Questions de lecture Flashcards

1
Q

En quoi les visions de l’adolescence d’Anna Freud et de Peter Blos sont-elles similaires?

A
  • La perturbation est normale pendant l’adolescence.
  • Individuation des adolescents.
  • Désir puissant d’isolement.
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2
Q

Veuillez identifier les principales transformations propres à l’adolescence rapportées par l’auteure sur les plans physique, cognitif et socioaffectif? (Piaget)

A

Transformations cognitives : la pensée opératoire formelle. Il s’agit, en résumé, d’une pensée abstraite, hypothético-déductive, combinatoire et propositionnelle, capable d’accéder au monde des possibles et de subordonner le réel à ce monde, de maîtriser la double réversibilité et de procéder par la dissociation de facteurs susceptibles de prendre part dans un phénomène bien précis.

Point de vue moral : niveau conventionnel (stades 3 et 4). À ce niveau conventionnel, les sujets du stade 3 « s’intéressent surtout au maintien de la confiance interpersonnelle et à l’approbation sociale. Ils révèlent une orientation morale vers « le bon garçon et la bonne fille » et approuvent la maxime « ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent ». Au stade 4, les sujets en viennent à défendre que « la poursuite des intérêts individuels n’est légitime que quand elle est en accord avec le maintien du système socio-moral comme un tout ».

Changements de nature socioaffective : conquête de l’autonomie. (…) entrer dans une dynamique relationnelle pouvant garantir une plus grande réciprocité, et à expérimenter des stratégies mutuelles de pouvoir, ainsi que des modèles de communication différents. Ouvert à un processus, dans lequel l’attachement et l’autonomie ne s’excluent pas, mais, au contraire, se complètent.

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3
Q

Qu’est-ce qui caractérise l’âge adulte émergent en tant que période développementale?

A

Caractérisé par l’individualisation, signifiant que des contraintes institutionnelles et de soutient sont devenus moins puissants et importants et les gens sont de plus en plus laissés à leurs propres ressources pour se frayer un chemin d’une partie du cours de vie au suivant.

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4
Q

Quels sont les changements que l’on observe à l’âge adulte émergent?

A
  • Beaucoup de changements amoureux.
  • Beaucoup de changements pour le travail.
  • Boisson.
  • Drogue illégale.
  • Comportement sexuel à risque.
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5
Q

Quelle distinction Erikson a-t-il proposé entre identité et identification?

A
  • L’identité peut être l’accumulation d’innombrables identifications passées.
  • Une identification s’inscrit dans l’identité comme un sous-ensemble de dimension variable selon la signification subjective de l’interaction avec le modèle concerné. (imitation de modèle dans la jeunesse)
  • L’identité est un produit unique qui fait dès lors face à une crise qui ne peut être résolue que par de nouvelles identifications avec les pairs et des modèles extérieurs à la famille.

« La formation de l’identité commence là où cesse l’utilité de l’identification. Elle surgit de la répudiation sélective et de l’assimilation mutuelle des identifications de l’enfance ainsi que de leur absorption dans une nouvelle configuration qui, à son tour, dépend du processus grâce auquel une société (souvent par l’intermédiaire de sous- sociétés) identifie le jeune individu en le reconnaissant comme quelqu’un qui avait à devenir ce qu’il est. »

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6
Q

Veuillez décrire chacun des statuts identitaires de Marcia (1980) et donner un exemple pour chacun.

A
  1. Exploration faible/Engagement faible
    Identité diffuse (ne sait pas ce qu’il aime ou veut) (relations superficielles, faible mobilisation, défenses du moi fragiles, absence de sens donné à la vie, recherche de l’équilibre).
  2. Exploration faible/Engagement fort
    Identité forclose (voix toute tracée, ex. : Garage Lambert & Fils) (personnalité conventionnelle, maîtrise pulsionnelle élevée, peu de remises en question, grande loyauté à l’égard des règles).
  3. Exploration forte/Engagement faible
    Identité moratoire (ex. : changer plusieurs fois de domaine universitaire) (participation élevée, réflexion active, recherche de l’indépendance, résistance facile).
  4. Exploration forte/Engagement fort
    Identité achevée (il a essayé des choses, changer de groupes d’amis, trouve ce qu’il aime et s’y conforme, fin du processus)(conscience de ses forces et ses limites, valorisation de l’indépendance et la productivité).

