Semaine 7 - sexualité atypique Flashcards

1
Q

Lecture Atypique : Quel était l’objectif principal de l’étude de Christian Joyal et Julie Carpentier?

A

Déterminer la norme dans les désirs et les expériences sexuels auprès d’un échantillon représentatif de la population générale

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2
Q

Lecture Atypique : Quels sont les quatre paraphilies qui ne sont considérées ni rares, ni inhabituelles auprès de la population sondée?

A

a. Le voyeurisme
b. Le fétichisme
c. Le frotteurisme
d. Le masochisme

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3
Q

Lecture BDSM : Quels sont les 7 critères associés au loisir qui permettent de répertorier le BDSM comme un loisir récréatif plutôt qu’une paraphilie sexuelle?

A

LI-P-A-H-R-EX-EM
1. sentiment de liberté personnelle
2. plaisir et de la jouissance
3. sentiment du « goût de l’aventure ».
4. développer des habiletés personnelles
5. relaxation et une diminution du stress
6. l’exploration et l’expression de soi
7. émotions positive

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4
Q

Lecture hypersexuel : Quelles sont les différentes formes que peut prendre le désordre hypersexuel? (6)

A

La masturbation compulsive (une des manifestations les plus fréquentes), la dépendance à la pornographie, la dépendance au cybersexe, la dépendance au téléphone rose, la dépendance aux relations sexuelles « sans lendemain » ou anonymes, l’incompatibilité du désir sexuel au sein du couple.

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5
Q

Lecture hypersexuel : Dans la perspective du constructivisme social, en quoi consisterait le désordre hypersexuel?

A

Selon cette approche, le désordre hypersexuel, la dépendance sexuelle ou la compulsion sexuelle seraient le produit d’une histoire, de forces sociales basées sur des valeurs visant une régulation, un meilleur contrôle des comportements sexuels. Une sorte de dispositif disciplinaire.

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6
Q

Lecture hypersexuel : Quels sont les points négatifs de ne pas reconnaître le désordre hypersexuel en tant que trouble mental à part entière?

A

La reconnaissance de ce trouble par une association telle que l’APA aurait favorisé, notamment, en fonction du pays, le développement des ressources pour la recherche, une prise en charge de la sécurité sociale, etc. Elle aurait aussi permis une reconnaissance sociale du vécu des personnes concernées par ce trouble.

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7
Q

PRÉMISSE : SUIS
JE NORMAL.E DOCTEUR?

A

Une des questions les plus posée
Relève du privé (pas comme on échange d’une recette de cuisine, on sait pas ce que les autres font et comment)

Le cadre des normes sexuelles et des lois délimite les pratiques sexuelles
considérées inacceptables.

Pratiques et fantasmes sexuels qui se trouvent dans une zone grise : norme induit l’impression que à côté du cadre -> culpabilité quand marginal MAIS marginale n’égalepas perverse ou déviante

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8
Q

Modèle scientifique

A

La normalité statistique :
Ce qui est normal = la majorité, la moyenne
Ce qui est anormal = les minorités, les
extrêmes (marginal, anormal ou déviant)
Modèle de la courbe normale

Limites:
Pas de prise en compte des grandes variations individuelles (EX. normal : Désir sexuel accru en période de fréquentation et Perte de désir lors événement majeur comme deuil, dépression, post-partum)
Pathologisation des minorités sexuelles (Lueur d’espoir en recherche qualitative : vécu personnel et émotionnel, nuance la normalité sexuelle de la science)

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9
Q

Modèle médical

A

Sain vs. pathologique
Norme sexuelle = santé sexuelle et reproductive (si mécanique va bien [fertilité], bonne interaction biophysiologique, pas maladie sur fonction sexuelle)
Limites :
-Pathologisation de certaines conditions physiques/psychologiques (infertilité = anomalie)
-Pas beaucoup de place faite à la subjectivité individuelle (homme dysfonction sexuelle -> pas causé par biophysiologique -> Dr dit que normal…)

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10
Q

Modèle juridique/ légal

A

Norme sexuelle = ce qui est légal
Ce qui est anormal = infractions d’ordre sexuel, ce qui est illégal (contacts, exploitation, production distribution possession pj, inceste, bestialité, voyeurisme)

Limites :
-Modèle basé sur la présence d’un plaignant. Pas de plaignant, pas de crime.
-Justice = pas toujours le reflet de la réalité et pas toujours « juste ». (présomption d’innocence, fardeau sur la victime, justice est relatif : peine juste pour AS = 6 mois, 1 an, 2 ans +?)

