Questions RETEX EPO CT1 CGI Flashcards

1
Q

• Par quoi est caractérisé un secteur :

A
  • Un chef identifié
  • Des moyens
  • Une zone ou un secteur d’action
  • Une mission assortie d’un effet à obtenir
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2
Q

• Rôle du chef de secteur :

A
  • Demander des moyens
  • Rendre compte de toutes évolutions dans son secteur
  • Rendre compte des mesures prises, au moins toutes les demi-heures
  • Demander la modification de son dispositif
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3
Q

• Le principe de subsidiarité

A

Selon lequel une autorité centrale ne peut effectuer que les tâches qui ne peuvent pas être réalisées à l’échelon inférieur

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4
Q

• Difficultés rencontrées dans les 4e famille en fonction des années de construction :
La réglementation appliquée avant 1960 :

A

La réglementation appliquée avant 1960 n’est soumise à aucun arrêté.
Aussi, il n’y a pas:

  • De classement des bâtiments ;
  • De cage d’escalier encloisonnée ;
  • De désenfumage ;
  • De dissociation de la cage d’escalier au rez-de-chaussée.
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5
Q

• Difficultés rencontrées dans les 4e famille en fonction des années de construction :
La réglementation appliquée entre 1960 et 1970 :

A

La réglementation appliquée entre 1960 et 1970 est soumise à l’arrêté du 23 mai 1960 qui définit:

  • Le classement en 4ème famille: >28 mètres et < où = 50 m
  • minimum 2 moyens d’évacuation
  • une ou plusieurs CS
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6
Q

• Difficultés rencontrées dans les 4e famille en fonction des années de construction :
La réglementation appliquée entre 1970 et 1986 :

A

La réglementation appliquée entre 1970 et 1986 est soumise à l’arrêté du 10 septembre 1970 qui définit:

  • La dissociation des escaliers au rez-de-chaussée au moyen de deux portes d’accès (vers étages ou sous-sol(s)) ;
  • L’encloisonnement des escaliers desservant les étages, dotés d’une ventilation haute (soit permanente, soit asservie en partie haute à un DAD doublé d’une commande manuelle à RDC) ; la présence d’une colonne sèche (CS) dans chaque escalier;
  • La présence d’un système de désenfumage permanent (VB/VH) dans les circulations horizontales;
  • La présence d’au moins un ascenseur doté d’un dispositif d’appel prioritaire.

Le niveau de sécurité se renforce de manière significative dans ce type d’immeuble.

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7
Q

• Difficultés rencontrées dans les 4e famille en fonction des années de construction :
La réglementation appliquée après 1986 :

A

La réglementation appliquée après 1986 est soumise à l’arrêté du 31 janvier 1986 qui définit :

  • Le désenfumage mécanique des circulations horizontales;
  • La commande de l’exutoire de l’escalier réalisée uniquement depuis le RDC (plus de DAD);
  • La mise en place d’un dispositif d’appel et de commande prioritaire des ascenseurs; le non-arrêt de la cabine d’ascenseur au niveau sinistré asservi à la détection.
    En théorie, les fumées dans la circulation sinistrée ne doivent pas pouvoir pénétrer dans l’escalier.
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8
Q

Feu immeuble 4ème famille

- Comment se fait le désenfumage horizontal/cage d’escalier ?

A

Dans les bâtiments assujettis à la réglementation du 31 janvier 1986, l’ouverture des volets de désenfumage (amenée d’air et évacuation de fumées) est commandée par l’action de détecteurs sensibles aux fumées et gaz de combustion. Cette commande est automatique uniquement au niveau sinistré. Cette mesure vise à limiter une éventuelle propagation par les conduits et garantit également une efficacité maximale du désenfumage du niveau.

Il demeure possible de commander le désenfumage d’un autre niveau, grâce à une commande manuelle située dans l’escalier à proximité de la porte palière. Cette action commande alors l’ouverture des volets de désenfumage du niveau concerné. Le moteur a, quant à lui, déjà été lancé par la détection initiale.

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9
Q

Feu immeuble 4ème famille

- Comment désenfumer une cage d’escalier sur 17 étages ?

