Séance 24 Flashcards

1
Q

Différence macro micro def technique

A

la micro qui se déroule à une échelle « petite » (celle d’un agent économique ou d’un marché) par opposition à ce qui se manifeste à une échelle « grande » (un pays, une région ou du monde)

pb : ne rend pas complètement compte des débats qu’elle a suscité (et suscite toujours)

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2
Q

Débats suscités par la diff macro micro

A

le comportement de l’économie agrégée est-il le simple reflet des comportements individuels ?

Ou bien les comportements agrégés et individuels sont déterminés par des processus distincts ?

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3
Q

John Maynard Keynes

A

1983 - 1946

La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie est un livre d’économie publié en 1936. Il s’agit d’un des livres d’économie les plus influents de l’histoire de la pensée économique.

va donner naissance à la macroéconomie

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4
Q

Apport de keynes à la macro

A
  • il va proposer un cadre théorique commun à un ensemble de phénomènes comme le cycle, la monnaie ou le chômage qui faisait alors l’objet d’études dans des cadres théoriques spécifiques indépendants les uns des autres.
  • il va se distinguer de l’analyse en équilibre général des marchés dans la tradition néoclassique en considérant que le comportement collectif n’est pas l’exacte reproduction des comportements individuelles décrits par la microéconomie et en soulignant l’importance des interdépendances entre les marchés dans la transmission au niveau global des dysfonctionnements de marché.
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5
Q

Robert E. Lucas

A

économiste américain. Fondateur de la nouvelle économie classique, il appartient à l’École de Chicago.

1937, 2023

prix nobel en 95

appelle à apporter des fondements microéconomiques de la macroéconomie (ce qui est le cas aujourd’hui)

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6
Q

Des années 19..; aux années 19…., la macroéconomie et la microéconomie se sont développées de manière relativement indépendantes … avant de se .

A

40
70

rapprocher

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7
Q

école néoclassique

A

naissance 1870
Walras
une école de pensée économique dont la thèse centrale est que les marchés disposent de mécanismes autorégulateurs qui, en l’absence d’intervention extérieure, conduisent à l’optimum économique

fonde son approche méthodologique de l’économie sur le marginalisme

Cadre méthodologique rigoureux d’analyse de la formation de l’équilibre d’une économie au niveau agrégé (en termes d’équilibre général) et de l’efficacité du fonctionnement de cette économie (en termes d’optimalité)

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8
Q

équilibre général

A

Proposition d’une étude des phénomènes agrégés par l’école néoclassique
situation à laquelle conduisent les hypothèses concernant le comportement des agents économiques et le fonctionnement des marchés

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9
Q

Walras

A

Léon Walras était un économiste français du XIXe siècle, né en 1834 et décédé en 1910. Il est surtout connu pour son travail dans le domaine de l’économie mathématique et pour sa contribution majeure à la théorie de l’équilibre général. Walras est considéré comme l’un des fondateurs de l’école néoclassique d’économie. Son œuvre la plus célèbre est “Éléments d’économie politique pure”, publiée en 1874, dans laquelle il développe sa théorie de l’équilibre général et introduit le concept de “tâtonnement walrasien”, une méthode hypothétique pour déterminer les prix d’équilibre sur les marchés.

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10
Q

économistes classiques des 18ème et 19ème siècles

A

Smith, Ricardo et aussi Marx, parfois qualifié de « dernier des classiques »

L’unité de cette école de pensée repose une méthodologie nouvelle d’analyse économique (enseignée aujourd’hui en microéconomie) et une proposition d’ensemble autour des vertus de la concurrence pour le fonctionnement des marchés

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11
Q

smith

A

Adam Smith était un économiste et philosophe écossais du XVIIIe siècle, né en 1723 et décédé en 1790. Il est considéré comme le père fondateur de l’économie moderne et est surtout connu pour son livre majeur “La Richesse des nations”, publié en 1776. Dans ce livre, Smith développe la théorie de la main invisible, qui soutient que la poursuite individuelle du profit dans un marché libre conduit à des résultats bénéfiques pour la société dans son ensemble. Smith a également contribué à de nombreux autres domaines, y compris la philosophie morale et la théorie politique.

