorme du secteur tertiaire, son modèle est construit uniquement du point de vue de l’offre
- 18 ans après, va remanier son modèle en disant qu’il avait généralisé de façon excessive le secteur tertiaire et va identifier des sous-secteurs tout à fait productifs et absolument pas stagnants.
Artus et Virard
La France sans ses usines (2011)
pointent les effets néfastes de la désindustrialisation.
-Les emplois créés dans les services sont dans l’ensemble faiblement qualifiés, et mal rémunérés.
Dégradation des conditions de vie, surtout pour les plus jeunes.
- La faible part du secteur industriel dans la valeur ajoutée a des conséquences sur le commerce extérieur : tendance au déficit de la balance commerciale, X < M.
- Les déficits provoquent un endettement croissant privé et public., ce qui provoque donc des problèmes de solvablilité
Pour résoudre ce problème
Baisse des importations par:
-Augmentation de l’épargne / Baisse de la consommation
-Baisse de l’investissement productif
==> Mais ça freine la croissance économique
Théorie HOS/ pays du sud
La spécialisation des pays du Sud dans la mondialisation se fait en fonction des avantages comparatifs tirés de la dotation factorielle.
Ces pays tirent partie de l’abondance de la main-d’oeuvre pour se spécialiser dans des activités intensives en main-d’oeuvre peu qualifiée, en particulier l’industrie.
La spécialisation des pays du Sud dans la mondialisation se fait souvent à la HOS, autrement dit en fonction des avantages comparatifs tirés de la dotation factorielle.
Ces pays tirent partie de l’abondance de la main-d’oeuvre pour se spécialiser dans des activités intensives en main-d’oeuvre peu qualifiée, en particulier l’industrie.
Intensification de la concurrence international // pertes d’emplois
délocalisation
=10% des déstruction d’emplois indus
fermerture d’unité de prod devenues non concurrentiel
=30%
rationalisation du processus de production
=>division du travail accrue sur le territoire
=>recours croissant à l’externalisation d’une partie du processus de production industrielle vers les services.
désindustrialisation // effet comptable
Au cours de la période étudiée 1980 — 2007, le phénomène d’externalisation vers les services s’est accentués dans toutes les branches industrielles
L’externalisation explique ainsi entre 1/5ème et 1/4 des pertes d’emplois industriels.
Le recours croissant de l’industrie manufacturières aux services a essentiellement eu lieu au cours des années 1990
Ent ont eu tendance à se recentrer sur leur cœur de métier et ont confié à des sociétés de services des tâches
=> enrichissement du contenu en S de la prod° manufacturier
Externalisation :
Processus par lequel une entreprise transfère une activité vers un prestataire externe.
Cas extrême : « Fabless », « sans usine », « sans unité de production »
Développement des entreprises réseaux
Nouvelle organisation en se concentrant sur les activités rentables et stratégiques (recherche et développement, image de marque) et en se désengageant de plus en plus des activité matérielles
Steven Levitt, 1972
Propose de dépasser le concept traditionnel de services
concept traditionnel de S
=mesure les gains de productivité via la personne qui exécute la tâche
=> mesurer plutôt en fonction de la tâche elle-même
« Le secteur des services n’existe pas. Tout le monde est dans les services »
Moretti (The new geography of jobs, 2013)
Il distingue les « brain-hub cities »
des anciennes capitales industrielles en déclin
==> c’est la concentration des qualifications qui fait le dynamisme, au-delà d’une séparation industrie/services.
Landier et D. Thesmar
(10 idées qui coulent la France, 2013)
Il n’y a pas de corrélation chez le pays développés entre le poids de l’industrie dans le PIB et le niveau de richesse ; ni d’ailleurs avec la croissance économique.
C’est pourquoi il ne faut pas vouloir à tout prix sauvegarder l’emploi industriel et laisser le déversement opérer.
En revanche, les emplois peu qualifiés crées dans certains services seront mal rémunérés
==> risque de progression des inégalités que la politique publique peut contenir
innovation
=l’application commerciale d’une invention
GAFA de l’e-commerce et de la publicité.
=acronyme désignant les quatre géants américains de l’Internet fixe et mobile que sont Google, Apple, Facebook et Amazon.
L’expression GAFA est symptomatique du fait que le fonctionnement de l’économie digitale favorise les économies d’échelles et la domination très forte de quelques acteurs dans le domaine
NATU
est un acronyme qui correspond aux initiales deNetflix, Airbnb, Tesla et Uber.
Il regroupe donc les sociétés considérées comme symboliques du phénomène d’ubérisation rencontré dans le domaine de «l’économie digitale».
Il y a donc une question de volume d’emploi
rachat de WhatsApp
WHATSAPPqui a été racheté pour 22Mrd$ par FACEBOOK n’avait que 55 salariés
c’est plus de valeur économique que PEUGEOT PSAà la même époque, mais avec 150 000 salariés
On semble aussi assister à une accélération desrévolutions technologiquescomme le montraitRay KURZWEIL(responsable de l’intelligence artificielle chez GOOGLE).
Il avait fallu 80 ans pour que 50% de la population ait une automobile
mais 70 ans pour le téléphone
50ans pour électricité
et que 20 ans pour Internet.
Combien faudra-t-il de temps pour que 50% de la population mondiale dispose d’une intelligence artificielle (IA) à sa disposition?
Que risque-t-on en termes d’emplois avec le développement des IA ?