A
  • L’effet du ventilateur maître positionné au RDC est moins important au-delà de 10 étages. Un deuxième ventilateur placé juste derrière le premier permet de renforcer le débit (référence: BSP 200.14) ;
  • Ces dispositifs de ventilation opérationnelle peuvent être complétés dans les étages par le COS: emploi de VM ou du VAR (référence: BSP 200.14).
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10
Q

• Quels sont les 2 impératifs pour un feu de PSC ?

A
  • L’engagement des moyens le plus rapidement possible, afin de réduire au maximum l’échauffement des véhicules soumis au rayonnement, les dégradations de la structure et l’extension du sinistre
  • La sécurité du personnel : le COS doit veiller à engager le personnel strictement nécessaire à la localisation du foyer, en respectant les prescriptions du BSP 200.11, partie « engagement d’une équipe en reconnaissance d’attaque »
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11
Q

• PSC – 6 points primordiaux

A
  • Une prise en compte des moyens de secours propres à l’établissement
  • Des reconnaissances approfondies dans l’ensemble du PSC et dans les bâtiments attenants
  • Une localisation rapide du foyer (CTHE)
  • Une attaque massive du foyer
  • L’utilisation du désenfumage mécanique du PSC, lorsqu’il existe, ou de nos moyens de ventilations propres, qui permet d’abaisser la température, d’évacuer les fumées et de faciliter les reconnaissances
  • Une utilisation de la mousse qui peut s’avérer judicieuse dans certains cas : niveau le plus bas, attaque « classique » impossible (demande du groupe mousse ventilation GMV)
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12
Q

• Tactique IGH :

Désenfumage (solution A et B) :

A
  • Solution A : soufflage et extraction dans les sas / soufflage et extraction dans les circulations horizontales
  • Solution B : soufflage en partie haute des sas / passage de l’air par un volet de transfert situé en partie basse de la paroi côté circulation horizontale / extraction des fumées dans les circulations horizontales (en cas de dysfonctionnement, un fusible thermique assure la fermeture du volet de transfert lorsque la température atteint 70° C).
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13
Q

• SINUS :

Enjeux :

A

Un impératif opérationnel majeur, car il fournit :

  • La remontée d’information au profit des autorités (gestion de la crise et communication) ;
  • Le renseignement en appui des enquêtes de police judiciaire ;
  • L’information du public et notamment des proches des victimes.
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14
Q

• Quand passer un message de renseignement ? (Question récurrente)

A
  • Feu ou explosion, fuite de gaz ou NRBC ;
  • Plan spécial déclenché ;
  • Demande de moyens de renforcement demandés ;
  • Présence de personnalité ou autorité, impliquée ou non, elles doivent être présentées dans le message ;
  • Découverte de victime décès certain, même en présence de la police ;
  • A partir de 2 victimes sur l’intervention ;
  • Transmis par téléphone dans le cadre d’une CIAM.
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15
Q

• Note GHP

- Nombre de tuyaux

A

Distante max d’utilisation : 400m

1 tuyaux de 50m tous les 6 étages

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16
Q

GHP

- Durée pour percer du béton

A

20 cm de béton en 30 secondes

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17
Q

Autonomie en abrasif du FPTL HP

A

Bouteille de 4.7 litres (autonomie 5 minutes environ) avant réapprovisionnement (2e bouteille dans l’engin + biDon de réapprovisionnement)

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18
Q

Caractéristiques LHP

A
  • Eau projeté à 300 bars
  • Capacité d’absorption 133 fois supérieur à une lance Q3
  • Permet de manœuvrer au-delà d’une hauteur de 60m jusque dans les étages les plus élevés d’un IGH par les communications existantes.
  • Le cadre d’emploi de la LHP concerne principalement les feux de contenant sous ventilés ou difficilement accessibles situés dans tous les volumes de l’habitat, les duplex montants ou descendants, combles, sous-sol, feux de joint de dilatation, conteneurs, bateaux.
    De plus, sa capacité à intervenir au travers des parois permet d’envisager son emploi dans le cadre d’un acte terroriste avec menace incendie.
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19
Q

