Se représenter le phénomène de la victimisation: La victimographie Flashcards
Que veut dire ESG ?
Enquête sociale générale
Comment naît une affaire qui aboutira dans les mains du système de justice pénale ? (3)
- Présence de loi
- Action doit être posée
- Cette action doit être visible:
• Rôle de la victime
• Rôle du témoin
• Rôle de la police
Comment appelle-t-on les statistiques que l’on trouvent dans les prisons ?
Les statistique criminelles
Comment appelle-t-on les statistiques que l’on trouvent dans les tribunaux ?
Statistique de justice
Comment appelle-t-on les statistiques que l’on trouvent à l’aide des dossiers de plaintes?
Statistiques de la police
Nommez en ordre les statistiques criminelles (le plus grand nombre de crimes jusqu’au plus petit)
1) La criminalité réelle: TOUS les crimes (Aucun moyen de le savoir. On ne le connaîtra jamais - Chiffre noir)
2) Résultats des enquêtes de victimisation: victimisation autorévélée
3) Statistiques de la police: toutes les plaintes formulées à la police (On ne connaît pas la véracité des faits et ce n’est pas toutes les victimes qui vont à la police)
4) Statistiques juridiques : les causes coupables
5) Statistiques correctionnelles : Les gens qui se rendent en prison
Qu’est-ce que la criminalité réelle ?
La criminalité réelle est l’ensemble des infractions commises à un moment donné sur un lieu donné. Cette criminalité se compose des infractions connues des autorités de contrôle et de poursuite : la police, la justice et le système correctionnel. Mais elle se compose aussi des infractions n’ayant pas été découvertes, ou n’ayant pas fait l’objet d’un report auprès des institutions.
Quels types de criminalité composent la criminalité réelle? (2)
1) La criminalité apparente
2) La criminalité cachée
Qu’est-ce que la criminalité apparente ?
La criminalité qu’on parviendra à voir
Quels types de statistiques composent la criminalité apparente ?
La meilleure visibliité est donnée par les statistiques de police.
A l’intérieur de la criminalité apparente, la criminalité légale est la criminalité recensée spécifiquement par les tribunaux et le système correctionnel.
Qu’est-ce que la criminalité cachée ?
La criminalité cachée est le chiffre noir de la criminalité.
Pour que le crime soit dénoncé par la victime, il faut qu’elle réfléchisse sur deux aspects. Quels sont-ils?
1) Le geste posé doit être défini comme un délit (Il faut que la victime se rende compte qu’elle est victime d’un infraction)
2) La victime doit considérer que la réponse pénale servira à quelque chose
De quoi peut dépendre la décision de reporter un délit ? (5)
La décision de reporter un délit peut dépendre :
• Des valeurs personnelles
• De l’émotion ressentie par la victime
• De ce que la victime va comprendre de l’événement
• De la relation entre la victime (ou le témoin) et l’agresseur
• De la vision personnelle des différents protagonistes qui peut être parfaitement différente
Quelles raisons peuvent empêcher une victime de rapporter le délit aux autorités ? (7)
- La victime se dit que rapporter ne servirait à rien
- La victime est ce que l’on appelle une «victime grise»
- La victime n’a pas eu conscience du crime
- La sensation qu’on ne sera pas cru
- La peur des représailles de l’agresseur
- Le lien entre la victime et l’agresseur
- Règlement du litige par d’autres moyens
- Etc.
Quelle est l’historique des grandes enquêtes statistiques ? (3)
1) Elles ont vu le jour dans les années 70
2) La toute première a lieu aux USA en 1965. L’intention première n’est pas la victime mais de mieux connaître l’état réel de la criminalité.
3) Les enquêtes de victimisation vont permettre de redonner la parole à toutes les catégories de population (Lancer le message à la population que l’on se préoccupe d’eux)
D’où provient la première enquête d’envergure en victimologie ?
La première enquête d’envergure a lieu aux USA
Comment appelait-on la première enquête d’envergure en victimologie ?
La National Crime Survey, rebaptisée le National Crime Victimisation Survey en 1992
Où a eu lieu la première enquête pilote du Canada ?
À Toronto en 1969
En quelle année paru la première enquête générale en victimologie du Canada ?
1988
En quelle année paru la première enquête national au Royaume-Uni?
1982 et est réalisée par le British Crime Survey
En quelle année paru la première enquêtes internationales de victimisation ?
