la prise de décision Flashcards

1
Q

def prise de décision

A

choix parmi ≠ options

résultat d’un ensemble de processus que l’on peut considérer comme sériels ou interdépendants

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2
Q

qu’est-ce que l’EMG

A

= esperance mathématique de gain
= probabilité de gagner x le montant de la mise
(critère objectif de décision)

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3
Q

Comment D. Bernouilli a proposé de résoudre le paradoxe de Saint-Petersbourg ?

A

En introduisant la notion d’utilité espérée, qui est le rapport entre le gain et la fortune d’un individu.

Jeux où on lance une pièce et on rejoue tant que la pièce ne tombe pas sur pile. Pour n tours, on peut gagner 2n, a condition de miser autant que l’on peut gagner. Pour un nombre infini de lancé, l’espérance mathématique de gain est infinie, alors que l’utilité esperée est de 2.

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4
Q

L’utilité espérée a été vue comme un modèle de la décision humaine. Quelles sont les limites de cette approche.

A
  • La relation linéaire entre probabilité et utilité ne va pas de soi pour tout le monde
  • Estimation des probabilités très variable entre les individus (optimistes vs pessimistes)
  • Les sujets préfèrent les situations symétriques (avoir ½ chance de gagner 1 euro vs 1/5 de gagner 20 euros)
  • Le modèle de ce raisonnement (construit sur les paramètres utilisés par les sujets) est meilleur que le raisonnement humain qu’il simule.
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5
Q

Rappelez en quoi consiste la stratégie langagière de l’évaluation des probabilités subjectives.

A

Elle étudie le lien entre termes langagiers du moins sur au plus sûr et équivalents numériques.
Montre l’imprécision des termes langagiers et importance des contenus.

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6
Q

D’un point de vue psychologique, comment peut-on interpréter les quatre probabilités qui
composent le théorème de Bayes ?

A

Théorème de Bayes, modélise bien la prise de décision

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7
Q

Qu’est-ce que la méthode des loteries équivalentes ?

A quoi sert-elle ?

A

méthode des loteries équiv = on postule qu’une décision complexe est décomposable en une série de décisions simples que l’on peut assimiler à un tirage dans une urne ac boules blanches et noires.
On rend l’une des issues certaine ; on cherche un point d’équilibre.
ce point d’équilibre peut ê interprété comme une mesure d’utilité ou comme une mesure d’aversion au risque.

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8
Q

Rappelez en quoi consiste le paradoxe de Allais ?

A

Le paradoxe de Allais montre que les individus ne prennent pas leur décision en fonction de l’utilité espérée mais présentent une aversion au risque (ils préfèrent la situation où ils prennent le moins de risque, même si l’utilité espérée est plus faible). Par contre, ce n’est pas le cas si les probabilités de ne rien gagner sont proches.

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9
Q

Cherche-t-on toujours à minimiser les risques dans une prise de décision ?

A

En situation de sécurité, on évite le risque. En situation plus risquée, on peut opter pour la prise de risque. => prise de décision irrationnelle (quand probabilités de ne rien gagner sont proches, alors on ne minimise pas les risques mais on cherche à obtenir la meilleure utilité espérére.

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10
Q

Quels sont les biais qui sous-tendent l’heuristique d’ancrage-ajustement ?

A

Selon Kanheman et Tversky, les décisions sont fondées sur l’utilisa° d’heuristiques et non sur le calcul de proba.
L’ancrage -ajustement consiste à baser son jugement sur une valeur particulière externe ou interne, l’ancre, et à ajuster la valeur de l’ancre pour faire un jugement sur un objet particulier, non lié à l’ancre.

Biais:

  • ajustement insuffisant de l’ancre
  • biais ds l’éval° des evts conjonctifs et disjonctifs
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11
Q

Qu’est-ce que l’heuristique de représentativité ?

A

heuristique consistant à assimiler un individu à la classe qui possède les caractéristiques de l’individu
=> biais d’insensibilité aux proba à priori (pb des ingé et avocats)
=> permet de comprendre pkoi S ne respectent pas la loi des gds nombres (ne tiennent pas cpte de la taille de l’échantillon)
=> explique aussi erreur de conjonctions (les S ne respectent pas la loi des proba - cf Linda la banquière et féministe)

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12
Q

Qu’est-ce que le biais d’imaginabilité ?

Dans quelle heuristique de jugement le retrouve-t-on ?

