Révision Flashcards

1
Q

Transformations sociales contemporaines (effets sur les APS)

A
  1. Aspiration à la libre expression de la personnalité intime des individus
  2. Valorisation du jeu, de l’humour
  3. Recherche de sensations fortes (goût du risque)
  4. Egobuilding -> importance de la valorisation de soi
    a. Ère assez individualiste, la pratique sportive peut servir à valoriser l’individu
    b. Avant : gens pratiquaient le sport par devoir personnel envers la communauté
    i. Développement de soi pour mieux développer la communauté
  5. Innovation constante : grande diversité des produits de consommation et versatilité des goûts chez les consommateurs
    a. Goûts individualisés et personnalisés
    b. Permet de répondre à des goûts et à des besoins différents de certains groupes sociaux de nos sociétés contemporaines
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2
Q

Tendance lourde

A
  1. Massification et diversification des APS
  2. Féminisation des pratiques
  3. Allongement de la durée des cycles de vie sportifs
  4. Recherche de modes d’organisation à faibles contraintes
  5. Mondialisation des nouvelles APS
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3
Q

Tendance passagère

A
  1. Individualisation et personnalisation des activités
  2. Délocalisation, écologisation
  3. Combinaison, enchainement, hybridation d’activité diverses
  4. Technologisation des pratiques
  5. Mise en forme aventureuse des activités
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4
Q

Caractéristiques de la prise de risque

A
  1. Procurerait des sensations fortes qui donnent l’impression de vivre plus intensément
    a. Sensation de plénitude d’exister
  2. Renforcerait son sentiment d’identité
    a. Il faut être «quelqu’un» pour prendre ces risques
  3. Donnerait la sensation d’affronter l’éventualité de mourir, confirmant ainsi la valeur de son existence
    a. Ça vaut le coup de vivre
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5
Q

L’hypothèse proposée par D. Le Breton est celle de l’ordalie.

A
  • Au Moyen Âge, l’ordalie était une pratique sacrée. La pratique consistait à faire passer une épreuve à un individu qu’on soupçonnait d’avoir commis une faute. Selon la tradition, les dieux choisissaient s’il était coupable ou non par la passation de l’épreuve. S’il survivait à l’épreuve, il était non coupable, s’il mourrait, c’est qu’il avait commis la faute.
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6
Q

Selon ces 3 caractéristiques de la société post-moderne, nous pourrons mieux comprendre la théorie

A
  1. Indétermination de sens et de valeurs
    a. Quand tout est bon ou tout est mauvais, on ne sait plus quoi faire
  2. Absence de lignes de conduites claires pour les jeunes
  3. Futur incertain pour les jeunes
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7
Q
  • Expliquez avec l’hypothèse de P. Baudry (3 points)
A

C’est la théorie de l’autodestruction. Selon cette hypothèse, les sports à risque mettent de l’avant les mêmes valeurs et la même vision du monde que la société possède :

  1. Le culte de la performance
  2. Le repoussement des limites constant
  3. La recherche de toute puissance
  4. La recherche de l’immortalité
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8
Q

Trois types de finalités/significations :

A
  1. Pour l’effet de distinction qu’elles peuvent procurer
  2. Pour vivre une sorte d’ordalie
  3. Par « culte de la maitrise de soi et de son environnement »
  4. Démonstration de la maitrise de l’environnement et de la technique
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9
Q

Différence entre les gars et les filles

A
  • Les raisons des gars renvoient davantage à une certaine forme de reconnaissance sociale
    o Performance orientée vers les autres
    o Il s’agit de dépasser les autres, montrer sa supériorité
  • Les raisons des filles renvoient davantage à leur bien-être individuel, leur recherche d’épanouissement, de voyage intérieur
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10
Q

L’utilisation des activités d’aventure pour la formation du personnel en entreprise : les STAGES de formation en plein air
Fondement

A
  1. LE contexte des milieux naturels (externes au milieu de travail) favoriseraient l’expression authentique des individus
  2. Les situations réelles constitueraient des méthodes plus efficaces d’apprentissage que les jeux de simulation en salle
  3. Les situations réelles des sports d’aventure seraient analogues aux situations en milieu de travail, donc les apprentissages pourraient être mieux transférables
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11
Q

L’enjeu ultime :[stage plein ai]

A
  • Le transfert dans le travail des apprentissages vécus/effectués lors des stages en plein air
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12
Q

Pourquoi le sport est-il utilisé pour faire une intervention sociale et prévenir la délinquance? [1.]