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12
Q

Ricardo

A

David Ricardo était un économiste britannique du début du XIXe siècle, né en 1772 et décédé en 1823. Il est célèbre pour ses contributions à la théorie de la valeur, du commerce international et de la répartition des revenus. Son œuvre la plus importante est “Principes de l’économie politique et de l’impôt”, publiée en 1817, dans laquelle il développe la théorie de la valeur-travail et la loi des rendements décroissants. Ricardo est également connu pour sa théorie de la rente différentielle, qui explique comment la rente foncière est déterminée par la productivité marginale des terres.

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13
Q

marginalisme

A

les décisions économiques se comprennent par l’étude de leurs effets marginaux, c’est-à-dire à la suite de petites variations (dites marginales) de ces décisions (consommer un peu plus, embaucher un travailleur de plus etc.). Associé au concept d’utilité, le marginalisme permet de déduire les fonctions de demande de biens, qui maximisent l’utilité des consommateurs compte tenu des prix en vigueur. Appliqué aux entreprises, le marginalisme permet de déduire les fonctions d’offre des biens et de demande des facteurs de production qui maximisent le profit des firmes.

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14
Q

concurrence pure et parfaite

A

Historiquement, la théorie de la concurrence pure et parfaite est née principalement au XVIIIe et au XIXe siècle avec les travaux d’économistes classiques tels qu’Adam Smith, David Ricardo et John Stuart Mill.

AHLIL
Atomicité, homogénéité, libre entrée et sortie, Transparence de l’Information , Mobilité parfaite des facteurs de production

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15
Q

Vilfredo Pareto

A

Vilfredo Pareto était un économiste et sociologue italien du XIXe et du début du XXe siècle.

complète le concept d’équilibre général par le concept d’optimalité

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16
Q

les théorèmes du bien être

A

La relation entre l’équilibre général en concurrence parfaite de Walras et l’optimalité au sens de Pareto

1) l’équilibre général de concurrence parfaite est un optimum de Pareto et
2) un optimum de Pareto peut être atteint par un équilibre concurrentiel.

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17
Q

optimum au sens de Pareto

A
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18
Q

pourquoi Keynes a donné naissance à la macro dans les années 30

A

Le cadre néoclassique :
connaît néanmoins une limite: sa restriction au cas de la concurrence parfaite qui ne lui permet pas d’analyser les dysfonctionnements de l’économie. Cette limite va se révéler particulièrement préjudiciable face à la grande dépression des années 1930 rendant nécessaire de dépasser ce cadre ; ce que fera Keynes

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19
Q

TGE

A

La Théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie

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20
Q

L’analyse proposée par Keynes dans TGE rompt avec l’école néoclassique sur plusieurs points.

A
  • équilibre général (et non partiel car interdépendance)
  • pas de CPP dans cet éq gé (≠Walras)
  • rupture avec la conviction « classique » de la neutralité de la monnaie
  • chômage est abordé comme une situation de sous-emploi d’équilibre (=durable) ≠ déséquilibre transitoire qui se résorbera automatiquement.
  • soutien de la demande + intervention
  • Une analyse qui postule des comportements agrégés sans les fonder sur des comportements microéconomiques.
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21
Q
  1. Les concepts clefs de la TGE
A

Le chômage involontaire.
Demande effective, esprits animaux et multiplicateur
L’épargne : une fuite du circuit économique ?

Le concours de beauté

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22
Q

chômage involontaire

A

dysfonctionnement majeur de l’économie de marché

3 types de chômages :
- frictionnel (non-instantané des transactions sur le marché du travail), il est faible et inéluctable
- classique ( mauvais fonctionnement du marché du travail bloquant le mécanisme concurrentiel (syndicats, législation …), il est volontaire et se fait au détriment des chômeurs (faute travailleurs et syndicaux )
- Chômage involontaire du au fait de l’insuffisance de la demande globale

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23
Q

demande effective

A

le niveau de la production est déterminé par les prévisions de dépenses totales dans l’économie, que les producteurs vont chercher à la satisfaire. Ce n’est donc pas l’offre qui crée sa propre demande, mais la demande qui détermine l’offre.

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24
Q

hypothèses simplificatrices TGE

A

l’économie considérée est fermée (il n’y a ni exportations, ni importations) et ne contient pas de dépenses publiques.

La consommation dépend principalement du revenu et pas tant du taux d’intérêt comme dans la vision néoclassique. L’investissement dépend lui du taux d’intérêt (qui mesure le coût de son acquisition) mais aussi du profit attendu ce que Keynes appelle l’efficacité marginale du capital.