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11
Q

Modèle social/ éthique

A

Norme sexuelle = jugement moral de ce qui est considéré « bien », « la bonne chose à faire » vs. ce qui est considéré « mal », préjudiciable.
Norme sexuelle = dignité sexuelle. (bien, adéquat, recherche de plaisir sexuel = normal et sain si ne cause pas préjudice à la dignité sexuelle d’autrui ou la mienne)
La norme éthique et sociale ≠ la loi. (pas parce que légal que éthique)

Limite :
-Repose sur la capacité de jugement individuel, ce qui est très variable. (EX. F14 ans (couche avec hommes plus vieux dans party, alcool, drogue)-> mère lui achète un vibrateur -> pas éthique vibrateur à sa jeune fille, erreur jugement : désir sexuel sans fin? ou plus besoin d’attention pas à la bonne place?

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12
Q

Modèle religieux/ culturel

A

Norme sexuelle :
-Religion : ce qui est sacré (morale, vertu, naturel, selon écrits religieux)
-Culture : les valeurs sexuelles partagées par le même groupe de personnes en regard de la sexualité.
-Anormal sexuellement : le péché, ce qui est considéré contre nature, immoral ou qui est préjudiciable au maintien de l’ordre social du groupe culturel donné

Limites :
-Relativisme religieux et culturel (pas appliqué partout pareille, dépend croyance de chacun et culture ou évolue)
-Notion de croyances (normativité sexuelle, pas inclusif ->
cis et hétéro)

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13
Q

Modèle psychiatrique / diagnostique

A

Basé sur un consensus d’experts (médecin, psychologue, psychiatre)
Modèle émergent du 20e siècle, comble écart entre modèle religieux, moral et médical (pathologie sexuel pas vu comme immoral ni possession du démon ou la personne est responsable -> atteint maladie mentale)
-Ce qui est normal : la santé mentale
-Anormal : la pathologie mentale.
- DSM 5 : constante évolution ; avant homosexualité présent comme trouble mental

Limites :
-Modèle considéré comme hétéronormatif et non inclusif des réalités trans et intersexe (sexe biologique, base genrale)
-Pathologisation de certaines conditions et évolution lente. P(trans : dysphorie de genre (trouble mental) alors que pour eux c’est un état normal de pas se sentir dans le bon corps) E(consensus d’experts)
-Modèle de l’étiquette (DSM -> trouble mental)

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14
Q

Autres influences contemporaines

A

-Les mouvements de luttes féministes, Queer, Trans,
etc. (norme sexuelle : égalité des genres, diversité sexuelle, remise en question de la normativité sexuelle [hétéronormativité, cisnormativité], consentement sexuel enthousiaste
anormal = pas inclusif, restrictif)
-La culture populaire et les sous cultures (influence des TIC, du groupe d’identification, de la mode et de la tendance) (varie selon entourage : EX. mur facebook teint façon dont voie la sexualité comme étant la norme ou pas)

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15
Q

Sexualité normophilique/ typique

A

-Définition : Forme d’érotisme sexuel qui est conforme aux intérêts sexuels majoritairement répandus et socialement acceptés dans un contexte culturel et légal donné.

-Notion de sexualité complétive : c’est à dire, une forme d’érotisme qui vise à combler des besoins
fusionnels sains. (besoin affection, amour, reconnaissance et empathie, pas nécessairement romantique mais sain)
Sexualité défensive : vise à masquer ou à résoudre des conflits psychiques. (coucher avec le meilleur ami de son ex par vengance ; pas pour combler besoins fusionnels sains mais enibier un conflit)

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16
Q

Sexualité atypique

A

Réfère à l’entretien d’intérêts sexuels atypiques ; qui sont inhabituels ou non
conventionnels , sans nécessairement que ces intérêts soient considérés comme pathologiques. (pas associé a un ou plusieurs troubles mentaux : bdsm, combi latex -> consentement = atypique mais pas paraphilique, patho ou déviant)

17
Q

Sexualité paraphilique

A

DSM 5 : la sexualité paraphilique (non normophilique ou paraphilie) fait référence à l’existence
de fantaisies imaginatives sexuellement excitantes, d’impulsions sexuelles, ou de comportements chez une personne qui impliquent des objets inanimés, la souffrance ou l’humiliation de soi même ou de son partenaire, des enfants ou d’autres personnes non consentantes.

