Les théories contemporaines et la «seconde» victimologie Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui a précipité l’apparition de la «seconde» victimologie ?

A

L’explosion généralisée des mouvements sociaux

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2
Q

Quel type de raisons ont amené le changement de victimologie?

A

Ce sont des raisons sociales qui ont amené le changement de criminologie

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3
Q

Quels courants et théories ont fait avancer le changement de victimologie ? (5)

A

1) Montée du courant abolitionniste (critique du système pénal autoritaire - seulement des hommes blancs au pouvoir - sexisme, racisme, etc.)
2) Théories de l’étiquetage (Dénonciation de l’art de mettre des étiquettes qui reste toute la vie)
3) Montée du courant féministe
4) Première victimologie devenue inacceptable
5) On passe de l’étude de la cause de la victimisation à l’étude de ses conséquences

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4
Q

Quelles fut la toute première loi pour les victimes d’actes criminels aux États-Unis?

A

La Law Enforcement Assistance Administration LEAA

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5
Q

En quelle année paru la LEAA ?

A

En 1967

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6
Q

Qu’est-ce que la LEAA?

A

La LEAA est une agence gouvernementale dont le but est de fournir des fonds pour renforcer les petites initiatives qui permettent de promouvoir les droits des victimes et des témoins dans la justice américaine

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7
Q

Quel pays initie la première loi pour les victimes d’actes criminels ?

A

Les État-Unis

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8
Q

Dans quel contexte apparaît la LEAA ?

A

Les mouvements sociaux se multiplient et tout le monde manifeste dans la rue. Le gouvernement tente de ramener les gens devant le système de justice, mais les gens n’ont plus confiance et se réunissent entre eux pour créer des associations. Le gouvernement décide donc de financer ces associations . Le but est bien évidemment de reprendre le contrôle des manifestants car ceux-ci doivent désormais rendre des comptes pour l’argent qu’ils reçoivent.

Les projets pilotes pour les victimes se multiplient : aides au témoignage, accompagnement, garde des enfants, etc.

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9
Q

Vrai ou faux. Premiers centres d’hébergement pour les victimes de viol au Canada, organisés par des femmes et des bénévoles

A

Faux. Les premiers centres d’hébergements pour les victimes de viol ont vue le jour aux États-Unis.

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10
Q

Quel est le résultat du meeting LEAA de 1975?

A

Permet la naissance de NOVA (National Organization for Victim Assistance) en 1976 qui est dissoute dans les années 1980

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11
Q

Quel était le but de la NOVA ?

A

Unifier les travailleurs bénévoles qui travaillent auprès des victimes. (Toutes les associations se regroupent pour former la NOVA)
• NOVA a été longtemps considérée comme l’organisation en faveur des victimes la plus forte et la plus influente du monde.

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12
Q

Quel rapport le président Reagan lance en 1982 ?

A

Le rapport «Task Force on Victims of Crime»

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13
Q

Quelles fut les trois premières associations d’influence pour les victimes qui ont vue le jour aux États-Unis et qui sont encore aujourd’hui des leaders majeurs dans le domaine?

A

1) MADD (Mothers Against Drunk Driving) fondée en 1980
2) Association des parents en deuil POMC (Parents of Murdered Children) fondée en 1978
3) National Coalition against Sexual Assault

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14
Q

Vrai ou faux. Au Canada et au Québec, l’évolution de la victimologie fut lente.

A

Vrai

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15
Q

Quel groupe d’individu a eu une grande influence sur le développement de la victimologie au Canada et au Québec

A

Ce sont des universitaires/chercheurs qui ont eu une influence sur l’apparition de la seconde victimologie au Canada

Influence du monde scientifique

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16
Q

Qui a eu une influence particulière sur le développement de la seconde victimologie au Québec ?

A

Micheline Baril

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17
Q

En quel année sont apparus les premiers centres d’hébergements pour femme au Canada ?

A

1975

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18
Q

Le Canada fut l’un des premiers pays à se préoccuper d’un aspect particulier de la victimologie. Quel est-il ?

A

Le Canada fut l’un des premiers pays à se préoccuper de l’indemnisation des victimes d’actes criminels

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19
Q

Quelle province s’est doter d’un régime d’indemnisation en premier ?

A

Le Manitoba

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20
Q

Quel loi fut adopté au Québec en 1972 concernant les victimes ?

A

Adoption de la Loi sur L’indemnisation des Victimes d’Actes Criminels

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21
Q

Quelle fut les premières initiatives au Québec ?