Méthodologie LHP

A

Lorsque l’emploi de la LHP est commandé, le COS s’attache à respecter la méthodologie « SAVE » :
S: scanner au moyen de la caméra thermique le ou les volumes sinistrés afin de localiser le point le plus chaud et le point d’attaque le plus efficace. Ce point d’attaque doit permettre au jet de la lance d’être le plus long possible dans le volume concerné avec un angle légèrement orienté vers le haut afin : o d’atteindre les couches de gaz les plus chaudes; o d’éviter un risque de contact du jet avec une potentielle victime.
A: Attaquer avec la LHP et contrôler l’Abaissement de la température. Une vaporisation intense (fumées et vapeurs blanches visibles qui sortent des interstices) associée à une mesure aux alentours de 100° confirme la suppression du risque de back draft et autorise la ventilation et pénétration dans le volume.
V : Ventiler le volume afin d’évacuer la vapeur créée pour pénétrer en toute sécurité.
E : Entrer dans le volume concerné et procéder à l’extinction finale avec un moyen hydraulique habituel.

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20
Q

CAT bouteille d’acétylène suspectée d’avoir été exposée à la chaleur ou prise dans un incendie

A
  • ne pas déplacer la bouteille
  • établir un périmètre de sécurité jusqu’à 200 m à l’air libre
    Phase 1 :
  • REFROIDIR la bouteille à l’eau
    ►1 heure minimum
    ►débit 250 l/min minimum
  • Prise de T° avec CTHE
    - Si T° en hausse, paroi séchant rapidement, recommencer le refroidissement pendant 1h
    - Si Bouteille à T° ambiante stable, passer à la phase 2
    Phase 2 :
    SURVEILLANCE :
    • 1 heure mini – Prise de T° toutes les 15min
    • ne pas déplacer la bouteille
    • conserver le périmètre de sécurité et les moyens hydrauliques
  • Si la température augmente, il faut recommencer la phase 1
  • Si la température reste stable : FIN DE SURVEILLANCE et levée du périmètre de sécurité et des moyens hydrauliques
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21
Q

Feu de véhicule hydrogène :

- CAT

A
  • Identifier la carburation
  • SAUVETAGE
  • Périmètre de sécurité de 50 m
  • Inspecter le VHL à la CTHE
  • ÉTABLIR 2 MOYENS HYDRAULIQUES mini
    1ere lance :
    • Refroidir le réservoir d’hydrogène
    • 250 l/min. mini.
    • JET DIFFUSE D’ATTAQUE
      2eme lance :
    • Enrayer le flux thermique sur les batteries
    • Extinction de l’habitacle
    • 250 l/min. mini.
  • Finaliser l’extinction du VHL
  • SURVEILLANCE
  • Refroidissement du réservoir et des batteries jusqu’au retour à la T° ambiante
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22
Q

Véhicule Hydrogène

- Fonctionnement d’une pile à combustible :

A

Un véhicule hydrogène (H2) est propulsé par un moteur électrique alimenté par une batterie rechargée par un système de production d’énergie électrique appelé « pile à combustible », dans lequel l’hydrogène joue le rôle de combustible.

La pile à combustible (PAC) est un générateur d’électricité qui utilise l’oxygène de l’air et l’hydrogène embarqué sous pression et produit de l’eau, de la chaleur et de l’électricité.
Il n’existe pas de normalisation quant aux dispositifs permettant l’identification des véhicules à l’hydrogène au-delà de la signalétique particulière du type « hydrogen » ou « fuel cell ».

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23
Q

• Cas de demande LCPP :

Demande d’urgence

A

❶ fuite ou déversement d’hydrocarbure en espace clos générant un risque d’explosion
❷ fuite ou émanation de gaz naturel, lorsque la société distributrice de gaz ne trouve pas l’origine
❸ émanation oxycarbonée non identifiée et/ou non maitrisée
❹ intoxication oxycarbonée ayant entrainée une victime décédée
❺ émanation ou déversement de produit de toute nature dont l’origine est inconnue et/ou suspecte, en présence de victime
❻ intervention à caractère NRBC , accident ou incident chimique
❼ pollution d’un cours d’eau ou des égouts Incendie ou explosion
❽ feu avec victime décédée ou une victime en urgence absolue
❾ feu dans un ERP ayant nécessité une demande de moyen complémentaire
❿ feu en IGH ou bâtiment institutionnel (préfecture, mairie…)
⓫ feu nécessitant une demande de renfort incendie ou de renfort habitation
⓬ feu d’équipement technique ou de véhicule à énergie nouvelle (hydrogène, GNV, GPL…) hors énergie électrique
⓭ échauffement de bouteille d’acétylène prise dans un incendie
⓮ découverte d’engin explosif ou de matière explosive
⓯ explosion de toute nature
⓰ choc électrique d’origine inconnue
⓱ accident d’ascenseur ou de monte-charge avec victime

