Secours à victime Flashcards

1
Q

Différents types et signes de l’ AVC

A

AVC ischémique (+ les AIT) et AVC hémorragique
Les signes spécifiques évocateurs d’un AVC,:
• un déficit de la motricité (hémiplégie, hémiparésie, monoplégie, monoparésie) ;
•une anomalie de la parole (aphasie) ;
• une asymétrie de l’expression faciale (paralysie faciale) ;
• un déficit visuel d’apparition brutale (amputation du champ visuel ou déviation du regard).

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2
Q

Les hémorragies

A

• L’hémorragie externe est un épanchement de sang abondant et visible, qui s’écoule en dehors des vaisseaux, au travers d’une plaie et qui ne s’arrête pas spontanément.
On distingue :
- une hémorragie artérielle : pulsatile (en jets saccadés, au rythme du pouls), de sang rouge vif, et souvent extrêmement abondante ;
- une hémorragie veineuse de sang plus sombre, s’écoulant plutôt « en nappe ».
• L’hémorragie interne est un épanchement de sang invisible car il s’écoule et reste à l’intérieur de l’organisme.
• L’hémorragie interne extériorisée est un épanchement de sang à l’intérieur de l’organisme qui s’extériorise par un orifice naturel :
- le nez : épistaxis ;
- les oreilles : otorragie ;
- la bouche : ▪ vomissements : hématémèse ; ▪ toux : hémoptysie ;
- le vagin : ▪ en dehors des règles : métrorragie ; ▪ règles abondantes ou augmentation de la durée des règles : ménorragie ;
- l’anus : ▪ sang rouge non digéré : rectorragie ; ▪ sang noir, digéré d’odeur fétide : melæna ;
- l’urètre : hématurie

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3
Q

Les points clés de la pose d’un garrot :

A

• Un garrot est correctement posé si :
₋ Il est mis en place au plus près de la plaie, idéalement 5 à 7 cm au-dessus de la plaie et jamais sur une articulation ;
₋ Pour une plaie située 5 à 7 cm au-dessous d’une articulation, le garrot est posé au-dessus de l’articulation;
₋ La compression qu’il exerce est permanente.
• L’efficacité du garrot doit être régulièrement réévaluée.
• Une fois le garrot posé, il ne doit être desserré ou retiré que sur ordre d’un médecin.
• La victime doit être protégée contre le froid et les intempéries. Le garrot peut donc être recouvert à condition de vérifier au moins toutes les 5 minutes l’absence de reprise de l’hémorragie.

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4
Q

Dans quels cas pouvons-nous poser les 4 brins

A
  • Lorsque l’on est en présence d’une tachycardie élevée (fréquence cardiaque supérieure à 160 battements/ min environ), il devient difficile voire impossible de la chiffrer manuellement. L’utilisation de l’appareil multiparamétrique permet alors d’affiner la mesure de la fréquence cardiaque avec le saturomètre. En cas de doute persistant, l’utilisation du câble « 4 brins » de l’ECG permettent de donner avec certitude la fréquence cardiaque.
  • Lors de la réalisation de ECG 4 brins + 6 brins
  • Hypothermes
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5
Q

Peut-on retorner en mode multi sur ACR qui reprend conscience

A

En cas de réveil de la victime, la placer dans une position d’attente adaptée à son état, sans jamais éteindre le DSA ou quitter le mode DSA. Assurer une surveillance constante de la circulation (risque majeur de récidive).

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6
Q

Cas dans lesquels on peut repasser en mode multi

A

Dans le cas de l’hypothermie en ACR, il faut Limiter à un choc l’action du DSA puis le mettre hors tension.

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7
Q

7) Pourquoi choque-t-on une seule fois sur hypothermie

A

Un patient en hypothermie profonde (30 °C) peut survivre longtemps avec une fréquence cardiaque aux alentours de 20 battements par minute et une fréquence respiratoire de 6 mouvements par minute environ. Les FV consécutives à une hypothermie peuvent être résistantes à la défibrillation. La défibrillation doit donc être limitée à un choc après lequel le DSA sera retiré.

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8
Q

Cas de pose des 3 brins

A

Dès que le chef d’agrès débute la première série d’insufflations, lors de la prise en charge du nouveau-né à la naissance, les équipiers rapprochent le multiparamétrique et positionnent sur le thorax les trois électrodes R, N, V.

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9
Q

CAT BPCO en détresse respiratoire

A

Administrer de l’O2 par inhalation si nécessaire (cf. fiche technique 20.1) :
• augmenter le débit à 9 l/min au masque à haute concentration en cas de détresse respiratoire.