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25
Q

esprits animaux

A

» pour décrire les anticipations des entreprises qui peuvent changer même sans motif économique réel et modifier en conséquence, les dépenses dans l’économie et donc les équilibres sur les marchés des biens et du travail

≠rationel

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26
Q

la valeur du multiplicateur va dépendre de

A

la façon dont la demande est stimulée (dépenses publiques, d’investissement, ou de consommation) et des comportements des agents.

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27
Q

épargne

A

rôle de fuite du système

économistes néoclassiques ==> faux car l’épargne ça serait juste de la conso reportée

Keynes : parabole du dîner ajourné

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28
Q

parabole du dîner ajourné

A

si tu manges pas ce soir, tu vas plus manger dans une semaine pour te rattraper

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29
Q

parabole du concours de beauté

A

les marchés financiers sont avant tout le lieu de la spéculation et cette activité entrave le bon fonctionnement des marchés vers la rencontre de l’épargne et de l’investissement

L’investissement professionnel peut être comparé à ces concours proposés par les journaux dans lesquels les concurrents doivent choisir les six plus beaux visages parmi une centaine de photos le prix étant décerné au concurrent dont le choix correspond le mieux aux préférences moyennes de l’ensemble des concurrents; ainsi chaque concurrent doit choisir non pas les visages qu’il trouve lui-même les plus beaux mais ceux dont il estime qu’ils ont le plus de chance de plaire aux autres concurrents.”
On voit apparaitre des comportements moutonniers d’imitation dans cette situation pouvant éloigner l’équilibre de l’économie de ses fondamentaux. L’équilibre (les six visages élus) ne correspondra pas aux fondamentaux (leur beauté objective – en admettant qu’elle existe) mais de la croyance qu’on les agents des goûts des autres agents.

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30
Q

John Hicks

A

John Hicks était un économiste britannique 20ème connu pour avoir développé en 37 le modèle IS-LM, qui formalise les idées de John Maynard Keynes sur l’économie. Il a également introduit la notion de la demande compensée en microéconomie et a contribué à la théorie du revenu permanent. Ses travaux ont eu une influence majeure sur la pensée économique moderne.

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31
Q

Ce modèle (IS LM) et ses extensions rend compte de quatre propositions essentielles de la macroéconomie keynésienne.

A

 L’économie est intrinsèquement instable : des changements dans les anticipations des entrepreneurs peuvent aussi être à l’origine d’une instabilité.
 Si ‘équilibre de plein emploi existe, le temps pour que l’économie y retourne à la suite d’une crise peut être très important.
 Le principe de la demande effective fonde la détermination de l’équilibre macroéconomie et légitime l’intervention publique.
 Il est utile de mettre en œuvre des politiques budgétaires et monétaires d’accompagnement du cycle économique.

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32
Q

synthèse néoclassique

A

courant qui propose « d’accepter » l’analyse keynésienne comme un sous cas de la théorie néoclassique : celui du court terme où les ajustements de prix et de salaire sont imparfaits

années 60, popularisé par Samuelson

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33
Q

Leijonhufvud

A

Axel Leijonhufvud est un économiste suédois connu pour ses contributions à la macroéconomie, en particulier pour son travail sur la coordination des attentes et l’incertitude. Son ouvrage majeur “On Keynesian Economics and the Economics of Keynes: A Study in Monetary Theory” (1968) a remis en question certaines interprétations de la théorie keynésienne en mettant l’accent sur l’importance des attentes dans les marchés.

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34
Q

âge d’or de la macroéconomie keynésienne.

A

L’immédiate après-guerre et la période qui a suivi (jusqu’au début des années 1970) a constitué l’âge d’or de la macroéconomie keynésienne.

35
Q

‘intervention de l’Etat est légitime si

A

le niveau d’équilibre du revenu n’assure pas le plein emploi

36
Q

opposants à la synthèse néoclassique argument.

A

La synthèse néoclassique ne peut les satisfaire dans la mesure où elle ne traite pas de la fixation des prix : ils sont d’abord fixes à court terme, ils sont ensuite à long terme régis par le mécanisme néoclassique de tâtonnement walrasien.

