raisonnement démonstratif Flashcards
Dans les syllogismes conditionnels, le raisonnement est-il influencé par la validité de l’argument?
- syllogisme conditionnel = raisonnement dans lequel la majeure est une proposition composée construite ac connecteurs de l’implication ou de l’équivalence
- pour 1 prémisse majeure, combinaison de 2 proposi° simples + 2 valeurs de vérités permet de construire 4 arguments dont 2 sont valides: modus ponens et modus tollens (valide) et affirmation du conséquent et négation de l’antécédent (PCV car 2 ccl possibles)
- Rips et Markus montrent que raisonnement des S n’est pas tjrs influencé par validité de l’argument: modus ponens tjrs reconnu mais erreurs porur les autres, surtout pour modus tollens => confusion entre implication et équivalence ds l’interpréta°d e la majeure => ce qui influence le raisonnement est en fait la référence à la réalité et le caractère réaliste de la tâche, le rôle des connaissances et l’interprétation des prémisses, et surtout sa finalité (l’homme cherche la vérité des ccl alors que la logique formelle cherche la validité)
Qu’est-ce que l’affirmation du conséquent dans l’implication? Cet argument est-il valide?
Si P alors Q
Q
Donc P
(P antécédent et Q conséquent)
(par exemple: S’il ment, il sue. Il sue. Donc il ment)
Ici, on traite une condition simplement suffisante comme une condition nécessaire et suffisante (Q est traité comme condition nécessaire et suffisante).
Cet argument est invalide (fallacieux) car il admet plus d’une conclusion
En quoi le contenu des prémisses influence t’il le raisonnement syllogistique?
- prémisses sont exprimées ac langage, qui a particularités et contraintes. Ainsi, les connecteurs employés en logique formelle sont vérifonctionnels et ont un sens limité par rapport au langage courant riches (monosémie/polysémie)
- le contenu des prémisses peut aussi être pbtique (* proposi° qu’on sait fausse * rela° entre les prémisses non informative* déduc° indécidable ou contradictoire)
Quelles sont les principales théories qui rendent compte du raisonnement déductif?
- la logique mentale (Braine, Rips): les S possèderaient de manière innée un certain nbre de règles formelles sur lesquelles ils fonderaient leur raisonnement
- les schémas pragmatiques (Cheng): les S possèderaient des règles de raisonnement générales pr chaque type de situa° => interprétat° se fait en ref à règles sociales apprises comme schémas de permission… (exp de la règle postale)
- les modèles mentaux (Johnson Laird): (modèle mental = représentat° analogique) les mécanismes de raisonnement se fonderaient sur une représentation sémantique des prémisses et non syntaxique (et difficulté est liée au nombre de modèle à construire pr faire une déduction)
qu’est-ce qu’un biais de raisonnement + exemples.
Biais de raisonnement = erreur de raisonnement = accepter ou rejeter une ccl indépendamment de sa validité
exemple:
- biais de croyance: nos croyances influencent notre raisonnement (taux d’accepta° + important avec prémisses crédibles pr S indépendamment de la validité du syllogisme)
- effet figural: la figure formée par les prémisses présentées, a une influence sur la performance à la tâche de raisonnement
- biais d’atmosphère: résolu° syllogisme est influencé par les caractéristiques lingistiques des quantificateurs (par ex, pref pr ccl négative si une des prémisses est négative)
≠ entre disjonction inclusive et exclusive?
Réussite sur ce type de raisonnement est -elle conforme aux modèles de la logique formelle, pourquoi?
- inclusive: p ou q ou les 2
- exclusive: p ou q mais pas les 2
Selon modèle de Rips, inférence à partir d’une disjonction est automatique et devrait être réussie par presque 100% des S, or ce n’est pas le cas, dc remise en cause du modèle.
“c’est logique”! Montrez que cette expression n’est pas tjrs conforme au fonctionnement psychologique.
La logique formelle est différente de la logique psychologique car elle ne tient pas compte des connaissances du sujet.
(les livres bons marchés sont rares. ce qui est rare est cher. les livres bons marchés sont chers)
apports et limites de l’approche de la logique mentale du raisonnement propositionnel
apports:
- raisonnement direct (1 seule règle) réalisé sans erreurs par adulte
- possibilité de prédire difficulté
limites:
- modus ponens non appliqué ds certains cas (alors que censé ê automatique)
- ne rend pas cpte des effets du contenus thématique
- réponses logiquement attendues varient de 21 à 98 %
apports et limites de l’approche des schémas pragmatiques?
Apports:
- résultats obtenus conformes aux prédictions
limites:
- th dvlp que pr schémas de permission et d’obligation
- le déclenchement des schémas dépend du pt de vue adopté sur la situa°
Apports et limites de la th des modèles mentaux appliquée au raisonnement conditionnel
apports:
- rend cpte de la variabilité des interprétat° et des erreurs
- fait l’économie de l’hyp des règles formelles
- valeur heuristique et pvr explicatif important
limites:
Montrez que les quantificateurs catégoriques ne sont pas univoques.
si on s’intéresse à la proposition “quelques S sont P”, est vraie à la fois si “tous les S sont P” ou si “quelques S ne sont pas P”. Le quantificateur catégorique ‘quelques’ n’est donc pas univoque.