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10
Q

CAT personne qui fait un infarctus et qui tombe inconsciente

A

• En cas d’ACR après la réalisation d’ECG demandé par la coordination pour une douleur thoracique, il est très probable que la victime soit en FV. La priorité est donnée à la défibrillation et la séquence est alors :
- Mettre au sol après avoir rapidement enlevé les câbles ;
- Masser ;
- Enlever si besoin les électrodes restant sur le thorax ;
- Coller les patchs, les connecter, basculer en mode DAE ;
Les insufflations ne sont alors pas prioritaires avant la défibrillation si l’équipe ne comprend que trois sapeurs-pompiers ;

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11
Q

11) CAT OBVA nourrisson

A

• Si le corps étranger est visible et facilement accessible, le retirer.
• Maintenir la tête avec les doigts de part et d’autre des commissures des lèvres, tout en évitant d’appuyer sur sa gorge.
• Coucher le nourrisson, tête penchée à califourchon sur l’avant-bras, de façon à ce que sa tête soit plus basse que son thorax. Cela facilite la sortie du corps étranger.
• Donner de 1 à 5 claques dans le dos du nourrisson, entre les omoplates avec le talon de la main ouverte.
• Arrêter les claques dans le dos dès que la désobstruction est constatée soit par :
₋ le rejet du corps étranger ;
₋ l’apparition de toux, de pleurs ou de cris ;
₋ la reprise d’une respiration normale.
En cas d’inefficacité, après 5 claques dans le dos, réaliser des compressions thoraciques.
• Pour être efficaces, les compressions thoraciques doivent être :
₋ effectuées avec les doigts correctement positionnés ;
₋ réalisées plus lentement et plus profondément que celles de la RCP.
• Durant le retournement et la manœuvre, la tête du nourrisson doit rester vers le bas.

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12
Q

12) Débit O2 ; (cf Fiche technique 20.1 tableau)

A

• Inhalation :
Lunette : Adulte : 0.5 - 6 l/mn (1 à 2 l/min de plus que le débit habituel)
Masque moyenne concentration : Adulte/Enfant/Nourrisson : 6 – 10 l/mn
Masque haute concentration : Adulte/Enfant/Nourrisson : 8 – 15 l/mn
• Intoxication par CO ou fumées d’incendie - Accident de décompression : HC : 15l/mn
• Insufflation : Adulte/Enfant/Nourrisson (Arrêt respiratoire / FR < 6 / Arrêt cardiaque): 15l/m

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13
Q

Placement et profondeur compression/décompression cardio-pompe ;

A
  • La cardio-pompe doit être correctement positionnée sur un thorax dénudé : deux doigts, à l’extrémité inférieure du sternum (l’appendice xiphoïde)
  • Les compressions thoraciques au moyen de la cardio-pompe doivent être strictement verticales et être réalisées à une fréquence comprise entre 100 et 120 par minute.
  • Le temps de compression doit être égal au temps de relâchement (rapport 50/50).
  • La ventouse doit adhérer correctement afin de permettre une décompression active.
  • La compression doit être de 50 kg et la décompression de 10 kg
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14
Q

Rythme et fréquence massage adulte et NN

A

Adulte : 30/2 – Fréquence : 100 – 120 /min
Enfant / Nourrisson / Nouveau-né : 15/2 - Fréquence :
Nouveau-né à la naissance : 3/1 - Fréquence :120/min

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15
Q

15) CAT pour effectuer Heimlich ;

A
  • Se positionner derrière la victime, contre son dos (en fléchissant les genoux pour être à sa hauteur). • Passer les bras sous ceux de la victime de part et d’autre de la partie supérieure de son abdomen.
  • Mettre le poing sur la partie supérieure de l’abdomen, au creux de l’estomac, au-dessus du nombril et en dessous du sternum.
  • Placer l’autre main sur la première, les avant-bras n’appuyant pas sur les côtes.
  • S’assurer que la victime est bien penchée en avant. Cela permet au corps étranger dégagé de sortir de la bouche plutôt que de retourner dans les voies aériennes.
  • Tirer franchement en exerçant une pression vers l’arrière et vers le haut. • Répéter la technique de 1 à 5 fois. Si au bout de 5 compressions abdominales la désobstruction n’est pas obtenue, réaliser à nouveau des claques dans le dos.
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16
Q

16) Cas mise sous O2 (inhalation)

A

L’administration complémentaire d’oxygène est indispensable devant tout signe de détresse vitale constatée cliniquement chez un adulte, un enfant ou un nourrisson.
L’O2 est administré en fonction de la SpO2 et des éléments du bilan.
( !!! Attention aux masques utilisés et aux différents débits)
Cf tableau choix du dispositif et des débits pour l’administration d’O²
• IRS (sans détresse : lunettes/ Détresse : Masque)

