SEX 1260 - Neurophysio Flashcards
Moduler nos connaissances entre excitation objective VS subjective dans un contexte clinique
Contexte clinique, les patients ne savent pas ce qu’est la différence entre excitation subjective et objective
Poser les bases d’une conversation, partager des éléments d’éducation psycho/sexo, évaluer le niveau de confort de la personne avec la terminologie sexologique, évaluer le niveau de conscience corporelle en contexte de sexualité, évaluer son rapport à la corporéité, modéliser une tendance à l’auto-observation curieuse et bienveillante
Différencier si les réactions sont pareilles seul ou bien avec partenaire
Distinguer l’excitation sexuelle objective vs. subjective
Objective: L’excitation qui résulte des réponses physiologiques du corps, processus bio de la concordance sexuelle, indice thermique, plus c’est blanc, plus c’est chaud donc plus c’est excité à cause de l’afflux sanguine
Subjectif: auto-rapportée, selon la perception de la personne
Connaître les données probantes présentées à propos de la concordance sexuelle (ex.: fluidité sexuelle, etc.) et de mobiliser ces connaissances dans un contexte clinique
Selon études, femmes cisgenre démontrent une non spécificité DONC elles sont responsive peu importe le stimulus, donc reactions physiologiques et la subjecticité n’auront pas de concordance entre ce que je dis qui m’allume et ce qui va m’exciter au niveau physiologique
Elles sont donc discordantes contrairement aux hommes
Certains postulent que cette pauvre concordance, hypothèse de la preparation:
Que la réponse sexuelle des femmes serait automatique à des visées de protection contre des potentielles relations sexuelles non désirée
Nommer les 3 modèles de la réponse sexuelle présentés et presenter leurs spécificités mais aussi leurs zones de chevauchement
Masters & Johnson (1970): EPOR (Excitement, Plateau, Orgasm, and Resolution)
Kaplan(1974, 1979): Modèle triphasique incluant le désir
Basson (2001, 2002): Modèle circulaire de la réponse sexuelle
Connaître (nommer) et expliquer certains enjeux liés à la conceptualisation de l’orgasme
Littérature sur l’orgasme scindée en deux, peu d’interaction entre les deux :
D’un côté: il y a littérature très neuro biologique, plus médicale, structure centrale entre l’inhibition et la désinhibition
De l’autre: Psycho cognitive, psycho perceptuelle variables cognitivo-affectives
nommer et présenter brièvement des questionnaires auto-rapportés visant à l’évaluer
Les mieux c’est de prendre les deux questionnaires pour avoir un meilleur portrait de l’expérience de l’orgasme :
Questionnaire ciblant les signes corporels et physiologiques de l’orgasme. Testé chez les populations universitaires + générales cisgenres
+
Questionnaire ciblant l’experience phénoménologique de l’orgasme
Testé chez les populations universitaires + générales cisgenres
Présenter leurs spécificités des 3 modèles de la réponse sexuelle
Mater & Johnson: Zone plateau avant d’atteindre l’orgasme
Kaplan(1974, 1979): Ajoute l’étape de désir (subjectif) ce qui est différent de Master’s and johnson et pas de plateau
Basson (2001, 2002): Modèle systémique qui intègre le plan neuro psychologique relationnel (sexualité subjective, femmes cis opèrent différemment qui les hommes cis
Présenter les zones de chevauchement des 3 modèles de la réponse sexuelle
Mater & Johnson et Kaplan: leur 2 modèles intègrent l’excitation et la phase finale, l’orgasme suivi de la résolution
Réponse génitale d’excitation sexuelle & d’orgasme ; grandes lèvres
Excitation, aplatissement, séparation et élévation antérolatérale vers l’extérieur
Plateau: Nullipare : engorgement pendant une phase prolongée.
Multipare : vaso-congestion dont l’importance dépend de dilatations répétitives
Résolution: Retour à la normale de façon inverse.
Réponse génitale d’excitation sexuelle & d’orgasme: petites lèvres
Excitation: Épaississement d’environ 1 cm, mouvement vers les parois externes du vagin
Plateau: Assombrissement allant d’un rouge clair à bourgogne. La coloration foncée annonce l’arrivée de la phase orgasmique
Résolution: Retour à la couleur habituelle en 10 à 15 secondes. Disparition de la vasocongestion
Réponse génitale d’excitation sexuelle & d’orgasme: glandes bulbe vestibulaires
Plateau: Sécrétion d’un liquide aidant à la lubrification vaginale durant la relation coïtale
Les réponses génitales d’excitation sexuelle & d’orgasme: clitoris
Excitation: Tumescence due à l’augmentation de la vasocongestion (bulbes vestibulaires)
Plateau: Élongation du corps clitoridien (capuchon et gland); rétraction contre la symphyse
Orgasme: -
Résolution:Retour à la normale.
