Raisonnement Catégorique Flashcards
Description des syllogismes catégoriques ?
Servent à décrire qqch à propos
- DES MEMBRES d une catégorie
- D’UNE CATÉGORIE à partir de ses membres
Que quelles caractéristiques portent les Syllogismes
QUALITÉ / QUANTITE
Les 4 sortes de propositions du carré d’Aristote
Universelle Affirmative “Tous les S sont P” =>A
Universelle Négative “Aucun S n’est P” =>E
Particulière Affirmative “Quelques S sont P” => I
Particulière Négative “Quelques S en sont pas P”=>O
Les 4 types de relations du Carré d’Aristote
SUBALTERNE
CONTRAIRE
SUBCONTRAIRE
CONTRADICTOIRE
Que permettent de faire les relations du Carré d’Aristote .
des Inférences immédiates
CAD de DÉDUIRE 1 nouvelle proposition à partir d’une seule prémisse
Nombre de déductions possibles à partir d’une proposition Universelle ?
3
Nombre de déductions possibles à partir d’une proposition Particulière ?
1
Résultats des performances sur les inférences immédiates ?
Relation CONTRAIRE et CONTRADICTOIRE = bien réussi
Relation SUBCONTRAIRE = mitigée
Relation SUBALTERNE = faible performance (proposition = entendue de façon restrictive => en logique formelle, “quelques” veut aussi dire “tous”
Quelles sont les 3 classes des syllogismes catégoriques ?
Sujet
Prédicat
Moyen terme
Copule (= verbe)
Composition de la mineure
S + M
Composition de la majeure
M + P
Composition de la CCL
S + P
Combinaisons à retenir
4 figures 16 modes 64 couples de prémisses 256 syllogismes 24 syllogismes valides
Type de procédure pour évaluer les Syllogismes catégoriques ?
Production et Selection de la CCL
quels sont les facteurs qui interviennent sur le raisonnement catégorique (performances très variables) ?
les BIAIS de raisonnement
Les FACTEURS PRAGMATIQUES
Définition d’un biais de raisonnement
Correspond à 1 erreur de raisonnement liée à la prise en compte de facteurs non logiquement pertinents influençant la résolution des syllogismes catégoriques
et menant à l’acceptation ou au rejet d’une CCL, indépendamment de sa validité
Les 3 type de biais
FIGURAL
ATMOSPHÈRE
CROYANCE
Biais FIGURAL (Roberge, 1971)
Concerne l’ordre des termes de la CCL
Observé dans les tâche de PRODUCTION de la CCL
(part des prémisses pour aller vers la CCL), rarement sélection
Tendance à préférer 1 CCL de type
- SP pour la figure 1 =>nécessité d’inverser l’ordre des prémisses (SM-MP =>SP)
- PS pour la figure 4 => lecture facilitée PM-MS =>PS
rien pour les figures 2 et 3
Biais d’ATMOSPHERE (Woodworth & Sells - 1935)
Se manifeste par une nette préférence à CHOISIR ou PRODUIRE
- 1 CCL négative (E ou O) lorsqu’au moins 1 des prémisses = négatives
- 1 CCL particulière (I ou O) lorsqu’au moins 1 des prémisses = particulière
Tache de SELECTION OU PRODUCTION
influence des quantificateurs NÉGATIF et PARTICULIER plutôt qu’UNIVERSEL et AFFIRMATIF
Biais de CROYANCE
Nos connaissances et nos croyances biaisent notre raisonnement
Tâche d’EVALUATION de la CCL
Lorsque la CCL est conforme à nos connaissances, elle est bien + acceptable que lorsque l’on raisonne sur des catégories inconnues ou lorsque la CCL contredit nos connaissances
Serait lié à 1 évaluation sérielle de la CRÉDIBILITÉ/VALIDITÉ ou VALIDITÉ/CREDIBILITE
Les 4 théories spécifiques au raisonnement catégorique
EFFET ATMOSPHÈRE (Woodworth - Sells)
THÉORIE DES 2 STRATÉGIES (verbales et Imagée)
CONVERSION DES PRÉMISSES (chapman et Chapman)
REPRÉSENTATION EULER (Erickson & Sternberg)
Théorie spécifique n°1 BIAIS D’ATMOSPHERE
Woodworth & Sells (1935)
Préférence pour les CCL négative ou Particulière
Choix de la CCL = guidé par les quantificateurs présents dans les prémisses
L’interprétation des prémisses prévaut dans l’explication des résultats expérimentaux.
Valable uniquement pour le raisonnement catégorique, difficilement transposable)
Considéré comme 1 biais.
