document complémentaire : électrophysiologie de la cognition Flashcards

1
Q

L’activité électrodermale (AED) correspond à quoi ?

A

à des variations électriques de la peau asssociées au fonctionnement des glandes sudoripares.
Celles-ci, sous le contrôle du système nerveux sympathique, sont activées par les décharge nerveuses d’origine centrale. De ce fait, l’AED est un bon indicateur neurovégétatif des variations cérébrales qui sous-entendent différents états cognitifs.

Cette activité peut être enregistrée chez l’humain et chez l’animal, par l’intermédiaire d’électrode en contact avec la peau des surfaes palmaires et plantaires

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2
Q

les études chez l’humain ont démontré que l’AED était sensible à quoi ?

A

aux stimulations ayant une signification pour l’individu. Ces stimuli se rapportent habituellement aux domaines affectif, attentionnel ou de nouveauté.

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3
Q

les données obtenues chez l’animal :

A

ont bcp contribué à déterminé les strucutres nerveuses et les facteurs cutanés impliqués dans la génèse et la modulation des réponses électrodermales (RED).

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4
Q

l’AED est devenue un outil précieux pour :

A
  • dans l’exploration de problématiques aussi diverses que la prise de décision , la charge mentale, la spécialisation hémisphérique, la préparation à l’action, les variation de vigilance et les émotions
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5
Q

Le réflexe psychogalvanique (Geldemeister, 1915),avant de devenir l’actuelle activité électrodermales, fut d’abord connu sous l’appellation générale de

A

modifications de la résistance électrique par Féré (1888). Ce dernier enregistra, chez l’humain, les variations de la résistances électrique de la peau en réponse à des excitations sensorielles et ) des émotions. Sa technique consistait à mesurer les variations de la résistance de la peau en réponse à l’application d’un courant électrique au niveau cutané.

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6
Q

effet Féré =

A

il correspond aux techniques actuelles de conductances dermales (CD) et de résistances dermales (RD)

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7
Q

Tarchanoff (1889) va identifier quoi ?

A

il va identifier le même phénomène en enregistrant les variations de potentiel entre deux points rapprochés de la surface cutanée. C’est l’effet tarchanoff, correspondant au procédé actuel de potentiel dermal (PD)

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8
Q

Landis, dès 1932 recense combien de publications ?

A

550 publications

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9
Q

Que propose BLoch en 1965 ?

A

il proposa les termes suivants :
- l’activité électrodermale pour désigner l’ensemble des phénomènes électriques de la peau, qu’ils soient enregistrés les techniques de résistance, de conductance ou de potentiel, réponse électrodermale, [terme déjà introduit par Ruckmick (1933)]
- électrodermographie comme domaines d’étude de l’activité électrodermale et technique permettant d’obtenir un électrodermogramme (enregistrement observable et exploitable des manifestations électriques de la peau)

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10
Q

Les glandes sudoripares :

A

outre leur participation à la réglation thermorégulatrice, peuvent produire des sécrétions sudorales, reconnues sous l’appellation de sudation psychique, mentale ou émotionnelle, et corrélées avec les variations électrodermales dépendent de l’activité sudorales des glandes palmaires et plantaires.

=> les enregistrements AED se font donc entre deux électrodes posées sur des points rapprochées de la peau des surfaces palmaires

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11
Q

combien de techniques sont utilisées en AED ?

A

Il y en a 5 :

  • en conductance
  • résistance
  • impédance
  • admittance
  • potentiel

Ces techniques se différencient par la méthode de receuil ou d’induction des variations électriques de la peau.

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12
Q

quelles techniques sont dites “exosomatiques” ?

A
  • conductance
  • résistance
  • impédance
  • admittance
    Avec ces techniques on enregistre les réponses électriques de la peau au passae d’un faible courant externe à la préparation et imposé entre deux points rapprochés de la surfce cutanée.
    Ce courant est continu dans les enregistrements en CD et en RD, il est alternatif lors des enregistrements en impédence (ID) et en admittance (AD)

les enregistrements en impédance et en admittance sont rarements utilisés.