Détumescence 5 à 10 sec. après la cessation des contractions de la plate-forme orgasmique
Les réponses génitales d’excitation sexuelle & d’orgasme: Vagin
Excitation: Apparition de lubrification vaginale de 10 à 30 secondes après le début de l’excitation
Plateau: Développement de la plate- forme orgasmique au 1/3 externe du vagin. Augmentation en largeur et profondeur de la portion interne
Orgasme: Contraction de la plate-forme orgasmique à une fréquence de 0,8 sec(nombre total 5 à 12).
Après les premières 3 à 6 contractions, diminution de l’intensité et augmentation des intervalles
Résolution: Rapide détumescence de la plate- forme orgasmique et décontraction des parois vaginales. Retour de la couleur habituelle
Les réponses génitales d’excitation sexuelle & d’orgasme: Utérus
Excitation: Élévation partielle du bas de l’utérus
Plateau: Élévation complète du corps utérin dans la région pelvienne. Effet de tente dans le fornix du vagin
Orgasme: Contractions commençant dans le corps utérin. Contractions liées à l’expérience orgasmique
Résolution: Ouverture du col cervical externe pendant 20 à 30 minutes. Retour de l’utérus à sa position habituelle. Descente du col cervical au niveau habituel
Les réponses génitales d’excitation sexuelle & d’orgasme
Réponses des seins
Excitement: augmentation de la grosseurs des seins, érection du mamelon, apparition de la veine
Plateau&orgasme: taille de l’aréole augmente et délimite le mamelon, apparition de rougeurs sur les seins
Résolution: retour à la taille normale, détumescence du mamelon et disparition des sex flush
Décrire les différentes composantes (médullaires et centrales) et étapes de la neurophysiologie de l’excitation sexuelle et de l’orgasme
Neurophysiologie de l’érection du clitoris & de la lubrification vaginale
La voie réflexe (médullaire)
L’érection du clitoris et la lubrification vaginale sont des réponses réflexes qui impliquent l’activité du :
- Nerf Pudendal/NDC (somatique)
- Nerf Pelvien (parasympathique)
Ces 2 nerfs pénètrent la moelle sacrée (S2-S4) où ils synapsent.
1- stimulus externe comme caresse, afférence sensorielle
2-Nerf dorsal du clitoris + Nerf périnéal = composent le nerf pudental (somatique)
3- Arrive à la moelle sacré (S2-S4) et synapse avec le nerf pelvien (parasympathique)
4- va déclencher par des réactions biochimiques envoie un signal moteur de vase-congestion et de lubrification
Neurophysiologie de l’érection du clitoris & de la lubrification vaginale
Voie psychogène
Voie psychogène et réflexe travaillent ensemble, elles se complémentent dans la réponse sexuelle
1- Signal envoyé au cerveau de l’excitation par les cordons postérieurs jusqu’au lobe pariétal, si jugée appropriée et plaisante (inhibition du nPGI) envoie un signal efférent moteur
2- le signal rencontre la moelle toracolombaire 80% du signal sort et rencontre chaîne de ganglions paravertébrales
3- L’excitation psychogène emprunte les nerfs splanchniques (T11-L2) qui descendent dans la chaîne sympathique pour se jeter dans le plexus utérovaginal (PUV)permet de changer entre moelle et chaîne de ganglion, intégré et fait une décussation
4- Les nerfs hypogastriques et la chaine sympathique para- vertébrale innervent le vagin et le clitoris.
**se mêle à la fonction réflexe et la stimule
L’orgasme est un réflexe spinal, auquel vient s’ajouter une composante psycho-perceptuelle.
Pistes d’intervention:
Composante neurophysiologique
- Évaluation sexologique : quels sont les antécédents neurologiques ou traumatiques de la personne ?
- Pistes d’intervention: Exploration des sites anatomiques et des modalités de stimulation employées, etc.
Composante psychologique
- Évaluation sexologique : quels sont les états affectifs de la personne entourant son expérience de l’orgasme ? quelles sont les pensées ou les représentations de soi et d’autrui qui la traversent ?
- Pistes d’intervention: Travail de régulation affective, d’acceptation, etc.
Composante perceptuelle (attentionnelle)
- Évaluation sexologique : quel est le focus attentionnel de la personne ?
- Pistes d’intervention: Travail des thématiques de la corporéité et des érotismes.
Décrire les étapes clés de l’érection: excitation états des organes impliqués
Pénis: apparition rapide d’une Érection (peut être réversible)
Scrotum: raideur et épaississement (par Dartos)
Testicules: Élévation partielle vers le périnée, raccourcissement du cordon spermatique (plus près du corps)
Organes secondaires: NA
Glandes urétrales: Expulsion d’un liquide pré-éjaculatoire
Glandes bulbe-urétrales: NA
Pourquoi il n’est pas possible pour les hommes d’être excité à nouveau peu après avoir éjaculé?
