Notes Flashcards

1
Q

Les périodes de la vie.

A

1) La période prénatale
2) La petite enfance
3) L‘âge préscolaire
4) L’âge scolaire
5) L’adolescence (de 12 à 17 ans)
6) L’âge adulte émergent (de 18 à 25 ans)
7) Le jeune adulte
8) L’âge adulte
9) La vieillesse (le troisième âge)

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2
Q

Qu’est-ce que l’adolescence?

A
  • Période développementale entre 12 et 18 ans.
  • Signifie «grandir vers».
  • Ψ: passage entre la dépendance infantile et l’autonomie adulte.
  • Souvent perçue comme une étape de crise.
  • Une période de bouleversements.
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3
Q

Principaux agents de socialisation de l’adolescent et de l’adulte émergent.

A
  • Famille.
  • Amis et pairs.
  • Partenaires amoureux.
  • École.
  • Loisirs.
  • Marché du travail.
  • Médias sociaux, télévision, Internet, jeux vidéos.
  • Environnement physique (ex: quartier, ville, pays, etc.).
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4
Q

Quel est le marqueur légal de l’âge adulte?

A

18 ans.

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5
Q

À quel âge un peu plus de la majorité des jeunes sont pleinement indépendants de leur famille d’origine?

A

25 ans.

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6
Q

Nommer les 10 tâches développementales de l’adolescent selon Havighurst (1972).

A

1) Accéder à l’autonomie face aux parents et aux adultes.
2) Choisir un métier et s’y préparer.
3) S’assurer une indépendance économique.
4) Se préparer à la vie conjugale et familiale.
5) Établir des relations nouvelles et plus adultes avec les pairs des 2 sexes.
6) Assumer un rôle social masculin ou féminin.
7) Accepter son corps tel qu’il est.
8) Adopter un comportement social responsable.
9) Élaborer un système de valeurs et de règles éthiques.
10) Développer les habiletés intellectuelles et les concepts nécessaires à l’acquisition des rôles civiques.

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7
Q

Que signifie adulte émergeant pour Jeffrey Harnett?

A
  • Nouvelle période développementale qui a émergé dans le dernier demi-siècle et s’échelonne maintenant jusqu’à la mi-vingtaine, voire jusqu’au début de la trentaine.
  • Ne sont plus des adolescents mais pas encore tout-à-fait des adultes.
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8
Q

5 éléments qui caractérisent l’âge adulte émergent d’aujourd’hui.

A

1) Exploration de l’identité, particulièrement dans les domaines amoureux et professionnels.
2) Instabilité (i.e. résidentielle, en amour, au travail et dans les études).
3) Focus sur soi (pas encore les engagements de la vie familiale, grande autonomie de choix, égocentrisme).
4) Sentiment d’être «entre-deux» (la plupart ne se considèrent plus comme des adolescents, mais pas encore complètement comme des adultes).
5) Âge de tous les possibles (optimisme quant au futur, possibilité de prendre n’importe quelle direction).

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9
Q

Que font les adultes qui s’apparent aux jeunes?

A
  • Chirurgies esthétiques.
  • Retour aux études ou recherche d’un nouvel emploi.
  • Nouvelles relations amoureuses.
  • Recherche d’un style «jeune»,
  • Activités de loisirs stimulantes, recherche de sensations fortes.
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10
Q

Entre quel âge, la majorité des individus atteignent le sommet de leur performance physique?

A

19 et 26 ans.

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11
Q

À partir de quel âge le tonus musculaire commence à décliner?

A

À partir de 30 ans.

La santé physique à l’âge de 30 ans prédit la satisfaction face à la vie à l’âge de 70, et ce plus encore chez les hommes que chez les femmes.

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12
Q

Pourquoi les adultes émergents ont des taux de mortalité deux fois plus élevés que les adolescents?

A

− Les mauvaises habitudes prises à l’adolescence augmentent à l’âge adulte émergent.
− Sédentarité, mauvaise alimentation, consommation (alcool & drogues) et obésité s’aggravent à cet âge.

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13
Q

Comment les adultes émergents sont-ils perçus?

A

Surtout négatif, paresseux, narcissiques, égoïstes, moins de stabilité émotionnelle.

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14
Q

Pourquoi dit-on que la puberté est un processus biopsychosocial?

A
  • Processus qui entraîne le passage à la phase reproductive de la vie (conduit à la maturité sexuelle, capacité de procréer).
  • Marqué par une série de changements corporels (visibles (caractères sexuels secondaires) et invisibles (caractères sexuels primaires)).
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15
Q

Puberté – 3 caractéristique de la dimension biologique.

A
  1. Poussée de croissance.
  2. Prise de poids.
  3. Augmentation adipeuse pour les filles, masse musculaire chez les garçons = insatisfaction relativement à son corps (souvent plus élevée chez les filles).
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16
Q

Quel est l’âge du début et celui de la fin de la puberté pour les filles et qu’est-ce qui caractérise les deux?

A

Début : 10 ans. Première manifestation visible : bourgeon mammaire.