37
Q

monétarisme

A

Contenu : Théorie économique qui met l’accent sur le contrôle de la masse monétaire comme principal moyen de stabiliser l’économie. Associé principalement à l’économiste américain Milton Friedman, le monétarisme préconise une politique monétaire stricte et prévisible pour contrôler l’inflation et stabiliser la croissance économique.

Signification : Le monétarisme a été particulièrement influent dans les années 1970 et 1980, en réaction aux politiques keynésiennes. Il a été mis en pratique par plusieurs gouvernements, notamment par le président américain Ronald Reagan et la Première ministre britannique Margaret Thatcher. Bien que son influence ait diminué par la suite, ses principes continuent à influencer les débats économiques contemporains.

38
Q

diff monétarisme / Keynésisme

A

les fluctuations sont principalement guidées par les variations réelles de la demande, le monétarisme orthodoxe met en avant le rôle des perturbations nominales (de la monnaie) et ne souscrit pas à des politiques actives d’intervention au cours du cycle.

39
Q

théorie quantitative de la monnaie

A

Contenu : La théorie quantitative de la monnaie établit une relation entre la quantité de monnaie en circulation dans une économie et le niveau des prix. Elle affirme que, toutes choses étant égales par ailleurs, une augmentation de la quantité de monnaie en circulation entraîne une hausse proportionnelle des prix. Cette théorie repose sur l’équation de la quantité de la monnaie (MV = PQ), où M représente la masse monétaire, V la vitesse de circulation de la monnaie, P le niveau des prix et Q la quantité de biens et services produits.

Signification : La théorie quantitative de la monnaie est un concept fondamental en économie monétaire. Bien qu’elle ait été développée dans le cadre du monétarisme, elle est également utilisée dans d’autres écoles de pensée économique. Elle est souvent citée dans les discussions sur l’inflation et la politique monétaire, bien que ses prédictions ne soient pas toujours confirmées dans la pratique en raison de la complexité des économies réelles.

40
Q

Milton Friedman

A

Contenu : Économiste américain (1912-2006) connu pour son influence dans les domaines de l’économie monétaire, de la théorie du libre-échange et du libéralisme économique. Prix Nobel d’économie en 1976 pour ses travaux sur la consommation, l’analyse quantitative et la théorie monétaire.

Monétariste

Signification : Friedman a exercé une influence majeure sur les politiques économiques, notamment aux États-Unis et au Royaume-Uni, où ses idées ont influencé les gouvernements de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher dans les années 1980.

41
Q

approche de FRiedman

A

Le caractère novateur de sa démarche est de traiter la monnaie comme un actif parmi d’autres dont la demande est le résultat d’un choix microéconomique d’optimisation intertemporelle.
Dans ce cadre la demande de monnaie dépend : de la richesse de l’agent, de la rentabilité de la monnaie par rapport aux autres actifs (financiers ou non financiers) et des caractéristiques de l’agent (« préférences »).

42
Q

revenu dit permanent

A

Contenu : Concept économique développé par Milton Friedman dans les années 1950. Selon cette théorie, les individus ajustent leur consommation en fonction de leur revenu permanent plutôt que de leur revenu temporaire. Le revenu permanent est une estimation du revenu moyen attendu sur une période de temps prolongée. Les variations temporaires du revenu, telles que les fluctuations saisonnières ou les primes occasionnelles, n’entraînent donc pas nécessairement des changements proportionnels dans la consommation.

Signification : Le concept de revenu permanent de Friedman remet en question l’idée selon laquelle les individus réagissent de manière immédiate et proportionnelle aux variations de leur revenu. Il a des implications importantes pour la compréhension du comportement de consommation et pour la formulation des politiques économiques, en particulier en ce qui concerne la stabilisation économique et la prévision de la demande des consommateurs.

43
Q

Anna Schwartz

A

Contenu : Économiste américaine (1915-2012), souvent associée à Milton Friedman, avec qui elle a coécrit l’ouvrage influent “A Monetary History of the United States, 1867-1960” (1963). Elle a joué un rôle essentiel dans l’analyse de l’histoire monétaire des États-Unis, mettant en lumière le rôle de la politique monétaire dans les cycles économiques et les crises financières.