À noter qu’il n’est pas nécessaire pour un individu de passer par les 4 stades et rendu au 4e stade (identité achevée), il est possible de retourner à un stade précédent si la personne vit un événement affectant.

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7
Q

Quels sont les facteurs qui influencent la maturation pubertaire et son timing?

A
  • Facteurs environnementaux (réactivité au stress des enfants).
  • Facteurs génétiques, biologiques et sociaux (examinés dans le même modèle).

Les processus physiologiques et les différences individuelles en jeu lors de l’éveil de la puberté semblent être en partie génétiquement déterminés.

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8
Q

Qu’est-ce que la tendance séculaire, et comment ce phénomène s’explique-t-il?

A

Par une diminution de l’âge de la puberté chez les femmes (menstruation) à travers les années. Ce phénomène serait dû à cause d’une meilleure alimentation, une meilleure santé globale et des croisements génétiques. Développement du corps et de la taille.

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9
Q

Comment peut-on évaluer (mesurer) le statut pubertaire?

A

La plupart des recherches se fondent sur l’évaluation des changements des caractéristiques sexuelles secondaires.

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10
Q

Quelles sont les principales limites des études menées sur la sexualité des adolescents à ce jour (en d’autres mots, quelles sont les bémols à prendre en considération lorsqu’on examine les données actuellement disponibles)?

A
  • Nature sensible du sujet.
  • Défis conceptuels, méthodologiques et déontologiques.
  • Questions éthiques et morales.
  • Passions et des controverses.
  • Aucun test biologique ou chimique ne permet de détecter infailliblement les traces de relations sexuelles.

Les mesures autorapportés comme les entrevues et les questionnaires demeurent la seule méthode valide et économique accessible pour recueillir des données sur les comportements sexuels, bien que la fidélité des données ne soit pas garantie.

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11
Q

Quels sont les facteurs biopsychosociaux associés aux débuts sexuels?

A
  • Biologiques : puberté et sexe.
  • Psychologiques : comportements intériorisés et extériorisés (ex. : consommation, relations sexuelles à risque), sentiment d’efficacité personnelle, image corporelle et rapport au corps.
  • Sociaux : famille, amis, pornographie et religion.
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12
Q

Quelles sont les conclusions de cet article sur l’hypersexualisation chez les jeunes québécois et canadiens d’aujourd’hui?

A
  • Affirmation 1. Les jeunes sont sexuellement actifs de plus en plus tôt.
  • Affirmation 2. L’exacerbation de la sexualité chez les jeunes (plus de partenaires sexuels, activités orales et anales, sociales sexualisées).
  • Affirmation 3. La perte de repères et le déclin des valeurs sociomorales sur la sexualité et le couple (importance de la famille et l’autorité, valeurs transmises aux enfants, permissivité et libération sexuelle).
  • Affirmation 4. Sexualisation de l’espace médiatique (contenu sexuel dans les magazines ou télévisions).
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13
Q

Parmi les facteurs examinés dans cette étude, le(s)quel(s) a(ont) une contribution significative dans l’explication de la précocité sexuelle dans les deux échantillons? Quelles sont les explications avancées pour ces résultats?

A
  • Famille et pair.
  • Les adolescents qui ont déclaré un premier rapport sexuel antérieur avaient plus de symptômes dépressifs, le comportement antisocial, les conflits entre parents et enfants, la consommation d’alcool et d’autres drogues, la proportion d’amis de l’autre sexe et le taux de réussite scolaire, la divulgation aux parents et contrôle parental.
  • Les comportements antisociaux et l’usage courant de la substance.
  • La structure familiale, antisocial, les comportements et la proportion d’amis d’autres sexes.
  • Les données empiriques suggèrent que les groupes de pairs mixtes facilitent la formation de couples adolescents en partie parce que les autres-amis du sexe peuvent devenir des partenaires.
  • Les adolescents sans modèles masculins ou féminins dans leur famille peuvent de compenser avec des relations romantiques et sexuelles avec les pairs d’autres sexes, et se tourner vers leurs pairs comme principaux agents de socialisation.
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14
Q

Comment le lien observé entre comportements antisociaux et précocité sexuelle est-il expliqué dans cette étude? Pouvez-vous penser à d’autres explications alternatives?