-Sexualité dite déviante quant à :
-L’objet érotisé (par exemple : enfants, objets inanimés
-Le but de l’activité sexuelle (humilier, faire souffrir quelqu’un) (vs plaisir, satisfaction, complicité, affection)
-Intérêts érotiques paraphiliques ≥ intérêts normophiliques (prend de la place dans l’espace mental pas juste fantasme passager)

18
Q

Paraphilie vs trouble paraphilique

A

Le trouble paraphilique doit présenter les critères suivants :
Présenter des intérêts, des fantasmes, des impulsions ou des comportements sexuels impliquant la détresse psychologique, les blessures ou la mort d’autrui ou un intérêt pour des comportements sexuels impliquant des personnes non consentantes ou dans l’incapacité légale de consentir. (1 ou plusieurs paraphilies)
ET
Ressentir une détresse personnelle significative en lien avec les intérêts paraphiliques. (pas juste de la désaprobation sociale de ses intérets internalisé : coupable, souffre, atteinte au fonctionnement personnel)

19
Q

Modèle sexologique

A

Modèle intégratif : à la fois psychologique, médical, sociologique et revendication/lutte pour comprendre comment évolue la pathologie sexuelle
idéologie : + proche est le psychiatrique-> DSM-5 -> intervenant sexologie pose pas diagnostic mais observer symptomes et mieux comprendre portraits cliniques qui découle des différentes pathologies

-Notion de continuum allant d’une sexualité normophilique / à une sexualité atypique puis paraphilique (plus place, plus organisé, plus rigide)
-Vision nuancée du concept de « normalité sexuelle » (trop stigmatisant, varie selon force et influence de la norme, pas utile dans intervention -> plus trouver la norme sexuelle du client selon elle la concoit que nous le dicter)
-Nuances entre les concepts de fantasmes, d’impulsions et de comportements sexuels (entités différentes qui donne des informations différentes sur la personne, nuancer, fantasmes homo-> intérets ou vraiment compatible amoureusement)

20
Q

Pathologies sexuelles selon le DSM-V (trouble sexuel)

A
  1. Les troubles des dysfonctions sexuelles
  2. Le trouble de dysphorie de genre
  3. Les troubles paraphiliques (sexualité atypique)
21
Q

8 troubles paraphiliques du DSM-V

A
  1. L’exhibitionnisme (but = réaction stupeur, envers inconnu)
  2. Le voyeurisme (pas de consentement)
  3. Le frotteurisme (toucher et se frotter, non consentement ; métro à l’heure de pointe = difficile à cerner)
  4. La pédophilie (avec un enfant ou prépubère [SUS agé au moins 16 ans, 5 ans de plus que l’enfant], déviance, psychiatrique + lourd, + atteinte et conséquences)
  5. Le masochisme sexuel (sujet est humilié, battu, attaché, livré à la souffrance autre,
    asphyxiophylie, être escalve d’un dominateur, sans nécessairement sexuel)
  6. Le sadisme sexuel (actes ou la souffrance psychologique ou physique et humiliation de la victime déclenche excitation sexuelle chez sujet, + intense d’atteinte et conséquences, antisocial)
  7. Le fétichisme (inclus pas travesti ou stimulateur (ex. vibrateur), objet non sexuel à la base -> sexualisé et ésotisé, fantasme ou situation dans ensemble (se rendre au gym et voir femmes soulever des poids et gémir, doit avoir tous éléments)
  8. Le transvestisme (vêtements sexe opposé
    DSM-4 : hétéro
    DSM-5 : pas genre ou orientation)
22
Q

Intérêts paraphiliques dans la population générale

A

Vaste étude auprès de 1040 adultes canadiens :
*45,6% des répondants admettent avoir un intérêt à l’idée de s’engager dans un
comportement paraphilique.
*33,9% des répondants admettent avoir déjà eu au moins un comportement sexuel
paraphilique au cours de leur vie.
*La présence d’intérêts paraphiliques est significativement plus élevée chez les hommes que chez les femmes.

*Seule exception : les intérêts masochistes sont plus présents chez les femmes que
chez les hommes (65% ♀vs. 53% ♂).