A
  1. Parce qu’il offre des expériences de vie pouvant répondre aux aspirations et aux besoins des jeunes en difficulté
    a. Se faire des amis, être valorisé
    b. Vie d’équipe stable = nouvelle famille (différent de famille dysfonctionnelle)
    c. Fierté -> sentiment d’appartenir à un gang
    d. Sortir de son milieu/aller à l’extérieur sans les parents
    e. S’amuser/jouer dans un contexte protégé
    f. Se défouler physiquement (sans frustration)
    g. Vivre des expériences intenses (adrénaline)
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13
Q

Pourquoi le sport est-il utilisé pour faire une intervention sociale et prévenir la délinquance? 2

A
  1. Parce que les expériences en sport collectif sont analogues à celles de la vie quotidienne
    a. Interaction avec les autorités (arbitres, coach, etc.)
    b. Dynamique de groupe/confrontation
    c. Obligation de performance
    d. Discipline de travail, compétition
    e. Expériences de succès/plaisir, d’échecs/déception
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14
Q

Pourquoi le sport est-il utilisé pour faire une intervention sociale et prévenir la délinquance? 3

A
  1. Parce qu’il offre un contexte propice à une intervention «de proximité » et touchant plusieurs dimensions humaines -> intervenant peut agir sur différentes dimensions de la vie
    a. Permet de rejoindre des jeunes souvent difficiles à rejoindre
    b. Offre un contexte plus convivial qu’un bureau de professionnel
    i. Intervention plus humain/contexte « naturel »
    c. Le double statut (coach-intervenant) permet de surmonter la méfiance et de développer une relation de confiance
    d. Permet d’utiliser le groupe comme levier de l’intervention
    e. La dynamique de l’équipe offre des occasions riches pour le développement de comportements pro-sociaux
    f. Rend possible un soutien de « proximité » au plan social, affectif, informationnel et tangible
    g. Permet un suivi plus fréquent et dans une grande diversité de contextes
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15
Q

Les conditions de réussite de la mise en œuvre d’un programme d’intervention social par le sport (QCM)

A
  1. Structurel/Organisationnel
  2. Des entraineurs-intervenants
  3. Des caractéristiques du programme
  4. Des expériences de vie offertes aux jeunes
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16
Q

Sur la mise en place d’un bon soutien social

A
  • Le fait de savoir que des personnes feront tout ce qu’elles peuvent pour nous venir en aide en cas de problème
  • Le soutien social est une notion subjective :
    o Le type de relation d’aide dont nous avons besoin est propre à chacun
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17
Q

Dimension de soutien + Type

A
  1. Le soutien perçu
  2. Le soutien reçu
    Type
  3. Soutien émotionnel :
  4. Soutien de valorisation
  5. Soutien informatif :
  6. Soutien tangible
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18
Q

Qu’est-ce qu’un « bon soutien social » en vue de prévenir la délinquance?

A
  • C’est le soutien qui permet de faire le lien entre les différents milieux de vie de l’individu
    o Sport, école, communauté, famille, etc.
  • Un soutien uniquement sportif aura des effets sur les dimensions sportives
    o Performance, gestion de stress, etc.
  • Mais un « bon soutien social » en vue de prévenir la délinquance aura des effets sur l’ensemble des dimensions psycho-sociales de l’individu et favorisera un transfert aux autres milieux de vue
    o La qualité de l’intervention passe par l’intervenant
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19
Q

Y a-t-il un transfert des apprentissages?

A
  • La réponse est : NON, pas automatiquement, il faut l’apprendre!