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24
Q

• Cas de demande LCPP :

Prévenir LCPP :

A

❶ Intoxication oxycarbonée dont la source est identifiée

❷ Feu d’équipement technique ou de véhicule à énergie électrique (batteries, panneaux photovoltaïques…)

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25
Q

Architecte de sécurité

L’architecte est demandé simultanément :

A
  • par la police si elle est sur les lieux
  • par le COS (message en phonie) selon les modalités suivantes : « Je demande architecte de sécurité d’urgence, telle adresse, pour tel motif »
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26
Q

• VAERO :

Caractéristiques ?

A
  • Vitesse : 50 km/h (Mavic Enterprise DUAL) / 61.2 km/h (Matrice 200/210)
  • Hauteur max : 6000 m (Mavic Enterprise DUAL) / 3000 m (Matrice 200/210)
  • Temps de vol max : 31min (Mavic Enterprise DUAL) / 38 min (Matrice 200/210)
  • Plage de température de fonctionnement:
    De -10°c à 40°c (Mavic Enterprise DUAL)
    De -20°c à 50°c (Matrice 200/210)
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27
Q

• VAERO :

Appellation ?

A

VRID : véhicule de reconnaissance et d’intervention par drone

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28
Q

• VAERO :

Messages types ?

A

« Reconnaissance par aéronef télépitoté en cours »

« Reconnaissance par aéronef télépiloté terminée »

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29
Q

• MGO NRBC

A
Evaluation initiale de la situation :
1.	Recherche de renseignement
Phase réflexe :
2.	Protection du personnel (EPI adaptés, équipe de sécurité)
3.	Sauvetage / évacuation / mise à l’abri
4.	Périmètre de sécurité réflexe
5.	Détection d’alerte
Phase réfléchie :
6.	Détection de confirmation
7.	Zonage de l’espace
8.	Prélèvement
9.	Réduction et/ou suppression de la cause
Phase de retour à la normale :
10.	Désengagement
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30
Q

• A quoi faire attention si risque NRBC lors d’un feu ?

A

Pas de X devant le code danger / pas de plaque bleu

Sinon risque de réaction violente avec l’eau

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31
Q

• VREX / caractéristiques :

A
  • Poids : 595kg
  • Autonomie : 2 X 4h
  • Distance liaison filaire : 200m
  • Distance liaison hertzienne : 600m
  • Capacité de transport 500kg
  • Capacité de poussée 400kg
  • Franchissement : 30 cm (montée et descente escalier)
  • Treuil : 1.5 t – 17m de câble
  • Vitesse : 3.6 km/h
  • Traction d’un établissement de 200 m de tuyau de 70mm en eau
  • LGP 1500 l/min
  • Portée du jet : 25 mètres
  • CTHE
32
Q

VREX Particularités :

A
  • Prévoir l’alimentation par un EP dédié
  • Capacité de fixation d’appareils de mesures avec lecture de leur écran sur la tablette de commande
  • Dde sous la forme : « je dde un robot d’extinction » / si besoin du GELD « je dde un groupe robot d’extinction »
33
Q

• CAT Ventilation immersive :

A

Cette technique nécessite la présence sur intervention d’au moins 3 VM. Pour cela, un PEV (transportant 2 VM) peut utilement être demandé par le COS.
Temps 1 :
Le premier VM a pour objectif de mettre en surpression la cage d’escalier qui servira d’accès aux secours. Dans le cas d’un PSC le VM doit être placé si possible au niveau sinistré, sinon il sera placé à l’entrée de la cage d’escalier (l’ajout d’un rideau stoppeur de fumée au niveau sinistré est recommandé pour compléter la protection de la cage d’escalier). Ceci a pour effet de préserver la cage d’escalier sans apporter d’oxygène au sinistre.
Temps 2 :
Positionnement de deux VM à 6 m dans le volume et en soufflage vers l’extérieur par la rampe. L’écartement entre les VM doit être de 2 m si possible.
Temps 3 :
Mettre en place un réseau de surveillance afin de contrôler le cheminement des fumées, notamment dans les étages supérieurs.

