document complémentaire : liens expression & expérience émotionnelles Flashcards
Que propose Darwin ?
le nombre d’émotions peuvent être innées ou du moins vont logiquement et invariablement se développer chez les individus de mêmes capacités, qui vivent dans un même environnement donc soumis aux mêmes contraintes.
=> idée d’une universalité de certaines émotions qui seront appelées émotions de base ou émotions primaires.
Qu’associe Izard en 1993 aux émotions primaires ?
Il associe des fonctions primaires issues de la phylogénétique, ainsi la joie mokntr le plaisir sensoriel d’une manière universellement reconnaissable, la tristesse à forte composante sociale ralentit les systèmes cognitifs et moteurs et peut être une prévention de l’agression, le dégoût maintient ‘environnement assez sain pour la survie, la honte reflète la vulnérabilité par rapport à ses paires, etc…
=> c’est par la combinaison de ces émotions innées et de leurs fonctions que se construirait peu à peu l’ensemble des émotions plus raffinées
Que définit Plutchik en 1977 ?
Il définit l’émotion comme une composante nécessaire à la survie des espèces qui se serait développée en lien, du moins chez l’homme, avec des capacités cognitives de + en + complexes, qui permettraient de concert une adaptation optimale.
Plutchik définit 8 émotions primaires, pouvant s’opposer deux à deux, lesquelles ?
- joie / tristesse
- attirance / dégoût
- peur/ colère
- surprise / anticipation
Ces émotions pourraient se combiner au fil des expériences des individus pour donner des émotions secondaires:
joie + attirance = amour
colère + dégoût = le mépris
etc…
Plutchik décrit également quoi dans son modèle ?
Il y décrit des émotions connaissant différentes intensités d’expression, ainsi la colère peut devenir la rage, la tristesse du désespoir, ou la surprise de la stupeur.
Mais un problème :
Dans cette théorie, l’émotion peut perdre sa valeur adaptative lorsqu’elle est exprimée trop intensément.
Idée issue d’une conséquence logique du postulat de l’adaptation :
une émotion peut perdre sa valeur adaptative si elle est exprimée ou ressentie trop intensément, exagérée par rapport aux exigences de la situation ou dans les situations qui ne la nécessite pas.
Ainsi sera comprise la tristesse excessive et quasi continue que l’on nomme dépression
les émotions sont à la fois des composantes :
les émotions sont à la fois des composantes cognitives et des composantes physiologiques.
que disait James ?
nous tremblons devant un ours en liberté, non devant un ours en cage, car il faut que la représentation soit une signification de danger pour que nous éprouvions de la peur
James a essayé de faire quoi en 1884 ?
il a essayé de clarifier la question de la physiologie émotionnelle en proposant ce que nous appelons encore la théorie périphérique.
Tout en situant l’émotion dans une sphère d’interprétation physiologique, il insiste sur l’importance de l’interprétation des situations et de ces messages corporels, pour le ressenti émotionnel.
Idée de James en + clair :
un sitmulus sensoriel met en branle de manière inconsciente des réactions réflexes qui, à leur tour, provoqueront des changements physiologiques périphériques dont on pourra prendre conscience et que l’on pourra interpréter de manière émotionnelle en fonction de la situation.
Qu’énnonce le Danois lange en 1885 ?
il énnonce un modèle assez proche de celui de James.
Il propose ainsi que ce soit la perception de changements corporels périphériques, viscéraux, faisant suite à une certaine gamme de stimuli, qui soit la source des émotions.
Comme James il présenta différentes émotions comme dépendantes de changements périphériques spécifiques : à chaque émotion son pattern physiologique
Quel est le seul désaccord entre James et Lange ?
l’existence d’un centre émotionnel spécifique dans le cerveau; le centre vasomoteur commandant le système vasculaire pour Lange, alors que pour James les sytèmes moteurs et sensoriels suffisent.
1927 & les travaux de Canon ?
il proposa la théorie la plus centrale des émotions.
- Le thalamus dans le cerveau, gère et induit les émotions.
- les réactions périphériques ne sont pas assez rapides pour expliquer la complexité du ressenti
- une simple injection d’adrénaline ne suffit pas, par exemple, à provoquer l’émotion réelle.
- Il faut une intervention corticale, centrale pour induire de véritables émotions.
- les émotions ne sont pas différenciées par des patterns d’excitation périphériques spécifiques (ce que pensaient James et Lange)
- *Les excitations périphériques n’interviendraient, selon Cannon, même pas dans ce qui constitue l’amorçage de l’émotion, elles ne seraient alors que des conséquences du phénomènes
Les 3 modèles : James, Lange, Cannon sont en accord sur quel point ?
l’interprétation des situations est importante
Les travaux physiologiques de Cannon le conduisirent à développer quoi ?
le rôle de la rupture homéostasique dans l’émotion.