Séance 1 : lecture Flashcards
Vrai ou faux ? La création d’une entreprise est un processus complexe et exigeant, mais accessible.
Il est vrai que la création d’une entreprise est un processus complexe et exigeant, mais il est accessible et faisable. Il exige une démarche rigoureuse et bien comprise. Il faut de la motivation, des aptitudes et des attitudes appropriées, ainsi qu’un certain savoir-faire et une bonne vision de ce qu’on veut réaliser. Si, en plus, on est localisé dans une région entrepreneuriale ou, du moins, réceptive à l’entrepreneuriat, la démarche est habituellement plus facile.
Vrai ou faux ? La mobilisation et la planification sont considérées comme des savoir-faire de l’entrepreneur.
VRAI La mobilisation des personnes est certes un savoir-faire important. Au début de la phase du démarrage de l’entreprise, l’entrepreneur seul peut accomplir certaines étapes, mais il devra vite intéresser et mobiliser certaines personnes (partenaires, employés, experts, etc.) à son projet pour mieux réussir. La planification est aussi un élément qu’on doit maîtriser, notamment le plan d’affaires et le plan de marketing. La rigueur des plans est une composante de la bonne direction et du contrôle du processus de création d’entreprise.
Vrai ou faux ? On naît avec l’esprit d’entreprise.
S’il est vrai qu’on ne naît pas avec l’esprit d’entreprise, il demeure qu’un entrepreneur doit, pour réussir, faire preuve de qualités comme la persévérance, la ténacité ou l’assiduité, et faire valoir son besoin de réalisation, son désir d’indépendance et son envie de relever des défis. Il doit de plus acquérir des connaissances et des aptitudes entrepreneuriales, comme la tolérance au stress, la gestion des risques, le leadership, une bonne capacité de travail et des notions de gestion
Selon le MDEIE, qu’est-ce qui suppose d’avoir de la créativité, du leadership, de l’esprit d’initiative, d’innovation et d’acceptation des risques, ainsi que la capacité de planifier et de gérer des projets en vue d’atteindre des objectifs de développement ?
L’entrepreneuriat est avant tout une façon d’être, un style de vie. À ce titre, il importe de bien cerner les facteurs sociaux et culturels du milieu immédiat qui peuvent jouer sur l’attraction ou, mieux, sur la désirabilité de cette façon de vivre. On peut ainsi faire montre d’entrepreneuriat non seulement dans le domaine économique, mais aussi dans les milieux sociaux, culturels, coopératifs, communautaires, religieux, etc.
De quoi l’entrepreneur développe-t-il une perception plutôt positive ?
En général, l’entrepreneur ne cherche pas la richesse à tout prix. Il est cependant conscient que le chiffre d’affaires est un bon indicateur du succès de l’entreprise et de sa réussite personnelle. Il doit aussi voir la concurrence comme** un facteur d’efficacité des entreprises, et la compétition**, comme un stimulant. Il doit croire en la nécessité du changement pour atteindre le succès, être prêt à s’adapter et aimer la diversité. Enfin, l’entrepreneur a tendance à percevoir les situations difficiles, comme des expériences positives d’apprentissage plutôt que comme des échecs.
« L’entrepreneur doit endurer des conditions de travail difficiles ou inhabituelles sans que son rendement en soit affecté. » Selon vous, à quelle aptitude de l’entrepreneur cet énoncé fait-il référence ?
L’une des causes principales du stress de l’entrepreneur provient de l’incertitude entourant son projet. Il ne doit pas se laisser déstabiliser par les situations ambiguës. Il doit voir le stress comme un stimulant positif, un incitatif à l’action, le signal qu’il lui faut redoubler d’efforts.
Vrai ou faux ? Certains entrepreneurs peuvent être motivés à se lancer en affaires pour concrétiser une idée originale qu’ils ont trouvée.
Vrai. Une idée originale constitue généralement l’élément déclencheur du processus de création d’entreprise. Ainsi, certaines personnes sont poussées à se lancer en affaires parce qu’elles pensent que leur idée leur permettra de gagner leur vie ou d’améliorer leur situation.
Vrai ou faux ? Les entrepreneurs sont plutôt patients et préfèrent la réflexion à l’action.
Faux. Une caractéristique fondamentale de l’entrepreneur est qu’il est orienté vers l’action : il est pressé de passer à l’acte. Pour lui, il faut agir pour réussir. D’ailleurs, devant la lenteur du processus de démarrage, il fait souvent preuve d’impatience, ce qui peut parfois l’amener à commettre des erreurs.
Quel énoncé, parmi les suivants, illustre le mieux l’attitude de l’entrepreneur face au risque ?
a) L’entrepreneur doit éviter le risque.
b) L’entrepreneur doit éliminer le risque.
c) L’entrepreneur doit minimiser le risque.
d) L’entrepreneur doit rechercher le risque.
e) Aucune de ces réponses
Lancer une entreprise oblige à prendre des risques. Si l’entrepreneur est conscient que prendre des risques est essentiel dans la création d’une entreprise, il sait aussi que ce risque doit rester rationnel et raisonnable. En d’autres mots, il prend des risques calculés.
Qu’entend-on par l’affirmation suivante : « La solitude est une des aptitudes de l’entrepreneur ? »
Tout au long des phases de prédémarrage et de démarrage, l’entrepreneur devra dans bien des cas faire cavalier seul. Lorsqu’il présentera son projet à des tiers ou qu’il devra prendre des décisions stratégiques, il verra que la solitude est son principal partenaire. Il réalisera toutefois que le soutien d’une équipe solide est souvent nécessaire. Il devra donc composer avec des moments de solitude, tout en se montrant capable de rallier des personnes à son projet.