34
Q

Définition sauvetage

A

Action visant à soustraire d’un péril immédiat une personne qui, sans aide extérieure, serait vouée à une mort certaine.

35
Q

Définition mise en sécurité

A

Action visant à extraire, en l’accompagnant, une personne menacée par un danger auquel elle ne peut se soustraire d’elle-même.

36
Q

Capacités en mousse des engins BSPP

A
  • PSE 4G : 20 L (en bidon)
  • PSE 5G : 150 L (citerne mixte)
  • FPTL : 200 L (citerne)
  • FA Magirus : 300 L (citerne)
  • FA Camiva : 300 L (citerne)
  • FPT Desautel : 120 L (bidons)
  • CCR : 120 L (citerne)
  • ESAVI : 400 L (cuve)
  • BPM : 2000 L (cuve) + 200 L (bidons)
  • BEM : 6000 L (cuve)
  • FMOGP : 1000 L (cuve)
37
Q

Caractéristiques BEM

A

Peut alimenter jusqu’à 4 MPVE

Autonomie de 66min à 3 % dans 2 lignes de 110

38
Q

Caractéristiques BPM

A

1 lance à mousse bas foisonnement « LM 400 » (portée 15 à 20 m)
1 lance à mousse moyen foisonnement SF 225 ou MF 45 K (portée 10 m)
2 générateurs mousse moyen foisonnement
1 générateur mousse haut foisonnement « TURBEX »

39
Q

• Moyens ventilation

- MEA :

A

1 ventilateur « maitre » : 42 000 m3/h

1 ventilateur secondaire : 13 000 m3/h

40
Q

• Moyens ventilation PEV

A

2 ventilateurs électriques antidéflagrants (aspiration ou refoulement) : 11 000 m3/h avec adaptateur raccord ZAG
2 ventilateurs maitre : 42 000 m3/h

41
Q

Moyens ventilation BPM

A

1 ANETI : 6400 m3/h (avec adaptateur raccord ZAG)
1 ventilateur hydraulique VHA, antidéflagrant : 21 000 m3/h (peut être utilisé sur les regards d’égouts / peut pulvériser de l’eau pour refroidir les fumées et diluer les vapeurs toxiques
1 TURBEX : 17 000 m3/h

42
Q

Moyens ventilation BARS et CESD

A

1 Turbo ventilateur UB30 extracteur électrique : 3429 m3/h pour fumées d’incendie et vapeurs chimiques non déflagrantes (réversible)

43
Q

• GPE volume de moyens :

A

CMA 117 :

  • G. ÉTARÉ
  • S. ELD
  • VREX
  • CRAC
  • GST
  • G. d’aide au CDT
  • Éq. MED
44
Q

• Périmètre de sécurité sur les MPC dites «canalisations à périmètre de sécurité étendu» (CPSE)

A
  • Zone d’exclusion : 110m au lieu de 50m

- Zone contrôlé : 180m au lieu de 100m

45
Q

• Explication du Boil-Over

A

La présence d’eau dans le fond d’un bac est presque inévitable avec des hydrocarbures insolubles. Lors d’un feu de bac, la chaleur générée va chauffer cette eau qui va se transformer en vapeur. Cette vapeur va être expulsée du bac en provoquant une boule de feu (mélange d’hydrocarbure et de vapeur d’eau)

Le boil over, exclusivement lié à un feu de bac, à la nature et à la quantité de produit stocké, apparait généralement au-delà de 4 heures.

46
Q

• Protocole HPI :

Avant de quitter les lieux :

A

Le SPP déroule ensuite le protocole point par point :

  • Retire son casque
  • Retire son ARI
  • Retire sa cagoule
  • Retire ses gants (ATK ou déblais)
  • Retire sa veste textile de feu
  • Nettoie son visage, son cou et ses mains avec des lingettes
  • S’équipe d’un masque FFP3 et de gants jetables
  • Retire son pantalon textile de feu
  • Emballe dans le sac de conditionnement les effets suivants: gants ATK, cagoule, TDF complète (un sac de conditionnement par SPP)
  • Enveloppe l’ARI dans un sac étanche (type sac poubelle) et le repositionne absolument sur son socle dans la cellule
  • Isole le masque de l’ARI dans un sac étanche (type sac poubelle).
47
Q

• Protocole HPI :

Au centre de secours :

A

La manipulation des effets souillés doit s’effectuer par le personnel équipé de :

  • Masque FFP3
  • Gants jetables.