 MMC :
• Spo2 < 95 % sans signe de détresse vitale
• Signes respiratoires sans signe de détresse vitale
• Saignement jugé abondant mais sans détresse circulatoire
• Suspicion d’hémorragie interne
 MHC :
• Toute détresse vitale (bilan primaire ou secondaire)
• Brûlé grave > 5 ; 10 ; 15 %
• Crise douloureuse drépanocytaire
• Intoxication par CO ou fumées d’incendie
• Accident de décompression

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17
Q

17) Signes généraux de trouble ou d’une détresse respiratoire

A

• Signes respiratoires :
₋ essoufflement au repos ou au moindre effort ;
₋ sensation de manquer d’air, d’étouffer ;
₋ impossibilité ou difficulté à parler qui peut être évaluée en comptant les syllabes ou mots courts qui sont dits en un souffle ou bien en demandant à la victime de compter jusqu’à 10 lentement sans reprendre sa respiration (très grave si inférieur à 5) ;
₋ polypnée, respiration rapide et superficielle ;
₋ bradypnée (respiration lente qui peut précéder l’arrêt respiratoire) ;
• efforts visibles pour respirer (signes de lutte) :
▪ tirage des muscles du cou, des muscles intercostaux ;
▪ balancement thoraco-abdominal ;
▪ battement des ailes du nez (surtout en pédiatrie) ;
▪ bruits respiratoires anormaux, témoins de l’encombrement ou l’obstruction des voies aériennes ; ₋ baisse de la saturation en O2, reflet de l’importance de la détresse.
• Aspect de la peau (ils sont la conséquence de mauvais échanges gazeux) :
₋ cyanose (signe de détresse majeure) ;
₋ sueurs ;
₋ moiteur.
• Autres signes dus à l’interaction des grandes fonctions vitales :
- Signes cardio-vasculaires associés : tachycardie, hypertension artérielle (signes de tentative de compensation par le système circulatoire), douleur thoracique évoquant une souffrance cardiaque due à l’hypoxie ;
- Signes de souffrance cérébrale : anxiété, agitation, somnolence, coma.

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18
Q

18) Qu’est-ce qu’une brûlure ?

A

La brûlure est une lésion qui peut toucher :
• la peau de façon plus ou moins étendue et plus ou moins profonde ;
• les masses musculaires ;
• les voies aériennes ;
• le tube digestif ;
• les yeux.

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19
Q

19) Quand fait-on une PLS ? Toute victime, adulte, enfant ou nourrisson, doit être installée en PLS si elle est :

A

₋ inconsciente et respire ;
₋ somnolente ou présente des troubles de la conscience ;
₋ dans le cas d’une hémorragie non contrôlable, consciente et présentant un traumatisme maxillo-facial
- Une victime doit être mise en PLS systématiquement à partir d’un score de Glasgow inférieur ou égal à 10 (sauf arrêt cardiaque ou respiratoire).

20
Q

20) Points clés de la PLS 1SP

A
  • Le retournement de la victime sur le côté doit limiter au maximum les mouvements de la colonne cervicale.
  • Une fois sur le côté, la victime doit se trouver dans une position la plus latérale possible pour éviter la chute de la langue en arrière et permettre l’écoulement des liquides vers l’extérieur.
  • La position doit être stable.
  • La surveillance de la respiration de la victime et l’accès aux voies aériennes doivent être possibles.
  • Toute compression de la poitrine qui peut limiter les mouvements respiratoires doit être évitée
21
Q

21) Quels sont les signes à rechercher et à apprécier chez une victime intoxiquée au CO ?

A
  • des signes généraux de détresse ou de trouble neurologique, respiratoire ou circulatoire notamment un trouble de la conscience pouvant aller jusqu’au coma
  • des céphalées ;
  • des nausées ou des vomissements ;
  • des vertiges ;
  • une sensation de faiblesse ou de fatigue ;
  • des convulsions ;
  • des douleurs musculaires ;
  • une incapacité à se déplacer
22
Q

22) Position patch si DAI

A

Le patch de défibrillation doit donc être collé à environ 8 cm au-dessous du bord inférieur du boîtier. Si le changement de position des patchs ne permet pas l’administration correcte du choc électrique (à travers le cœur), ils pourront être posés en antéro-postérieur.

