Rénal Flashcards
Définition néphropathie induite par agent de contraste iodé (NIACI)
- Nécrose tubulaire aigue provoquée par un agent de contraste radiologique iodé.
- Généralement définie comme une augmentation de la créatinine sérique d’au moins 44 μmol/l ou d’au moins 25 % du niveau basal à l’intérieur d’une période de 96 heures suivant l’exposition à un agent de contraste
FR NIACI
- Grand âge
- Maladie rénale chronique préexistante
- Diabète
- Insuffisance cardiaque
- Myélome multiple
- Haute dose (> 100 ml) d’agent de contraste (ex: interventions coronaires percutanées)
- Réduction de la perfusion rénale:
déplétion volémique
utilisation concomitante AINS ou diurétique ou IECA - Utilisation concomitante de médicaments néphrotoxiques (atb aminosides)
- Insuffisance hépatique
Manifestation NIACI
- Augmentation précoce et légère de la créatinine sérique : dans les 24-48h après exposition au produit de contraste iodée → insuffisance rénale aigue (IRA) habituellement légère
- Diminue entre 3 a 7 jours suivant exposition
- Non-oligurie : IRA généralement légère donc pt non oligurique habituellement
- Oligurie si IRA modérée/sévère en NIACI (+ rare): souvent chez pt connu pour insuffisance rénale chronique (IRC)
- Sédiment urinaire compatible avec NTA (nécrose tubulaire aiguë) :
Cylindre de cellules granulaires et épithéliales
Cellules épithéliales tubulaires rénales libres
* l’absence de ces éléments au sédiment urinaire n’exclut pas une NIACI* - Autres manifestations possibles:
Hyperkaliémie
Acidose
Hyperphosphatémie
Complication NIACI
IRA sévère
Dx NIACI
Dx clinique basé sur créatinine sérique → augmentation caractéristique dans les 24-48 h post exposition
Le clinicien doit s’assurer d’exclure autres causes de NTA:
- Athéroembolie rénale (Dans contexte administration produit contraste intra-artériel (angiographie))
- NTA ischémique
- Néphrite interstitielle aigue
- Changements pré-rénaux 2nd ajustement IECA ou ARA
PEC NIACI
Tx de support :
- Élimination
- Évitement d’autres atteintes rénales potentielles
- Évaluation et gestion hémodynamique et électrolytique
- Ajustement approprié de la médication en fonction du DFGe
- Surveillance des signes et Sx urémiques: chez pt avec IRA modéré-sévère
Prévention NIACI
- Ne pas utiliser d’agent de contraste si possible (choisir autre mode imagerie si possible)
Si agent contraste nécessaire :
- Utiliser un agent non ionique ayant la plus faible osmolalité
- Sérum isotonique (expansion volémique) (intra-hospit) ou physiologique (ambulatoire) en pré-injection de l’agent de contraste
- Éviter les médicaments néphrotoxiques avant et après la procédure
Pronostic NIACI
- Dans la majorité des cas, la fonction rénale commence à s’améliorer dans les 3 à 7 jours et le patient revient au DFge initial
- Dialyse rarement nécessaire (<1 % des cas) : risque plus élevé chez IRC sévère
- La concentration sérique de créatinine est insensible aux modestes réductions du DFge : un dysfonctionnement résiduel peut donc persister même si la créatinine est revenue à la valeur initiale.
- Les patients avec IRC → plus de risque de développer une lésion rénale persistante après NIACI, ce qui augmente le risque de progression de l’IRC
- Les risques de mortalité sont plus élevés à 30 jours (5)%, 1 an et 5 ans chez les patients qui développent une NIACI
NIACI aussi associé à taux plus élevé :
- D’événements cardiovasculaires
- D’insuffisance cardiaque
- D’une nécessité d’une dialyse aiguë et d’entretien
Épidémiologie incontinence urinaire
- Plus fréquent chez personne âgée et la femme
- 30% des femmes
- 15 % des hommes âgés
- Prévalence augmente avec âge
** Incontinence est insuffisamment reconnu et rapporté : épidémiologie incomplète **
1 femme sur 5 dit avoir souffert d’incontinence urinaire à un moment donné dans sa vie alors que seulement 1 femme sur 8 consultera pour ce problème
Miction et continence normale exigent
- Une fonction mictionnelle normale
- Une conscience normale (motivation comprise) * Une mobilité,
- Un accès facile aux toilettes
- Une habileté manuelle
Types d’incontinence
Impérieuse :
- Mictions incontrôlées, de volume variable, qui surviennent immédiatement après un besoin irrépressible d’uriner.