A
  • Ont été évalués à l’aide d’une échelle de 9 items autodéclarant divers problèmes («Voler ou tenté de voler des choses d’une valeur de 5 $ de plus»).
  • Les jeunes qui se livrent à des activités antisociales, les comportements sont susceptibles d’être attirés par la sexualité et d’avoir plus de possibilités de situations non supervisées et non structurées avec d’autres partenaires du sexe favorable aux rencontres sexuelles. Au cours de la dernière décennie, plusieurs auteurs ont souligné l’importante contribution des groupes de pairs à l’émergence des relations amoureuses des adolescents .
  • Ces comportements peuvent être considérés comme des façons différentes utilisées par les adolescents pour transgresser les normes sociales et juridiques.
  • Leurs comportements plus sont susceptibles d’être attirés par la sexualité et d’avoir plus de possibilités de situations non supervisées et non structurées avec d’autres partenaires favorable aux rencontres sexuelles.
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15
Q

Quel est l’argumentaire théorique avancé par les auteurs pour soutenir l’idée que l’inexpérience sexuelle à l’âge adulte puisse constituer un facteur de vulnérabilité (et mérite de constituer un objet d’étude scientifique)?

A
  • Nous avons exploré collectivement comment les adultes avec des relations sexuelles inexpérimentées pensent que les autres les perçoivent en raison de leur niveau d’inexpérience du comportement sexuel, comment les adultes sexuellement inexpérimentés perçoivent réellement leur inexpérience et si être sexuellement inexpérimenté à l’âge adulte affecte les possibilités de relations futures.
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16
Q

Quels sont les défis rencontrés par les adultes « sexually off-time », le cas échéant, tardifs sexuellement?

A
  • Une perception plus forte de stigmatisation liée à l’expérience sexuelle.
  • Les participants étaient généralement peu enclins à envisager une relation avec une vierge, bien que certains participants étaient moins susceptibles d’envisager d’entrer dans une relation avec une vierge que d’autres.
  • En particulier, les hommes, les jeunes participants et ceux qui étaient eux-mêmes inexpérimentés sexuellement expriment moins de désir d’avoir une relation avec une vierge.
17
Q

Les auteurs de cette étude ont investigué le stigma associé à l’inexpérience sexuelle chez l’adulte à partir de 3 recherches basées sur des méthodologies distinctes. Quels sont leurs résultats principaux?

A
  • Nos résultats suggèrent que les adultes sans expérience peuvent se considérer comme stigmatisés et qu’ils ne peuvent pas être désirés comme des partenaires romantiques, même par ceux qui sont eux-mêmes inexpérimentés sexuellement. Ces résultats appuient un nouveau scénario sexuel social qui a abandonné la virginité comme une vertu et indique plutôt que les gens doivent avoir une certaine expérience sexuelle pour être préférés des partenaires.
  • Nous avons démontré que l’absence d’expérience sexuelle peut également être associée à des évaluations négatives.
  • Conséquences interpersonnelles.
18
Q

Qu’est-ce qui distingue la relation amoureuse d’une amitié platonique? Quelles sont les spécificités des relations amoureuses? Veuillez vous référer au modèle triangulaire de l’amour de Sternberg (1987) pour répondre à cette dernière question.