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le transfert à la vie quotidienne des habiletés développées en contexte sportif est un processus qui ne va pas de soi et il n’a pas encore été démontré par des études rigoureuses.

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20
Q

Objectif ultime de la science de performance

A
  • Transformer l’être humain de façon à le rendre toujours plus performant.
    o Autrement dit :
     Réduire les facteurs limitant la performance
     Améliorer les facteurs facilitant la performance
    • Pour repousser les «limites» humaines
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21
Q

Quels sont les effets potentiellement nocifs de l’application des sciences de la performance?

A
  1. Construction d’une image «surréaliste» des athlètes
  2. Détérioration de l’intégrité physique de l’athlète
  3. Manipulation psychologique de l’athlète
  4. Incitation à la consommation de substances ergogènes (ayant des effets nocifs)
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22
Q
  1. Construction d’une image «surréaliste» des athlètes
A

a. Les sciences de la performance entretiennent la croyance selon laquelle :
i. Compte tenu de leur bagage génétique déjà exceptionnel, les athlètes peuvent toujours se dépasser
ii. Il n’y aura pas de limites aux performances humaines

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23
Q
  1. Détérioration de l’intégrité physique de l’athlète
A

a. La primauté est accordée au corps performant de l’athlète, et ce, souvent au détriment de son intégrité physique
i. La récupération physique totale est peu fréquente
ii. Il retourne aux compétitions même s’il n’est pas guérit
iii. Risques de surentrainement
b. La triade de la femme athlète :
i. Lowenergyavailability/disorderedeating
ii. Menstrualdisturbances/amenorrhea
iii. Bonne loss/osteoporosis

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24
Q
  1. Manipulation psychologique de l’athlète
A

a. Objectif de la préparation mentale :
i. Permettre à l’athlète d’acquérir un état mental optimisant sa performance
1. Permet de gérer la douleur, le stress, etc.
b. Effet potentiellement nocif
i. Si la valorisation de la performance se fait au détriment de l’épanouissement de la personne (mental toughness)
1. Exemple : entraineurs de merde vont dire : abandonner c’est pour les faibles, après est-ce que l’athlète va camoufler ses blessures, sa fatigue?

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25
Q
  1. Incitation à la consommation de substances ergogènes (ayant des effets nocifs)
A

a. Étant donné qu’il y a des limites humaines et que l’objectif du sport de haut niveau est le dépassement constant des performances
i. Les athlètes n’ont d’autres choix que de se tourner vers les aides ergogènes
ii. Les laboratoires pharmacologiques clandestins n’ont pas la possibilité de faire des recherches poussées sur les effets à long terme des nouvelles substances ergogènes qu’ils développent
1. Les athlètes mettent leur vie en danger (surtout lors du plafonnement)

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26
Q

Responsabilités des kinésiologues auprès de leurs athlètes ou clients (au moins 3)

A
  1. Ne pas reproduire un discours sans y avoir porté un regard critique
    a. Quelle est la crédibilité des auteurs, la valeur scientifique de la méthodologie, etc.?
  2. Éviter la généralisation abusive de certaines données de la science dans son intervention
    a. Les résultats ne s’appliquent pas nécessairement à tous les athlètes
  3. Éviter de faire de la «projection» de ses propres rêves sportifs
    a. L’athlète n’appartient pas à l’entraineur
  4. Donner à l’athlète toutes les informations lui permettant de bien évaluer les conséquences de ses choix
  5. Veiller à ne pas exercer d’abus d’influence
  6. Les choix des intervenants doivent être centrés sur le bien-être de l’athlète en tant qu’être humain
  7. Se tenir à jour au plan des connaissances de façon à pouvoir encadrer adéquatement son client
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27
Q

Les transformations du sport et de la société qui ont pu contribuer à l’amplification du phénomène du dopage
[Transformation sociales]