Signification : Schwartz a été une voix importante dans le domaine de l’économie monétaire, contribuant à la compréhension des mécanismes de fonctionnement des systèmes financiers et monétaires. Son travail, en collaboration avec Friedman, a contribué à la revitalisation de l’école de pensée monétariste et a eu une influence significative sur la politique monétaire et économique. Elle est également reconnue pour sa rigueur méthodologique et son engagement en faveur de l’analyse empirique.

44
Q

courbe de Phillips

A

Contenu : Concept économique développé par l’économiste néo-zélandais A. W. Phillips en 58. La courbe de Phillips représente une relation inverse entre le taux de chômage et le taux d’inflation dans une économie. Selon cette théorie, lorsque le chômage est faible, la pression sur les salaires augmente, ce qui entraîne une augmentation des coûts pour les entreprises et, éventuellement, une hausse des prix (inflation). À l’inverse, lorsque le chômage est élevé, la pression sur les salaires diminue, ce qui contribue à contenir l’inflation.

Signification : La courbe de Phillips a été largement utilisée par les économistes et les responsables politiques pour analyser les interactions entre le marché du travail et l’inflation. Cependant, dans les années 1970, plusieurs économies ont connu une combinaison d’inflation élevée et de chômage élevé, ce qui a remis en question la validité de la courbe de Phillips dans son application pratique. Cela a conduit à l’émergence de nouvelles théories, telles que les attentes adaptatives et les anticipations rationnelles, pour expliquer les phénomènes d’inflation et de chômage.

45
Q

La courbe de Phillips a très vite été intégrée dans

A

dans le cadre d’analyse keynésien orthodoxe, c’est-à-dire le modèle IS-LM où la détermination des prix est absente. Le modèle IS-LM détermine le niveau de la production, la courbe de Phillips associe à ce niveau de production un taux d’inflation. Dans ce modèle complet apparaît un arbitrage inflation - chômage exploitable par les autorités politiques.

46
Q

Selon Friedman la courbe de Phillips est

A

incorrectement formulée. Certes la négociation porte sur les salaires nominaux, mais les agents sont en réalité concernés par les salaires réels (autant les entreprises que les travailleurs)

47
Q

taux de chômage « naturel »

A

Contenu : Concept économique développé par Milton Friedman dans les années 1960. Selon Friedman, le taux de chômage « naturel » est le niveau de chômage qui persiste à long terme dans une économie, même en période de plein emploi. Il est déterminé par des facteurs structurels tels que les caractéristiques du marché du travail, les réglementations gouvernementales et les préférences individuelles des travailleurs. Le taux de chômage « naturel » est également appelé taux de chômage d’équilibre ou taux de chômage non accélérateur de l’inflation.

Signification : Le concept de taux de chômage « naturel » remet en question l’idée selon laquelle il est possible d’atteindre un taux de chômage très bas en stimulant l’économie de manière artificielle. Selon Friedman, toute tentative de réduire le chômage en dessous du taux de chômage « naturel » à long terme entraînerait une inflation accrue sans aucun bénéfice sur le chômage à long terme. Cette idée a influencé la politique économique dans de nombreux pays, encourageant une approche plus prudente de la lutte contre le chômage.

48
Q

Robert E. Lucas

A

Contenu : Économiste américain, né en 1937, largement reconnu pour ses contributions majeures à la théorie macroéconomique et à l’économie de l’offre. Il est considéré comme l’un des principaux représentants de l’école de pensée de la nouvelle économie classique. Lucas est surtout connu pour son développement de la théorie des anticipations rationnelles, qui postule que les agents économiques forment des anticipations cohérentes et rationnelles sur l’avenir.

Lucas a également contribué à développer le modèle de croissance endogène, qui met l’accent sur le rôle de l’innovation et de l’accumulation de capital humain dans la croissance économique à long terme. En 1995, il a reçu le prix Nobel d’économie pour ses travaux sur les fondements microéconomiques de la macroéconomie.

49
Q

John Muth

A

Contenu : Économiste américain (1930-2005), souvent reconnu comme le pionnier de la théorie des anticipations rationnelles. En 1961, dans un article Muth a développé l’idée selon laquelle les individus forment des anticipations rationnelles en utilisant toutes les informations disponibles, y compris les modèles économiques, pour prédire l’avenir.