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13
Q

la cinquième technique : “potentiel” est dite :

A

Elle est dite endosomatique.
Cet enregistrement (PD) mesure la différence de potentiel générée par les glands eccrines entre deux points cutanés proches.

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14
Q

La technique CD, et dans une moindre mesure en RD, snt les deux méthodes …

A

les plus utilisées dans les études expérimentales et les explorations cliniques. La technique en PD, bien que corrélée aux deux premières et faciles à mettre en oeuvre, donne lieu à des enregstrements biphasiques peu stables et difficiles à analyser = usage peu répandu

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15
Q

Les techniques en CD et en RD ont pour base quoi ?

A

elles ont pour base le principe de la loi d’Ohm (V= R.I).
Ainsi, un voltage constant (V) est utilisé dans les enregistrements en CD : cela conduit à enregistrer les variations de I, dépendantes de la résistane de la peau (R).

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16
Q

La visualisation et l’exploitation de l’AED exigent la présence de quoi ?

A

des composants classiques d’une chaîne d’amplification de signaux biologiques : capteur (électrode), module d’amplification spécialisé et carte d’acquisition sur ordinateur.
Cet ensemble est naturellement relié aux éléments de la chaîne de recueil les plus proches de la source biologique, à savoir les électrodes et leur voisinage physique immédiat.

17
Q

les électrodes doivent être en ?

A

Ag/ AgCl car minimise le potentiel de polariation entre les deux électrode d’enregistrement lors du passage d’un courant

18
Q

Lors d’un enregistrement en CD ou en RD, les électrodes sont placées sur : ?

A

les phalanges médianes de l’indexet du majeur .
En PD, l’électrode active est placée sur la région hypothénar ou sur un doigt, l’autre électrode dite “de référence” est placée sur la face interne de l’avant-bras

19
Q

l’AED est constituée de deux composantes :

A
  • le niveau électrodermal (NED) = niveau électrique de base, spontané et qui présente normalement de très légères fluctuations.
  • la réponse électrodermale (RED) = variations phasiques, brèves, et de grande amplitude.
20
Q

En pratique, on distingue deux types de RED :

A
  • spontanée / non spécifique
    apparaissent au cours d’une période où aucune stimulation externe ou interne n’est expérimentablement décelée.
  • provoquée / spécifique
    apparaisennt en réaction à des stimulations contrôlables par le dispositif expérimental.

dans les deux cas les RED doivent atteindre des valeurs dont le seuil correpond généralement 0,01 microsecondes pour les RED en conductance

21
Q

la latence = ?

A

surée comprise entre le début de la stimulation et le début de la RED et constitue l’n des paramètres ls plus fiables pour identifier les RED provoquées, les valeurs de latence varient entre 1 et 3 secondes après le début du stiumulus, durée correspondant aux contraintes neurophysiologiques pour traiter le timulus et y réagir.

22
Q

temps de montée = ?

A

correspond à la durée mesurée entre le début de la RED et le moment où la RED atteint son amplitude maximale.

23
Q

durée de récupération = ?

A

temps écoulé entre la valeur d’amplitude maximale et un moment précis de la récupération de la RED, déterminé par l’expérimentateur. ( correspondent souvent au tiers de la valeur du pic de la RED

24
Q

l’AED, en tant que signal prouit et modulé par les glandes sudoripares, dépend du contrôle nerveux …

A

sympathique, d’origine centrale, et des facteurs cutanés non nerveux dits “périphériques”.
La connaissance de ces derniers s’avère indispensable dans la mesure où il faut s’assurer qu’ils ne varient pas et que, de ce fait, l’AED enregistrée traduit bien les seules influences originaires dans le système nerveux central

25
Q

qu’est ce qui constitue la source locale, directe ,n des variations électrodermales ?

A

les glandes eccrines

26
Q

la sudation produite par les glandes eccrines :

A
  • localisée dans le derme
  • excrétée par l’intermédiaire du canal sudoripare vers la surface cutanée.
  • ce processus d’ecrétion est régulé par le stratum corneum (portion superficielle de l’épiderme) et déterminant dasn le passage des différents électrolytes à travers la peau. (cf schéma au mur)
27
Q

la température influence quoi ?