A
  1. Transformations sociales
    a. Société de plus en plus individualiste et concurrentielle
    b. Médicalisation de la société (plus en plus de pillz par doc)
    c. Instrumentalisation du corps (utilisation du corps pour réaliser ses buts)
    d. Éthique plus pragmatique (et tolérante) -> accommodements raisonnables
    e. Augmentatif des connaissances en pharmaco, bio, génétique
    f. Mondialisation
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28
Q

Les transformations du sport et de la société qui ont pu contribuer à l’amplification du phénomène du dopage
[Transformation dans le domaine sportif]

A
  1. Transformations dans le domaine sportif
    a. Le retrait du statut d’amateur obligatoire rend le niveau de compétition encore plus élevé pour les amateurs qui n’ont pas les ressources
    i. Ces derniers doivent compenser
    b. La médiatisation des évènements sportifs donne davantage de valeur aux performances sportives
    c. La commercialisation (commandites et bourses aux athlètes) fait en sorte que les performances sportives peuvent être profitables pour les athlètes
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29
Q

Les 2 fondements de l’interdiction du dopage

A
  1. L’égalité des chances entre tous les athlètes

2. La santé des athlètes

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30
Q

Les 2 principales stratégies de lutte contre le dopage sont-elles efficaces?

A
  1. Tests antidopage

2. La prévention/éducation

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31
Q

Hypothèses explicatives de l’apparente inefficacité des tests antidopage

A
  1. Les athlètes arrêtent de prendre des substances interdites durant une certaine période préalable aux compétitions de façon à éliminer les traces de consommation des substances détectables
  2. Certaines techniques permettent de fournir une urine «propre»
  3. Il est actuellement impossible de détecter certaines substances naturelles (ex : hormones naturelles)
  4. Les labos de contrôle ont un retard par rapport aux substances ou méthodes déjà répandues chez les athlètes (innovation clandestines de labo)
  5. Certains masquant sont inconnus des labos de contrôles
  6. Certains médecins sont complices des athlètes et fournissent des indications permettant aux athlètes d’obtenir une autorisation d’usage thérapeutique (AUT)
  7. Il est impossible de s’assurer de la collaboration et de l’intégrité de tous les responsables impliqués dans une politique élargie de dépistage (pays, fédé, etc.)
32
Q

Quels sont les 4 principaux arguments sur lesquels s’appuient les programmes de prévention/éducation? (2 points)

A
  1. Le dopage est dangereux pour la santé
  2. Le dopage n’est pas fairplay
  3. Le dopage nuit à l’image d’intégrité du sport
  4. Les athlètes ont une responsabilité envers les jeunes en ce qui a trait au sport
33
Q

Explique pk Le dopage est dangereux pour la santé (pk c’est inneficace de dire que..)

A

a. Les athlètes croient que les effets nocifs du dopage disparaissent avec l’arrêt de la prise de substances
b. Les athlètes se soucient plus de la performance que de leur santé -> ça peut être un prix à payer pour gagner
c. Certaines substances n’ont aucune étude montrant qu’elles sont nocives
d. Ne prennent pas en compte les hormones naturelles et les produits thérapeutiques
e. Plusieurs autres pratiques sont considérées dangereuses et font toujours parti des sports, alors quelle est la crédibilité du dopage?

34
Q
  1. Le dopage n’est pas fairplay
A

a. À haut niveau sportif, plusieurs choses ne sont pas égales comme les entrainements, la génétique, etc.
b. Le dopage ne serait qu’une chose parmi tant d’autre n’étant pas égale lors des compétitions sportives

35
Q
  1. Le dopage nuit à l’image d’intégrité du sport
A

a. L’athlète qui se dope ne se considère pas comme un tricheur, il se considère comme quelqu’un qui fait son travail qui consiste à gagner des médailles et améliorer ses performances.
b. Les athlètes se demandent pourquoi ils devraient être plus pur que les autres domaines.
i. Les musiciens prennent des bétâbloquants, le monde des affaires carburent à la cocaine et au ritalin

36
Q
  1. Les athlètes ont une responsabilité envers les jeunes en ce qui a trait au sport
A

a. Les athlètes croient que c’est les parents qui doivent éduquer leurs enfants

37
Q

Arguments mis de l’avant par certains scientifiques en faveur de la levée de l’interdit