50
Q

anticipations rationnelles

A

Théorie économique développée dans les années 1960 par John Muth et Robert Lucas.
Postule que les individus forment des prévisions sur l’avenir en utilisant toutes les informations disponibles de manière rationnelle.
Les agents économiques tentent de maximiser leur satisfaction ou leur profit en fonction de leurs anticipations sur l’avenir.
Elles remettent en question l’efficacité des politiques économiques basées sur des changements inattendus, car les agents les prennent en compte dans leurs anticipations.

51
Q

Edmund Phelps

A

Contenu : Économiste américain né en 1933, connu pour ses contributions importantes à la théorie de l’offre agrégée et pour ses travaux sur l’équilibre général et les attentes rationnelles. Phelps a reçu le prix Nobel d’économie en 2006 pour ses contributions à l’analyse des interactions entre l’inflation, le chômage et les attentes des agents économiques. Il a notamment développé la théorie de l’expectation d’adaptation, qui postule que les anticipations des agents économiques sont influencées par les expériences passées et les informations disponibles.

52
Q

critique de Lucas

A

Critiques concernant la rigidité des anticipations rationnelles, notamment le fait que les agents économiques peuvent ne pas avoir accès à toutes les informations nécessaires.

Remise en question de l’efficacité des politiques économiques discrétionnaires en raison de l’ajustement des comportements des agents économiques.

Critiques portant sur la vision de Lucas de l’équilibre général walrassien et son adéquation avec les économies réelles.

Remarques sur les limites de la rationalité des agents économiques, soulignant que les comportements humains ne sont pas toujours parfaitement rationnels.

53
Q

Harrod et Domar

A

Harrod (1939) et Domar (1945)

Théorie keynésienne de la croissance, mettant en évidence les dysfonctionnements potentiels de l’économie avec une dimension dynamique.

Recherche des conditions pour une croissance équilibrée, où la production par habitant croît à un taux constant.

Mise en évidence de la fragilité de ces conditions et de l’instabilité inhérente à la croissance.

La croissance équilibrée est considérée comme un “fil du rasoir”, avec une seule combinaison de paramètres permettant une croissance stable.

Harrod et Domar considèrent que l’équilibre dynamique est rare, avec une croissance soit explosive (toujours plus forte) soit implosive (toujours plus faible).

54
Q

Facteurs complémentaires,

A

c’est-à-dire que le rapport entre les quantités de capital et de travail est fixe

Or, s’il est pertinent à court terme de supposer que la technologie détermine de manière figée le nombre de machines par travailleur, à long terme les entreprises peuvent changer leur technologie et l’organisation de la production afin de modifier ce rapport entre les quantités de capital et de travail

55
Q

facteurs substituables

A

ajustement du rapport capital – travail suffit à lever la contrainte imposée par Harrod et Domar et conduit à une croissance stable à long terme qui n’est pas plus sur le fil du rasoir.

56
Q

Ramsey

A

(1928)

Contenu :

En 1928, l’économiste britannique Frank P. Ramsey a posé les bases du problème du taux d’épargne dans un modèle d’accumulation sur plusieurs périodes.
Ramsey s’est intéressé à la question de savoir quel serait le taux d’épargne optimal choisi par les ménages pour maximiser leur utilité intertemporelle.
Il a développé un modèle où les ménages doivent choisir le montant à épargner afin d’équilibrer les avantages de la consommation présente avec ceux de la consommation future, en tenant compte des rendements marginaux du capital et des préférences temporelles.
Les travaux de Ramsey ont jeté les bases de la théorie de l’épargne dynamique, qui explore les décisions d’épargne des agents économiques à travers le temps.
Signification : Les contributions de Ramsey ont été essentielles pour la compréhension des déterminants de l’épargne et de l’investissement à long terme, en mettant en évidence l’importance des préférences temporelles des agents économiques dans leurs décisions financières.

57
Q

croissance endogène

A

Contenu :

Cadre théorique mettant l’accent sur les déterminants internes de la croissance économique à long terme.
Facteurs clés : accumulation de capital humain, innovation technologique, externalités de réseau, effets d’apprentissage et économies d’échelle.
Argument principal : les rendements croissants peuvent entraîner une croissance auto-entretenue.
Importance des politiques économiques pour soutenir l’éducation, la recherche et le développement, l’entrepreneuriat et l’innovation.
Signification : La croissance endogène offre un cadre théorique pour comprendre et stimuler la croissance économique à long terme, en mettant l’accent sur les facteurs internes à l’économie elle-même.

