Risque Nrbc Flashcards
Les risques de la radioactivité ?
les différents rayonnement ?
leur protection et leur rayonnement ?
Les noyaux instables vont naturellement chercher à devenir stables
Pour atteindre cette stabilité, ils vont devoir se séparer d’énergie sous forme «d’éléments ou de particules»
Ils le font en émettant différents rayonnements
Les noyaux instables qui émettent des rayonnements sont dits radioactifs
α : Pour le rayonnement Alpha (arrêté par feuille de papier)/ quelques centimètres
β : Pour le rayonnement Bêta (arrêté par feuille d’aluminium) Quelques mètres
γ et X : Pour les rayonnements Gamma Et X qui ont les mêmes propriétés (arrêté par forte épaisseur d’alu ou de plomb) Centaine de mètres
Quelle est la différence entre le nucléraie et le Radiologique
NUCLEAIRE : Modification profonde du noyau d’un atome : La fusion / La fission
RADIOLOGIQUE : Modification «minime» du noyau d’un atome avec émission d’un rayonnement α, β, γ
Utilisation médicale radiologie ?
Radiothérapie :
Utilisation d’une source radioactive extrêmement puissante pour détruire une tumeur cancéreuse
Radio, scanner «simples» :
Il ne s’agit pas d’un phénomène radioactif mais les rayonnements émis ont les mêmes propriétés (rayonnements X)
Imagerie avec produit de contraste :
De nombreux produits de contrastes (liquides) sont radioactifs. Ils sont injectés au patient, on parle de traceur
Utilisation industrielle radiologie
Gammagraphie :
Pour radiographier des éléments très denses («lourds»)
On peut utiliser des sources très puissantes (Rayonnement γ)
Stérilisateur industriel :
Le but est de détruire le plus vite possible tout ce qui est vivant (bactérie, virus, champignons etc…)
Le risque radiologique :Les différentes utilisations ?
Scanner à rayon X :
Comme pour la radio de votre cheville mais pour vos bagages
Générateur X des démineurs :
Même principe que le scanner à rayon X
Lorsqu’ils sont à l’arrêt ces appareils ne présentent pas de danger
Le risque radiologique pour la santé ? Très forte dose ? Faible doses ?
Très fortes doses (hautement improbable) :
Ces effets sont certains et directement liés à une dose reçue. Ils apparaissent relativement rapidement (par ordre de dose croissante) :
Baisse des globules blancs
Coups de soleil / brûlures de la peau
Vomissements
Troubles digestifs graves
Troubles neurologiques
Décès
Faibles doses (ces effets existent aussi pour les fortes doses) :
Ils sont totalement aléatoires et ne peuvent pas être rattachés à une dose reçue. Ils apparaissent tardivement :
Cancers
Mutations génétiques
Effets sur l’embryon
comment mesurer le risque RAD ?
Le risque RAD est totalement imperceptible
sans appareil de mesure
Tous les produits ont des propriétés chimiques
Sont considérés comme dangereux ceux qui peuvent :
Accélérer et propager un incendie
Faire naître un danger d’explosion
Provoquer de graves brûlures
Produire des émanations de gaz toxiques ou asphyxiants
Le code du travail les classe en fonction de catégories de danger :
Explosible :
Comburant :
Inflammable
Toxique :
Corrosif :
Cancérigène, mutagène, toxique pour la reproduction
Quels sont les effets des risques chimiques ?
Effets immédiats : Irritations, brûlures, détresses respiratoires, circulatoires, coma etc
Effets retardés : En fonction de la nature des produits et des concentrations apparition :
d’OAP, de brûlures tardives, de rougeurs, de cancers, etc…
Qu’est-ce qu’un micro-organisme ?
C’est un organisme vivant microscopique. Généralement, ils sont invisibles à l’œil nu et uniquement observables à l’aide d’un microscope
Où les trouve t-on ?
Dans l’air, dans la terre, dans l’eau, sur la peau, sur les objets, les vêtements, dans le corps humain… Absolument partout …
Quels agents, quels types d’agents biologiques connaissez-vous
Bactéries (Peste)
Parasites (Gale)
Toxines (Ricine)
Virus (EBOLA)
(Champignons mycose)
Prions (vache folle)
Quels risques pour l’homme connaissez-vous
Infection; Allergie; Intoxication
Notion de réservoir transmission hôte ?
Le réservoir est souvent un animal, ça peut aussi être le sol pour l’anthrax par exemple (champs maudits)
La transmission peut parfois de faire de l’animal à l’homme. Le plus souvent les maladies que nous attrapons nous sont transmises par nos amis humains. Dans certains cas il faut un «vecteur» : le moustique pour le paludisme, par exemple
L’hôte est la personne qui va tomber malade (on parle beaucoup de l’homme mais les animaux et les plantes peuvent aussi souffrir de maladies)
la détection du risque biologique ?
Avec le risque chimique très souvent on ressent des effets immédiat alors qu’avec le risque biologique les symptôme n’apparaissent que plusieurs jours après l’infection. Même pour les toxines qui sont des poisons biologiques, ils faut plusieurs heures pour en ressentir les effets. On ne peut donc pas compter, sur intervention, sur les symptômes des victime suite à un incident, acte malveillant qui viendrait de se produire,
Irradiation ?