- Nycturie fréquente
- Le plus fréquent chez patient âgé
- Aggravée par diurétique, impossibilité de parvenir rapidement aux toilettes
- Femme: atrophie vaginale: contribue à l’amincissement et irritation de l’urètre et aux besoins impérieux d’uriner
D’effort :
- Fuite urinaire due à augmentation brutale de la pression intra-abdominale (toux, éternuements, rire, se pencher, soulever une charge, sauter)
- Habituellement discret et modéré
- Femme: 2nd complications obstétricales et urétrite atrophique
- Homme: post procédures (prostatectomie radicale)
- Plus sévère chez les patients obèses (pression abdominale sur le dôme vésical)
Regorgement :
- Fuite d’urine 2nd déplétion vésicale excessive
- Souvent 2nd obstruction (HBP, calcul,…)
- 2e type d’incontinence + fréquent chez l’homme
Fonctionnelle :
- Perte d’urine 2nd altérations cognitives ou organiques (démence, AVC)
- Mécanisme des voies urinaires et nerveuses sont souvent N
Mixte :
- Toute association des types d’incontinence
Causes incontinence transitoire
- Fécalome
- Trbl génito-urinaire
- Calculs urinaires
- Urétrite ou vaginite atrophique
- Cystite
- Confusion/dépression/psychose
- Diurèse excessive (diabète)
- Alcool
- Mobilité restreinte (blessure, contention)
Substance induite:
- Caféine
- Antagoniste alpha-adrénergique (relâchement muscles col vésical (femme) ou muscle lisse de la prostate (homme))
- Anticholinergique (diminution contractilité de la vessie)
- Inhibiteurs calciques (diminution contractilité du détrusor)
- Diurétiques (Augmentation production et débit d’urine)
- Opiacés (rétention urinaire)
Cause incontinence permanente
Incontinence 2nd altération durable touchant innervation ou muscles
Anamnèse incontinence
Durée et modalité miction
Transit intestinal
Rx
Atcd chx gyneco et pelvienne
Journal miction peut aider
Abondance de la fuite
Sx associés: dysurie, hématurie, odeur nauséabonde…
E/P incontinence
Examen neuro : état mental, marche, MI, neuropathie périphérique, rachis Pelvis
OGE : vaginite atrophique, hypermobilité urétrale, faiblesse plancher pelvien, prolapsus organe
Rectum : TR: fécalome, masse rectale, HBP, nodules prostatiques
Dx incontinence
Hx clinique (pour cibler le type d’incontinence)
Journal des mictions
Impact sur qualité de vie
SMU-DCA
Créatinine
Résidu post-mictionnel
Révision Rx
Imagerie (r/o masse pelvienne ou abdominale, selon Hx et E/P)
Importance de bien déterminer la/les CAUSE (S) de l’incontinence pour cibler un traitement approprié
Tx incontinence
1 traitement conservateur:
D’abord établir priorités et objectifs avec le patient
- Rééducation vésicale :mictions programmées, entraînement vésical
- Physiothérapie périnéale
- Limiter apports liquidiens : avant de sortir, 3h avant coucher
- Éviter liquide qui stimulent la vessie (caféine)
- Boire 1,5-2L eau / jours (éviter urine hypertonique qui irrite la vessie)
Médicaments : effets mitigés et effets 2nd ++
Diminuer obstruction urinaire:
- Bloqueurs alpha-adrénergiques
- Parasympathomimétique (muscarinique)
- Relaxant musculaire/antispasmodique
Favoriser la rétention urinaire
- AINS
- ISRS
Pronostic incontinence
Si incontinence réfractaire:
Cathétérisme intermittent vs sonde à demeure
Pronostic dépend de la cause, des comorbidités et des possibilités de traitement
Définition vessie hyperactive
Syndrome caractérisé par une urgence urinaire, avec ou sans incontinence, nycturie et fréquence urinaire augmentée.
Aussi appelé hyperactivité vésicale
Épidémiologie vessie hyperactive
Plus commun chez la femme âge
Souvent avec comorbidités
On a constaté une hyperactivité vésicale chez 21 % des personnes âgées en bonne santé.
