Rôles adaptatifs et émotions Flashcards

1
Q

Sans même avoir l’ensemble du contexte d’une situation nous sommes capables de :

A

de comprendre ce que ressent une personne et ce grâc à sa posture, son visage qui peuvent nous évoquer des émotions

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2
Q

Les émotions servent à quoi ?

A

ce sont un mode de communication : que se soit la communication entre individus de la même espèce mais aussi entre individus d’espèces différentes

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3
Q

L’expression de Fehr et Russel en 1984 ?

A

“Tout le monde sait ce qu’est une émotion, jusqu’à ce que vous lui demandiez de la définir”

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4
Q

le concept d’émotion est-il facile à définir?

A

Non, il y a d’ailleurs une absence de cosensus entre les théoriciens des émotions, en partie parce que l’étude des émotions recouvre de multitudes facettes comme l’étude de:

  • ses composantes
  • ce qui les déterminent
  • leurs effets sur le comportement
  • leur fonctions évolutives et adaptatives

Il existe ainsi plus d’une centaine de définitions de l’émotion

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5
Q

Etymologie d’émotion ?

A

“émotion” provient du mot émouvoir basé sur le latin emovere, dont le préfixe “e”, qui est une variante de “ex”, signifie “hors de” et movere signifiant “mouvement”.
“Emotion” signifie ainsi avant tout un mouvement ou la mise en mouvement, en particulier un mouvement interne qui s’exteriorise.

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6
Q

Les émotions produisent quoi ?

A

elles produisent des changements, psychiques ou comportementaux, mais renvoient aussi à un état “d’ébranlement interne” qui peut être:

  • Positifs (plaisir, joie) = comportement d’approche
  • Négatifs (dégoût, peur, colère) = comportement d’évitement
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7
Q

Quelle définition est largement acceptée dans le monde des scientifiques ?

A

celle de Paul et Anne Klienginna en 1981 qui ont analysé et classifié + de 90 définitions

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8
Q

qu’écrivent-ils Paul et Anne Klienginna ?

A

Les émotions sont le résultat de l’interaction de facteurs subjectifs e objectifs, réalisés par des systèmes neuronaux ou endocrines qui peuvent:

  1. Induire des expériences telles que des sentiments d’éveil, de plaisir ou de déplaisir
  2. Générer des processus cognitifs tels que des réorientations pertinentes sur le plan perceptif, des évaluations, des étiquetages
  3. activer des ajustements physiologiques globaux
  4. induire des comportements qui sont, le plus souvent, expressif, dirigés vers un but et adaptatifs
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9
Q

quelles sont les 3 composantes fondamentales des émotions ?

A
  • physiologique
  • comportementale
  • Cognitive / subjective
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10
Q

Les émotions et les animaux:

A

Probablement que les émotions éxistent chez la plupart des animaux puisque les animaux doivent aussi donner une valeur aux informations qu’ils reçoivent : ils ont besoin de coder la valeur des évèbements qu’ils vivent. C’est indispensable à leur survie surtout si les interactions avec leur environnement sont complexes, ce qui est particulièrement le cas dans les contextes d’interactions sociales

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11
Q

Le psychiatre et psychologue Randolph Nesse en 1990 propose quoi ?

A

il propose une définition qui replace les émotions dans un contexte plus adaptatif et évolutif :

“Les émotions sont des modes spécialisés de fonctionnement façonnés par la sélection naturelle pour ajuster les paramètres physiologiques et comportementaux de l’organisme de manière à accroïtre sa capaité et sa tendance à répondre de façon adaptée aux menaces et aux opportunités qui surviennent dans des situations qu’il rencontre”

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12
Q

La définition de Randolph N. est-elle nouvelle ?

A

non, cette définition a déjà été proposée dès la seconde moitié du XIXème siècle dans les travaux de Charles Darwin qu’il a exposé dans son livre publié en 1872 : “L’expression des émotions chez l’Homme et les animaux”. Il propose que les expressions des émotions sont des produits de l’évolution et résultent de processus de séléction naturelle au même titre que des caractères physiques ou physiologiques

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13
Q

Quelles sont les 3 idées principales défendues par Darwin ?