A

L’estimation d’une proba peut ê influencée par le nbre de scenarii envisageable => on évalue mieux ce qui est + facile à imaginer (que l’on peut imaginer facilement ou non. Plus facile de dire combien de gpes de 2 on pt faire avec 10 personnes que de gpes de 8, alors que résulatt est le même)
On le retrouve ds l’heuristique de disponibilité, consistant à évaluer une probabilité en faisant appel à nos connaissances.

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13
Q

Nous fondons souvent nos jugements sur notre expérience de situations similaires.
Expliquez en quoi cela peu biaiser le jugement.

A

Plusieurs biais sont liés à nos connaissances, exp de situa° similaires:
* Heuristique de représentativité : C’est l’assimilation d’un individu à une classe (qui a des ressemblance)
Génère:
- Biais d’insensibilité aux probabilités à priori :
qq soit les probabilités à priori, on prend la décision à partir de ce qu’on sait de la classe (cf pb ingénieurs et avocats)
- non respect de la loi des grands nombres (nb de naissance de filles dans un hôpital) ;
- erreur de conjonction (employée de banque et féministe)

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14
Q

Quels sont les apports et les limites de l’approche bayésienne de la prise de décision ?

A

APPORTS:

  • permet parallélisme entre formalisme mathématique et raisonnement cognitif
  • offre un pt de vue sur l’incertitude et sur l’importance de l’info° en stua°
  • permet de modéliser décisions complexes en décomposant les hypothèses

LIMITES:
- évaluation des proba est difficile et très variable selon individus.
=> approche remise en qu° par biais et heuristiques de jugement de Kahneman et Tversky, mais possibilité d’intégrer les 2.

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15
Q

Expliquez en quoi consiste la théorie fonctionnelle de la prise de décision.

A

Proposée par Anderson:
rend compte des activités de jugement dans la vie quotidienne selon un traitement séquentiel des info° en 3 étapes :
- valuation (convertir stim physique en stim psycho)
- intégration (agréger stim psycho en une valeur unique qui est la réponse implicte; processus variables)
- réponses (transfo réponse implicite en réponse effective).

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16
Q

Les probabilités sont-elles le reflet d’une connaissance ou d’une incertitude ?

A

Les 2 : il y a deux façons de voir une probabilité, soit de la considérer comme une estimation de l’incertitude, soit de la considérer comme une fréquence dans la population.

17
Q

Dans le jugement de situations multidimensionnelles, la théorie fonctionnelle permet de mettre en évidence l’utilisation de règles additive, conjonctive, disjonctive ou de moyennage.
Expliquez à l’aide d’un exemple une de ces règles.

A

?

18
Q

Expliquez en quoi l’interprétation des probabilités diffère selon les approches de la prise de décision?

A

Dans le modèle bayesien, la probabilité à priori peut être interprétée comme l’opinion du sujet, la vraisemblance representent alors les nouvelles connaissances, et la probabilité à postériori représente l’opinion actualisée des connaissances du sujet apres qu’il ait acquis les nouvelles
connaissances.

Dans le modèle de l’utilité espérée, les probabilités ont une interprétation directe : elles représentent le % (exprimé entre 0 et 1) d’occurrence de l’évènement.

19
Q

Quels liens peut-on faire entre le type de contrôle et le type de traitement dans une situation dynamique ?

A

Dans les situations dynamiques, le temps est compté car la situation évolue en dehors de l’action du sujet. Il doit donc faire un compromis entre le temps nécessaire au contrôle, au diagnostic et à la prise de décision et la complexité de la situation.

Les contrôles par les automatismes se font à partir de détection de seuils, et le traitement mesure l’écart entre les attentes et la situation. C’est un mode de fonctionnement peu couteux en temps et en charge cognitive.

Les contrôles par les règles utilisent des schémas et des règles heuristiques. Le cout cognitif et le temps nécessaire sont un peu plus longs.

Les contrôles par les connaissances necessite une analyse approfondie et ont un cout cognitif important. Il s’agit alors de faire des hypothèses, a partir des faits et des connaissances. C’est un mode de fonctionnement que les experts essaient d’éviter, car ils ont pu mettre en place des
fonctionnements automatiques et des heuristiques.

20
Q

En quoi le niveau de contrôle est-il lié à la pris de décision?

A

Dans les modèles intégrés, comme celui de Rasmussen et Hoc, il n’y a pas de serialisation du traitement comme dans la théorie fonctionnelle de la cognition. Ainsi le contrôle, l’analyse et la prise de décision sont des processus intégrés qui sont réalisés simultanément.