Les conséquences de la victimisation criminelle Flashcards

1
Q

Comment les facteurs suivants ont évolués de la première victimologie à la deuxième (• Age • Sexe • Milieu d’origine • Santé mentale de la victime antérieurement à la victimisation • Attitude de la victime et perception du crime • Victimisation antérieure • Entourage, soutien social) ?

A

Ils étaient considérés comme des facteurs victimogènes au début, puis sont devenus des facteurs de vulnérabilités. On ne s’en sert plus pour accuser les victimes, mais pour expliquer leur fragilité.

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2
Q

Qu’est-ce qui fait que deux personnes ne vivent pas leur victimisation de la même manière ? (3)

A

1) Conséquences liées à la personne victime elle-même (sans notion de faute) - Elle va vivre des conséquences liés à elle-même, indépendamment du geste commis
2) Conséquences de la stricte responsabilité de l’agresseur (en lien avec l’événement uniquement) - Le geste commis
3) Conséquences liées au contexte social et de vie (environnement, communauté, réaction sociale, médias…)

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3
Q

Quels sont les trois types de conséquences de la victimisation ?

A

1) Conséquences directes de l’événement
2) Répercussions (ce que l’événement aggrave dans la vie personnelle)
3) Effets (les conséquences diffuses des conséquences et des répercussions)
* Ces conséquences sont imprévisibles*

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4
Q

Quels sont les six types d’impacts qu’il faut toujours prendre en considération lorsque l’on rencontre une victime ?

A

1) Impact physique
2) Impact psychologique
3) Impact financier
4) Impact économique
5) Impact social
6) Le cycle de la violence

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5
Q

Qu’est-ce qu’un impact physique ? (2)

A

1) Les blessures
• Plus d’un quart des incidents avec violence causent une blessure
• Plus de 2 millions d’individus touchés par année au total
• 25% de ces blessures requièrent des soins médicaux
2) Le décès
• 500 à 600 homicides par an au Canada.
• Taux élevé de blessures ayant entraîné la mort

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6
Q

Qu’est-ce qu’un impact psychologique ? (3)

A

1) Beaucoup plus grave en terme de séquelles que l’impact physique.
2) La réaction ne dépend pas que de la nature du crime mais aussi de la situation de la victime et de sa perception de l’événement
3) 78% des victimes de tous crimes déclarent subir un impact émotionnel, 21% n’en ont pas.

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7
Q

Lorsque l’on parle d’impacts psychologiques, quels sont les sentiments les plus ressentis par les victimes en ordre d’importance ? (9)

A

1) Bouleversement, confusion, frustration
2) Colère
3) Crainte
4) Diminution de la confiance en la sécurité personnelle
5) Blessure émotive ou déception
6) Diminution de l’estime de soi
7) Choc ou incrédulité
8) Honte, culpabilité
9) Dissonance cognitive
• Etc.

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8
Q

Qu’est-ce qu’un impact financier ? (6)

A

1) Pertes financières directes
2) Pertes et dommages aux biens
3) Frais médicaux
4) Perte de salaire en raison de l’absence au travail
5) Frais liés à la sécurité (serrures, alarmes)
6) Traitements à long terme pour les séquelles émotionnelles et psychologiques
• Etc.

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9
Q

Qu’est-ce qu’un impact économique? (3)

A

1) Perte d’emploi
2) Faillite
3) Échec
• Etc.

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10
Q

Quels sont les trois types d’impacts social ?

A

1) Impact social personnel : • Déménagement, prise de mesures de protection
• Modification des comportements habituels (sorties, fréquentations, rythme des activités, rentabilité et efficacité etc.)
2) Impact social général :
• Contribution réduite de la victime à la société
• Répercussions sur la contribution des proches de la victime, dont les activités se réduisent aussi.
3) Impact familial et personnel?…

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11
Q

Quels sont les trois types de cycle de la violence ?

A

1) La transmission circulaire
2) La transmission verticale
3) La transmission horizontale

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12
Q

Qu’est-ce que la transmission circulaire ? (2)

A
  • Abus qui se répètent

* Victimisation chronique

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13
Q

Qu’est-ce que la transmission verticale ? (2)

A

•Transmise d’une génération à une autre
• Des victimes qui deviennent agresseurs à leur tour
* Les gens qui grandissent dans la violence *

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14
Q

Qu’est-ce que la transmission horizontale ?

A

La violence est propagée d’une situation à une autre (reproduction d’un comportement victimisant dans un autre milieu, de la maison à l’école par exemple, ou comportements de généralisation.)
* Beaucoup avec des enfants. Ils se font battent à la maison et frappent leurs amis à l’école *

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15
Q

Quels sont les deux types de traumatismes ?

A

1) Psychotraumatiques

2) Identitaires et narcissiques

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16
Q

Qu’est-ce que le traumatisme de type psychotraumatique ?

A

1) Accident, catastrophe qui confronte brusquement à la mort ou à l’idée de mort.
2) Exclusion brutale de la vie normale.
* Le cerveau n’est pas fait pour gérer ce genre de situation –> stress post-traumatique*

17
Q

Qu’est-ce que le traumatisme de type identitaire ou narcissique ?