A

Premières initiatives : mise en place de maisons d’hébergement pouvant accueillir les femmes et les enfants victimes de violences au sein de la famille.
Parallèlement, elles vont contribuer au développement de Centres CALACS, centres d’aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel

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22
Q

Qu’est-ce que le gouvernement québécois adopte à la suite des revendications de groupes de femmes en 1985?

A

En 1985, à la suite des revendications de groupes de femmes, le gouvernement québécois adopte une Politique d’aide aux femmes violentées qui reconnaît l’importance des ressources dans la communauté et accorde un soutien financier.

23
Q

Quels sont les symboles de la victimologie au Québec ? (2)

A

1) La violence conjugale

2) L’agression sexuelle

24
Q

En quelle année le ministère de la justice du Québec et le ministère du Solliciteur Général mettent sur pied une Politique d’intervention en matière de violence conjugale

A

En 1986

25
Q

En quelle année fut l’importante révision de la Politique d’intervention en matière de violence conjugale?

A

En 1995

26
Q

Quelles fut les modifications apportées à la Politique d’intervention en matière de violence conjugale en 1995 ?

A

En 1995, cette loi fait l’objet d’une très importante révision et donne lieu à la Politique d’Intervention en matière de violence conjugale. **Prévenir, dépister, traiter la violence conjugale

27
Q

En quelle année fut réformer pour la première fois le code criminel canadien concernant les agressions sexuelles ?

A

1983

28
Q

Quelle fut l’initiative du gouvernement de 1983 concernant les agressions sexuelles ?

A

Réforme du code criminel canadien. Il n’y a désormais plus d’exigence de pénétration et le consentement n’est jamais acquis

29
Q

Pourquoi la Politique d’intervention en matière de violence conjugale de 1986 n’a pas fonctinnée?

A

Échec totale de la première politique, car les victimes sont forcées à dénoncer et à aller jusqu’au bout du processus judiciaire.

30
Q

Quel était le problème avec l’obligation des victimes à dénoncer leur mari violent qui venait avec la première Politique d’intervention en matière de violence conjugale?

A

On comprend qui si on enferme les auteurs de violence conjugale en prison directement, les victimes de parlerons plus (amour envers leur conjoint, dépendance financière, enfants, isolement, etc.)

31
Q

À quoi donne lieu l’étude commandée par le ministère de la justice canadien sur la situation des victimes d’actes criminels au Canada ?

A

Il donne lieu au Rapport du Groupe Fédéral-Provincial: La justice pour les victimes d’actes criminels.

32
Q

Que trouve-t-on dans le rapport du Groupe Fédéral-Provincial: La justice pour les victimes d’actes criminels.

A

Ce document donne des recommandations aux provinces.

33
Q

En 1985, la Canada collabore à l’élaboration de quelle déclaration?

A

En 1985, le Canada collabore à l’élaboration de la déclaration de principes de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d’abus de pouvoir ?

34
Q

En quel année le Canada collabore à l’élaboration de la déclaration de principes de justice relatifs aux victimes de la criminalité et aux victimes d’abus de pouvoir ?

A

En 1985

35
Q

Quelle loi est adoptée en 1988 concernant les victimes?

A

la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminel (LAVAC)

36
Q

Qu’est-ce que la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminel met en place ?

A

1) Un Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)
2) Un fonds d’aide aux victimes d’actes criminels (FAVAC)
3) Les centres d’aide aux victimes d’actes criminels (CAVAC)

37
Q

Qu’est-ce qu’un Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)? (3)

A

Un Bureau d’aide aux victimes d’actes criminels qui est responsable de:

1) l’élaboration des politiques et des programmes
2) le développement des services dans le secteur de l’aide aux victimes.
3) Soutient le développement des CAVAC

38
Q

Qu’est-ce qu’un fonds d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)?

A

Un fonds d’aide aux victimes d’actes criminels qui récupère par le biais des suramendes demandées aux délinquants des fonds destinés au fonctionnement des centres d’aide aux victimes d’actes criminels.

39
Q

Vrai ou faux. L’argent ramassée par les FAVAC va directement dans les poches des victimes ?

A

Faux. L’argent ne va pas aux victimes, mais bien aux services. Les services sont donc gratuit pour les personnes qui en bénéficient.