A
  • Expression des émotions = comportement indiquant que l’individu s’apprête à faire
  • Evolution dans le sens de l’amélioration de la fonction de communication
  • Des messages contraires se traduisent par des postures opposées

Cette dimension adaptative et évolutive des émùotions est au coeur du modèle multidimensionnel de Plutchick

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14
Q

Emotion V.S Humeur :

A

vitesse de déclenchement:
Emotion = rapide
Humeur = lente

Fréquence d’apparition:
Emotion = faible
Humeur = elevée

Intensité:
Emotion: forte
Hmeur: faible

Identification
Emotion = facile
Humeur = difficile

Durée
Emotion = courte
Humeur = longue

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15
Q
A
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16
Q

Emotion V.S Motivation

A

Renvoient tous les deux à des états modifiant le comportements de l’individu (approche ou évitement), cependant:

  • Motivation répond à des causes internes (faim, soif)
  • Emotions davantage déclenchées par des évènements externes présents dans notre environnement
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17
Q

Affect V.S Sentiment

A

Désignent tous les 2 la partie subjective de l’émotion : correspondent au ressenti de l’émotion. Etant donné la difficulté d’accéder à ce que pensent les animaux et même de prouver l’existence d’états subjectifs chez les animaux (même si bcp d’auterus pensent qu’ils existent) il est préférable de réserver les termes d’affect ou de sentiment aux états émotionnels humains

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18
Q

Pour conclure, émotions, humeur et motivation :

A

s’influencent mutuellement. Par exemple une personne d’humeur triste ou déprimée mémorise plus facilement des évènements tristes et se met plus facilement en colère qu’une personne d’humeur calme

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19
Q

Peux tu me parler de l’approche tridimensionnelle ?

A

Cette approche est très utilisée dans lma recherche en neurosciences, en psychologie cognitive et en psychiatrie. Elle permet de classer les émotions ou stimulus sur 2 axes orthogonaux/ 2 critères

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20
Q

Peux tu me donner les deux axes de l’approche dimensionnelle ?

A
  • Axe des ordonnées: l’éveil/activation allant de peu activant à très activant = arousal en anglais
  • Axe des abscisses: la valence en partant d’une valence négatice à gauche (déplaisant) à une valence positive à droite (très déplaisant)
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21
Q

Peux tu me parler de l’approche catégorielle ?

A

C’est une autre approche des émotions qui consiste à distinguer des émotions de base et des émotions complexes :

  • émotions primaires ou prototypiques: partagées par toutes les cultures + chez une grande partie des vertébrés
  • émotions secondaires ou non universelles: résultent de la combinaison d’émotions primaires (comme la jalousie, l’euphorien l’anxiété)
22
Q

Dans l’approche catégorielle, les théoriciens définissent 6 émotions primaires, lesquelles ?

A
  • surprise
  • colère
  • dégoût
  • peur
  • tristesse
  • joie
23
Q

l’approche catégorielle pose la question de quoi ?

A

la question du lien entre émotions primaires et secondaires.
En effet, de nombreux théoriciens se sont penchés sur cette question, et qui est d’ailleurs à ce jour, toujours pas entièrement résolue

24
Q

Peux tu me parler du modèle tridimensionnel de Plutchick ?

A
  • son modèle abordant le lien entre émotions primaires et secondaires est célèbre
  • A une approche évolutionniste: il considère les émotions comme nécessaires à la survie des espèces. Les émotions se seraient développées parallèlement aux fonctions cognitives: de plus en plus complexes = permet une adaptation optimale de l’espèce dans son milieu
  • Distingue 8 émotions de base
25
Q

En plus des 6 émotions primaires, quelles sont les 2 émotions que rajoute Plutchick ?

A
  • l’anticipation : qui est l’opposé de la surprise
  • l’acceptation : qui est l’opposé du dégoût
26
Q

Plutchick, dans son modèle, différencie les émotions grâce à 3 critères. Lesquels ?