La source est à distance,
on reçoit les rayonnements qu’elle émet
T.E.D ?
Protection = T E D
Temps :
Rester le temps strictement nécessaire à l’accomplissement de la mission
Écran :
Mur en béton/pierre épais
Distance :
Rester le plus loin possible de la source
Contamination
La source est sur nous, voire en nous
Elle peut avoir une action directe sur la peau, voire à travers la peau. Puis entrer dans notre organisme
Contamination + Irradiation ?
La source est sur nous, voire en nous
On reçoit les rayonnements émis sur et/ou en nous
Il n’existe plus aucune protection liée à la distance
MGO NRBC
– Une phrase réflexe, du ressort des premiers intervenants
– Une phrase réfléchie, dévolue aux intervenants spécialisés
étape phase reflexe
– Recherche du renseignement
– Protection du personnel
– Sauvetage / Évacuation / Mise à l’abri
– Périmètre de sécurité réflexe
– Détection d’alerte
étapes phases réfléchie
Détection de confirmation, identification, mesures
– Zonage de l’espace : Confirmation du périmètre et balisage du périmètre
– Prélèvement, transfert
– Réduction et ou suppression de la cause
– Désengagement / Gestion de la dosimétrie / Remise en condition / Gestion des déchets
Recherche du renseignement
Il faut surtout que les recrues sachent quelles sont les infos à faire remonter plutôt que leur signification
Il y a quand même une chose à connaitre : X = pas d’eau
Si maitriser parfaitement l’interprétation des codes danger n’est pas de votre ressort, votre CR au COS après reconnaissance lui doit être parfait
Que donner comment info dans la recherche du renseignement ? Si wagon ?
Si maitriser parfaitement l’interprétation des codes danger n’est pas de votre ressort,
votre CR au COS après reconnaissance lui doit être parfait
N° de wagon
Code danger/code ONU
Panneaux danger
RAD : Etiquette colis Etiquette véhicule ?
à manipuler uniquement
sur ordre du CA
Quelque soit le type de matière dangereuse il y a un document dit document de transport qui ?
détaillant très précisément ce qui est transporté dans le véhicule
Ce document est toujours placé de façon visible
à l’avant du véhicule
Zone d’entrée de la contamination ?
Les yeux : existe surtout pour le risque biologique (le médecin, dentiste, chirurgien porte des lunettes pour se protéger des projections de sang. Voie d’entrée plus que mineur pour le RAD. Pour le risque chimique plus qu’une voir d’intoxication les yeux sont surtout cités au regard des dommages provoqué à ce niveau par nombre d’agents
Les muqueuses : plus fragiles, fines que la peau le passage surtout d’un agent biologique est facilité. Pour le risque CHIM, c’est lors d’empoisonnement par voie buccale que les muqueuses peuvent faciliter le passage d’un toxique
Le système respiratoire : lors de nos interventions, il s’agit de la voie majeure de pénétration des agents NRBC pour toute personne dépourvue de protection respiratoire
Le système digestif : est une voie d’entrée essentiellement parce que l’on porte ses mains à sa bouche ou en cas d’empoisonnement. La déglutition est aussi une voie d’entrée mais elle devrait être mineure au regard de celle respiratoire
La peau : peut être une voie d’entrée lorsqu’elle est lésée (plaie). On parle de voie cutanée par effraction. Certains agent biologique peuvent passer au travers d’une peau saine (amibes). Quelques rares agents RAD le peuvent aussi (tritium). «Beaucoup» d’agents chimiques (solvants, acétone par exemple) le peuvent (action percutanée, transcutanée). Cette voie est très utilisée pour les médicaments : «Percutalgine», pommades pour les tendinites et les entorses
Quelle tenue pour le personnel ?
En cas d’intervention avec présence de feu : TDF + ARI ou ordre du chef d’arès,
quelques soient les autres risques NRBC, il n’existe pas de meilleur protection
Dans tout les cas Irradiation seule :
aucune tenue ne pouvant nous en protéger, il faut appliquer : TED
temps de protection contre contre les liquides tels que les acides, les bases et les toxiques de guerre
La protection contre les liquides tels que les acides, les bases et les toxiques de guerre est d’environ 15 min
EN TDF + ARI que devons nous éviter ?
Vous devez éviter tout contact direct avec :
Une source radioactive (quelque soit l’EPI porté) / Un liquide chimique
Toute projection de liquide chimique sur la TDF entraine :
Toute projection de liquide chimique sur la TDF entraine :
Un retrait immédiat & CR
Retrait de la TDF selon le même protocole que le plan jaune
Déshabillage de type «mains propres - mains sales»
Une douche immédiate
Utilisation des gants poudreur en cas d’intervention avec des toxiques de guerre ou des produits chimiques/gras/huileux étalés sur la peau
À l’issue de l’engagement ou immédiatement en cas de symptômes ?