Manifestations vessie hyperactive
- Impériosité mictionnelle (urgence)
- Pollakiurie
- Incontinence ou ø
- Nycturie
Parfois :
- Débit faible
- Rétention urinaire
- Vessie trabéculée
- Résidu post-mictionnel > 50 ml
Peut simuler chez :
Homme : prostatisme
Femme : incontinence d’effort
Dx vessie hyperactive
Idem à évaluation de toute incontinence/problème urinaire
Hx clinique
Journal des mictions Impact sur qualité de vie
SMU-DCA
Créatinine
Résidu-post-mictionnel
Révision Rx
Imagerie (r/o masse pelvienne ou abdominale, selon Hx et E/P)
Tx vessie hyperactive
1 Tx conservateur :
D’abord établir priorités et objectifs avec le patient
- Physiothérapie périnéale / exercices du plancher pelvien
- Habitudes de vie (perte de poids si indiqué, cessation tabagique)
- Changements comportementaux : entrainement vésical, mictions programmées
- Traiter atrophie vaginale si présente
- Agoniste beta-adrénergique (ø couverts RAMQ habituellement): Effets 2nd: céphalée, nausées, diarrhée, constipation, rhinorrhée /nasopharyngite, HTA (avec mirabegron (Myrbetriq) ø avec vibegron) ; Privilégier chez pers. âgée
- Antimuscariniques (habituellement couverts) : Effets 2nd: xérostomie, sécheresse oculaire, constipation, risque démence chez pt avec TNC et personne âgée
Référence 2e ligne (urologie)
Pronostic vessie hyperactive
Agoniste beta-adrénergique: réponse maximale en 12 semaines
Antimuscarinique: réponse en 4-6 semaines
Pronostic réservé chez patients >65 ans et ceux avec incontinence mixte dont la vessie hyperactive
Lorsque Tx médicamenteux inefficace ou non toléré, miser sur:
- Habitudes de vie
- Horaire mictionnelle
- Maximiser rééducation vésicale et pelvienne
- Protection urinaire
- Acceptation
Épidémiologie cystite
Adulte 20 à 50 ans:
- Infection bactérienne la plus couramment rencontrée chez l’adulte
- 50 x plus fréquente chez la femme
- 50% des femmes développeront une infection urinaire au cours de leur vie
- Incidence augmente > 50 ans
Chez enfants :
- Pic petite enfance (couche) et entre 2 et 4 ans (apprentissage propreté)
- Ration fille : garçon est
1:1 à 1:4 au 2 premiers mois de vie
2:1 entre 2 mois et 1 an
4:1 a 2 ans
> 5:1 après 4 ans
À 6 ans: 3 à 7 % des filles et 1 à 2 % des garçons ont une infection urinaire
Distance urètre – anus plus petite chez les femmes et longueur urètre expliquerait cette différence de prévalence entre les sexe
Physiopatho cystite
Voies urinaires = stériles et résistantes à la colonisation bactérienne malgré contamination fréquente de l’extrémité distale de l’urètre par les bactéries intestinales
La défense majeure: vidange complète de la vessie pendant miction
Autres défenses: acidité urine, valvule vésico-urétérale, barrières immunologiques et muqueuses
95% des cas: infection 2nd bactéries qui remontent vers la vessie par l’urètre
Pathogènes fréquents :
E. Coli :75-95% des cas
Klebsiella pneumoniae
Staphylococcus saprophyticus
Enterococcus
Types infections urinaires
Infection urinaire non compliquée :
Cystite ou pyélonéphrite aiguë, sporadique ou récidivante qui survient chez la femme en bonne santé, indépendamment de son âge
Infection urinaire compliquée ou à risque de le devenir :
Toute autre infection urinaire, en particulier qui survient chez la femme enceinte, l’homme, les enfants ou toute personne atteinte d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, porteuse d’un cathéter urinaire, ayant subi une manipulation urologique, atteinte d’immunosuppression ou dont le diabète est mal contrôlé
Infection urinaire récidivante :
Infection urinaire qui survient plus de 2 fois par 6 mois ou plus de 3 fois par année. Il s’agit, dans la plupart des cas, d’une réinfection, soit une nouvelle infection de l’appareil urinaire. Il peut s’agir aussi d’une infection persistante en raison d’une résistance bactérienne, d’un traitement inadéquat. d’une anomalie anatomique ou fonctionnelle de l’appareil urinaire, qui récidive habituellement très rapidement, soit de 2 à 4 semaines tous au plus après le tx initial