A
  1. L’interdit a créé une situation plus injuste car on ne peut garantir qu’aucun athlète ne se dope ; les dopés ont une sorte de monopole
  2. L’interdit limite les possibilités de faire de recherches sur un dosage sécuritaire et sur les moyens de limiter les effets secondaires néfastes
  3. L’interdit limite la possibilité et/ou la facilité d’obtenir une surveillance médicale
  4. L’interdit entraine l’utilisation de masquant qui peuvent être autant nocifs pour la santé
  5. L’interdit contribue à une consommation de doses excessives car on ne connait pas le dosage sécuritaire
  6. L’interdit «oblige» les athlètes à avoir recours au marché noir pour obtenir des produits ; donc plus de risques pour la santé car il n’y a pas de contrôle de qualité des produits
38
Q
  • Hypothèse de l’homo oeconomicus (JF Bourg)
A

o L’athlète raisonnerait en termes de coût d’opportunité
 Il compare les bénéfices et les coûts de la consommation de substances dopantes avec ceux d’une affectation alternative et licite de ses ressources
o Calcul du bénéfice net = 1-2-3-4
 (1) le montant des gains associés aux victoires
 (2) le coût du dopage
 (3) le montant des gains obtenus sans dopage
 (4) le coût lié à la sanction en cas de contrôle positif
o Postulats sur lesquels repose l’hypothèse
 Les athlètes font ce qu’ils préfèrent et auraient la capacité d’évaluer rationnellement tous les coûts et les gains éventuels
 Les athlètes seraient les meilleurs juges de leur bien-être
 Les athlètes seraient autonomes et principalement mus par des intérêts matériels et financiers
 Les athlètes qui se dopent auraient un comportement déviant par rapport à l’éthique sportive

39
Q
  • L’hypothèse de l’homo sportivus (JF Bourg)
A

o Hyper-conformité des athlètes aux valeurs du sport
 Dépassement de soi, performance et compétition
o Le dopage procure des gains non monétaires
 Accomplissement de soi, construction d’une identité positive
• Les athlètes n’auraient pas seulement une pensée matérialiste et utilitariste

40
Q

Acteurs impliqués dans le phénomène du dopage et bénéfices retirés des performances des athlètes

A

Les entraineurs : Incitent leurs athlètes à atteindre les standards pour être sélectionnés pour les grandes compétitions
- Bénéfices retirés :
o Reçoivent des bourses gouvernementales en fonction des performances de leurs athlètes
o Considèrent l’athlète comme le «produit» de leur expertise : l’athlète qui performe bien est une forme de publicité, d’attestation de leur compétence
Les médecins :
- Certains médecins prescrivent et fournissent des substances interdites aux athlètes de haut niveau
- Peuvent permettre à l’athlète de déjouer les tests en trouvant la période optimale d’arrêt pour ne pas être pris en défaut
- Bénéfices retirés :
o Revenus financiers tirés de leur consultation
L’institution sportive :
- Les fédérations nationales
o Bénéfices retirés
 La performance des athlètes aux compétitions internationales est un élément déterminant de son financement par les gouvernements
- Les fédérations internationales :
o Bénéfices retirés :
 Ne donnent pas de punitions trop sévères parce qu’elles ne veulent pas perdre leurs meilleurs athlètes
 Veulent que les records soient battus pour continuer à garder l’intérêt des spectateurs et des commanditaires

41
Q

Différentes formes de violence :

A
  • Violence psychologique
    o Paroles, attitudes ou comportements destinés à intimider ou à blesser psychologiquement une ou plusieurs personnes
  • Intimidation :
    o Mots, gestes ou actions qui suggèrent l’utilisation imminente de la violence ou qui constituent des menaces de violence ou d’agression
  • Agression :
    o Tout comportement comportant une intention de préjudice envers autrui
    Ainsi, il peut y avoir violence sans agression, mais il ne peut pas y avoir agression sans violence
  • Agressivité :
    o Manifestation d’une tendance dominatrice, offensante et énergique dans la poursuite d’un but ou d’un objectif, sans toutefois s’engager dans des comportements intentionnellement nocifs
42
Q

Comment comprendre et expliquer la violence en sport?

