Séance 7 Flashcards
Discours vs phrase
succession de phrases selon Z.S. Harris (1952) > texte /linguistique textuelle
Discours vs langue
lg. - système de valeurs virtuelles vs. discours - usage de la langue dans un contexte
lg. - système partagé vs. discours - usage restreint de ce système; p.ex.
«le discours communiste, surréaliste» etc.
«le discours journalistique», administratif» etc.
«le discours des infirmières, des mère de famille» etc.
«le discours polémique, prescriptif» etc.
Discours vs texte
- écrit;
- structuration forte
- indépendance à l’égard du contexte;
- en parlant de texte, on met l’accent sur ce qui lui donne son unité et non une simple suite de phrases
- en parlant de discours on articule l’énoncé sur une situation de communication singulière
Quelles sont les idées et forces d’une linguistique de discours ?
Le discours suppose une organisation transphrastique.
Le discours est orienté.
Le discours est une forme d’action.
Le discours est interactif. Dans cette perspective, la conversation apparaît comme la manifestation la plus importante de l’interactivité fondamentale du discours, mais non la seule.
Le discours est contextualisé.
Le discours est régi par divers ordres de normes.
Le discours est pris dans un inter-discours.
Définissez la conversation dans son emploi générique ( interaction )
tout type d’échange verbal,
p.ex. conversation téléphonique
interaction» pour le sens générique (avec ses dérivés «interactants», «interactionnel»/«interactif», «interactionisme» et «interactionniste»)
Définissez la conversation dans son emploi spécifique ( conversation )
échange informel,p.ex. entre deux amis confortablement installés dans un café
( dans son sens restreint )
Qu’Est-ce que l’interaction ?
«l’action mutuelle des individus réunis» (Kerbrat-Orecchioni 1990)
ils agissent les uns sur les autres et «changent en échangeant»
leur «action conjointe» (Vion 1992)
par leurs échanges, ils agissent ensemble sur la réalité
Quelles sont les conditions d’une véritable interaction ?
Les locuteurs doivent accepter un minimum de normes communes,
s’engager dans l’échange,
assurer conjointement sa gestion en produisant les signes qui permettent de le maintenir, en synchronisant leur tours de parole, leur gestes etc.
Donne une description précise du modèle de Roman Jakobson ( Référent, Message, contact, code, Destinateur. Destinataire )
Référent ( fonction référentielle ) : De qui ou dequoi parlons-nous, le contexte.
Message ( fonction poétique ) : Augmente l’effet des autres fonction. La combinaison des mots est un choix. Pour que ça sonne mieux, pour que ça rime.
Contact ( fonction phatique ) : S’assurer que le canal de communication n’est pas rompu. Sert à maintenir ou développer le contact avec les partenaires. S’assurer du fonctionnement de la communication
Code ( fonction métalinguistique) : S’assurer que l’on utilise le même code ex: reformuler pour éviter un malentendu. ex: les enfants s’en servent beaucoup lorsqu’ils demandent des définissions.
Destinateur ( fonction émotive ou expressive ) : On parle au moi, au je, verbe d’émotion, exclamation , interjection, attitude.
Destinataire ( fonction conative) : Pour influencer les actes de l’autre/intention est concentrée sur le destinataire. Il s’agit souvent d’un impératif.
Quelles sont les caractéristique du modèle de Jakobson ?
Modèle unilatérale et linéaire:
Les déterminations s’exercent à sens unique.
Elles se déploient sur un axe linéaire, sans réciproque.
Le message circule entre un émetteur actif et un récepteur passif.
L’émetteur ayant encodé un certain contenu à l’aide d’une certaine «clé», le récepteur n’a plus qu’à le décoder à l’aide de la même clé.
Selon la conception interactive de la communication, donne les caractéristiques du canal auditif et du canal visuel ( non verbal )
Canal auditif:
- informations verbales (le texte)
- informations vocales (paraverbales)
Canal visuel (non verbal): - les statiques - les kinésiques (mouvements) extra-communicatifs communicatifs
Vrai ou faux, dans la conception interactive de la communication, le récepteur est passif ?
Faux, pendant son temps d’écoute, le récepteur n’est pas passif; il contribue à la construction du message par la production de signaux d’attention.
Explique pourquoi dans la conception interactive de la communication, le message est co-construit.
Pendant qu’il émet son message, le locuteur est aussi récepteur; pendant qu’il écoute, le récepteur est aussi émetteur. Tout message est co-construit.
Quelle est la conception de la communication selon la métaphore de l’orchestre ?
La communication est conçue comme un système à multiples canaux auquel l’acteur social participe à tout instant, qu’il le veuille ou non: par ses gestes, son regard, son silence, sinon son absence. En sa qualité de membre d’une certaine culture, il fait partie de la communication, comme le musicien fait partie de l’orchestre. Mais dans ce vaste orchestre culturel, il n’y a ni chef, ni partition. Chacun joue en s’accordant sur l’autre. (Y. Winkin (1981): La nouvelle communication. Le Seuil, p.7-8.
Les règles de l’usage de la parole sont implicites ou explicites ?
Comment se servir de la langue en fonction du contexte social: quand parler, quand se taire, à qui parler, dans quels contextes et sous quelle forme, p.ex. comment annoncer une mauvaise nouvelle etc. règles implicites
Quelles sont les aptitudes qu’il faut disposer pour communiquer adéquatement ?
maîtrise du matériel paraverbal et non verbal
maîtrise des règles d’appropriation contextuelle des énoncés produits
maîtrise des règles conversationnelles, p.ex. règles qui régissent l’alternance de tours de paroles et la gestion des thèmes
maîtrise des principes de politesse
Explique les différents éléments du modèle SPEAKING
Setting : cadre spatio-temporel lieux, leur agencement et leur disposition spatiale lieux publicsvs.lieux privés fonction sociale et institutionnelle cadre temporel moment et durée
Participantscaractéristiques/statut socialrelation(personnelles, institutionnelles, fonctionnelles)rôles interactionnels axe de la proximité/distance vs. ou axe du pouvoirnombrerôles interlocutifs participants ratifiés (directs et indirects) vs. non ratifiés (récepteurs en «surplus» vs. épieurs)
Le but («ends»)finalité externe vs. finalité interne : les buts et les résultats de la communication
Acts : les sujtes abordés
Key: le ton, la manière de traiter les thèmes
Instruments: Les canaux et les codes de communication
Genre: Type d’activité du langage/d’énoncés
Qu’Est-ce que sont des indices de contextualisations ?
informations sur le contexte qui sont présentés dans les paroles échangés,p.ex. termes d’adresse, déitiques temporels ou spatiaux
données qui sont immédiatement perceptibles dans l’environnement physique, p.ex. le site, le décor, certains caractéristiques des participants