23
Q

Intérêts paraphiliques en ordre dans population générale

A

1.Voyeurisme 46,3% (donc vraiment hors norme, peu commun, inadéquat ou jugement de valeur?)
2.Fétichisme 44,5%
3.Exhibitionnisme (relation sexuelle avec partenaire alors qu’autre regarde la scène) 30,6%
4.Frotteurisme 26,7%
5.Masochisme 23,8%
6.Sadisme 7,1% - atypique
7.Transvestisme 6,3% - atypique
8.Exhibitionnisme strict 4,5% - atypique
9.Pédophilie 0,6% - paraphilique

24
Q

Aujourd’hui, la sexualité atypique est-elle taboue?

A

Moins qu’avant :
*Plus grande acceptation sociale et ouverture à l’égard des pratiques sexuelles alternatives. (courant social : plus grande reconnaissance de la diversité sexuelle de façon globale)
*Avènement d’Internet à la fin des années ‘90 facilite l’accès aux sous cultures érotiques. (écho- virtuel, partage intérêts)
*Popularisation de lectures érotiques mettant en valeur la
sexualité atypique dans les années 2010 (p. ex. : 50 nuances de Grey paru en 2012) -> légitime intérêts atypiques sado-maso
*Cyberpornographie est considérée comme une forme de voyeurisme « ordinaire ».
*Individuellement peu exposée. (sexualité relève du privé : fantasme diverge norme -> stigmatisant, humiliation -> tait cette partie de vie sexuelle
individuellement : gène et secret adepte de tel fantasme ou pratique)

*Socialement : diversité de comportement sexuel

25
Q

Conséquences des résultats de recherche récentes

A

Remise en question de la classification des troubles
paraphiliques dans le CIM 11 et DSM 5 :
*Le sadomasochisme
*Le fétichisme
*Le transvestisme
-CIM-11 (version européenne)
Abandonne ces 3 troubles paraphiliques car ce sont des intérêts répandus population adulte, entre adultes consentant, ou solitaire

*Reconnaissance du consentement en tant que valeur prédominante dans la sexualité et à la base de la norme sexuelle contemporaine. (absence de consentement ou incapacité à consentir qui va être maintenu comme trouble de SM)

*Ces questions demeurent en suspend pour ce qui est du DSM, en raison de :
Leur plus value dans l’évaluation de la délinquance sexuelle. (3 paraphilies pris en compte dans l’ensemble de l’analyse sexologique qui est fait donc plus prudent sur le fait de les exclure)

26
Q

Les fantasmes

A

Cinéma érotique intérieur qu’on va se jouer afin de s’exciter sexuellement et érotiquement dans le cadre d’une activité sexuelle

*Nature des fantasmes sexuels très variée. (EX. Flash photographique, Scénario complexe ou voit comportement sexuels, Romantisme ou antifusionnel (intense, hard))

*Les hommes fantasment sexuellement davantage que les femmes. (Fantasmes + étoffé, plus décrit avec exactitude dans études -> Ou pt parce que femme gênée de le dire dans étude?)

Les hommes et les femmes ne vivent pas les fantasmes sexuels de la même façon :
*♂: souhaits (seraient heureux, désir passage à l’acte)
*♀: scénarios imaginatifs peu probables (incohérent avec réalité, parfois opposition avec ce que veulent : EX. fantasme de viol intéressant car on a le contrôle, mais pas en vrai)

*Les femmes intègrent davantage leur partenaire amoureux.se dans leurs fantasmes
érotiques. (Les H: inconnu ou extra-conjugal)

*Érotisation totale ou partielle d’éléments paraphiliques (Paraphilique total ou partiel
EX. masochisme d’une femme par un partenaire aimé (romantique))

27
Q

Pourquoi la sexualité atypique fait fantasmer ?

A

Le détachement affectif (fantasme avoir relation sexuelle avec inconnu, égoïste dans la sexualité, juste mon plaisir)

L’hostilité (désir de faire mal, nuire, humilier -> sadomaso
EX. séduire en sachant que rend l’autre mal à l’aise)

L’interdit et l’illusion du risque (relation lieu publique, peur de se faire prendre alimente excitation)

Voir et être vu (Attrait de l’image, provoquer désir de l’autre, révéler son corps
P: voyeurisme, exhibitionnisme)

La domination et la soumission (exploité dans pornographie ++
idée de perte de contrôle de sécurité, instigateur du plaisir sexuel, renforcer l’égo)