Théorie spécifique n°2 THÉORIE DES 2 STRATÉGIES
Ford (1995)
2 stratégies pour raisonner sur les syllogismes catégoriques
VERBALE : CCL = élaborée en utilisant des règles similaires à la logique mentale
IMAGÉE : Consiste à se représenter les prémisses à l’aide de schémas analogues à ceux d’Euler
Théorie spécifique n°3 CONVERSION DES PRÉMISSES
Chapman & Chapman (1959)
Les syllogismes seraient résolus par 1 inversion des prémisses (Sujet et Prédicat)
Les erreurs seraient dues à des conversions illicites
A et O => pas possible d’inverser (Tous les S sont P et Quelques S ne sont pas P)
Théorie spécifique n°4 REPRÉSENTATION D’EULER
Les sujet infèrent la CCL en se représentant les prémisses sous forme de cercle d’Euler, mais sans les toutes en compte
ENCODE =>diagrammes
COMBINE =>CCL
ENCODE sous forme verbale
THÉORIE DES MODÈLES MENTAUX
Johnson-Laird (1983)
Théorie générale - large succès
Valable pour raisonnement CATÉGORIQUE/ PROPOSITIONNEL et RELATIONNEL
Raisonnement se fait en 4 étapes (IREE) :
- INTERPRÉTATION à l’aide d’un modèle mental
- REPRÉSENTATION unique de la situation (1 modèle intégré)
- ÉLABORATION de la CCL intermédiaire
- ÉVALUATION PAR RÉFUTATION (recherche du contre-exemple) => si aucun contre-exemple n’est trouvé => CCL = acceptée
Forces de la théorie des Modèles mentaux
Sait prédire la difficulté d’un argument (facile = 1 modèle mental / difficile = plusieurs modèles).
Prévoit les illusions cognitives
Les illusions cognitives - Santamaria et Johnson-Laird
2000
Les sujets en seraient pas capables de percevoir la contradiction entre les prémisses => les individus ne seraient pas capables de modéliser de faux cas.
Avocat-Économiste / Sociologue-économiste
Concept uniquement prévu par la théorie des Modèles mentaux
Limites Théorie des modèles mentaux
Difficulté à rendre compte de certains biais
Accepte que la crédibilité soit prioritaire sur la validité (crédibilité après formulation de la CCL)
Comptages des modèles mentaux varie en ft du point de vue adopté
Biais atmosphère et figural pas pris en compte
Etude sur 20 sujets et 27 syllogismes => ok pour cercle Euler ou codages verbaux mais aucun sujet n’a utilisé les représentations fondées sur les membres de chaque classe.
Théorie de la Logique mentale (Braine - O’Brien - Rips)
1 extension de la théorie propositionnelle
Cherche aussi à rendre compte du raisonnement syllogistique
Postulat : les sujet posséderaient des règles de déduction innées dans leur équipement mental, leur permettant de réaliser certaines inférences logiques.
(Déclenchement automatique + réalisation sans erreur)
Tâche d’EVALUATION et de PRODUCTION de la CCL
Tout énoncé QUANTIFIE peut-être réécrit en énoncé propositionnel
Tous les A sont B =>Si A(x) alors B(x) = Si X est A, alors X est B
4 étapes :
-Réécriture en langage propositionnel
- Application des 15 règles d’inférences
- Appariement mineure/CCL
- Application des règles d’inférence valide sur la majeure (Modus Ponens)
Apport et limites de la TLM
Permet de prédire très précisément le taux d’acceptation de la CCL
Etude Ripps sur 256 syllogismes = résultats mitigés
Prédit difficilement le type d’erreur faite par les sujets
APPROCHE PRAGMATIQUE = Cercle d’EULER
SELECTION ou PRODUCTION DE LA CCL
Les sujets s’appuieraient sur 1 INTERPRÉTATION des prémisses, notamment des connecteurs.
Chaque connecteurs peut admettre plusieurs interprétations (sauf “AUCUN”)
Que permettent les cercles d’Euler ?
1 autre façon d’exprimer le carré d’Aristote
Met en évidence la polysémie des quantificateurs du point de vue de la logique.
Définition cercle d’Euler
Ce sont des DIAGRAMME représentant les différents éléments évoqués dans les prémisses, pouvant se chevaucher.
Qu’est ce que l’IMPLICITATION ?
Les mécanismes d’implicitation sont liés au langage.
Le raisonnement s’inscrit toujours dans 1 situation de communication, régie par des règles conversationnelles qui nous aide à décoder l’implicite.
Les Maximes conversationnelles de GRICE (1975)
4 maximes
- QUANTITE =>Information
- QUALITÉ =>Vérité
- RELATION =>Pertinence
- MANIÈRE =>Concision et brièveté
Caractéristiques des maximes conversationnelles
Indépendante du but de l’échange verbal
Appliqués y compris en cas de conflit
Intérêt = la violation
Saillance = discours indirect
Intérêt de la théorie de l’implicitation
Cette théorie explique pourquoi la relation SUBALTERNE n’est pas bien reconnue par les sujets dans la résolution des syllogismes catégoriques (sauf en insistant dessus et en précisant ce que veulent dire ou ne pas dire les quantificateurs)
Les quantificateurs = organisés par 1 relation d’ORDRE
A travers le langage, nous respections ces échelles à travers le principe d’information et le respect des 4 maximes de Grice (= implicitations scalaires)
Si je dis que j’ai 10 €, c est aussi pour dire que je n’en ai pas 11.
En logique : 1 énoncé de niveau INFÉRIEUR peut signifier 1 énoncé de niveau supérieur
Ainsi CERTAIN peut être égal à tous
En contexte naturel : un énoncé de niveau inférieur signifie que le niveau supérieur est exclus (du fait des implications scalaires)
“certains moutons ont été abattus” signifie “certains mais pas tous” => non dit dans la phrase mais implicite