40
Q

Qu’est-ce qu’un centre d’aide aux victimes d’actes criminels (BAVAC)? (4)

A

Les centres d’aide aux victimes d’actes criminels offre de

1) l’information sur les suivis et recours,
2) l’aide psychologique à court terme,
3) l’intervention post-traumatique,
4) Quel

41
Q

En quelle année fut adoptée la Loi sur l’aide aux victimes d’actes criminels

A

En 1988

42
Q

Quel concept retient Micheline Baril dans ses travaux ? (2)

A

1) La vulnérabilité

2) La facilitation

43
Q

Quel type de victimes est caractérisée par le concept de vulnérabilité de Micheline Baril ?

A

Elle est le fait de certaines victimes plus que d’autres : femmes, enfants, personnes âgées ou handicapées. Mais entrent aussi dans cette catégorie les professions à risque, les victimes engagées dans des actes criminels, etc.

Le crime les touche plus et plus souvent.

44
Q

Quel type de victimes est caractérisée par le concept de facilitation de Micheline Baril ?

A

elle peut conduire des personnes à s’exposer à des victimisations en raison d’une confiance démesurée, ou de la trop grande disponibilité de leurs biens pour l’agresseur. Mais elle est surtout le fait de la réticence de certaines victimes à signaler les infractions subies, ou celles dont elles ont été témoins.

Certaines victimes facilitent le crime sans le vouloir.

45
Q

Comment s’appelle la théorie de Micheline Baril ?

A

Théories concernant les habitudes et les modes de vie des victime

46
Q

Comment s’appelle la théorie développée par Fattah ?

A

Théories sur l’interchangeabilité des rôles criminel-victime

47
Q

Quels sont les trois résultats majeurs de la théorie sur l’interchangeabilité des rôles criminel-victime développée pas Fattah?

A

1) Il existe un lien étroit entre victimisation et agression (causes et conséquences)
2) Les agresseurs et les victimes ne sont pas, comme on le croyait, deux populations distinctes: ils évoluent dans les mêmes cercles
3) Les rôles de victime et d’agresseur ne sont pas définitifs, et plusieurs personnes passent d’un rôle à un autre.

48
Q

Qu’est-ce que la théorie sur la victimisation multiple ou chronique

A
On remarque que dans les atteintes graves à la personne, c’est un tout petit nombre de personnes qui subit la plus large proportion    des crimes. 
Ces victimisations (appelées «chroniques» par Micheline Baril) sont très importantes en milieu familial.
49
Q

Sur quoi se concentre les théories psychologiques ?

A

Elles se concentrent sur la psychologie, la psychiatrie et la psychanalyse de la victime.

Elles sont centrées non pas sur la victime à proprement parler mais sur l’origine et les conséquences du traumatisme subi par certaines victimes.

50
Q

Comment est décrit le traumatisme consécutif à la victimisation selon les théories psychologiques? (4)

A
  1. Imprévisible
  2. Pouvant émerger chez certaines personnes et non chez d’autres
  3. Suite à des crimes contre les biens autant que contre la personne
  4. Immédiatement ou des années après les faits, à des degrés divers, pour des raisons diverses.
51
Q

À quoi s’intéressent les théories victimologiques ? (3)

A

1) Il s’agit des recherches d’envergure phénoménologique: on s’interroge sur le vécu et l’expérience des victimes.
2) On en déduit l’importance de la prise en charge psychologique et sociale des victimes.
3) On découvre les souffrances des victimes dans le système de justice pénale, et le phénomène de la seconde victimisation.

52
Q

Quels sont les objectifs privilégiés par les théories victimologiques ? (2)

A

1) Les nouvelles victimisations (cyberintimidation, traite, mariages arrangés…)
2) Les nouvelles justices (alternative, réparatrice, dialogues…)

53
Q

Pourquoi au Québec, l’agression sexuelle et la violence conjugale sont les symboles de la victimologie ? (7)

A

1) Ce sont les deux types de crime que les victimes dénoncent le moins.
2) Ce sont des crimes contraire aux autres crime
3) Ce sont les deux types de crimes pour lesquelles les victimes collaborent le moins
4) Ce sont les deux types de crimes pour lesquelles les victimes se culpabilisent et se sente honteuses.
5) Beaucoup de victimes ne savent même pas qu’elles sont victimes
6) Ce sont les deux types de crimes pour lesquelles les victimes sont victimisées à répétition
7) Ce sont les deux types de crimes pour lesquelles les victimes sont beaucoup plus souvent des femmes (et beaucoup plus mortel chez les femmes)