A
  1. Critère d’intensité (peur < terreur)
  2. Critère de similitude (des émotions sont plus proches que d’autres, comme la honte est plus proche du remord que de la joie)
  3. Critère de polarité (les émotions de base s’opposent 2 à 2 comme la joie et la tristesse)
27
Q

Le modèle 3D de Plutchick, comment se lit-il ?

A

axe vertical = intensité (+ on va vers le haut + c’est intense)

Ceci a donné la célébre roue des émotions

28
Q

Les émotions primaires pourraient faire quoi au fil des expériences des individus ?

A

elles pourraient se combiner pour donner des émotions dite secondaires : joie + attirance = amour par exemple

29
Q

Quels autres modèles ont été proposés afin d’établir un lien entre émotions primaires et secondaires ?

A

Les modèles cognitivistes qui reposent sur l’idée que les émotions secondaires seraient le résultat d’un noyau de base formé par une émotion primaire sur laquelle s’ajoute une représentation mentale/évaluation = “appraisal” qui permettrait une construction plus complexe de l’émotion.

Exemple: dans ces théories de l’évaluation : les stimulus émotionnels déclenchent chez l’individu un éveil/activation lui permettant d’évaluer la situation ainsi que sa possibilité d’agir pour exprimer son émotion:
Stimulus –> éveil (arousal) —> évaluation (appraisal) —> émotion

30
Q

(doc Evaluation Cognitive) : James et Canon pensaient quoi ?

A

Il pensaient à ce schéma:
1. Déclenchement d’une émotion
2. L’émotion s’exprime
3. Perdure par des évaluations de la situation que la génère

31
Q

(doc Evaluation Cognitive): Un modèle émotionnel doit forcément comporter quoi ?

A

il doit forcément expliquer l’attribution d’un sens à un évènement. Ce sens qui apportera ou non une émotion

32
Q

(doc Evaluation Cognitive): 1920, Maranon fait quoi ?

A

Maranon qui était un médecin, injecte de l’adrénaline à + de 200 personnes et leur demande de décrire ce qu’ils éprouvent.

  • 70% d’entre eux expliquent seulement leur ressenti physiologique
  • 30% d’entre eux, sans savoir pourquoi, rapportent leur ressentis à des émotions. Ces émotions ne sont cependant pas clairement définies par les sujets.

Maranon appellera ces émotions : des émotions froides qui pourraient traduire un “comme si”.

33
Q

(doc Evaluation Cognitive): Conclusion de l’expérience de Maranon :

A

Cela pourrait montrer un certain lien entre l’activation physiologique et les émotions.
Ainsi si l’activation physiologique pour ressentir des émotions pouvait être présente, il manque toutefois une cause émotionnelle à cette activation. Les sujets savaient que la piqûre produirait un effet.

L’émotion serait un composé de deux choses:

  • arousal = activation physiologique
  • appraisal = l’évaluation de la situation

ceci est l’interprétation de Schachter et Singer quant à l’expérience de Maranon.

34
Q

(doc Evaluation Cognitive): Expérience de Schachter et Singer 1962

A

Ils annonçaient aux sujets qu’ils étaient présents pour tester les effets d’une vitamine sur la vision. Mais l’injection ne contenait pas de la vitamine, mais soit une solution de saline (sans effet sur l’arousal) soit de l’épinéphrine (ayant un effet d’arousal comme l’adrénaline). *

[ les sujets ayant reçu la saline savaient déjà qu’il n’y aurait aucun effet sdur eux alors que pour l’autre groupe des conséquences fantaisistes étaient annoncées = pieds engourdis, etc…]

Dans une pièce, un expérimentateur faisait le fou = ambiance émotionnelle. Dans une autre pièce il y avait une ambiance pesante = colérique.

résultats:

ceux sous épinéphrine et snas les bonnes informations = ont adopté en partie le style émotionnel de l’expérimentateur

ceux avec bonnes informations = aucun signe d’émotion

Cette expérience a été critiquée par de nombreux chercheurs ! Schachter et Singer ont fait d’autres expériences dans ce genre

35
Q

(doc Evaluation Cognitive): Conclusion études Schachter et Singer :