1989
Par qui a été réalisée la première enquêtes internationales de victimisation?
L’International Crime Survey
Combien de pays sont regroupés dans la première enquêtes internationales de victimisation?
Elle regroupe 15 pays
Qu’est-ce qu’une enquête d’auto-confession ou de délinquance auto-révélée ?
Elles consistent à prendre un groupe de personnes dans la population et à leur proposer un questionnaire. Les questions portent sur les infractions commises sous forme d’aveux anonymes
Quels sont les trois objectifs des enquêtes d’auto-confession ou de délinquance auto-révélée ?
- Connaître au maximum la criminalité réelle
- Comparer les délinquants connus officiellement à ceux qui ont été découverts lors des auto-confessions (à qui on garantit l’impunité)
- Étudier le fonctionnement de la police et connaître, par déduction, son efficacité
Quelles sont les limites des enquêtes d’auto-confession ou de délinquance auto-révélée ? (4)
1) L’auteur peut avoir envie de garder son secret
2) L’auteur peut ne pas considérer ses gestes comme une infraction
3) L’auteur peut fortement négliger l’impact sur la victime et réduire l’importance de ses gestes
4) L’auteur peut grossir ses gestes
• Etc
Qu’est-ce qu’une enquête de victimisation ?
Elles sont des études statistiques portant sur un échantillon représentatif d’une population déterminée, à propos de l’expérience vécue en tant que victime d’actes criminels.
Un questionnaire portant sur les infractions est proposé.
Quels sont les deux types de buts recherchés par les enquêtes de victimisation? (2)
1) But criminologique
2) But victimologique
Sur quoi repose le but criminologique derrière l’enquête de victimologie ?
Repose sur la recherche du chiffre noir de la criminalité
Sur quoi repose le but victimologique derrière l’enquête de victimologie ?
Il s’agit de savoir qui est victime de quoi, dans quelles conditions et avec quelles conséquences. Il s’agit aussi de comprendre pourquoi certains crimes ne sont pas dénoncés, pourquoi certaines victimes ne portent pas plainte.
Quelles sont les difficultés méthodologiques des enquêtes sur la victimisation ? (6)
1) L’échantillon doit être représentatif de la population étudiée (en l’espèce, 33 000 répondants dans 10 provinces mais exclut les personnes résidant en établissement, ainsi que les institutions)
2) Ne porte que sur les 12 derniers mois (pour éviter le télescopage des données – questions portant sur l’expérience dans l’enfance ajoutées)
3) Le choix des sondés est critiquable (listes électorales, annuaire téléphonique – depuis 2014 seulement, téléphones cellulaire)
4) Le questionnaire est forcément arbitraire et à question à court développement
5) La personnalité de l’enquêteur influe grandement sur les réponses, la manière dont les questions sont formulées également
6) Les enquêtes majorent un peu le nombre d’infractions car certains faits déclarés n’auraient jamais fait l’objet d’une poursuite pénale
Quelles sont les difficultés inhérentes à la victime des enquêtes victimologiques ? (4)
1) De nombreuses victimes échappent à ces enquêtes, notamment celles qui sont décédées
2) Les victimes déclarent ce qu’elles ont ressenti comme étant une forme de victimisation et qui ne correspond pas toujours à un fait réel
3) Elles peuvent faire des erreurs de bonne foi ou oublier les faits
4) Les personnes interrogées peuvent déclarer un fait imaginaire ou, au contraire et ce malgré l’anonymat, ne jamais dénoncer des faits
Certaines infractions sont exclues des sondages. Quelles sont-elles ? (5)
1) Les homicides
2) Les prises d’otage, extorsions, incendies criminels
3) Les victimisations sur le lieu de travail
4) Les cas de criminalité économique
5) La victimisation des «institutions
Certaines personnes sont exclues des échantillons. Quelles sont-elle? (3)
1) Les enfants de moins de 15 ans
2) Les personnes incarcérées ou vivant en institution
3) Les personnes n’ayant pas de domicile fixe, particulièrement les personnes qui fuguent etc…
À quel intervalle fait-on des enquête internationales?
Intervalles de 5 ans
Qu’est-ce que les enquêtes internationales de victimologie analysent ? (4)
- Taux de criminalité dans les pays interrogés
- Efficacité de la police (comparaison des statistiques)
- Comportement victimal en matière de reportabilité
- Attitudes envers le crime et la justice