A

Multiples, prolongés, d’intensité variable

La personne n’a pas peur de mourir, ce trouble ne mène donc pas à un stress post-traumatique

18
Q

Qu’est-ce qu’un trouble de stress aigu ?

A

1) Distinguer la réaction normale de stress à une pathologie événementielle consécutive à une menace très grave à l’intégrité, « faisant effraction dans le psychisme »
2) Trois jours à un mois après l’événement

19
Q

Quels sont les critères diagnostics de l’états de stress post-traumatique selon le DSM-V ? (7)

A

1) Exposition à la mort ou à des blessures graves ou sexuelles
2) Symptômes particuliers parmi les suivants : intrusion, humeur négative, symptômes dissociatifs, d’évitement, d’activation
3) Durée de la perturbation
4) Souffrance cliniquement significative 5) Non imputable aux effets d’une substance
6) Le trouble de stress aigu peut voir son diagnostic revu:
7) Diagnostic considéré :TSTP
• si symptômes durent plus d’un mois

20
Q

Qui sont ceux qui sont le plus susceptibles d’être touchés par l’état de stress post-traumatique ?

A

1) Vétérans
2) Professions à exposition (policiers, pompiers)
3) Viol
4) Combat militaire, captivité
5) Internement
6) Genocide.

21
Q

Qu’est-ce qui est nouveau dans le DSM-V concernant l’état de stress post-traumatique ? (2)

A

1) Avant, ESPT dans les troubles anxieux. Désormais, nouvelle catégorie pour les troubles consécutifs aux traumatismes et au stress (trouble réactif de l’attachement, trouble d’adaptation…)
2) Admet que le trouble peut être diagnostiqué chez une victime indirecte (émotionnellement proche de la victime directe ou à force de confrontation à des récits répétés dans le cadre professionnel par exemple)

22
Q

Que peut-on dire sur le critère A de l’état de stress post-traumatique du DSM-V : Exposition à la mort ou à la menace de mort, à une blessure grave ou à des violences sexuelles ? (4)

A

1) Lui-même
2) En tant que témoin
3) En apprenant que c’est arrivé à un proche (mort ou menace de mort violente ou accidentelle)
4) Expérience répétée ou exposition extrême aux détails aversifs provenant de l’événement (personnes arrivant sur les lieux, secours, policiers…)
* C’est un critère évènementielle*

23
Q

Que peut-on dire sur le critère B de l’état de stress post-traumatique du DSM-V : REVIVISCENCE L’événement est constamment revécu (intrusion) ? (5)

A

Au moins un de ces critères:
1- Souvenirs répétitifs (involontaires) provoquant de la détresse
2- Rêves répétitifs (involontaires)
3- Réactions dissociatives (flashbacks) lors de laquelle la personne se comporte comme si l’événement allait se reproduire, peut important la situation du moment
4- Réaction intense et prolongée de détresse lorsque exposé à des indices qui rappellent l’événement (qui dure plus que de coutume)
5- Réactivité physiologique (palpitations, souffle court, transpiration, maux de ventre…)

24
Q

Que peut-on dire sur le critère C de l’état de stress post-traumatique du DSM-V : ÉVITEMENT («EXTERNE») Évitement persistant des stimuli associés au traumatisme (évitement «externe» ou agi) ? (2)

A

1- Efforts pour éviter les pensées, sentiments, conversations rappelant le traumatisme
2- Efforts pour éviter les activités, les endroits, les personnes qui rappellent l’événement

25
Q

Que peut-on dire sur le critère D de l’état de stress post-traumatique du DSM-V : ÉVITEMENT «INTERNE» altérations négatives de l’humeur ou de la pensée ? (7)

A

Au moins deux de ces critères:

  1. Incapacité de se rappeler un aspect important du traumatisme (amnésie dissociative typique)
  2. Attentes ou pensées exagérées à propos de soi ou des autres (on ne peut faire confiance à personne, je suis une mauvaise personne, le monde est un enfer…)
  3. NOUVEAU – Blâme exagéré de soi ou des autres à propos des circonstances ou des conséquences de l’événement
  4. État émotionnel négatif persistent (horreur, culpabilité, peur…)
  5. Réduction nette de l’intérêt pour des activités importantes, ou réduction de la participation à ces activités
  6. Sentiment de détachement d’autrui ou de biens, devenir étranger aux autres
  7. Restriction des affects (incapacité ou difficultés à éprouver de l’affectivité – amour, empathie…)

Pas contrôlé

26
Q

Que peut-on dire sur le critère E de l’état de stress post-traumatique du DSM-V : Altération de l’éveil et de la réactivité en lien avec l’événement

A

Au moins deux de ces critères:

  1. Comportement agressif ou irritable (bagarre, destruction de biens, s’en prendre verbalement à des personnes…)
  2. NOUVEAU - Comportement imprudent ou autodestructeur (conduire trop vite, abus de substances ou d’alcool, comportements sexuels risqués, automutilation ou tentatives d’automutilation…)
  3. Hypervigilence
  4. Réactions de sursauts exagérés
  5. Problèmes de concentration
  6. Troubles du sommeil, difficultés à s’endormi
27
Q

Quel est le critère F de l’état de stress post-traumatique du DSM-V ?