A

la latence, l’amplitude et la morphologie des RED

28
Q

Chez l’Homme, la diminution de la température cutanée (de 40 à 10°C) augmente:

A

la latence (jusqu’à 2,8secondes) et diminue d’environ 5% par degré C l’amplitude.

29
Q

de nombreuses études montrent que la stimulation ou la lésion de certaines régions du système nerveux central modulent quoi ?

A

la réactivité électrodermale.

30
Q

Il est reconnu que des caractéristiques électrodermales ont un lien avec quoi ?

A

ont un lien avec des fonctins psychologiques normales ou pathologiques particulières (schizophrénie, dépression???)

30
Q

Le contrôle central de l’AED peut être subdivisé en deux omposantes majeures :

A
  • spinale & ganglionnaire
  • encéphalique
30
Q

les glandes eccrines sont innervées par des neurones

A

sudomoteurs post-ganglionnaires localisés dans les ganglions des chaînes sympathiques latérales. Ces neurones sont eux-mêmes sous l’influence directe de neurones pré-ganglionnaires spinaux, lesquels reçoivent ) leur tour des influx excitateurs et inhibiteurs d’origine supraspiale, notamment réticulaires.

Ainsi, c’est par l’intermédiaire des fibres sympathiques, post-ganglionnaires et pré-ganglionnaires, que les influences d’origine encéphalique régulent l’activité des glandes sudoripares eccrines et l’AED conséquente

cf schéma au mur

31
Q

quelles régions portent une influence dans la production de l’AED ?

A
  • régions corticales frontales
  • hypothalamiques
  • llimbiques (amygdale, hippocampe, gyrus cingulaire)
32
Q

quels osnt les deux circuits impliqués dans l’AED

A
  • cortico(basal : contrôlerait l’AED associée aux expressions motrices des extrémités
    ce premier circuit intègre les cortex frontal et pariétal ainsi que les ganglions de la base, il exercerait un rôle excitateur sur les neurones pré-ganglionnaires spinaux, soit directement à travers les fibres cortico-spinales, soit indirectement par le recrutement des voies réticulo-spinales.
  • limico-réticulaire : assurerait la commande des activations d’ordre émotionnel.

ce circuit comprendrait notamment les influences limbiques et hypothalamiques s’exerçant sur les structures réticulaires du tronc cérébral. [ les centes réticulaires constituent la principale région excitatrice de l’AED.

33
Q

années 70

A

AED associée à l’exploration de nombreuses pathologies : la scyzophrénie et les désordres de la personnalité, les troubles affctifs…

34
Q

années 80 :

A

travaux marquants ont démarrés avec l’utilisation de l’AED dans des épreuves visant à fonder la théorie des marquers somatiques et ses relations avec la prise de décision.
Par la suite, d’autres équipes ont élargi avec succès le champ d’utilisation de l’AED à des thèmes cognitifs aussi divers que les processus d’anticipation comportementale ou encore la chare mentale. Outre ce mouvement rénovateur dans le cadre de la cognition, les recherches récentes ont surtout précisé le rôle de l’AED dans l’exploration des dimensions émotionnelles.

35
Q

l’AED est un marqueur fiable du

A

fonctionnement des systèmes réticulaires.
Alors que l’activité réticulaire sous-entend la dimension d’activation des états émotionnels.

36
Q

l”amplitude des RED s’accroït de manière linéaire avec l’intensité estimée de …

A

l’activation émotionnelle.

37
Q

Conclusion : l’AED est

A
  • un des indices les plus sensibles à l’intérêt que l’individu peut poorter à une stimulation
  • grande utilité pour sonder les facettes cognitives ou émotionnelles inhérentes au traitement des stimulations qui parviennent à l’individu.
  • 2 limites à l’enregistrement: son habituation rapide ) la présentation des mêmes stimuli et sa variabilitéintra et interindividuelle.