A
  • En se basant sur la présence ou l’absence de passion ou d’attirance.
  • Importances des relations platoniques dans le développement amoureux des ados : permettre l’accès aux façons de faire et de penser des pairs de l’autre sexe et favoriser la rencontre d’éventuels partenaires amoureux. Amitié platonique parfois vague et poreuse. Elle peut se transformer ultérieurement en relation amoureuse. Il peut y avoir attirance d’un côté.
  • Relation amoureuse : Présence de liens étroits réciproques entre deux personnes et comporte généralement trois composantes : passion, intimité et engagement (Sternberg).
  • Le caractère unique et distinctif des relations amoureuses réside dans sa motivation par la sexualité et la passion.
  • Engagement dans une relation amoureuse = tâche développementale importante de l’adolescence.
19
Q

Quels sont les bénéfices et les risques (aspects négatifs) associés aux relations amoureuses adolescentes?

A

Positifs : Intimité, sexualité et autonomie.

Négatifs : ruptures, conflits et violence.

20
Q

Dans cette étude, avec quels types de partenaires les jeunes adultes sont-ils les plus susceptibles de s’engager dans des activités sexuelles?

A
  1. Partenaires romantiques (contexte le plus typique, fréquence des comportements sexuels plus élevée qu’avec les autres types de partenaires).
  2. Friends with benefits (relations sexuelles sans le statut de relation monogame et sans forme d’engagement)
  3. Amis
  4. Connaissances

Types d’activités sexuelles :

  1. « Light » nongenital acts (embrasser sur la bouche, caresser, « making out »)
  2. « Heavy » nongenital acts (light petting, heavy petting and dry sex)
  3. Genital acts (sexe oral, relation vaginale, relation anale)
21
Q

Les participants de cette étude ont fait ressortir trois conditions pour pouvoir qualifier une personne de friend with benefits. Quelles sont ces conditions?

A
  1. La relation sexuelle arrive plus d’une fois.
  2. L’activité sexuelle implique heavy nongenital ou genital behavior et pas seulement light nongenital. Both light and heavy nongenital had occurred.
  3. Amitié qui focus autour de la relation sexuelle.

(Pour certains, c’est nécessaire d’être amis pour être amis avec bénéfices, pour d’autres, pas nécessairement un ami ou pas nécessairement aussi proche qu’un ami).

22
Q

En quoi les études longitudinales comme celle-ci sont-elles toute indiquées pour étudier la bisexualité et la fluidité sexuelle ?

A

Parce que 2 femmes sur 3 change l’identité sexuelle qu’elles avaient proclamée au début de l’étude (1/3 ont changé plus d’une fois). Donc, sur 10 ans, on peut vérifier la stabilité et les changements dans l’attraction sexuelle des femmes, leurs comportements et leur identité sexuelle. L’étude permet de comprendre le développement sexuel de la femme au cours de sa vie. L’étude longitudinal est indispensable pour comparer les 3 modèles de bisexualité parce que chacun comporte une perspective différente sur les changements au fil du temps.

23
Q

Quelles sont les trois conceptions distinctes de la bisexualité présentées dans cette étude? Laquelle est appuyée par les résultats de cette étude ?

A
  1. Un stade temporaire de déni, de transition ou d’expérimentation.
    • Tendance à changer l’identité bisexuelle par hétérosexuelle ou lesbienne avec le temps.
  2. Un troisième type d’orientation sexuelle, caractérisée par des modèles fixes d’attirance pour les deux sexes;
    • le degré d’attraction pour les hommes et les femmes demeure stable, même si le comportement peut changer en fonction des opportunités ou de relations spécifiques.
  3. Grandes capacités individuelles pour la fluidité sexuelle.
    • dépendant de la situation, construction social des désirs sexuels.

a) Non démontré par l’étude. Aucune évidence de changement avec le temps. Continue d’être attirée par les deux sexes.
b) Démontré par l’étude, demeure stable
c) Démontré par l’étude, demeure stable même s’il varie selon les situations et les opportunités.

24
Q

Que nous indique cette étude sur la spécificité des femmes sur le plan des attirances sexuelles et romantiques?

A

Même si la femme est attirée par les deux sexes, son identité sera le reflet de ses expériences. Lorsque engagée dans une relation monogame, son comportement sexuel sera attribué à 100 % à l’un ou l’autre des deux sexes. Ce qui détruit le stéréotype qu’une femme bisexuel ne peut s’engager dans une relation monogame.