Semaine 7 - sexualité atypique Flashcards
Lecture Atypique : Quel était l’objectif principal de l’étude de Christian Joyal et Julie Carpentier?
Déterminer la norme dans les désirs et les expériences sexuels auprès d’un échantillon représentatif de la population générale
Lecture Atypique : Quels sont les quatre paraphilies qui ne sont considérées ni rares, ni inhabituelles auprès de la population sondée?
a. Le voyeurisme
b. Le fétichisme
c. Le frotteurisme
d. Le masochisme
Lecture BDSM : Quels sont les 7 critères associés au loisir qui permettent de répertorier le BDSM comme un loisir récréatif plutôt qu’une paraphilie sexuelle?
LI-P-A-H-R-EX-EM
1. sentiment de liberté personnelle
2. plaisir et de la jouissance
3. sentiment du « goût de l’aventure ».
4. développer des habiletés personnelles
5. relaxation et une diminution du stress
6. l’exploration et l’expression de soi
7. émotions positive
Lecture hypersexuel : Quelles sont les différentes formes que peut prendre le désordre hypersexuel? (6)
La masturbation compulsive (une des manifestations les plus fréquentes), la dépendance à la pornographie, la dépendance au cybersexe, la dépendance au téléphone rose, la dépendance aux relations sexuelles « sans lendemain » ou anonymes, l’incompatibilité du désir sexuel au sein du couple.
Lecture hypersexuel : Dans la perspective du constructivisme social, en quoi consisterait le désordre hypersexuel?
Selon cette approche, le désordre hypersexuel, la dépendance sexuelle ou la compulsion sexuelle seraient le produit d’une histoire, de forces sociales basées sur des valeurs visant une régulation, un meilleur contrôle des comportements sexuels. Une sorte de dispositif disciplinaire.
Lecture hypersexuel : Quels sont les points négatifs de ne pas reconnaître le désordre hypersexuel en tant que trouble mental à part entière?
La reconnaissance de ce trouble par une association telle que l’APA aurait favorisé, notamment, en fonction du pays, le développement des ressources pour la recherche, une prise en charge de la sécurité sociale, etc. Elle aurait aussi permis une reconnaissance sociale du vécu des personnes concernées par ce trouble.
PRÉMISSE : SUIS
JE NORMAL.E DOCTEUR?
Une des questions les plus posée
Relève du privé (pas comme on échange d’une recette de cuisine, on sait pas ce que les autres font et comment)
Le cadre des normes sexuelles et des lois délimite les pratiques sexuelles
considérées inacceptables.
Pratiques et fantasmes sexuels qui se trouvent dans une zone grise : norme induit l’impression que à côté du cadre -> culpabilité quand marginal MAIS marginale n’égalepas perverse ou déviante
Modèle scientifique
La normalité statistique :
Ce qui est normal = la majorité, la moyenne
Ce qui est anormal = les minorités, les
extrêmes (marginal, anormal ou déviant)
Modèle de la courbe normale
Limites:
Pas de prise en compte des grandes variations individuelles (EX. normal : Désir sexuel accru en période de fréquentation et Perte de désir lors événement majeur comme deuil, dépression, post-partum)
Pathologisation des minorités sexuelles (Lueur d’espoir en recherche qualitative : vécu personnel et émotionnel, nuance la normalité sexuelle de la science)
Modèle médical
Sain vs. pathologique
Norme sexuelle = santé sexuelle et reproductive (si mécanique va bien [fertilité], bonne interaction biophysiologique, pas maladie sur fonction sexuelle)
Limites :
-Pathologisation de certaines conditions physiques/psychologiques (infertilité = anomalie)
-Pas beaucoup de place faite à la subjectivité individuelle (homme dysfonction sexuelle -> pas causé par biophysiologique -> Dr dit que normal…)
Modèle juridique/ légal
Norme sexuelle = ce qui est légal
Ce qui est anormal = infractions d’ordre sexuel, ce qui est illégal (contacts, exploitation, production distribution possession pj, inceste, bestialité, voyeurisme)
Limites :
-Modèle basé sur la présence d’un plaignant. Pas de plaignant, pas de crime.