Bactériurie asx :
Présence de bactéries dans l’urine en l’absence de sx ou de signe clinique
FR cystite adultes
- Sexe féminin
- Relation sexuelle
- Atcd infection urinaire
- Usage condom avec
spermicide, spermicide seul
ou diaphragme - Diabète
- Anomalie structurelle ou fonctionnelle des voies urinaires
FR cystite enfants
Jeunes enfants :
- Malformations et obstructions voies urinaires
- Prématurité
- Sonde urinaire
- Absence de circoncision (chez garçons)
- Reflux vésico-urétéral de haut grade
- Troubles gastro-intestinaux:
constipation et Hirschsprung
Enfants plus âgés :
- Diabète
- Traumatismes
- Rapports sexuels (fille)
Manifestations cystite
Adulte :
- Dysurie (Sensation de brûlure et douleur à la miction)
- Pollakiurie
- Hématurie
- Douleur sus-pubienne
- Urine trouble ou malodorante
Pts âgés :
- Chute, changement comportement, changement état conscience
N-né :
ø spécifique : prise alimentaire insuffisante, diarrhée, retard de croissance, vomissements, léger ictère, léthargie, fièvre, hypothermie
< 2 ans :
Sx mal localisés → vomissements, diarrhée, dlr abdominale, urines nauséabondes, fièvre
> 2 ans :
Dysurie, pollakiurie, hématurie, rétention urinaire, dlr sus-pubienne, mictions impérieuses, prurit, incontinence, énurésie, urine nauséabonde
E/P cystite
Adulte :
EG
SV
Évaluer sensibilité angle costovertébral (punch rénal) Évaluer sensibilité abdominale et sus-pubienne
OGE (si pt sexuellement actif et Hx non convaincante) : mobilisation col, recherche leucorrhée anormale, lésion méat urinaire/pénis
TR (homme) : prostatisme ?
Enfant :
SV
EG
Abdomen
OGE
Complication cystite
PNA
Dx cystite
Bandelette urinaire :
Recommandé quel que soit l’infection urinaire soupçonnée
Bonne valeur prédictive positive (90%) si :
- Présence d’estérases leucocytaires
- Nitrites
- Avec Sx urinaires de novo
Bonne valeur prédictive négative (90%) si:
- Absence d’estérases leucocytaires
- Absence de nitrite
Culture d’urine (DCA) (+ si > 10*8) :
- Facultative si → cystite non compliquée ou cystite récidivante
- Recommandée si → cystite compliquée (homme, enfant) ou à risque de le devenir, présence de Sx persistants ou échec au Tx ATB, combinaison de Sx et signes cliniques mais bandelette urinaire négative, voyage récent dans zone à risque de bactéries multirésistantes avec Sx urinaires
- Éviter chez → porteur de sonde à demeure (sauf si urosepsis)
** À Québec, antibiogramme fait d’emblée sur DCA**
Dxd cystite
Patient sexuellement actif: ITSS
Femme ménopausée : atrophie vaginale, descente d’organe (urétrocèle, cystocèle, prolapsus utérin, rectocèle)
Homme: prostatite (TR)
Enfants: abus sexuel, constipation
Fille: vulvite
PEC cystite adulte
- Traitement antibiotique basé sur la résistance locale aux ATB
- La résistance locale ne doit pas dépasser 20% pour que le Tx puisse être jugé acceptable
Ne pas traiter une bactériurie asymptomatique
* Personne âgée: attention à la fonction rénale et interactions médicamenteuses*
Principaux facteurs de risque d’antibiorésistance + période antérieure approximative à considérer
- Colonisation déjà documentée avec une bactérie multiurésistance : 6 mois
- Hébergement en soins de longue durée : En tout temps
- Hospitalisation : 3 mois
- Manoeuvre urologique : 1 mois
- Prévalence de résistance locale élevée : En tous temos
- Usage ATB : 3 mois
- Voyage à l’extérieur du Canada, notamment dans une zone géographique à risque élevé d’antibiorésistance (Moyen-Orient, Extrême-Orient, sous-continent Indien, Afrique Sub-saharienne) : 6 mois
Quoi faire si échec au tx ATB cystite
- Mesures hygiéno-diététiques (hydratation abondante, hygiène personnelle, mictions post-coïtales)
