Semaine 13 Flashcards
Cognitivo-comportementale/étape de l'intervention
Quels sont les 3 postulats de base de l’approche CC?
1- la plupart des comportements sont appris;
2- ce qui est appris peut être désappris;
3- on peut apprendre de nouvelles manières de se comporter.
Combien y’a-t-il de vagues (générations) dans l’approche CC?
3.
Quelles sont les 3 vagues de l’approche CC, de la plus ancienne à la plus récente?
1- conditionnement classique/répondant;
2- apprentissage cognitif et apprentissage social;
3- interdépendance entre comportement et contexte.
1ère Vague
Qui est le “père” du conditionnement classique/répondant?
Watson.
1ère Vague
Qui est le “père” du conditionnement opérant?
Skinner.
1ère Vague
Associer ces principes-clés à un type de conditionnement (classique/répondant ou opérant):
- Stimulus neutre présenté avant ou pendant le stimulus inconditionnel;
- Proximité dans le temps (0,5 secondes);
- Nombre de pairages augmente la force ou conditionnement;
- Un seul événement anxiogène suffit à induire un conditionnement à long terme (ex.: stress post-traumatique);
- Notion de “Généralisation” = stimuli semblables au stimulus neutre entraînent eux aussi la réponse conditionnelle.
Classique/répondant.
1ère Vague
L’expérience du chien de Pavlov ou celle du Petit Albert ont utilisé quel type de conditionnement (classique/répondant ou opérant)?
Classique/répondant.
Dans l’exemple du chien de Pavlov: le stimulus inconditionnel était la nourriture. La réponse inconditionnelle était la salivation. Le stimulus conditionnel était la cloche et la réponse conditionnelle était la salivation:
Au départ, le chien salivait lors de l’arrivée de nourriture et n’avait pas de réaction lorsqu’il entendait une son de cloche. On a commencé à faire sonner une cloche presque simultanément au don de nourriture. Ainsi, le chien a finit par saliver dès qu’il entendait le son de la cloche, parce qu’il l’associait à l’arrivée de nourriture.
Dans l’exemple du Petit Albert: le stimulus inconditionnel était le bruit de tonnerre. La réponse inconditionnelle était la peur/les pleurs. Le stimulus conditionnel était la souris et la réponse conditionnelle était la peur/les pleurs:
Au départ, le petit pleurait de peur lorsqu’on faisait retentir un bruit très fort (genre tonnerre) et n’avait pas de réaction lorsqu’il voyait des souris. On a commencé à lui présenter une souris presque simultanément au retentissement du bruit de tonnerre. Ainsi, le petit a finit par pleurer dès qu’il voyait la souris, parce qu’il l’associait au son du tonnerre.
1ère Vague
Est-ce que Pavlov et Watson étaient secrètement de sadiques trous-de-cul?
Il convient de penser que oui.
1ère Vague
Associer ces principes-clés à un type de conditionnement (classique/répondant ou opérant):
- Type d’apprentissage: conséquence de l’action.
- Répétition des actions aux conséquences bénéfiques;
- Répétition des actions permettant d’échapper à situations désagréables;
- Ajout ou retrait d’un stimulus selon que l’on veut voir un comportement apparaître plus ou moins souvent;
- Renforcement (+ ou -);
- Punition (+ ou -).
Opérant.
1ère Vague
Dans le conditionnement opérant, en quoi consiste le renforcement (positif et négatif)?
On renforce lorsqu’on veut voir augmenter la fréquence d’apparition d’un comportement. ex: “je veux que mon chat miaule l’alphabet sur commande”
Renforcement positif: on ajoute un stimulus agréable, donc c’est une conséquence agréable. ex: “à chaque fois que je commande à mon chat de miauler l’alphabet et qu’il le fait, je lui donne une gâterie”
Renforcement négatif: on soustrait un stimulus désagréable, donc c’est une conséquence agréable. ex: “à chaque fois que je demande à mon chat de miauler l’alphabet et qu’il le fait, je le dispense de faire la vaisselle”
1ère Vague
Dans le conditionnement opérant, en quoi consiste la punition (positive et négative)?
On punit lorsqu’on veut voir diminuer la fréquence d’apparition d’un comportement. ex: “tant qu’il ne sera pas plus délicat, je veux que mon époux arrête d’emprunter mes bas de nylon”
Punition positive: on ajoute un stimulus désagréable, donc c’est une conséquence désagréable. ex: “quand mon époux emprunte mes bas de nylon, je lui tire sur la barbe”
Punition négative: on soustrait un stimulus agréable, donc c’est une conséquence désagréable. ex: “quand mon époux emprunte mes bas de nylon, je lui confisque son bourbon sur glace”
1ère Vague
Quelles sont les 2 critères essentiels au succès du conditionnement opérant?