A

Les symptômes B, C , D et E persistent au moins un mois

28
Q

Quel est le critère G de l’état de stress post-traumatique du DSM-V ?

A

La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.

29
Q

Quel est le critère H de l’état de stress post-traumatique du DSM-V ?

A

Aucun de ces symtômes n’est dû à une prise de médicaments, de substances ou encore à une pathologie

30
Q

Que se passe-t-il lorsque l’état de stress post-traumatique touche un enfant de moins de 6 ans ? (6)

A

• Les symptômes sont assez semblables, mais on remarquera en particulier: 1) Que les sentiments de détresse n’ont pas à être visibles: ils peuvent s’exprimer par le jeu ou par reconstitution

2) Qu’il est souvent impossible de vérifier que le contenu effrayant est bien lié à l’événement à l’origine
3) Certains symptômes très sévères (abolition complète de la conscience de l’environnement)
4) La réduction persistante de l’expression d’émotions positives
5) La réduction nette d’activités comme le jeu ou les activités
6) Des comportements irritables majeurs (crises extrêmes de colère)
* A noter (ne figure pas dans le DSM): le comportement de dilapidation*

31
Q

Pourquoi dit-on que l’état de stress post-traumatique n’est que la partie visible de l’iceberg des conséquences de la victimisation ? (5)

A

1) Sentiment de culpabilité du fait d’avoir survécu, de ne pas avoir réagi comme elles auraient voulu, etc..
2) Le fait de l’acte criminel: grande révolte, agressivité, désir de vengeance, sentiment d’injustice
3) Sentiment d’incommunicabilité (si tu ne la pas vécu, tu ne peux pas comprendre)
4) Vision du monde et de la vie affectée: le monde n’est plus aussi sûr. Plus la vision du monde était incompatible avec l’événement, plus le choc est grand
5) Les gens souffrant d’un stress post-traumatique doivent parfois vivre, en même temps, le deuil de personnes chères, des problèmes de santé, des problèmes financiers, des convocations judiciaires, l’affrontement des médias etc..

32
Q

Vrai ou faux. Le ESPT touche bien plus les femmes que les hommes..

A

Vrai

33
Q

Quel est le facteur de protection principal de l’état de stress post-traumatique?

A

Support social avant l’exposition

34
Q

Que peut-on dire sur les traitements de l’état de stress post-traumatique ? (6)

A

1) 50 à 60% des SPT disparaîtront d’eux-même dans la première année.
2) On peut traiter efficacement les symptômes de dépression et d’angoisse qui accompagnent le trouble de stress post-traumatique à l’aide de certains médicaments, mais on ne peut pas traiter directement l’ESPT.
3) Thérapies cognitive-comportementale et de groupe: les plus courantes (et les plus bénéfiques?)
4) La thérapie d’exposition qui consiste à faire revivre l’expérience traumatisante en milieu contrôlé donne aussi de bons résultats.
5) À l’heure actuelle, beaucoup de recherches en cours pour venir à bout du ESPT
6) Avec la nouvelle version du DSM, on se rend compte que certains symptômes sont plus dissociatifs, d’autres touchent plus la dépendance ou la gestion de l’humeur… donc «spectre» qui demande sûrement bien des traitements différents

35
Q

Que peut-on dire sur les co-morbidité ESPT et trouble psychiatrique ?

A

Il y a co-morbidité dans 80% des cas.
1) Abus et dépendance aux toxiques:
• Alcool: 52% des hommes et 28% des femmes
• Drogue: 35% des hommes et 28% des femmes
2) Dépression majeure: 48%
3) Beaucoup de trouble anxieux

36
Q

Quelles sont les réactions à la maltraitance ou aux autres formes de détresse ?

A

1) L’emprise: la relation de soumission à l’autre
2) Le trouble de l’attachement
3) Les troubles dissociatifs
4) Les troubles de l’adaptation

37
Q

Quelles sont les conséquences de l’emprise: la relation de soumission à l’autre ? (3)

A

1) Les troubles identitaires (non nécessairement pathologiques):
• Exclusion symbolique (on ne trouve plus sa place)
• La victime est peu communicative, peu vindicative: « victimes muettes »
2) Les atteintes à l’estime de soi
3) Les troubles de la personnalité et les pathologies

38
Q

Qu’est-ce que le trouble dissociatifs ? (4)

A

1) Perturbation ou discontinuité dans l’intégration normale de la conscience, de la mémoire, de l’identité, des émotions, de la perception, de la représentation du corps.
2) Vécus comme des intrusions spontanées dans la conscience et le comportement
3) Ces troubles sont le plus souvent rencontrés à la suite d’un traumatisme
4) Ces symptômes sont renforcés par les efforts que l’on fait pour les cacher.

39
Q

Qu’est-ce que le trouble de l’adaptation ?

A

Manifestations phobo-obsessionnelles, repli sur soi, dépressivité, somatisations anxieuses, hypocondrie, impulsivité, vécu de persécution…