Semaine 9 - la police et la sécurité du voisinage Flashcards
En quelle année est publié l’article de James Q. Wilson et George L. Kelling ?
1994
Quel est l’impact de la publication de l’article par rapport au sentiment de sécurité ?
Il a eu un impact important en montrant qu’une des tâches de la police communautaire pour augmenter la sécurité et le sentiment de sécurité, était d’agir au niveau de la détérioration des quartiers.
Quels sont les deux appellations de la théorie de Wilson et Kelling ?
- la théorie de la vitre cassée
- l’expérience de Newark (où eut lieu le programme)
Pourquoi la police communautaire devrait agir dans les quartiers en détérioration ?
Si un quartier se détériore, la délinquance s’installe et le sentiment d’insécurité augmente.
Avec l’apport de la théorie, qu’est-ce qui change du mandat de la police communautaire ?
C’est un élargissement du cadre d’action du policier communautaire au-delà de l’appellation classique de “crime” pour s’attaquer aux causes qui le génèrent et augmenter le sentiment de sécurité.
Qu’est-ce que la théorie de la vitre cassée ?
- lorsqu’un carreau de vitre est cassé, toutes les autres vitres qui sont à proximité ne manqueront pas de subir le même sort si la vitre n’est pas remplacée
- cette théorie décrit l’apparition d’incivilités comme la cause de plus de désordres, de délinquance ou de crimes
- dans cette détérioration du quartier, certains personnes sont plus vulnérables que d’autres
Pourquoi est-ce qu’il y a des personnes plus vulnérables que d’autres dans la détérioration d’un quartier ?
Elles sont plus vulnérables face à la peur du crime.
Qui sont les personnes les plus vulnérables face à la peur du crime ?
Les personnes âgées par leur sentiment de vulnérabilité (même si elles subissent peu de crime)
mais ne sont pas les seules (études montrent que le 3/4 des gens changent de trottoir à la vue d’un groupe de jeunes)
Comment les habitants du quartier réagissent face aux lieux où les jeunes se tiennent en bande ?
Dans ces circonstances, qu’est-ce que la police peut faire ? Quelle impression la police laisse aux gens ?
Ils les perçoivent comme les plus dangereux, mais ils ne parlent pas de crimes lorsqu’on leur demande ce qui les dérange.
La police traditionnelle ne peut pas faire grand-chose, car elle réagit aux crimes commis, ce qui laisse l’impression aux gens que la police est inefficace.
Qu’est-ce qui arrive lorsque la détérioration commence dans un quartier ?
Elle s’accélère encore plus vite parce que les habitants qui peuvent déménager le font, ce qui laisse le quartier aux plus démunis.
Selon les auteurs, quels policiers peuvent évaluer les actions à entreprendre et agir pour diminuer le sentiment d’insécurité et la détérioration d’un quartier ?
Les policiers patrouillant le quartier à pied.
Qu’est-ce qu’on doit changer pour que l’organisation policière valorise l’usage de patrouilleurs à pied ?
Elle doit évaluer le policier autrement. Ne peut plus être dans la comptabilité des arrestations, encore moins dans celles des crimes non commis.
Quel est le but d’un patrouilleur de quartier ?
Quel est le moyen privilégié pour y arriver ?
Augmenter le sentiment de sécurité.
En privilégiant la réduction de la peur du crime chez les gens en prévenant la détérioration.
Sans idéologie, théorie et formations différentes vers le communautaire, quelle voie est ouverte au policier voulant régler la détérioration?
Agir de façon plus traditionnelle envers les plus démunis, arrêter et contrôler les gens qui dérange selon les peurs des habitants.
Dans quel type de quartier la manière d’agir est encore plus cruciale pour régler la détérioration ?
Dans les quartiers où les gens se connaissent peu (ex : Côte des neiges) parce que la peur des autres est plus grande.