Semiologie Nephrologie Flashcards
Quelles sont les 3 étapes devant une dysnatrémie?
■ évaluer l’osmolalité plasmatique
■ évaluer le compartiment extra-cellulaire : déshydratation extra-cellulaire (tachycardie, hypotension, pli cutané, hypotonie des globes oculaires, perte de poids) / hyperhydratation extra-cellulaire (oedème, prise de poids)
■ mesurer la natriurèse, la diurèse et l’osmolalité urinaire
Signes cliniques et biologiques hyponatrémie HIC
● nausées / vomissements
● dégoût de l’eau
● céphalées
● troubles neuropsychiques (somnolence / convulsions)
● osmolalité plasmatique
Fausses hyponatrémies HIC
○ hyponatrémie iso-osmolaire (280 mosm / L) : natrémie normale mais faussement abaissée lors du calcul car le volume a augmenté / hyperprotidémie / hyperlipidémie
○ hyponatrémie hyper-osmolaire : fausse hyponatrémie (hyperglycémie, mannitol…)
Causes vraies hyponatremie hypo osmolaire HIC
■ hyponatrémie par déplétion hydrosodée (Na fortement diminué et eau diminuée) : pertes rénales (diurétiques / insuffisance surrénalienne, néphropathie) / pertes extra-rénales (digestives et cutanées)
■ hyponatrémie par rétention hydrique pure (eau fortement augmentée) : excès d’apport hydrique (potomanie) / sécrétion inappropriée d’ADH
■ hyponatrémie par rétention hydrosodée (Na augmenté et eau très augmentée) : insuffisance cardiaque globale / cirrhose décompensée /syndrome néphrotique / insuffisance rénale terminale
Signes cliniques et biologiques hypernatrémie DIC
● troubles neurologiques (somnolence / asthénie / irritabilité / fièvre / crise convulsive)
● soif
● sécheresse des muqueuses
● natrémie > 145 mmol / L
Causes hypernatrémies DIC
● perte d’eau non compensée : extra-rénale insensible (cutanée, respiratoire, digestive) / rénale (polyurie osmotique :diabète décompensé / diurétiqueou polyurie hypotonique
: diabète insipide (absence d’ADH)
○ d’origine centrale (absence de sécrétion)
○ néphrogénique (baisse de sensibilité à l’ADH)
● déficit en apport d’eau : anomalies hypothalamiques hypodipsie primitive (perte de sensation de soif) / défaut d’accès à l’eau (nourrisson, vieillard, coma)
Fausses hyperkaliémies
■ hémolyse in situ notamment à cause d’un garrot
■ centrifugation tardive du tube
■ leucocytes > 100.000 / mm³
■ thrombocytémie > 1.000.000 / mm3
Parmi les propositions suivantes, lesquelles correspondent à des situations de réduction néphronique ? (CM) A. Néphropathie diabétique B. Nécrose tubulaire aiguë C. Retard de croissance intra-utérin D. Transplantérénal E. Néphroangiosclérose
A C D
Quelles lésions histologiques peuvent être secondaires à l’hyperfiltration glomérulaire ?
A. Lésions glomérulaires minimes
B. Une glomérulosclérose
C. Des dépôts glomérulaires linéaires en immunofluorescence
D. Une fibrose interstitielle
E. Des lésions de hyalinose segmentaire et focale
B D E
Donner :
- un diurétique de l’anse
- un diurétique thiazidique
- un diurétique tube collecteur corticale
Et leurs avantages / incinvenients
1) furosémide/ lasilix
- ototoxicité
- hypokaliémie
- nephrotoxique
2) hydrochlorothiazide
- pas d’effet si IR
- hypokaliemie
3) spironolactone / amiloride
- epargneur de potassium
Parmi les médicaments, ou classes médicamenteuses suivantes, lequel (lesquelles) peut (peuvent) être responsable(s) d’une insuffisance rénale fonctionnelle ?
A. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)
B. Les antiviraux (ex : Aciclovir)
C. Les antialdostérones (ex : Spironolactone)
D. Les produits de contrasteiodés
E. Les inhibiteurs de la calcineurine (ex : Ciclosporine)
A C E
Quel est l’interet d’une bonne mesure DFG
○ détecter une insuffisance rénale le plus précocement possible dans une population à risque
○ développer une stratégie pour ralentir la progression de l’IR et réduire les risques cardio-vasculaires
○ préparer les patients à la dialyse et à la transplantation
○ adapter la dose des médicaments à élimination rénale
Qu’est ce que le syndrome nephrotique
o Protéinurie > 3g/24h
o Hypoprotidémie
L’hypertension artérielle maligne peut se traduire cliniquement par : A. Une crise convulsive généralisée B. Unœdèmeaigudupoumon C. Unehémorragiecérébrale D. Un amaigrissement E. Une insuffisance rénale aiguë
A B C D E
Parmi les situations suivantes, quelles sont celles qui peuvent être à l’origine d’une protéinurie intermittente ?
A. Uneffortphysiqueintense
B. Une cystite aigue
C. Une fièvre à 40°C
D. Une poussée d’ arthrose cervicale
E. Une décompensation d’insuffisance cardiaque
A B C E
Parmi les éléments sémiologiques suivant, quels sont ceux qui ne sont pratiquement jamais observés au cours d’une néphropathie vasculaire ?
A. Unsyndromenéphrotique
B. Un syndrome néphritique aigu
C. Une hypertension artérielle
D. Une protéinurie supérieure à5g/jour
E. Des reins de tailles asymétriques
A B D
Quels sont les signes électrocardiographiques d’une hyperkaliémie ? A. Apparition d’une onde U B. Des ondes T amples et pointues C. L ’ aplatissement des ondes P D. UnsousdécalagedusegmentST E. L’élargissement du complexe QRS
B C E
Comment est-il possible d’adapter la posologie d’un médicament éliminé par voie rénale ?
A. En administrant une dose plus faible du médicament, à la même fréquence
B. En espaçantlesadministrations et en augmentant ladose
C. Enespaçant l’administration dumédicamenttoutenmaintenantlamêmedose
D. En rapprochant les administrations et en utilisant une dose supérieure
E. En se basant sur le dosage de la concentration résiduelle et du pic de concentration
A C E
Concernant les néphropathies tubulo-interstitielles aigues ou chroniques, quelles sont les affirmations exactes ?
A. La protéinurie est habituellement abondante (souvent > 1g/l)
B. Une nécrose tubulaire aigue peut être secondaire à une souffrance ischémique, à une toxicité directe
de substances ou à une précipitation intra-tubulaire de protéines
C. Dans la nécrose tubulaire aigue l’insuffisance rénale est en général réversible
D. Dans les néphropathies tubulo-interstitielles chroniques le tableau clinique est le plus souvent
silencieux
E. La principale cause d’insuffisance rénale aigue enréanimation est la nécrose tubulaire aigue
B C D E
Il est important d’évaluer correctement la fonction rénale car cela permet :
A. D’adapter la posologie des médicaments au niveau de fonction rénale
B. De détecter précocement une insuffisance rénale et de mettre en place des stratégies pour ralentir la
progression de la maladie
C. De préparer suffisamment tôt les patients au traitement par dialyse et ainsi d’éviter de débuter ce
traitement dans l’urgence
D. Chez une majorité des patients, il est possible de se contenter d’une estimation de la fonction rénale
sans avoir à la mesurer précisément
E. Aucunepropositionn’estexacte
A B C D
Parmi les propositions suivantes concernant la mesure de la fonction rénale, quelle (s) est (sont) celle (s) qui est (sont) exacte (s) ?
A. Le débit de filtration glomérulaire normal est compris entre 90 et 120 ml/min/1.73m2
B. La perte annuelle de débit de filtration glomérulaire chez un sujet sain est d’environ 6 ml/min/an
C. La relation entre la créatinine plasmatique et le débit de filtration glomérulaire est linéaire
D. La créatinine est un bon marqueur endogène de la fonction rénale même si elle est sécrétée au niveau
du tubule distal
E. La créatinine plasmatique augmente avecle débit de filtrationglomérulaire
A B C D
Quelles sont les propositions exactes concernant l’hématurie ?