1- la contingence (conséquences arrivent à la suite du comportement);
2- la contiguïté (conséquences sont rapprochées dans le temps).
1ère Vague
Un enseignement qui félicite les élèves participant activement en classe et qui ignore les autres pratique quelle sorte de renforcement?
Renforcement différentiel. Ce qui détermine le maintien ou l’abandon des comportements, c’est la proportion relative des renforcements et des punitions.
1ère Vague
Vrai ou faux? Le renforcement différentiel est à éviter en contexte d’intervention.
Faux. C’est celui à privilégier, car il entraîne moins de frustrations et au lieu de punir, enseigne un autre comportement adapté à la situation.
1ère Vague
Quelles sont les 3 formes d’apprentissage social (manière d’apprendre alternative au conditionnement)?
1- Observation (noter comment les autres agissent);
2- Modelage (se comporter comme les autres);
3- Identification (vouloir être comme l’autre).
2e Vague
Qu’est-ce qui distingue rapidement la 2e Vague des techniques de la 1ère Vague?
En intégrant des interventions comportementales à des techniques de nature cognitive (TCC), la 2e Vague considère les phénomènes internes de l’individu.
2e Vague
Quelle est la principale visée du courant cognitif?
Faire diminuer les symptômes en agissant sur les pensées et les émotions et en s’attaquant aux pensées indésirables.
2e Vague
Vrai ou faux? Le courant cognitif a été critiqué pour mettre trop d’emphase sur la diminution des symptômes et ce, sans se préoccuper de leur fonction chez l’individu.
Vrai. C’est d’ailleurs ce qui a mené à l’essor de la 3e Vague.
2e Vague
En quoi consiste la théorie A-B-C d’Ellis?
A représente l’événement déclencheur, le contexte;
B la cognition (discours intérieur), qui découle de A; et
C les réponses émotionnelles et comportementales qui découlent de B.
On intervient sur B en contestant les croyances ou règles irrationnelles (ex.: je dois être aimé de tous), afin d’influencer la réponse émotionnelle et ainsi le comportement.
2e Vague
Des systèmes de __________ sous-jacentes aux ___________ influencent la façon dont les membres de la famille voient le monde, ce qui façonne les pensées et les comportements des familles dans des situations particulières.
1- croyances;
2- comportements.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Ce sont les événements qui ont le plus d’impact sur l’émotion d’un individu, et non ses pensées”
Faux. Les pensées précèdent et génèrent les émotions.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Les événements, les pensées, les émotions, les comportements et les réactions physiologiques s’influencent mutuellement”
Vrai. Pour amener des modifications dans un système, l’intervention peut insister sur l’une ou l’autre de ces composantes (réf: théorie systémique).
Quelle que soit la composante sur laquelle on agit, on doit nécessairement tenir compte des répercussions de son action sur l’ensemble du système.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Les émotions dysfonctionnelles sont rarement causées par des pensées irréalistes”
Faux. C’est habituellement le cas.
Émotions dysfonctionnelles = trop fréquentes, trop intenses et de trop longue durée, ou survenant à un mauvais moment.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Nous avons une tendance innée à perturber notre vie par des croyances irrationnelles, tendance renforcée par notre environnement”
Vrai. Cette tendance se manifeste, entre autres, par un manque de nuances et de fréquentes affirmations sans preuve suffisante.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Nous entretenons et accentuons des croyances irrationnelles, mais c’est seulement de manière inconsciente que nous le faisons”
Faux. Nous le faisons généralement de manière inconsciente, mais même lorsque nous en prenons conscience, nous tentons rarement de modifier ces croyances irrationnelles (ex: “Je suis fait comme ça…”).
Dans l’approche cognitive, la responsabilité repose prioritairement sur l’individu plutôt que sur l’entourage, la société, etc…
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Il est possible de changer (c’est-à-dire de modifier ses comportements, cognitions dysfonctionnelles) facilement et rapidement.
Faux. Ce ne sera qu’au coût d’efforts prolongés et soutenus.
2e Vague
Vrai ou faux? Parmi les 14 principes fondamentaux de l’intervention cognitive:
- “Une pensée rationnelle conduit habituellement à une réduction de la fréquence, de l’intensité et de la durée des émotions dysfonctionnelles, et non à une absence d’affects ou d’émotions”
Vrai. L’intervention augmentera généralement la fréquence des émotions positives et aura peu ou pas d’effet sur les émotions négatives.