28
Q

Fantasmes présentant des intérêts atypiques + répandu chez les femmes

A

exhibitionnisme et soumission

  1. Avoir du sexe dans un endroit inusité (81,7%)
  2. Être dominée sexuellement (64,6%)
  3. Faire l’amour ouvertement dans un endroit public
    (57,3%)
  4. Avoir une relation sexuelle avec deux hommes
    (56,5%)
  5. Être attachée par un.e partenaire dans le but de
    recevoir du plaisir sexuel (52,1%)
29
Q

Fantasmes présentant des intérêts atypiques + répandu chez l’homme

A

voyeurisme et domination

  1. Observer deux femmes faire l’amour (84,5%)
  2. Avoir du sexe dans un endroit inusité (82,3%)
  3. Éjaculer sur le/la partenaire (80,4%) = antisociale
  4. Regarder quelqu’un se déshabiller à son insu
    (63,4%)
  5. Avoir des relations sexuelles avec plus de trois partenaires sexuels en même temps (63,4%) (deux est tellement généralisé que pas pris en compte,
    double-standard féminin…)
30
Q

Pratiques BDSM

A

Safe sane and consensual

Le terme BDSM renvoie aux comportements d’échangede pouvoir et d’utilisation de la douleur dans un contexte sexuel
*Bondage/discipline (BD)
*Domination/soumission (DS)
*Sadomasochisme (SM)
3 composantes du jeu de pouvoir

*30 à 60% des femmes évoquent des désirs de soumissions à travers leurs fantasmes (intérêt bdsm : tappes, attaché, forcer à relation)
*60% des hommes fantasment sur le fait de dominer sexuellement leur partenaire

BDSM = pathologie sexuelle ou loisir entre adultes consentants? (Étude lecture Williams :
+ loisir que pathologie -> effet positif bien-être global
—repris dans culture populaire depuis des années, + visibilité communautés BDSM avec internet)

*La divulgation des intérêts BDSM demeure taboue, car sujette à la discrimination et à la stigmatisation (rapport tranché entre vie privée et publique, souhaite pas que l’employeur sache ses pratiques sexuelles)

31
Q

Nuances

A

*Distinction entre le fantasme et la réalité (pas parce que intéret BDSM dans fantasme que souhaite passer à l’acte dans la réalité)
*Distinction entre pratique sexuelle alternative vs. paraphilie ancrée et rigide (complément vie sexuelle vs ancré et rigide (souffrance, esclave de ses propres pratiques))

Il existe deux principaux motifs préjudiciables d’exercer le BDSM (pour soi ou pour les autres) :
1. Conditionnement à des expériences souffrantes de vie (par exemple des traumatismes sexuels) (sentiment que mérite pas mieux, estime faible, ->
préjudiciable… renforce schéma négatif envers soi-même)
2. Prétexte à légitimation de la violence et du mépris (par exemple les agressions
sexuelles violentes se réclamant être du BDSM).
—Affaire jian ghomeshi : justifie que AS dans cadre BDSM (dit avait consentement) … acquitté
Consentement vraiment ou violent pour être violent?
Réel consentement dans contexte de souffrance?

32
Q

Hypersexualité

A

Trouble hypersexuel,
dépendance sexuelle ou compulsion sexuelle, nymphomanie :
État de dépendance à la sexualité au point où celle ci nuit au bon fonctionnement personnel et
social de l’individu.

Controverse : n’a pas été retenu en tant que diagnostic officiel dans la version la plus récente
du DSM 5. (Pas un trouble selon DSM-5, Pourtant très souffrant) : dépendance, obsession, compulsion
«Manque de fondement scientifique»
*Trop de sexualité/promiscuité sexuelle = jugement de valeur (qui on est pour juger? quoi la norme? difficile critères EX. 7 orgasmes par semaine -> mais si sain et bien dans sa sexualité?)
*Plusieurs symptômes/critères rencontrés dans la
population générale (avoir recours sexualité lors stress -> pourtant fonction relaxation
donc bonne partie population est pathologique?)
* Perception de la société est plus souffrante que
le trouble lui même (préoccupé par intérêts parce que lorsque se compare = hors norme, désaprobation, mais bien dans sa sexualité)

Nymphomanie = « slut shaming » (pendant féminin, double-standard, hors-norme pour une femme d’avoir bcp de désir sexuel mais banal pour un homme, écart dans perceptions sociales de la sexualité selon le genre)

33
Q

INTERNET ET LA CYBERPORNOGRAPHIE : QUELS
IMPACTS SUR LES INTÉRÊTS PARAPHILIQUES?

