Questions De Lectures Flashcards
Selon Pires, les partisans de la sévérité maximale partagent certaines des idées énoncées par l’École classique du droit pénal et la philosophie utilitariste. À ce titre, donnez deux exemples de thèses ou idées classiques/utilitaristes contenues dans les positions de James Robertson.
- Les peines imposées ne doivent pas excéder la faute
- Principe utilitariste : le bien et la paix de l’ensemble
- Modération dans l’intensité, mais non dans la quantité
Pour Martin Madan, la clémence excessive ou l’indulgence des juges est une des causes de l’échec de la dissuasion. De quelle manière?
Car, ils favorisent trop la modération, ainsi les lois sont rarement mises à éxécution et les criminels sont rarement condamnés.
Selon le révérend William Paley, la sévérité de la peine devrait être « en proportion avec la difficulté et la nécessité de prévenir ». Donnez un exemple concret rapporté par Pires pour illustrer cette idée.
La loi frappe, d’une plus sévère le vol commis dans le cadre d’un rapport de confiance que le même type de vol pratiqué en dehors de ce cadre relationnel et ce, même si ces deux offenses ne sont pas différentes du point de vue de leur « qua- lité morale ».
Vol= plus difficile à prévenir dans un rapport de confiance
Peine de mort à l’égard du vol de mouton
Propriété plus exposée = nécessite peine de mort pour la protéger
Les données que présente Donald Fyson montre que le taux d’exécution baisse significativement entre le milieu du XVIIIe et du XIXe siècle au Québec. Expliquez comment des facteurs relatifs à la manière d’appliquer de la peine capitale dans la colonie peuvent expliquer cette diminution.
- Remplacement de la pendaison par l’emprisonnement
- Les pratiques locales ont changé et elles défavorisent la peine capitale et il y a une diminution radicale des crimes passables de mort
- Les juges accordent des répits au personnes ayant commis un meurtre en dérogeant aux intentions du murder Act.
Selon Fyson, la représentation et l’identité des bourreaux changent notablement avec la conquête britannique. De quelques manières?
- Les bourreaux sont maintenant marginalisés
- Ils deviennent la responsabilité des shérifs (perd son lien avec l’État)
- Il incarne maintenant la mort pure et simple
- Il est racisé et agit Ève sens pour continuer cette croyance (noircissement des mains et visage, port de voile et cagoules noires
- Leur nature et leur rapport à la société ont changé!
Dans le débat qui oppose Dickson et Nelson au sujet de la réforme des jeunes délinquants, Nelson est caractérisé comme le traditionaliste, ou le plus conservateur des deux. Or, en ce qui a trait à la place de la famille, Nelson s’aligne sur une position alors considérée comme plus « progressiste ». Quelle est cette position?
Nelson est contre la mise en place d’institutions de réforme pour les jeunes délinquants. En effet, selon lui, les jeunes délinquants coupables de légères offenses seront punis sommaire- ment à la station de police et, à la récidive, envoyés en prison, puis à leur sortie, si personne n’est la pour les recueillir, il seraient envoyés en apprentissage chez des fermiers ou des ouvriers. De plus, il est aussi en faveur de détacher l’enfant de leur famille sin elle est déclarée indigne.
La première prison de réforme au Québec, installée à l’Île-aux-Noix, est considérée à plusieurs égards comme un échec monumental, en raison notamment du système employé et des dispositions de la loi de 1857. Identifiez brièvement les problèmes qui relèvent du système mis en place.
- Système de discipline trop rigoureux
- Inaféquation entre la clientèle visée et l’organisation de l’établissement
- Toute la petite délinquance vagabonde est laissée de cotée dû à un manque de fond (brutalité des parents envers les enfants + mauvais exemples)
- Enfants ne vont pas à l’école et prennent la route de la prison commune
Les enfants visés par l’Acte concernant les écoles d’industrie peuvent être répartis en trois catégories. Quelles sont-elles?
Jeunes âgés de moins de 14 ans
- Des enfants errants sans moyens de subsistance, orphelins, fréquentant la compagnie de voleurs de profession, ou encore de père emprisonné
- Des enfants dont le père demande le placement, se déclarant incapable de les maîtriser
- Des enfants qui, étant soutenus par une institution de charité, sont jugés réfractaires ou ont un parent déclaré coupable d’une infraction punissable de travaux forcés ou d’emprisonnement
En quoi l’exemple des sœurs du Bon-Pasteur illustre-t-il les avantages de l’Église catholique pour l’établissement d’institutions pour mineurs au Québec?
- Elles disposaient du personnel nécessaire
- Elles étaient dotées d’une solide expérience dans le traitement des délinquants
- Elles logent déjà dans leur couvent
Cherchant à clarifier la présence des types physiologiques de criminels, Garofalo mentionne la question des pourcentages d’anomalies physiques chez les détenus. À ce sujet, pourquoi l’auteur écrit-il que la simple comparaison des caractéristiques physiques des condamnés et des non- condamnées « serait une grave erreur »?
Car certains condamnés ne sont pas réellement des criminels, c’est pour cela que Garofalo indique qu’il serait mieux de les classer selon les gens honnêtes et les vrais criminels. Ainsi, il serait plus facile de les distinguer puisqu’il y a aussi une proportion de personnes qui ont commis des actes criminalisables qui n’ont pas été criminalisés
Garofalo affirme que la laideur, à titre de différence physiologique, semble être un trait assez commun chez les criminels. Résumez brièvement deux exemples présentés par l’auteur pour soutenir cette idée.
- Prison femme, permis 163 détenues, seulement 3-4 avaient des traits réguliers et une seule qu’on aurait pu dire jolie. ((Pareille proportion de femmes laides existe pas dans aucune race/ autre milieu)
- Remarque de Dostojewsky : en parlant de un de ses camarades, il dit qu’il est le seul à être beau contrairement à ses camarades de prison. Les autres étaient hideux, horribles à voir.
Dans la seconde partie du texte, Garofalo met en lumière les anomalies psychiques que présentent les criminels, et puise de nombreux exemples dans l’œuvre de Dostoïevski (Dostojewsky dans le texte). Parmi ces exemples, donnez deux cas qui révèlent, selon Garofalo, l’existence de traits « enfantins » chez les criminels.
- Pétrof : ne tolère pas de délais de gratification : ex, assassinera un homme pour vingt-cing kopecks, uniquement pour avoir de quoi boire un demi-litre
- L’incendie de l’église Staradoub : un vieil homme a mis le feu à l’église pour défendre la religion de son pays contre l’envahissement d’une nouvelle croyance