Retrait de la TDF (protocole plan jaune)
Déshabillage de type «mains propres/mains sales»
A minima lavage des zones exposées en évitant la dispersion sur les zones saines
En cas de «contact» avec une phase gazeuse : ?
Les «contacts» avec les vapeurs et les gaz sont inévitables
Heureusement, ceux-ci ne sont pas en quantité suffisante pour entrainer des effets graves en passant à travers la peau
Des irritations ou des rougeurs de la peau peuvent apparaitre à postériori
En cas de «contact» avec une phase gazeuse :
Retrait de la TDF avant le retrait de la protection respiratoire, ceci empêche une intoxication
Si présence de symptômes sur la peau = avis médical
COMAT quand avec APRF, et quand avec ARI (quelles zones)
COMAT + ARI/APRF
Très protectrice mais en «plastique»
Le plus souvent :
ARI : en zone d’exclusion
APRF : en zone contrôlée
Pour qui est la tenue POLYCOMBI + OC50?
POLYCOMBI + OC50
Tenue «respirante» réservée au spécialistes NRBC et aux médecins
Protection limitée face aux liquides
Prise en charge des victimes :
en RAD
: le risque médical prime sur le risque radiologique
Le RAD ne doit pas retarder ou changer la prise en charge d’une victime
Il convient d’éviter les transferts de contamination
Prise en charge des victimes : en BIO
BIO : objectif principal, éviter la dispersion de l’agent biologique tout en prenant en charge la victime
Médicalisation in situ si besoin
Mise en place d’un protocole d’extraction de la victime en lien avec les spécialistes NRBC
Prise en charge des victimes en CHim
CHIM : suppression «immédiate» de la cause
Extraction immédiate de la zone de danger
Protection respiratoire (O2, éventuellement FFP2 ou 3 )
Prise en charge des victimes face à un gaz toxique
Déshabillage = au moins la 1ère couche
Prise en charge des victimes face à un liquide toxique ou corrosif
Face à un liquide toxique et/ou corrosif :
Pour les liquides «gras ou huileux» : utiliser les gants poudreurs si présence sur la peau
Déshabillage complet
Douche, rinçage abondant en évitant d’étaler la contamination sur les zones saines (en cas d’atteinte au visage, réaliser cette opération avant de donner une protection respiratoire
Prise en charge des victimes face à une poudre toxique ou corrisive
Face à une poudre (pulvérulente) toxique et/ou corrosive :
Comme pour les liquides mais avec, si possible, un époussetage et rinçage après avis médical
3 zones du périmètre de sécurité
Exclusion, contôle, soutien
Le respect strict du périmètre de sécurité et des conditions d’engagement en zone d’exclusion est la 1ère des mesures de sécurité
si risque d’explosion
périmètre : 500m
Détection de l’alerte ?
Mise en œuvre des appareils du VLR de l’OGC (CCGI)
en fonction des consignes données
En pratique : le chef d’équipe
Rendre compte immédiatement par radio
Situation / Conditionnement / Volume / Nombre / Aspect
Nature du produit « code danger / code ONU»
Présence de gaines de ventilation, ouvertures susceptibles de propager une contamination, risques à
proximité
Donner les consignes de sécurité à son servant
Rechercher les documents de transport
Quelque soit le risque, limiter son temps d’exposition au strict nécessaire
Utiliser des écrans (mur, voiture…) pour le RAD mais aussi face à un risque explo
Le plus loin possible de la source
Attention aux eaux d’extinction : risque de contamination
Dosiman ?
Les spécialistes vous donneront des «Dosimans»
Ils permettent d’enregistrer et de contrôler les doses de radioactivité reçues pendant votre intervention en zone d’exclusion
Cet appareil se porte sur la tenue de feu
(éventuellement dans une poche en cas de fort potentiel calorifique
Que faut t’il empêcher ou ne pas faire ?
Empêcher ou limiter tout risque de transfert de contamination par contacts directs
Extinction :
Utiliser le minimum d’eau
Ne pas ventiler l’atmosphère de l’espace clos vers l’air libre
Ne pas ouvrir les fenêtres
Respecter les confinements
Que faut t’il faire pendant l’intervention et après ?
Pour une éventuelle reconstruction de dose RAD, mémoriser son point d’attaque et le temps passé
Repli dès la fin de l’extinction - pas de dégarnissage
Cheminement unique pour les allers/retours
Ne jamais oublier la présence potentielle d’un risque RAD ou BIO
À la fin de la phase d’extinction :
Pas de contact direct entre personnels
Ne pas retirer son ARI
(sauf pour passer sur la cartouche spectre large)
ni ses EPI (TdF, gants)
Repli dans la zone d’attente définie par son CA et rendre compte par radio en attente de la conduite à tenir
En cas de manque d’air ?
Raccordement prise auxiliaire/changement de bouteille
Mise en place de l’APRF et cartouche filtrante
Utilisation de la cartouche filtrante avec le masque ARI
Le contrôle de la contamination est obligatoirement fait ?
Par du personnel spécialisé
Avant de sortir de la zone d’exclusion
Avant de décoiffer l’ARI
Avant de boire ou manger