A

3 impacts majeurs sur la sexualité atypique/paraphilique :

  1. Principal facteur de causalité dans le trouble hypersexuel (compulsion sexuelle)
  2. Apparition d’un « nouveau profil » de consommateur de pornographie juvénile
  3. Rigidification des intérêts paraphiliques
34
Q

INTERNET ET LA CYBERPORNOGRAPHIE : 1. FACTEUR DE CAUSALITÉ DANS
LE TROUBLE HYPERSEXUEL

A

*Dépendance à la pornographie ou masturbation compulsive avec écoute de porno
*Activation du système de récompense du cerveau
*Phénomène de la tolérance
*Sexualité virtuelle (euphorique) > sexualité réelle/naturelle (difficile de rivaliser avec escalade de stimuli sexuel qui produit dopamine ++)
*Sentiment « d’en avoir jamais assez ». (+ contenu, + intense, + hard, pour même niveau excitation qui permet atteindre orgasme)

Exposition fréquente et soutenue à porno -> active système de récompense -> dopamine -> satisfaction temporaire -> tolérance cerveau s’habitue a l’exposition répétitive stimulis sexuels ++ excitants -> compulsif à avoir besoin davantage de stimulation -> recherche matériel porno plus explicit et plus graphique pour atteindre même niveau d’excitation sexuelle

35
Q

INTERNET ET LA CYBERPORNOGRAPHIE : 2. APPARITION D’UN «NOUVEAU PROFIL » DE CONSOMMATEUR DE PORNOGRAPHIE JUVÉNILE

A

*Profil de « l’explorateur » (aussi appelé « l’opportuniste virtuel ») (pas désir passage à l’acte dans réalité, en général : pas historique infraction caractère sexuel dans son passé)

*Profil sociodémographique qui se distingue des consommateurs habituels de pornographie juvénile (jeunes hommes blancs, plus jeunes, + éduqués, prosocial, + fonctionnel que autres profils délinquants sexuels dans société
—L’évolution de ce groupe suis les tendances web à l’échelle mondiale -> nouveau délinquant en lien avec internet)

*Phénomène du « binge watching» sur Internet ->
Surfer sur les sites pornographiques en ayant accès à du matériel considéré plus « soft » à plus « hard ». (+ violent, dégradent, jeune -> escalade)

*Motivations de curiosité, d’impulsivité, d’attrait de
l’interdit envers le matériel de pornographie juvénile. (> que intéret pédophilique rigide)

*Dans certains cas, peut mener au développement
d’intérêts pédophiliques (même si pas présent à la base et visionnait contenu adulte à la base
—nuance : facile de dire tombé par hasard)

36
Q

INTERNET ET LA CYBERPORNOGRAPHIE : 3. RIGIDIFICATION DES INTÉRÊTS
PARAPHILIQUES

A

*Possibilité de rechercher du contenu très spécifique
qui correspond à la fantasmatique paraphilique (youtube, pas sexuel
fétichiste : pied, main, scène du quotidien -> érotisé par ce groupe de personnes)

*Accès à des réseaux virtuels de personnes qui partagent les mêmes intérêts -> validation sociale des intérêts et banalisation de la paraphilie (refuge, communauté vituelle
dans réalité presque impossible,
divergent de sexualité)

*Renforcement de l’isolement social et de l’évitement
de la sexualité dans la réalité. (vie une sexualité virtuelle, comble intérêts et qui correspond a ce que recherché au niveau de la paraphilie -> désinvestir affectivité et sexualité dans réalité)

37
Q

Promotion

A

*Le concept de norme sexuelle est extrêmement important dans la façon dont on conceptualise la pathologie sexuelle (norme dicte anormalité et atypique et répréensible)

*Aider à faire la distinction entre des intérêts sexuels atypiques préjudiciables (souffrant) vs.
égosyntoniques (cohérence avec pense, ressens et souhaite avoir comme comportement / bien avec soi-même) et pratiqués entre adultes consentants.

*Ne pas hésiter à référer en sexologie clinique quand il s’agit de paraphilie. (profil intérêt paraphilique : devant davantage besoin thérapeutique -> passer au suivant quand dépasse mes compétences)