À cause de la sécrétion de prolactine qui coupe le désir additionné à la chute de la dopamine et de l’occytocine
Décrire les étapes clés de l’érection: plateau
Pénis: augmentation de la circonférence pénienne, changement de couleur au gland (sang moins en moins oxygéné)
Scrotum: Élévation complète
Testicules: grossissement jusqu’à 50%, élévation max et collées au périnée
Organes secondaires: mobilisation des liquides, contractions créant la sensation de l’imminence de l’éjaculation (émission en préparation)
Glandes urétrales: Expulsion d’un liquide pré-jaculatoire
Glandes bulbe-urétrales: sécrétion et expulsion d’un liquide pré-éjaculatoire
Décrire les étapes clés de l’érection: orgasme (expulsion)
Pénis: contractions à intervalles de 0.8 secondes
Scrotum: NA
Testicules: NA
Organes secondaires: phase d’émission se complète, expulsion
Glandes urétrales et bulbo-urétrales: NA
Décrire les étapes clés de l’érection: résolution
pénis: diminution de la taille
scrotum: relâchement et amincissement de la peau du scrotum
Testicules: diminution de la taille des testicules, descente des testicules
Organes secondaire et glandes : NA
Quels sont les nerfs afférents et efférents impliqués dans le réflexe de l’érection (somatopsychique)
Réflexe de l’érection est sous contrôle parasympathique, moelle sacré entre S2 et S4
Afférent: nerf dorsal pénien, nerf périnéal et se rejoint dans le nerf prudential
Efférent: nerf pelvien
Décrire le réflexe somatopsychique à l’érection complète, en expliquant le rôle du système nerveux parasympathique et des artères caverneuses
1- stimulation du nerf dorsal du pénis, voyage dans le nerf périnéal et prudential
2- synapse dans la moelle sacrée entre S2 et S4
3- Empreunte la fibre motrice parasympathique le nerf pelvien
4- Message envoyé a l’effet de la vasocongestion par l’envoi d’acétylcoline, parasympathique entraîne le relâchement (libération) de NOS dans les artères caverneuses
Phases vasculaires de l’érection
- Flaccidité: elle est maintenu par un ton sympathique permanent, il s’agit donc d’un état actif au plan neurologique
- Tumescence entamée: prépondérance du tonus parasympathique (encore réversible par le cerveau) –> érection semi croquante
Les artères caverneuses se dilatent et les espaces sinusoïdes s’ouvrent ce qui assure leur remplissage sanguin, à la manière d’une éponge immergée
3- Érection complète: tonus complet du parasympathique, le sang reste emprisonné dans les corps caverneux car les veines péniennes sont comprimées contre l’albuginée peu extensible, la pression intra caverneuse augmente et la rigidité de la verge s’installe
Biochimie de l’érection
Cellules de l’endothélium (tapis des artères caverneuses) contiennent de l’oxyde nitric synthase (NOS)
Activation des fibres parasympathiques libère la NOS, se combine avec de la L-argénine pour faire de l’oxyde nitrique (NO)
La NO s’envaser dans les muscles lisses des artères péniennes ce qui excitera la capacité de l’enzyme Guanylate cyclase (GC), elle dégrade la guanosine triphosphate (GTP) pour produire de la guanosine monophosphate cyclique (cGMP) = ÉRECTION +++ grâce au relâchement des muscles lisses
Après l’expulsion: le cGMP est dégradé par la PDE5 en GMP pour retour à l’état de flaccidité
Effet du viagra sur l’érection
Le viagra vient inhiber l’action du PDE5 dans sa dégradation du cGMP en GMP, donc inhibe le retour à la flaccidité
Dysfonction érectile: hypercholérostomie
C’est un facteur de risque majeur de cardiopathie ischémique et est également connue pour être un facteur de risque de dysfonction érectiles
La dysfonction serait causée par l’hypercholérostomie, accumulation d’une plaque de cholestérol dans l’endothélium et le tissu érectile créer de l’inflammation qui elle cause du stress oxydatif
Stress oxydatif
Dommages structurels mithocondriaux et l’augmentation de l’expression du gène HIF-1alpha peuvent être des signaux de stress oxydatif & de neurodégénérescence dans la dysfonction érectile
L’éjaculation: processus en général
Fonction complexe faisant intervenir des événements sécrétoires et musculaires selon une séquence parfaitement définie qui nécessite une coordination des composantes sympathiques, parasympathiques et somatique (sensoriel/moteur)
Les 2 phases de l’éjaculation + explication
1- Phase d’émission: réflexe des segments thoracotomie lombaire sympathique (par activation des nefs splanchniques et hypogastriques) qui comprend la sécrétion liquide séminal par les glandes sexuelles accessoires, la contraction du tractus séminal… mélange dans l’urètre prostatique
2- Expulsion : c’est un réflexe des segments sacrés parasympathiques et somatique moteur et sensitif (contraction rythmique de la musculature lisse urétrale et de la musculature striée périnéale, péristaltisme), se fait par l’activation du nerf prudential et périnéal