A

l’émotion fonctionne sur un dualisme activation physiologique/ attribution cognitive

36
Q

(doc Evaluation Cognitive): expérience Vallins 1966

A

but: savoir s’il était nécessaire de connaître un véritable arousal pour éprouver des sensations-émotions d’ordre sexuel ou si la simple croyance de cet arousal suffisait.

expérience: Des jeunes hommes ont regardé des pages du magazine Playboy. En plus de cela, des écouteurs leur faisaient entendre leur propre rythme cardiaque (ça c’est ce qu’on leur disait alors qu’en réalité les battements entendus été contrôlés par Vallins qui décidait ou non d’accélérer les battements). Les sujets devaient classer les jeunes filles vues nues en fonction de leur beauté et de l’attirance sexuelle qu’elles engendraient. Les premières classées étaient associées au pseudo-rythme accéléré. Puis celles associées à un rythme inférieur à la normale, enfin celles associées à un rythme normal.

Interprétation: pour comprendre pouquoi leur battements de coeur accéléraient, les jeunes hommes ont regardé de plus près les jeunes filles. En réalité, lorsque leur pseudo-rythme augmentait, leur VRAI rythme cardiaque augmentait aussi ! Les sujets éprouvaient donc réellement une modification physiologique.
= cette activation était provoquée mais engendrait tout de même certaines émotion par recherche de signification de l’environnement.

37
Q

(doc Evaluation Cognitive): Joanne Cantor, 1975 ses études:

A

jeunes hommes –> font exercice sur un vélo –> 5min après on leur faisait voir un film porno.

Les sujets ont été excités sexuellement mais attribuent cet éveil physiologique au talent du film plutôt qu’au sport effetué 5 min plus tôt qui fait encore effet.

Cela montre un lien entre activation physiologique et les indices environnementaux pris en compte dans l’évaluation de ses causes = sentir une émotion

38
Q

(doc Evaluation Cognitive) : Dutton et Aron expérience :

A

Jeunes hommes –> sont interviewés sur un pont qui bouge sans cesse, suspendu à 70 m au-dessus de rapides veulent pécho la fille qui les interview, ils pensent que leurs sensations proviennent d’une femme qui leur fait de l’effet, et ne pensent donc pas qu’elle vient les détourner de leur peur de ce pont.

39
Q

(doc Evaluation Cognitive): l’activation

A
  • ou se nomme arousal
  • Mandler: selon lui l’activation provient d’un évènement qui interromp un plan d’actions tendant vers un but
  • James & Canon : pensent qu’elle provient d’une prise de conscience d’un danger, un changement de situation
  • activation est la source d’une émotion
  • l’arousal peut être provoqué par ce qui est susceptible d’engendrer un arousal
  • existe de nombreux stimulis
  • dans certaines situations, l’arousal vient après l’évaluation cognitive qui serait elle même la source
  • arousal indifférencié pour l’ensemble des émotions
40
Q

(doc Evaluation Cognitive): l’évaluation cognitive

A
  • appraisal
  • activé par un signal
  • dépendant des caratéristiques de l’environnement
  • les caractéristiques pesonnelles d’un individu influencent son interprétation de l’éveil physologique
  • La prise en compte de ces variables est respectée dans le modèle émotionnel de Lazarus
41
Q

(doc Evaluation Cognitive): Le modèle Lazarus

A
  • 1960
  • l’émotion est une réponse à un processus cognitif préalable
  • réflèxes sensori-moteurs, réactions physiologiques, émtions = sotn des ressources adaptatives fondamentales de tous les animaux, avec au fil de l’évolution phylogénétique moins de dépendance vers les réflexes innés, mais plus de dépendance vers les émotions
  • émotion = répnse spécifique, cognitive, physiologique, aux contingences de l’environnement et non plus un stimulus
  • 2 évaluations cognitives mises en jeu dans l’interpréation émotionnelle des situations : évaluation primaire (définit le ressenti global d’une émotion) et évaluation secondaire (prend en compte les ressources de l’individu).
42
Q

(doc Evaluation Cognitive): Lazarus propose 3 façons pour faire face, mentalemnt, à une situation stressants :

A
  • La submerssion / envahissement: faire le choix d’accepter pleinement leur émotion et leurs sensations
  • Le détachement intellectuel: faire perdre une partie du pouvoir strssant d’une chose en l’intellectualisant.
  • La négation de réactions de stress: nier la chose.