A
  1. La théorie de l’instinct humain : La violence et les comportements agressifs seraient :
  2. La théorie de la relation «frustration-agression» : La violence et les comportements agressifs seraient une réaction suite à une frustration
  3. La théorie de la catharsis
  4. La théorie du processus de civilisation : la violence en sport serait le résultat d’un «processus de civilisation des mœurs»
  5. La théorie de la «culture de la violence»
43
Q
  1. La théorie de l’instinct humain
A

a. Ne prend pas en compte l’évolution de la violence dans le sport, un instinct n’évolue pas

44
Q
  1. La théorie de la frustration-agression
A

a. Ne prend pas en compte l’agression sans frustration

45
Q
  1. La théorie de la catharsis
A

a. Ne prend pas en compte la violence pour gagner

46
Q
  1. La théorie du processus de civilisation
A

a. NE peut expliquer pourquoi la violence en sport augmente ou diminue selon les contextes (finales, rivalités interethniques, etc.)

47
Q
  1. La théorie de la «culture de la violence»
A

a. Argument 1 : il y aurait une valorisation et une légitimation de la violence dans le sport
b. Argument 2 : la violence dans le sport est une marque de virilité
c. Argument 3 : Les médias et les promoteurs «légitimeraient» la violence en la diffusant beaucoup

48
Q

La théorie de la «culture de la violence» : 3 arguments

A
  1. Dans certains sports la violence serait valorisée et considérée comme un moyen «légitime» pour gagner
  2. L’agressivité serait une marque de virilité qui fait partie de la culture sportive
  3. Les promoteurs et les médias «légitimeraient» la violence sportive en la valorisant et en faisant une large diffusion. Ils renforcent la culture de la violence
49
Q

En quel sens les médias «légitiment» la violence?

A
  1. Les médias ont besoin de commanditaires et les commanditaires s’appuient sur les cotes d’écoute
  2. Pour que le spectacle sportif attire un grand auditoire, il doit comporter des éléments spectaculaires, parfois agressifs, qui attirent les gens
    a. Les cotes d’écoute augmentent lors d’événements violents : c’est un bon show
  3. En conséquence, les médias tolèrent la violence et même l’encouragent en lui donnant beaucoup de visibilité
  4. La grande visibilité fait en sorte que les gens en viennent à penser que ça fait partie du jeu
50
Q

Les conditions d’existence : (sport de violence chez les jeunes)

A
  • Les jeunes sont évalués par rapport à leur habileté à utiliser la violence combinée à leurs habiletés techniques. Apprentissage qui commence dès le très jeune âge lors des premiers contacts sportifs, jusqu’à l’immersion dans le monde des sports de performance
  • Les contacts physiques corporels et la violence «limite» sont encouragés par les coéquipiers, les entraineurs, les parents et les spectateurs
  • Leur statut aux yeux de l’entraineur et leur identité en tant que joueur agressif aux yeux de leurs pairs et de la communauté dépendent souvent de leur habileté à utiliser la violence sur le jeu.
  • Les jeunes de milieux socioéconomiques moins bien nantis aspirent à une mobilité sociale ascendante. Le sport professionnel tolérant la violence leur permettrait cette mobilité socioéconomique
51
Q

Effet de gratification (violence dans le sport)

A
  • Les jeunes de milieux socioéconomiques moins bien nantis aspirent à une mobilité sociale ascendante. Le sport professionnel tolérant la violence leur permettrait cette mobilité socioéconomique
52
Q

Habitus sportif : (violence sportive)

A
  • Intériorisation de la culture propre au sport pratiqué

- Rapport au corps instrumental : Grande tolérance à la douleur

53
Q

Style de pratique sportive agressive :