23
Q

24) Critère d’un PMA ;

A

sécurité (hors zone de danger, attention au sens de déplacement naturel de l’air et donc des fumées, surtout en tunnel) ;
• ergonomie (éclairé, à l’abri des intempéries, suffisamment vaste) ;
• proximité du lieu de ramassage ;
• accessibilité pour les moyens d’évacuation, point essentiel à prendre en compte pour guider l’arrivée des moyens de renforts.

24
Q

25) Quels sont les EPI à avoir sur intervention pour du SAV au quotidien ?

A
  • Tenue F1 + précautions standard d’hygiène et d’asepsie.
  • Gants
  • Charlotte, casaques, sur chaussures, lunettes, masque FFP3 : à adapter selon le risque (sang, crachats, toux, vomissements, aspirations …)
25
Q

26) Durée de conservation d’un collecteur OPTC

A

Les collecteurs OPTC sont à changer au plus tard tous les deux mois ou lorsque le niveau maximum de remplissage est atteint.

26
Q

27) Quelle est la recherche lors du bilan systématique au niveau respiratoire et circulatoire ;

A

• éléments respiratoires :
- La présence ou l’absence de dyspnée ;
- Fréquence, amplitude et régularité sur une minute ;
- Saturation en oxygène ;
• éléments circulatoires :
- Fréquence et régularité sur une minute ;
- Pression artérielle d’un côté ;

27
Q

28) Cas de glycémie ;

A

₋ un trouble ou une détresse neurologique (coma, convulsions, troubles de la vision, troubles de la conscience, déficit neurologique…) ;
₋ un trouble du comportement (agitation, propos incohérents, agressivité) ;
₋ un malaise de type faiblesse ou fatigue intense ;
₋ des signes généraux tels que sueurs, tremblements ;
₋ un diabète connu.

28
Q

29) Explications de EVS et EN, dans quels cas choisir EVS plutôt qu’EN ;

A

EVS : L’échelle verbale simple est réalisée en deux temps :
• le sapeur-pompier demande à la victime si elle a mal ou pas. En l’absence de douleur, = 0 ;
• si une douleur existe, il faut l’évaluer en lui posant la question suivante : « Votre douleur est-elle : faible, moyenne, forte ou insupportable ?
• 1, si la réponse est « faible » ;
• 2, si la réponse est « moyenne » ;
• 3, si la réponse est « forte » ;
• 4, si la réponse est « insupportable ».

EN : L’échelle numérique, on demande à la victime (adulte ou enfant capable de s’exprimer) d’évaluer sa douleur en lui posant la question suivante : « Vous allez donner une note de 0 à 10 à votre douleur.

L’EVS permet d’évaluer plus facilement la douleur que l’EN dans les cas suivants :
• la victime ne comprend pas le français ;
• la victime présente un trouble neurologique (Alzheimer, AVC…) ;
• la victime est un petit enfant.

29
Q

30) Les différents bilans

A
  • Bilan circonstanciel
  • Bilan primaire
  • Bilan secondaire
  • Surveillance
30
Q

31) Valeurs moyennes de la glycémie

A
Normales à jeun : 
• 0,8 à 1,2 g/l
• 80 à 120 mg/dl
• 4,6 à 6,6 mmol/l
Hypoglycémie :
< 0,6 g/l 
< 60 mg/dl
< 3,3 mmol/l
31
Q

32) Que veut dire OPTC, DAOM, DASRI

A

OPTC : objets piquants, tranchants et coupant
DAOM : déchets assimilables à des ordures ménagères
DASRI : déchets d’activité de soins à risques infectieux

32
Q

33) Le tableau des fréquences respiratoires

A
  • Adulte : 12-20
  • Enfant : 20-30
  • Nourrisson : 30-40
  • Nouveau-né : 40-60
33
Q

34) Les bilans partie systématique et spécifique ;

A

• Interrogatoire de la victime :
- Analyse de la plainte de la victime (PQRST)
- Recherche des antécédents de la victime (MHTA)
• Éléments neurologiques :
- Score de Glasgow
- Pertes de connaissance initiale et secondaire
• Éléments respiratoires :
- Chiffrés sur une minute (F, A, R)
- Présence de dyspnée
- Saturation en O2.
• Éléments circulatoires :
- Chiffrés sur une minute (F, R)
- Pression artérielle d’un côté
• Éléments communs à toutes les détresses :
- Pâleur / sueurs
• Éléments lésionnels (victime blessée)
• Éléments divers :
- Température corporelle
Partie spécifique :
• Identification des signes généraux d’un trouble ou d’une détresse
• Signes particuliers de la ou des pathologies envisagées

34
Q

35) Comment effectuer les pupilles ;

