Risques associés aux hépatites Flashcards
Quels sont les deux risques majeurs d’une hépatite aigue :
L’hépatite fulminante ou le passage à la chronicité
Existe-t-il des atteintes extra-hépatiques des hépatites virales ?
OUI
Citer le ou les modes de transmissions pour les hépatites A et E :
Pour les hépatites A et E : transmission principalement oro-fécale (consommation d’aliments souillés par les selles de sujets infectés). Une hépatite aiguë se développe après quelques semaines d’exposition.
Citer le ou les modes de transmissions pour les hépatites B, C et D :
Pour les hépatites B, C, D : transmission sanguine, sexuelle, materno-foetale ou transcutanée (en partageant un rasoir ou un coupe-ongle par exemple).
Définition d’une hépatite aigue :
Définition : apparition chez un sujet au foie antérieurement sain d’un ensemble de signes témoignant : - d’une nécrose hépatocytaire qui entraîne une augmentation des transaminases ; - de la présence ou non d’une insuffisance hépatocytaire : ictère, coagulopathie, encéphalopathie,…
La démarche à suivre lors du diagnostic d’une hépatite aiguë est toujours la même :
- en faire le diagnostic étiologique - en évaluer la sévérité : si l’hépatite aiguë n’est pas sévère, la résolution est spontanée dans la plupart des cas mais varie un peu selon les virus (100% de résolution pour VHA, 99% VHE, 97% VHB, 95% VHD, 35% VHC).
Causes des hépatites aiguës :
Hépatites virales aiguës (A>B>D>EBV & Herpès selon leur fréquence) ; Hépatites médicamenteuses ; Hépatites toxiques (Paracétamol ; Amanite phalloïde) ; Hépatite auto-immune ; Maladie de Wilson ; Syndrome de Budd-Chiari; Causes rares ; Causes indéterminées.
Rappel des marqueurs hépatiques :
VHA : IgM anti-VHA // VHB : IgM anti-HBc puis l’AgHBS // VHC : sérologie // hépatites herpétiques : sérologie et PCR // VHD : sur- ou co-infection (anti-VHD) // VHE : IgM anti-VHE
Quelles virus sont responsables des hépatites virales :
L’hépatite fulminante est un des risques de l’hépatite aiguë et conduit à la discussion d’une transplantation hépatique en urgence.
Elle se retrouve dans les VHA/B/D/E mais pas dans le VHC.
Définition et classification d’une hépatite fulminante :
L’hépatite fulminante est une forme de l’insuffisance hépatique aiguë et se définit par la quantité de facteur V et la présence d’encéphalopathie.
Tableau biochimqiue d’une hépatite fulminante :
Au niveau du tableau bioclinique : l’insuffisance hépatique aiguë fulminante se traduit par : une diminution des facteurs de coagulation (V) de plus de 50% // une encéphalopathie // un ictère // une hypoglycémie // une hypercinésie circulatoire // une hypertension portale // des possibles troubles métaboliques, une possible insuffisance surrénale et la réduction du métabolisme des médicaments.
On parle d’hépatite fulminante si le délai d’appariton d’ictère et d’encéphalopathie est inférieur à 2 semaines. S’il est supérieur on parlera d’hépatite subfulminante.
Classification des troubles de la conscience liés au dysfonctionnment hépatique :
Ces troubles, également connus sous le nom d’encéphalopathie hépatique ne sont pas spécifiques de l’hépatite aigüe : on peut également les observer dans le cadre d’une cirrhose. Ils seraient principalement liés à l’accumulation de métabolites intermédiaires, normalement éliminés par le foie, mimant l’action de certains neurotransmetteurs.
Classification en 4 stades comportant des risques croissants des troubles de la conscience liés au dysfonctionnment hépatique :
On les répartit classiquement en 4 stades comportant des risques croissants :
stade 1 : petit syndrome confusionnel, avec souvent, une inversion du rythme de sommeil (les gens ont tendance à dormir pendant la journée et non la nuit) ;
stade 2 : troubles un petit peu plus marqués sur le plan neurologique
stade 3 : obnubilation
stade 4 : coma, pouvant aller jusqu’au coma aréactif.
Conduite à tenir en présence d’une insuffisance hépatique aigue sévère :
Il faut le transférer soit en réanimation, soit dans un établissement spécialisé proche d’un centre de greffe. En effet, le taux de mortalité d’une hépatite aiguë fulminante va de 45 à 95%, ce qui est à l’origine d’un dilemme thérapeutique quant à la greffe du foie : ne pas transplanter un malade dont le foie peut se régénérer V.S ne pas transplanter un malade trop tard.
Critères de décision de transplantation hépatique :
Présence d’un coma ou de confusion // taux de facteur V inférieur à 20% pour les malades âgés de moins de 30 ans // inférieur à 30% pour ceux de plus de 30 ans.