Histoires naturelles de l'infection virale B Flashcards
Mode de transmission du VHB :
Le VHB se multiplie à un niveau élevé, c’est un virus très contagieux et aux modes de transmission multiples : parentérale (lié aux soins) // sexuel // materno-fœtale // communautaire.
Epidémiologie du VHB :
En France la prévalence de l’hépatite B est de 300.000 porteurs et varie selon les régions (0,63 % en Ile de France). L’hépatite B est passée en priorité sanitaire à l’OMS depuis 2014
Histoire naturelle du VHB :
Quelles sont les trois phases de l’histoire naturelle d’une hépatite B chronique :
- Situation à charge virale élevée : phase d’immuno-tolérance
- Situation à charge virale intermédiaire : phase d’immuno-élimination
- Situation à charge virale faible ou indétectable : phase de portage inactif
Décrire la situation à charge virale forte : phase d’immunotolérance
Cette situation comporte énormément de multiplication virale, donc un risque de contagiosité élevé, et un risque de dissémination de l’infection aux hépatocytes voisins. Les antigènes viraux sont exprimés à la surface des hépatocytes infectés, mais ils ne sont pas encore reconnus par le système immunitaire.
Décrire la situation à charge virale intermédiaire : phase d’immuno-élimination :
Contrairement à la situation d’immuno-tolérance, les hépatocytes infectés sont reconnus par le système immunitaire (et donc les lymphocytes T cytotoxiques), ce qui entraîne une destruction des hépatocytes infectés. Cette situation rend compte de la maladie hépatique qui survient au cours de l’hépatite chronique : la destruction des cellules explique l’augmentation des transaminases ; et l’activité nécrotico-inflammatoire qui suit la destruction des cellules, ainsi que la présence d’un infiltrât inflammatoire sont à la base de la fibrose et du risque d’évolution vers la cirrhose. C’est dans cette situation qu’on va éventuellement discuter d’un traitement antiviral.
Situation à charge virale faible ou indétectable : phase de portage inactif :
Il n’y a globalement plus de multiplication virale, ni d’expression de l’antigène viral à la surface des cellules. Mais il reste en réalité un peu d’ADN viral dans le foie (du fait des intégrations), avec un risque de réactivation chez des patients très immuno-supprimés. Il n’y a pas de traitement à ce stade.