Schizophrénie et antipsychotiques Flashcards
Quels sont les symptômes positifs de la schizophrénie ?
- Délires : fausses croyances résistantes au raisonnement incluant l’idée d’être poursuivi ou surveillé
- Hallucinations : fausses perceptions de tous les sens, particulièrement de nature auditive
- Comportement désorganisé : difficulté à poursuivre un but, agitation imprévisible et désinhibition sociale
- Langage et pensées désorganisés : grammaire intacte mais contenu incohérent et divague
Quels sont les symptômes négatifs de la schizophrénie ?
- Aplatissement émotionnel : diminution dans la variété et l’intensité des expressions émotionnelles (expression du visage, ton de la voix, contact visuel, langage corporel)
- Pauvreté du langage : diminution de la fluidité de langage, laconique
- Avolition : difficulté à initier des comportements dirigés vers un but, faussement interprété comme un désintérêt
Quels sont les symptômes cognitifs de la schizophrénie ?
- Pauvreté des fonctions exécutives : diminution de la capacité de comprendre des informations et de les utiliser pour prendre des décisions
- Troubles de concentration et d’attention
- Déficits dans la mémoire vive : difficulté à utiliser de l’information immédiatement après l’avoir apprise
Vrai ou Faux ? Justifiez.
Il y a des marqueurs objectifs pour le diagnostic de la schizophrénie ?
Faux. Le diagnostic est posé sur la base de témoignages du patient, de ses proches, de l’évolution de la maladie et de la réponse au traitement antipsychotique.
Quelle est la différence entre un symptôme positif, négatif et cognitif dans la maladie de la schizophrénie ?
Un symptôme positif s’agit d’un symptôme retrouvé chez la personnes sz qu’on ne retrouve pas chez une personne non atteinte et un symptôme négatif s’agit d’une perte d’un aspect du fonctionnement normalement retrouvé chez les personnes saines. Les symptômes cognitifs quant à eux sont subtiles et déterminés grâce à des tests spécifiques.
Chaque groupe de symptôme répond différemment aux traitements pharamacologiques.
Comment est l’évolution de la maladie de la schizophrénie ?
Évolution en trois phases (perte progressive du niveau de fonctionnalité jusqu’à atteindre un plateau dans la phase résiduelle) :
1. Phase prodomique : symptômes précédents la maladie sous la forme d’angoisse envahissante. Isolement progressif du monde et apauvrissement du fonctionnement.
2. Phase active : Associé à un stress psychosocial, premier épisode déclenché après un stress émotif important
3. Phase résiduelle : Symptômes positifs atténuées et persistance des symptômes négatifs.
Vrai ou faux ? Justiifez.
Les gènes jouent un rôle dans la maladie de schizophrénie.
Vrai. En effet, le facteur de concordance pour la maladie chez des jumeaux est de 48% et plus le degré de parantée augmente, plus ce facteur de concordance augmente alors il y a une partie génétique expliquant le développement de la maladie.
Vrai ou Faux ? Justifiez.
Uniquement les gènes causent la maladie de schizophrénie.
Faux. La maladie de schizophrénie s’agit d’une maladie complexe dans laquelle on retrouve une composante génétique qui prédispose la maladie et une composante environnementale (multiple hit theory avec des mutations de novo). Les deux composantes causent des anomalies neurodéveloppementales de la conception au début de l’âge adulte (dans la formation des neurones, la migration, la synaptogénèse, l’apoptose, l’élagage) [stade précose]. [Stade latent] Ensuite, on trouve des signes précoces subtils prédisant la schizophrénie dont anomalies motrices, apathie, retrait social, déficits des tâches attentionnelles et de traitement de l’information. [Stade tardif] Enfin, on a de l’élagage synaptique excessif lors de l’adolescence (composante génétique) menant à une connectivité et fonctionalité neuronale anormale ainsi que d’autres hits environnementaux (stress, drogue, disfonctionnement de l’axe HPA). Ces deux composantes mènent à une plus grande déficiance dans les fonctions cognitives (déficits attentionnels, dans la mémoire, dans les fonctions exécutives), présence de symptômes positifs et détérioration des symptômes négatifs.
Quels sont les facteurs de risque développementaux pour la schizophrénie ?
- Neuropathologie lors de la gestation ou de la naissance : Incidence élevée de complications obstétriques chez les patients & Diminution de l’apport en oxygène lors de la naissance menant à une perte possible de tissu cérébral
- Dommages viraux au cerveau du foetus : augmentation du risque de sz quand la mère a eu une grippe dans le 2e trimestre de grossesse
- Adversité sociale : immigration, chômage, vie urbaine, absence d’amis proches, abus durant l’enfance
Quelles sont les anomalies neuroanatomiques retrouvées dans la schizophrénie ?
- Amincissement des régions du cortex préfrontal, temporal et pariétal
- Élargissement des ventricules (compensation de la perte de matière grise)
- Hypofrontalité lors de tâches cognitives
Expliquer le lien entre la perte de la matière grise et les symptômes.
Il existe une corrélation entre le degré de perte de matière grise et la sévérité des symptômes et des déficits sans influencer la durée de la maladie ou le traitement pharmacologique.
Aussi, la perte de matière grise pourrait expliquer les déficits dans la tâches qui dépendent du cortex (mémoire vive et contrôle cognitif). En effet, il existe une corrélation entre les déficits cognitifs et la diminution de l’activité neuronale dans le cortex préfrontal.
Vrai ou Faux ?
La perte de matière grise retrouvée dans la schizophrénie signifie une diminution de dendrites, d’axones et d’épines dendritiques causant une diminution de synapses dans les cellules pyramidales.
Vrai.
Perte de matière n’équivaut pas une perte de cellules !
Vrai ou Faux ?
La perte de matière grise retrouvée dans la schizophrénie signifie une diminution de dendrites, d’axones et d’épines dendritiques causant une diminution de synapses dans les cellules pyramidales.
Vrai.
Perte de matière n’équivaut pas une perte de cellules !
Qu’est-ce que l’hypothèse neurobiologique de la schizophrénie ?
Les symptômes de la schizophrénie sont attribuables à un déséquilibre dans la transmission dopaminergique où on retrouve une hypotransmission dopamingergique dans le cortex préfrontal et une augmentation de la transmission dopaminergique dans le striatum.
Quelles sont les données qui appuyent l’hypothèse neurobiologique de la maladie de schizophrénie ?
- Efficacité des antipsychotiques dépend de leur affinité pour le récepteur D2
- Drogues qui augmentent la transmission dopaminergique exacerbent la psychose
- Drogues qui diminuent la transmission dopaminergique atténuent la psychose
- Augmentation de la capacité de synthèse de la dopamine dans le striatum des patients sz en psychose et chez les personnes à risque de la sz
- Augmentation de la libération de dopamine striatale après stimulation par agent pharmacologique ou stress social chez les patients sz
- Augmentation des taux synaptiques de dopamine dans le striatum chez les patients sz au repos