- R/O anomalies anatomiques ou fonctionnelles de l’arbre urinaire
- Envisager antibioprophylaxie post-coïtale x 6 mois OU Tx auto-instauré OU antibioprophylaxie continue x 3-6 mois
Canneberges et probiotiques intra-vaginaux: données d’efficacité contradictoires, non recommandés
Oestrogènes chez femme ménopausée : données non statistiquement significatives pour utilisation prophylactique (INESS), mais devraient être proposées si atrophie vaginale (SOGC)
PEC cystite enfant
- Selon atcd de l’enfant & Hx de la maladie: toujours envisager évaluation par imagerie pour r/o anomalie arbre urinaire
- Toujours faire DCA pour confirmer Dx et avoir antibiogramme (Toujours ajuster tx en fonction antibiogramme)
- Si enfant septique: réf CH pour Tx IV et observation
- < 2 ans (surtout< 6 mois): ref CH pour investigation STAT puisque Sx habituellement non spécifiques
Suivi cystite
- PAs de DCA de contrôle si sx résolus
- Pour envisager tx prophylaxique : DCA nécessaire pour prover Dx et anomalies anatomiques ou fonctionnelles exclues
- Si Hx hématurie : faire SMU dans les 3 mois suivant l’infection pour r/o autre étiologie hématurie si persistance
Pronostic cystite
- Bon pronostic si adéquatement traité
- Pousser investigation si ø réponse au Tx en 48-72h ou si récidive dans les semaines suivant l’infection initiale
- Homme: envisager Dx prostatite si récidive Sx dans les semaines suivantes
- Enfant: si infection répétée (dans le cas de reflux vésico-urétral) risque sclérose rénale (entrainant HTA et néphropathie), prise en charge ped/uroped nécessaire
FR PNA adulte
- Grossesse
- Hospitalisation
- Instrumentation voies urinaires récente (sonde)
- Anomalies voies urinaires (fonctionnelles ou structurelles)
- Diabète
- Atcd PNA
FR PNA enfant
- Reflux vésico-urétral
- Instrumentation voies urinaires récente (sonde)
- Anomalies voies urinaires (fonctionnelles ou structurelles)
- Diabète
- Atcd PNA
Manifestations PNA
- Sx de cystite (pas tjrs présents)
- Fièvre
- Frissons
- Dlr au flanc
- Sensibilité angle costovertébral
- Nausées/ Vomissements
- Fatigue marquée
- Malaise général
- Sx atypiques: Dlr épigastrique ou abdominale basse
Pts âgés :
Chute, changement comportement, changement état conscience
E/P PNA adulte
EG
SV
Évaluer sensibilité angle costo-vertébral (punch rénal) Évaluer sensibilité abdominale et sus-pubienne
OGE (si pt sexuellement actif et Hx non convaincante) : mobilisation col, recherche leucorrhée anormale, lésion méat urinaire/pénis
TR (homme) : prostatisme ?
E/P PNA enfant
EG
SV
Abdomen
OGE
Autres systèmes selon sxs (car parfois Sx non spécifiques)
Complications PNA
- Bactériémie
- Sepsis
- IRA
- Abcès rénal corticomédullaire
- Abcès périphérique
- Pyélonéphrite emphysémateuse (risque chez Db)
- Nécrose papillaire (risque chez Db)
PEC PNA
ATB PO
ATB IV ou IM selon la présence de FR de complications ou de critères de gravité (sepsis urinaire), selon les données de résistance bactérienne locale aux tx de 1er intention ou si la personne est incapable de prendre des ATB PO
Indications d’hospitalisation (et Tx IV) :
- Enfant
- Femme enceinte
- Patient septique
- Déshydratation
- Suspicion obstruction urinaire
- Patient sans amélioration Sx après 48-72h de Tx ou si détérioration Sx
Suivi:
Si traité en externe: suivi dans les 48h pour assurer évolution favorable
Pronostic PNA
Généralement bon si tx approprié
Risque de complications chez :
- Femme enceinte
- Enfant
- Personnes âgées
- Diabétique
Si récidive dans les semaines/mois ou non réponse au tx envisager imagerie pour r/o :
- Anomale arbre urinaire
- Néphrolithiase
FR calculs urinaires - néphrolithiase
- Toutes conditions qui entrainent une augmentation de la concentration en sels calciques ou urique dans l’urine ou une diminution du citrate urinaire (substance qui normalement inhibe la cristallisation des sels de calcium)