A. Une hématurie macroscopique ne peutêtre qued’origine urologique
B. Des urines de coloration rouge témoignent toujours d’une hématurie macroscopique
C. La définition d’une hématurie microscopique correspond à la présence de plus de 10 hématies par mm3 à
l’examen du sédiment urinaire
D. Les néphropathies glomérulaires classiquement les plus souvent responsables d’hématurie sont la
glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux d’IgA et le syndrome d’Alport
E. Seules les néphropathies d’origine glomérulaires peuvent provoquer une hématurie microscopique
C D
L’analyse d’une protéinurie est un des éléments clefs de l’exploration d’une maladie rénale. Parmi les affirmations suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte (s) ?
A. Il est nécessaire de réaliser une électrophorèse des protéines plasmatiques afin de déterminer la nature de la protéinurie
B. L ’ analyse à l‘aide d’ une bandelette urinaire permet de dépister tous les types de protéinurie
C. Une protéinurie glomérulaire dite « sélective » comprend moins de 80% d’albumine
D. Une protéinurie tubulaire comprend uneforteproportiondeprotéinesdebaspoidsmoléculaire
E. L ’ existence d’ une microalbuminurie témoigne d’ un haut niveau de risque cardiovasculaire
A D E
Parmi les propositions suivantes, lesquelles sont exactes ?
A. Lesaminosidessontdesantibiotiques«temps-dépendant»
B. Les aminosides sont des antibiotiques « concentration-dépendant »
C. Le dosage au pic évalue l’efficacité du traitement
D. Le dosage dela concentration résiduelledoitêtreréaliséchez lespatientsinsuffisantsrénauxavantréinjection
d’un aminoside
E. Le dosage de la concentration résiduelle est nécessaire chez n’importe quel patient avant réinjection d’un
aminoside
B C D
L’hypertension artérielle maligne peut se traduire cliniquement par : A. Une crise convulsive généralisée B. Unœdèmeaigudupoumon C. Unehémorragiecérébrale D. Un amaigrissement E. Une insuffisance rénale aiguë
A B C D E
néphrotique impur :
Quelle est la maladie rénale d’un patient chez qui vous avez diagnostiqué un syndrome
A. Une néphrite interstitielle aiguë
B. Une polykystose rénale autosomique dominante
C. Une néphropathie vasculaire
D. Une néphropathie glomérulaire
E. Une néphropathie tubulo-interstitielle chronique
D
Au cours d’une hyperhydratation intracellulaire pure : A- Acidose métabolique B- Soif C- Syndrome confusionnel D- œdèmes des membres inférieurs E- Hypernatrémie
B C E
Quelles sont les causes possibles d’hyperhydratation extracellulaire ? A. Lacirrhosehépatique B. Le SIADH C. La potomanie D. L ’ insuffisance cardiaque E. Le syndrome néphrotique
A D E
Les variations de la natrémie plasmatique :
A. Induisent des variations de l’hydratation du secteur extracellulaire
B. Doivent faire mesurer l’osmolarité plasmatique
C. L’évaluation de l’hydratation extracellulaire est une pierre angulaire de la démarche étiologique D. Sont toujours liées à une anomalie du bilan hydrique
E. Nesontjamaisassociéesàdesanomaliesdubilansodé
B C D
Quelles sont les propositions exactes concernant l’hypernatrémie ?
A. A pour conséquence clinique un syndrome oedémateux des membres inférieurs
B. Est toujours associé à un déficit vrai ou relatif en eau pur
C. Est toujours associé à une balance hydrique négative
D. Induit une hyperosmolalité plasmatique ayant pour conséquence une hyperhydratation intracellulaire E. La symptomatologie neurologique est corrélée au degré de l’hypernatrémie et sa rapidité
d’installation
A B E