-Justice = pas toujours le reflet de la réalité et pas toujours « juste ». (présomption d’innocence, fardeau sur la victime, justice est relatif : peine juste pour AS = 6 mois, 1 an, 2 ans +?)
Modèle social/ éthique
Norme sexuelle = jugement moral de ce qui est considéré « bien », « la bonne chose à faire » vs. ce qui est considéré « mal », préjudiciable.
Norme sexuelle = dignité sexuelle. (bien, adéquat, recherche de plaisir sexuel = normal et sain si ne cause pas préjudice à la dignité sexuelle d’autrui ou la mienne)
La norme éthique et sociale ≠ la loi. (pas parce que légal que éthique)
Limite :
-Repose sur la capacité de jugement individuel, ce qui est très variable. (EX. F14 ans (couche avec hommes plus vieux dans party, alcool, drogue)-> mère lui achète un vibrateur -> pas éthique vibrateur à sa jeune fille, erreur jugement : désir sexuel sans fin? ou plus besoin d’attention pas à la bonne place?
Modèle religieux/ culturel
Norme sexuelle :
-Religion : ce qui est sacré (morale, vertu, naturel, selon écrits religieux)
-Culture : les valeurs sexuelles partagées par le même groupe de personnes en regard de la sexualité.
-Anormal sexuellement : le péché, ce qui est considéré contre nature, immoral ou qui est préjudiciable au maintien de l’ordre social du groupe culturel donné
Limites :
-Relativisme religieux et culturel (pas appliqué partout pareille, dépend croyance de chacun et culture ou évolue)
-Notion de croyances (normativité sexuelle, pas inclusif ->
cis et hétéro)
Modèle psychiatrique / diagnostique
Basé sur un consensus d’experts (médecin, psychologue, psychiatre)
Modèle émergent du 20e siècle, comble écart entre modèle religieux, moral et médical (pathologie sexuel pas vu comme immoral ni possession du démon ou la personne est responsable -> atteint maladie mentale)
-Ce qui est normal : la santé mentale
-Anormal : la pathologie mentale.
- DSM 5 : constante évolution ; avant homosexualité présent comme trouble mental
Limites :
-Modèle considéré comme hétéronormatif et non inclusif des réalités trans et intersexe (sexe biologique, base genrale)
-Pathologisation de certaines conditions et évolution lente. P(trans : dysphorie de genre (trouble mental) alors que pour eux c’est un état normal de pas se sentir dans le bon corps) E(consensus d’experts)
-Modèle de l’étiquette (DSM -> trouble mental)
Autres influences contemporaines
-Les mouvements de luttes féministes, Queer, Trans,
etc. (norme sexuelle : égalité des genres, diversité sexuelle, remise en question de la normativité sexuelle [hétéronormativité, cisnormativité], consentement sexuel enthousiaste
anormal = pas inclusif, restrictif)
-La culture populaire et les sous cultures (influence des TIC, du groupe d’identification, de la mode et de la tendance) (varie selon entourage : EX. mur facebook teint façon dont voie la sexualité comme étant la norme ou pas)
Sexualité normophilique/ typique
-Définition : Forme d’érotisme sexuel qui est conforme aux intérêts sexuels majoritairement répandus et socialement acceptés dans un contexte culturel et légal donné.
-Notion de sexualité complétive : c’est à dire, une forme d’érotisme qui vise à combler des besoins
fusionnels sains. (besoin affection, amour, reconnaissance et empathie, pas nécessairement romantique mais sain)
Sexualité défensive : vise à masquer ou à résoudre des conflits psychiques. (coucher avec le meilleur ami de son ex par vengance ; pas pour combler besoins fusionnels sains mais enibier un conflit)