- Maladie héréditaire (hypercalciurie entrainant des niveau N de calcium sérique mais élevé de calcium urinaire, hypocitraturie)
- Hyperparathyroïdie primitive
- Hyperthyroïdie
- Intoxication à la vitamine D
- Myélome multiple
- Prise de supplément de calcium (vitamines prénatales)
- Ingestion augmentée d’oxalate (rhubarbe, épinard, cacao, noisette, poivre, thé)
entrainant des taux élevés d’oxalate urinaire favorisant la formation de calculs
d’oxalate de calcium - Absorption augmentée d’oxalate due à des patho intestinale ou intervention sur le
grêle (Mx Crohn, rectocolite hémorragique, chx bariatrique) - Présence d’urine acide ( pH < 5,5) favorisant la cristallisation de l’acide urique
formant un noyau sur lequel les calculs de calcium peuvent se former (apport augmenté en vitamine C) - La présence de calculs de cystine n’est possible que dans les cas de cystinurie (maladie héréditaire rare)
Manifestations calculs urinaires - néphrolithiase
Calculs a/n parenchyme rénal ou système collecteur :
- Habituellement aSx (sauf si causent obstruction)
Lorsque calcul se déplace:
- Douleur (colique néphrétique) habituellement sévère, cyclique (20-60 minutes)
Localisation dlr :
- flanc/reins irradiant à travers abdomen (obstruction urétérale ou pyélique)
- région génitale inférieure (obstruction urétérale)
- sus-pubienne avec mictions impérieuses et pollakiurie (urétéral distal, urétérovésical ou vésical)
- Nausées / Vomissements
- Hématurie macroscopique (pas dans tous les cas)
- Pâleur
- Sueurs
- Sx de cystite
E/P calculs urinaires
- Habituellement patient ne tient pas en place
- Abdomen douloureux du coté atteint (palpation augmente la pression dans le rein
déjà distendu) sans péritonite
Dx calculs urinaires
SMU :
- Sédiments
- Substances cristallines
- Hématurie
- Pyurie
DCA:
- Parfois +
Tamisage des urines :
- Déterminer étiologie du calcul
Imagerie:
- TDM
- Échographie: moins sensible pour petits calculs
- Urographie : si calculs récidivants
Si multiples calculs, récidives fréquents ou atcd familiaux de calculs envisager :
- r/o hyperparathyroïdie (calcémie, SMU, PTH)
- Sarcoïdose
- Maladies osseuses
- Métastases
- Myélome multiple
PEC calculs urinaires
- Analgésie : opiacés
- Thérapie d’expulsion : ø preuve qu’augmenter apport liquidien accélère passage du calcul
- Si calcul < 1 cm: analgésie, alpha-bloqueur (tamsulosine 0,4mg die)
- Si ø expulsé en 6-8 semaines : © urologie
2e ligne :
Si suspicion obstruction: CH
Si signe infection : ATB
Prévention calculs rénaux
- Boire 2-3 L/jr de liquide (eau): doit boire suffisamment pour produire 2,5L d’urine/jr
- Analyse du calcul pour déterminer cause et donc mieux prévenir
Traiter:
- Hypercalciurie : diurétique thiazidique LA, régime faible teneur sodium et grande
teneur potassium (parfois supplément de K+), restriction en apports protéines animales
- Hypocitraturie : citrate potassium po, apport calcium 1000mg die, éviter la restriction du calcium
- Hyperoxalurie: si patho intestin grêle : grande qté liquide + apport calcium 800- 1000mg /jr), régime alimentaire pauvre en oxalate et graisses, cholestyramine (Questran)
- Hyperuricosurie: dim apport protéines animales, allopurinol prn pour diminuer taux acide urique
Pronostic calculs rénaux
Chez un patient qui a présenté un premier calcul de calcium → risque de développer un 2e calcul est
- 15% à 1 an
- 40% à 5 ans
- 80% à 10 ans
< 3% des patients → aucune anomalie métabolique n’est retrouvée. Il semble que ces patients ne puissent tolérer des concentrations normales de constituants lithogènes dans leurs urines sans qu’il y ait cristallisation. Les diurétiques thiazidiques, le citrate de potassium et une augmentation des apports liquidiens peuvent contribuer à réduire la formation de calculs.