A
  • Le lien entre la violence et l’acceptation par les pairs dans les sports de contact est bien illustrée dans les rituels d’équipe (initiation) ou les novices sont sujets à diverses formes de traitements violents ou agressifs. Le but étant de tester si un novice à ce qu’il faut pour faire partie de la gang
  • Sport de contact et de performance ou il y a une utilisation de la violence -> symbole de virilité
54
Q

Facteurs généraux pouvant contribuer aux comportements violents en sport

A
  1. Plus grande tolérance à la violence de la part du milieu social ou se déroule l’événement sportif
  2. Tensions dans les relations sociopolitiques représentées par les joueurs
    a. Ex : rivalités locales ou régionales
  3. L’impunité ou les punitions perçues comme trop sévères (frustration)
  4. Les enjeux, l’importance de la compétition
  5. Rôle parfois provocateur ou incitatif des médias
55
Q

Facteurs pouvant contribuer aux comportements violents chez les spectateurs

A
  1. Consommation de boissons alcoolisées, de drogues, etc.
  2. Nature et état de l’affolement (degré d’animation de la foule)
  3. Présence d’individus ayant eu antérieurement des comportements violents ou provocateurs (antécédents de comportements violents)
  4. Provenance sociale (Hooligans)
  5. Manifestation de violence sur le terrain des joueurs (intimidation) (se fight sur le terrain, so fight spectateurs).
56
Q

L’image corporelle selon ÉquiLibre.ca

A
  • C’est la perception qu’une personne a de son corps, elle résulte de :
    o Ce que cette personne perçoit de son corps
    o Ce qu’elle croit que les autres perçoivent de son corps
57
Q

Laquelle des affirmations réfère à l’image corporelle?

  • Environ 1/3 des gars et ¼ des filles souffrent d’embonpoint ou d’obésité
  • Un fort % d’élèves dont le poids est normal croient que leur corps est trop mince ou trop gras
A
  • Un fort % d’élèves dont le poids est normal croient que leur corps est trop mince ou trop gras
58
Q

L’image corporelle peut être positive ou négative

A
  • Une personne qui est, de façon générale, satisfaite de son corps a une image corporelle positive
  • Une personne qui est, de façon générale, insatisfaite de son corps a une image corporelle négative
  • L’image corporelle n’est pas fixe. Elle change selon les expériences, les interactions sociales, le contexte, etc.
59
Q

Moyens utilisés par les filles pour perdre du poids

A
  • Diminuer le sucre ou le gras
  • S’entrainer de façon intensive
  • Sauter des repas
  • Etc.
60
Q

Moyens utilisés par les gars pour prendre du poids

A
  • S’efforcer de manger plus
  • S’entrainer de façon intensive
  • Prendre des suppléments alimentaires
61
Q

Les hommes : [Image corporelle]

A
  • Environ le 1/3 des gars de 13 à 16 ans souhaiteraient avoir une plus grosse silhouette
  • 35% des gars de 16 ans s’entrainent de façon intensive pour gagner du poids
  • Plus de 40% des gars de 13 à 16 ans ont déjà fait l’usage de suppléments dans le but d’augmenter leurs poids
62
Q

Les femmes : [image corporelle]

A
  • 70% des adolescentes font des efforts répétés pour maigrir ou contrôler leur poids
  • Le 1/3 des petites filles de 9 ans ont déjà tenté de perdre du poids
  • 73% des femmes souhaitent perdre du poids, peu importe leur silhouette
63
Q

Les normes régulatrices et «moralité» du poids

A
  • Au cours des dernières années, il y a eu une prise de conscience concernant l’étendue des préjugés et de la stigmatisation en lien avec le poids
  • Stéréotypes négatifs largement répandus : les personnes obèses :
    o Sont paresseuses
    o Manquent de motivation
    o Ne possèdent pas la discipline nécessaire pour manger sainement et pratiquer de l’AP
64
Q

Kinésiolgue et intervention avec l’image corporelle

A
  • Rompre avec la stigmatisation dans les interventions

- Ne pas accuser l’individu

65
Q

Paradoxe et modèles corporels dominants

Caractéristiques de la société actuelle :