58
Q

Frisch (1933)

A

l’approche impulsion – propagation

statisticien et économiste norvégien Ragnar Frisch a introduit le concept de la “méthode des variables instrumentales” dans son article intitulé “Propagation Problems and Impulse Problems in Dynamic Economics”.

59
Q

impulsion – propagation

A

‘cheval à bascule’ (« si l’on frappe un cheval à bascule avec un bâton, le mouvement du cheval sera très différent de celui du bâton »). On parle dans ce cas de fluctuations exogènes, l‘impulsion à l’origine du mouvement est exogène tandis que la propagation, qui désigne la façon dont l’impulsion se propage dans l’économie, est endogène, déterminée par les caractéristiques de l’économie.

60
Q

Kydland et Prescott (1982) et Prescott (1986)

A

vont proposer un modèle de cycle économique où le cycle est le résultat de chocs de productivité exogènes auxquels répondent les agents économiques dans une économie où tous les marchés sont parfaitement concurrentiels.

Pour réaliser l’évaluation quantitative, ils proposeront une méthode originale appelé étalonnage, différente de l’économétrie des modèles keynésiens, qui consiste à assigner des valeurs aux paramètres structurels sur la base d’informations économiques non liées au cycle économique mais liées à des données microéconomiques et aux faits de la croissance de long terme.

Les fondements microéconomiques de ce modèle lui permettent d’échapper à la critique de Lucas qui s’appliquaient aux les modèles keynésiens. L’ambition de ces articles est de montrer que ce type de modèle permet d’expliquer le phénomène de cycle sans faire intervenir d’imperfections de marché, ni de politiques économiques.

61
Q

Au tournant des années 1980, une macroéconomie …… domine donc la discipline en proposant

A

néoclassique

un cadre d’analyse homogène du court et du long terme basé les comportements microéconomiques en concurrence parfaite.

62
Q

Les années 1980 vont voir se développer une nouvelle macroéconomie qui

A

préservera l’hypothèse de fondements microéconomiques mais dépassera l’hypothèse de concurrence parfaite pour intégrer les imperfections de marché.

63
Q

Nouvelle Economie Keynésienne (NEK).

A

économie keynésienne se renouvelle

début des 80’s

64
Q

L’objectif des keynésiens de la NEK est double.

A
  1. Répondre à la principale critique adressée à la macroéconomie keynésienne : l’absence de fondements microéconomiques.
  2. Elaborer une théorie macroéconomique réhabilitant les analyses de Keynes (en termes de dysfonctionnement des marchés et d’intervention publique) et dotés de fondements microéconomiques.
65
Q

Gregory Mankiw et David Romer

A

David Romer est un macroéconomiste américain rattaché à la Nouvelle économie keynésienne né en 1958

ouvrage collectif14 en 1991 rassemblant les principales contributions faites à cette époque pour atteindre les objectifs de la NEK

66
Q

rigidités nominales

A

il existe des obstacles à l’ajustement des prix en valeur que cela soit sur le marché des biens ou sur le marché du travail (le salaire nominal)

67
Q

coûts de menu

A

les restaurants devront commander et payer des nouvelles cartes de menu pour afficher les nouveaux prix

= pour modifier le montant de son salaire nominal, le salarié devra sûrement prendre rendez-vous avec son employeur et négocier avec lui pour obtenir son accord, ce qui prendra nécessairement du temps.

68
Q

preneurs de prix ≠ faiseurs de prix

A

aucun ne fixe les prix ≠ des agents choisissent les prix

69
Q

La NEK au regard des rigidités nominales

A
  • Il y a des rigidités => donc pb d’ajustement des prix, les changer ça coûte du temps et de l’argent
  • en cpp c’est pas possible car preneurs de prix
  • en concurrence imparfaite, faiseurs de prix donc
    nouvelle courbe de phillips ?
70
Q

Jordi Gali (2008)

A

macroéconomiste espagnol considéré aujourd’hui comme l’une des principales figures de la macroéconomie néo-keynésienne.

présente le cœur de ce modèle de la NEK comprenant trois équations clefs : l’équation décrivant les choix intertemporels de consommation des ménages (proche de celles des modèles néoclassiques), l’équation décrivant la formation des prix via cette Nouvelle Courbe de Phillips et l’équation du taux d’intérêt de la politique monétaire déterminé par l’inflation. Ce modèle a réhabilité le rôle de la politique monétaire en montrant qu’il était optimal que la politique monétaire réagisse aux chocs frappants l’économie du fait des rigidités nominales dans l’économie.