“to cope” pour Lazarus c’est le coping, c’est “faire face”. Cette notion c’est l’ensemble des efforts cognitifset comportementaux servant à gérer les demandes internes et externes qui mettent à l’épreuve les ressources d’une personne = stratégies cognitives et comportementales pour surmonter les évènements stressants

43
Q

(doc Evaluation Cognitive) : Face au stress, les fonctions de base du coping sont lesquelles ?

A
  • agir directement pour éliine ou réduire la demande et/ou augmenter les ressources pour gérer cette demande
  • gérer la tension qui est ressentie comme le résultat de l’expérience des demandes
  • redéfinir les demandes pour les rendres plus gérables
44
Q

Les composantes physiologiques et comportementales sont des facteurs :

A
  • mesurables ojectivement
  • constituent tous deux l’expression émotionnelle
45
Q

La composante subjective est

A
  • un sentiment interne
  • non mesurable objectivement
  • expérienc émotionnelle
46
Q

Peux tu me parler plus en détails de la composante physiologique ?

A

Les variations physiologiques lors des émotions sont principalement le résultat de :
- Modification rapides de l’activité du système neurovégétatif (ou système nerveux autonome)
- Modification plus tardives du système nerveux neuroendocriniens, en particulier l’activation de l’axe corticotrope qui prolonge les effets du SNV

47
Q

C’est quoi le SNV en somme ?

A

se sont des strucures de l’encéphale et de la moelle spinale + tous les nerfs associés qui contrôlent des fonctions internes (rythme cardiaque ou respiratoire, etc…)
Ce SNV est composé de 2 divisions :

  • Le SN (ortho)sympathique : CATABOLIQUEqui dépense les ressources énergétiques de l’organisme pour faire face à une situation d’urgence et pour augmenter les chances de survie. C’est particulièrement cette division sympathique du SNV qui s’active lors des émotions
  • Le SN parasympathique : ANABOLIQUE, mobilisé dans les états de calme relatif pour restaurer l’énergie dépensée, permet d’accroïtre les ressources métaboliques quand les circonstances permettent le repos et la digestion
48
Q

La plupart des organes/ cibles du SNV sont sous le contrôle des 2 divisions, le plus souvent leur action est :

A

opposée

Par exemple l’ction sympathique sur le coeur est accélératrice alors qu’elle est frénatrice pour la division prasympathique.
Certains oranes ou glandes ne sont sous le contrôl que du SN sympathique, par exemple :
- Glandes sudoripares eccrines: nombreuses dans les zones glabres de la peau
- Mdullosurrénale: partie interne de la glande surrénales composées de cellules chromaffines libérant de l’adrénaline dans la circulation sanguine

49
Q

Quelle composante s’active le plus lors d’une émotion ?

A

la composante sympathique !
en mesurant cette activité sympathique, on pourrait avoir une idée de l’activation émotionnelle présentée par un individu.
Par exemple: la mesure de l’activité des glandes sudoripares eccrines, sous le contrôle exclusif du SN sympathique costitue un bon reflet de l’activation émotionnelle = indice neurvégétatif que les neuroscientifiques spécialisés dans l’étude des émotions et des processus cognitifss votn souvent mesurer à travers ce qu’ils nomment activité électrodermale (AED)

50
Q

C’est quoi une activité électrodermale ?

A

cela correspond à la mesure physiologique connue qui consiste à déterminer si une personne ment ou non. C’est un détecteur de mensonge (ou polygraphe) qui utilise l’enregistrement de l’activité électrodermale pour détecter une activation émotionnelle

51
Q

Pourquo l’AED est utilisé ?

A
  • pour explorer des processus cognitifs (ex: prise de décision, préparation à l’action , variations de la vigilance
  • pour des études de processus émotionnels
52
Q
A