A

Il existe 2 techniques de recherche de l’efficacité du réflexe pupillaire :
• technique de recherche au moyen d’une lampe
On dirige le faisceau lumineux d’une lampe adaptée sur les yeux ouverts de la victime, ou que l’on maintient ouverts si elle est inconsciente, pendant quelques secondes et on note un rétrécissement éventuel de la pupille. Cette manœuvre doit être répétée 3 fois de suite, pour confirmer l’existence d’une anomalie.
• technique de recherche sans lampe. Cette technique ne peut être réalisée que si la luminosité du milieu ambiant est importante. Il faut alors demander à la victime de garder les yeux ouverts, ou les lui maintenir ouverts si elle inconsciente. Le sapeur-pompier masque brièvement et successivement chaque œil à l’aide de sa main (ce qui provoque une dilatation de la pupille) et note un éventuel rétrécissement de la pupille après le retrait de cette main. Cette manœuvre doit également être répétée 3 fois de suite.

35
Q

36) Comment vérifier les signes d’un A.V.C

A

Pour cela il convient de rechercher :
• un trouble de la motricité des membres supérieurs en demandant à la victime :
- De serrer simultanément les mains du sapeur- pompier ;
- D’élever les bras devant elle pendant 10 secondes ;
• un trouble de la motricité des membres inférieurs, en allongeant la victime et en lui demandant de maintenir les cuisses fléchies à 90°, jambes à l’horizontale.
• un trouble de la sensibilité en lui demandant si elle ressent de façon identique un effleurement effectué successivement sur chacun des membres ;
• un trouble ou une abolition de la parole
• une asymétrie au niveau de la face en demandant à la personne de sourire. Lors d’une paralysie faciale, la bouche est toujours « attirée » vers le côté sain ;

36
Q

37) Expliquer la méningite

A

Les méningites trouvent leur origine dans 2 causes distinctes.

  • Les causes bactériennes : une infection purulente des méninges
  • Les causes virales : L’inflammation des méninges qui donne des formes en général moins graves que les méningites bactériennes.
37
Q

38) Signes d’une méningite

A

• des signes neurologiques particuliers :
- une raideur de la nuque (douleur importante lors de la flexion de la tête) ou flexion impossible ;
- des céphalées violentes ;
- des nausées et, souvent, des vomissements en jet ,
- une photophobie ;
- une position en chien de fusil ;
• des signes infectieux :
- fièvre ;
- un purpura ;
• des signes de détresse circulatoire ou respiratoire.

38
Q

39) Quels sont les différentes GEU ;

A
  • GEU Abdominale
  • GEU tubaire
  • GEU ovarienne
39
Q

40) Composition du rachis

A
  • le rachis cervical : 7 vertèbres ;
  • le rachis thoracique (dorsal) : 12 vertèbres ;
  • le rachis lombaire: 5 vertèbres ;
  • le rachis sacré (ou sacrum) : 5 vertèbres soudées ;
  • le rachis coccygien (ou coccyx) : 4 ou 5 vertèbres soudées.
40
Q

41) Décrire petite-grande circulation

A

Le sang passe par les poumons : il libère le CO2 et se charge en O2

41
Q

42) Quels sont les les facteurs de risque cardio-vasculaires (FRCV) ?

A
  • FRCV coronariens : âge, tabagisme, diabète, cholestérol, HTA, antécédents familiaux ;
  • FRCV d’embolie pulmonaire : tabac, pilule contraceptive, immobilisation (chirurgie, plâtre, alitement), accouchement ou fausse-couche récents ;
  • maladie familiale génétique (dissection aortique).
42
Q

43) Insuffisances coronariennes : quels sont les signes d’une douleur typique ?

A
  • médio-thoracique (c’est-à-dire au milieu du thorax) ;
  • rétro-sternale (derrière le sternum) ;
  • constrictive (sensation d’avoir le cœur serré dans un étau, écrasé) ;
  • parfois irradiante dans le membre supérieur gauche, le cou, la mâchoire, le dos, voire le membre supérieur droit ;
  • le plus souvent non modifiée par l’inspiration profonde, les mouvements spontanés de la victime, une palpation du thorax.
43
Q

44) Aspiration nouveau-né à la naissance

A
  • La tête doit être en position neutre.
  • L’introduction de la sonde doit être perpendiculaire au visage.
  • L’aspiration doit s’effectuer au retrait de la sonde dans la bouche (5cm) puis dans le nez (1cm max).
  • L’aspirateur de mucosités doit être réglé à 0,15 bar
44
Q

45) Définition de douleur

A

La douleur est la sensation ressentie par une victime dont le système nerveux détecte un stimulus désagréable et qui peut être dangereux.

45
Q

46) Définition de anisocorie

A

Une différence nette de la taille des pupilles