A
  1. Travail et loisirs sédentaires
  2. Manque de temps -> restauration rapide, boissons sucrées et énergisantes et mets préparés
  3. Étalement urbain
66
Q

Agents socialisateurs importants dans la construction de l’image corporelle

A

1er agent socialisateur : Les médias (-)
2ème agent socialisateur : La famille (directe et inirecte)
3ème agent socialisateur : Les pairs

67
Q

Image corporelle positive amène

A
  • Meilleures habitudes de vie
  • Augmentation de l’estime de soi
  • Amélioration de l’image corporelle
  • Bienfaits santé : physique, mental et social
68
Q

Lorsque nous avons une image corporelle négative, plusieurs vont amener une pratique d’APS pour modifier leur apparence physique
- Implications pour le kinésiologue :

A

o Encourage l’APS pour le plaisir de bouger : les changements physiques peuvent prendre des semaines à se réaliser. Il faut aussi miser sur les bienfaits plus immédiats
 Sentiment de bien-être physique, mental et social
o Encourage l’APS pour les capacités fonctionnelles plutôt que pour l’apparence
o Utiliser le rapport au corps de la personne pour d’autres motivations que l’apparence physique

69
Q

C’est quoi PEÉP?

A
  • L’état d’une personne qui, ayant ou non un surplus de poids, est à ce point préoccupée par son poids que cela porte atteinte à sa santé physique ou mentale.
70
Q

Comportements associés à la PEÉP :

A
  • Sauter des repas, ne pas manger à sa faim ou jeuner
  • Avoir une relation tordue avec la nourriture ou certains aliments
  • Comptabiliser calories et minutes d’AP de façon obsessive
  • Utiliser des produits pouvant être nuisibles pour la santé
  • Cumuler les régimes
  • Se dénigrer continuellement à l’égard de son image corporelle et mettre des pans de vie sur la glace en attendant d’avoir maigrit
  • Abandonner la pratique d’APS ou au contraire la pratiquer compulsivement
71
Q

Le rejet ou l’abandon de la pratique d’APS : (PEEP)

A
  • La honte d’exposer son corps en portant des shorts ou en allant dans le vestiaire
  • La peur du harcèlement ou de commentaires vis-à-vis son poids
  • Le sentiment de culpabilité d’être gros et peu performant
  • La croyance qu’il faut d’abord être mince pour être actif
  • La peur de développer des gros muscles (filles)
  • L’incompatibilité du maquillage avec certaines APS
72
Q

On doit sortir du cadre -> miser sur :

A
  • Le plaisir de bouger
    o Dans quel environnement peut-on ressentir le plaisir de bouger?
  • Capacités fonctionnelles à mettre en valeur
  • Utiliser le rapport au corps
73
Q

Implications pour le KIN : PEEP

A

Adopter un discours qui ne met pas l’accent sur l’image corporelle
- Valoriser les gens sur autre chose que leur apparence
o Amélioration technique, persévérance, travail, etc.)
- Féliciter les gens d’avoir améliorer leurs habitudes de vie
o Et non d’avoir gagné/perdu du poids
- Mettre l’accent sur les capacités fonctionnelles du corps
- Utiliser le rapport au corps

74
Q

Image corporelle positive, autres modèles corporels et APS

Mouvement des grosses qui se trouvent belles : BODY POSITIVITY

A
  • Dénonciation des modèles corporels dominants
  • Opposition aux normes régulatrices
  • Acceptation du corps comme il est
75
Q

Le désir d’améliorer son apparence ou de maintenir son poids peut..?

A

Le désir d’améliorer son apparence ou de maintenir son poids peut…
contribuer de manière positive au maintien d’une pratique régulière d’AP, dans la mesure ou il ne constitue pas le motif unique et fondamental pour être actif, ni la source d’une pratique obsessive

76
Q

Si possible, utiliser les rapports aux corps pour sortir du discours de l’image corporelle

A
  • Hygiénique : mettre l’accent sur la santé

- Réflexif : mettre l’accent sur le sentiment de bien-être