Le SPP applique le protocole HPI point par point :

  • Sèche sa TDF souillée au moyen de l’armoire de séchage ;
  • Changes TDF en lien avec un référent SSH du CS ;
  • Mise au lavage de la TDF (externalisation du service) ;
  • Met au lavage en machine (dédiée) ses sous-vêtements d’intervention, ses gants ATK et sa cagoule ;
  • Met au séchage en machine (dédiée) ses sous-vêtements d’intervention, ses gants ATK et sa cagoule ;
  • Procède au complément de nettoyage du matériel souillé (ARI + matériels incendies…).
48
Q

• BOPE 25 ?

A

Fiche de suivi des intervenants en zone de remise en condition

49
Q

• PROM :

Nombre ?

A

3 Plateformes robotisées multifonctions + 2 REX

50
Q

• PROM : Caractéristiques

A
  • Dispose d’une capacité de transport de matériels ou de brancardage de victimes lors d’engagements longs et/ou complexes des équipes ELD ;
  • Obligatoirement associée à un CELD ;
  • Détient un dispositif d’éclairage puissant pour faciliter la progression dans un milieu enfumé ;
  • Equipée d’une trainasse de 70mm permettant la mise en place d’une lance canon portable.
51
Q

• PROM : Cas de départ

A
  • Motif 117 : feu ou explosion en chantier souterrain ;
  • Motif 314 : SAV en milieu hyperbare ;
  • Motif 340 : SAV en chantier souterrain ;
  • Motif 710 : effondrement en milieu et/ou chantier souterrain.
52
Q

• PROM :

Capacités opérationnelles ?

A
  • Autonomie : 5h30 avec 500 kg ;
  • Distance de pilotage : 300 m à vue ;
  • Largeur : 780 mm (1 UP) ;
  • Charge utile : 500 kg ;
  • Franchissement : boue, obstacle 20 cm sans charge utile ;
  • Pente et devers : 20° avec charge utile ;
  • Eclairage puissant ;
  • Transport de matériels / victimes / capacités respiratoires ELD ;
  • Dispositif d’autoprotection hydraulique.
53
Q

• Composition du GES

A
  • GES GIS 1 : CELD BLME + OGC 13 CIS + VSAV ELD BLME + VPMA CCL 1 + VLCDG BLME + 1 off liaison COIS
  • GES GIS 2 : CELD IVRY + OGC 2 CIS + VSAV ELD IVRY + VPMA IVRY + VLCDG IVRY + off liaison COIS
  • GES GIS 3 : CELD ISSY + OGC 6 CIS + VSAV ELD ISSY + VPMA CCL3 + VLCDG ISSY + off liaison COIS
    • envoie d’une équipe médicale et un officier de liaison COIS (commandant opération d’intervention spécialisée) par le CO
  • L’autorisation d’envoi d’un GES par le COB vaut autorisation d’engagement tactique sous les ordres du COS et du COIS après passage du dépiégeur d’assaut de la colonne FI
  • L’OSG COIS : Officier de liaison du commandement de opérations d’intervention spécialisée
54
Q

• Dans quels cas est passé un message d’ambiance ?

A
  • A l’arrivé d’un futur COS afin d’alerter ou de rassurer le commandement sur la situation.
  • Par le COS, en cas de situation ou d’événement exceptionnel :
    o Sur-accident ;
    o Agression violente des secours ;
    o Impossibilité de passer un message classique dans les délais normaux ;
    o Nécessité d’informer rapidement le commandement et les autorités d’un nouvel élément pouvant par exemple avoir des répercutions médiatiques
    ~ attentat
55
Q

• Contexture du message d’ambiance ?

A
  1. Il s’agit de… ou les secours sont confrontés à…
  2. Dans quel type de site (industriel, commercial, naturel, boisé, urbain)
  3. Enclavé (non, partiellement, oui)
  4. Risque de propagations (non, oui par l’intérieur et/ou l’extérieur)
  5. Sauvetages (non, oui : nombreux, en cours, par les com. Existantes, au moyen des MEA, échelles portables…)
  6. Alimentation des EP si problématique
  7. Accessibilité à la zone de manœuvre (fluide, difficile, impossible)
  8. Présence de médias (oui ou non)
  9. Impact sur la circulation (aucun, ralenti, interrompue)
  10. Dispositif de prévention (cage d’escalier non encloisonnée, ventilation mécanique inopérante…)
56
Q

• Définition feu circonscrit :

A

Lorsque les lances sont établies aux points d’attaque choisis et en nombre suffisant pour empêcher le feu de se propager.