71
Q

rigidités réelles

A

portent sur les prix et salaire relatifs
rigidité réelle lorsque des obstacles empêchent les prix relatifs de s’ajuster pour équilibrer les offres et demandes de marché

72
Q

théorie du salaire d’efficience

A

les théories où le salaire permet d’obtenir une meilleure productivité des travailleurs. Dans ces théories, le salaire est un outil visant à augmenter la productivité des travailleurs et de ce fait il ne permet plus à équilibrer offre et demande donnant lieu à un chômage involontaire.

Ce mécanisme de salaire d’efficience opère parce qu’il y a des imperfections sur le marché du travail, comme l’asymétrie d’information. L’entreprise utilise alors le salaire pour motiver le salarié à fournir un effort dans son emploi qu’il n’a pas les moyens de contrôler et mesurer directement.

73
Q

théorie des jeux

A

discipline de l’économie dédiée à l’analyse des interactions stratégiques dans le processus de décision.

74
Q

interactions stratégiques

A

Dans la plupart des modèles néoclassiques et keynésiens, il a de nombreuses interactions entre les décisions économiques, mais elles transitent par les prix et les marchés. En théorie des jeux, ces interactions sont directes : lors de sa prise de décision, un agent tient compte de comment réagiront les autres agents, comme dans un jeu de société ou les échecs s’il n’y a que deux joueurs.

75
Q

Peter Diamond (1982)

A

Une des premières références de modèle de théorie des jeux en macroéconomie est celui de la parabole des noix tabous

Je cueillerais d’autant plus de noix que je pense que les autres membres de l’économie vont cueillir des noix, et aucune si je pense être le seul à cueillir. Ma décision de cueillir une noix a un effet externe sur la décision des autres membres en les incitant eux-aussi à cueillir.

76
Q

Paul Romer (1986)

A

croissance exogène = pb dans les théories de la croissance

propose un modèle de croissance économique endogène où la connaissance est une externalité positive. Contrairement au modèle de Solow, la croissance n’est pas limitée par l’accumulation de capital physique, mais dépend de l’investissement, des préférences des ménages et de la politique fiscale. Cependant, cette croissance est sous-optimale sans intervention de l’État, car les entreprises ne tiennent pas compte des externalités positives de leurs décisions. En outre, contrairement à la théorie néoclassique, ce modèle n’implique pas nécessairement une convergence des économies vers des niveaux de richesse similaires à long terme.

77
Q

Paul Romer (1990) puis Phillipe Aghion et Peter Howitt (1992)

A

croissance endogène, explication 2 :
intégrant explicitement le secteur de R&D dans la théorie de la croissance

Cette approche traite le problème fondamental du progrès technique : la connaissance est un bien public

78
Q

bien public

A

bien public est telle que la consommation d’un agent n’empêche pas sa consommation par un autre et qu’il est difficile d’empêcher un agent d’accéder à ce bien. L’éclairage public et la formule d’Einstein E=mc2 sont des biens publics.

79
Q

Robert Lucas (1988)

A

a proposé une troisième approche de la croissance endogène, compatible elle avec la concurrence parfaite. La croissance dépend dans son approche du capital humain

80
Q

capital humain

A

soit les connaissances des travailleurs acquises par l’éducation et l’expérience

81
Q

Carmen Reinhart et Kenneth Rogoff (2009

A

syndrome «cette fois c’est différent»

Les économistes pensaient que les progrès en termes de politiques macroéconomiques et de régulation financière était suffisants pour éviter que les économies avancées soient touchées par une crise financière majeure.

82
Q

Thomas Piketty et ses coauteurs, Emanuel Saez et Gabriel Zucman

A

ont apporté une perspective historique et internationale de la dynamique des inégalités, à travers notamment la production de base de données comparables entre les pays et les époques et l’analyse de la fiscalité internationale

83
Q

Simon Kuznets (1955)

A

La théorie de la croissance s’est intéressée à l’évolution des inégalités dans le processus de croissance économique dès les années 1950 avec la courbe de Simon Kuznets (1955)27 selon laquelle le développement entraîne d’abord une hausse des inégalités qui se résorbent par la suite