57
Q

• Déf Maitre du feu :

A

Lorsque le foyer diminue d’intensité et que l’on est certain qu’il ne peut plus prendre d’extension dans les limites où il a été circonscrit. A cette phase, le débit hydraulique des moyens d’extinction est à son maximum. Ces moyens sont supérieurs ou égaux en volume à ceux établis pour circonscrire le feu.

58
Q

• Déf Feu éteint :

A

Lorsque le foyer principal ne produit plus de flamme et que seuls quelques débris ou foyers résiduels subsistent. L’extinction est achevée en dégarnissant et/ou en déblayant, jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de matières en combustion.

59
Q

• Définition de « reconnaissance en cours » ?

A

Lorsque la situation n’est pas encore maîtrisée mais elle ne présente pas de risque prévisible d’extension ou de danger pour les personnes.

60
Q

Définition de « poursuivons reconnaissance » ?

A

Lorsque la situation n’est pas encore maîtrisée et elle présente un risque prévisible d’extension ou de danger pour les personnes. En principe, « feu circonscrit » ou « maitre du feu » doit être passé au message suivant.

61
Q

• Qu’est ce que les TMP ?

A

Tentes Modulaire Polyvalentes

62
Q

• Temps de vulnérabilité

A

Période durant laquelle les intervenants réalisent sur ordre des missions de la MGO sans qu’un moyen hydraulique ne soit en manœuvre sur le sinistre.
Il débute dès la présentation des intervenants sur intervention.
Durant le temps de vulnérabilité, seules les opérations de sauvetage réalisés sur ordre autorisent l’engagement du ou des binômes dans la zone d’exclusion sans moyen hydraulique et sans provoquer de modification aéraulique volontaire dans les volumes concernés.

63
Q
  • Maire de Montrouge :
A

Mr Etienne LENGEREAU

64
Q
  • Maire de Arcueil
A

Christian METAIRIE

65
Q
  • Maire de Malakoff
A

Madame Jacqueline BELHOMME-DUPONT

66
Q
  • CEMAT :
A

Général d’Armée Pierre SCHILL

67
Q
  • Gouverneur Militaire de Paris :
A

Général de corps d’Armée Christophe ABAD

68
Q
  • CEMA
A

Général d’armée Thierry BURKHARD

69
Q
  • Préfet de police de Paris :
A

Mr Didier LALLEMENT

70
Q
  • Préfet du 92 :
A

Laurent HOTTIAUX

71
Q
  • Préfet du 94
A

Sophie THIBAULT

72
Q
  • Maire de Gentilly
A

Madame Patricia TORDJMAN

73
Q
  • C1 du GIS3
  • C2 du GIS3
  • C3 du GIS3
  • Général commandant la Brigade
  • Général adjoint commandant en second
  • Colonel adjoint territorial
  • CEM
A
COL GELGON
LCL LAMARQUE 
LCL SEVENOU
Général de division Jean-Marie GONTIER
Général Joseph DUPRE LA TOUR 
COL CHALIFOUR
COL MOREL
74
Q
  • Les mesures opérationnelles du secteur adresse et volume d’engin
A
Anciens laboratoire Curie 
4 avenue de la convention à Arcueil 
Tous motifs / 1er départ + GIR
Hotel Ibis  33, rue Barbés Montrouge 
Feu ou explosion / Gr ETARE (en attente de création ETARE sur le SIG)
75
Q
  • Adresse principale ETARE 3 et sa caractéristique
A

Chantier GPE ligne 15 SUD gare de Chatillon-Montrouge
244 bis avenue Marx Dormoy 92120 Montrouge (accès par avenue Pierre Brossolette)
Avenue Marx Dormoy angle avenue Jean Jaurès 92120 Montrouge

76
Q
  • Adresse principale IGH et ses caractéristiques
A

IGH Tour Savier
35 rue Savier à Malakoff et 51 Rue Chauvelot à Malakoff
CH cage escalier A et B et CS cage escalier C, mixe entre IGH et 4e famille