Complété : 12-13 ans. Premières menstruations.

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17
Q

Quel est l’âge du début et celui de la fin de la puberté pour les gars et qu’est-ce qui caractérise les deux?

A

Début : 1,5 ans. Première manifestation visible : augmentation du volume des testicules et su scrotum.

Complété : 13-15 ans. Première éjaculation nocturne.

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18
Q

Caractéristiques sexuelles primaires versus secondaires des garçons et des filles.

A

Primaires (pas observables) : Concernent la fonction de reproduction.

  • Filles : Fonctionnement du cycle ovarien : menstruations.
  • Garçons : Possibilité d’éjaculation.

Secondaires (observables) : Déterminent les différences apparentes entre les sexes.

  • Filles : seins, pilosité pubienne et axillaire, taille, croissance des organes génitaux.
  • Garçons : croissance des organes génitaux, pilosité pubienne et axillaire, voix, taille, pilosité faciale.
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19
Q

Quatre critères de maturité sexuelle chez les filles.

A

1) Premières menstruations.
2) Pas un critère absolu de la capacité à procréer…
3) 25 à 50 % des premiers cycles menstruels sont anovulatoires, et ce, jusqu’à 4 ans après les premières règles.
4) Les 4/5 des changements pubertaires sont déjà opérés lorsqu’apparaissent les menstruations (augmentation de la taille, seins, etc).

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20
Q

Quatre critères de maturité sexuelle chez les garçons.

A

1) Premières éjaculations.
2) Émissions nocturnes apparaissent un certain temps après le début du développement pubertaire.
3) La détection de spermatozoïdes dans l’urine serait l’une des techniques les plus certaines pour attester de la maturité sexuelle.
4) Ont lieu au début de la 2e moitié des changements.

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21
Q

Quelles sont les 3 mesures de la puberté?

A
  1. Les stades de Tanner.
  2. Les travaux de Petersen et al.
  3. Analyse sanguine des taux hormonaux.
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22
Q

Quelles sont les causes de la tendance séculaire (maturation sexuelle (puberté) de plus en plus précoce au cours du 20e siècle)
?

A

• Augmentation de la taille et du poids de la population.
Due à :
1) meilleure alimentation.
2) meilleure santé générale (hygiène, soins médicaux, qualité de vie).
3) croisements génétiques diversifiés (ethnoculturels).

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23
Q

Puberté –4 caractéristique des dimensions psychologiques et sociales.

A

1) Processus qui se réalise indépendamment de la volonté de l’individu qui le vit (corps = base de l’identité donc transformations corporelles = anxiété, interrogation).
2) Changement du regard des autres sur soi.
3) Maturité physique (biologique) ne correspond pas toujours à la maturité psychologique…
4) Théorie du “maturity gap” (Moffitt, 1993) écart entre maturité psychoaffective et physique.

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24
Q

Quels sont les facteurs de risque chez les filles pour la puberté précoce?

A
  • Santé physique : embonpoint, cancer (sein, système reproductif).
  • Santé mentale : symptômes dépressifs et détresse psychologique, consommation d’alcool et de drogue, troubles de la conduite, troubles alimentaires.
  • Santé sexuelle : activités sexuelles précoces, grossesse adolescente/à risque.
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25
Q

Quels sont les facteurs de risque chez les garçons pour la puberté précoce?

A
  • Consommation d’alcool et de drogue, troubles de la conduite, activités sexuelles précoces.
  • Mais… Aussi associée à des indicateurs positifs comme une popularité accrue, une image de soi plus positive, plus de chances d’être des leaders.
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26
Q

Quels sont les facteurs de risque chez les garçons et les filles pour la puberté tardive?

A

• Image de soi plus négative, insatisfaction par rapport à son corps, faible sentiment de compétence.
• Moins populaires auprès des pairs de l’autre sexe.
• Détresse psychologique.
…Mais plus grande persévérance et réussite scolaire.

27
Q

À quel âge le cerveau atteint-il 90 % de sa taille adulte?

A

6 ans.

28
Q

Nommer 3 changements dans le développement de la composition du cerveau.

A

1) Plus de volume de matière blanche (en particulier dans le cortex frontal et pariétal). La matière blanche (aussi appelée substance blanche) facilite la transmission des signaux transmis par les neurones.
2) Développement de la matière grise et élagage synaptique (tout ce qui ne sert pas, se perd, ménage pour faire place à ce qui est utile). La matière grise traite l’information provenant des organes sensoriels ou d’autres régions du cerveau constituées de matière grise.
3) Croissance du corps calleux. Le corps calleux est le principal faisceau reliant les hémisphères cérébraux droit et gauche et assurant le transfert et la coordination de l’information.

29
Q

Quels sont les particularité du cortex préfrontal?

A
  • Dernière structure cérébrale à se développer.
  • Il atteint sa maturation seulement vers l’âge de 25 ans.
  • Il joue un rôle central dans les activités cognitives de haut niveau, comme les fonctions exécutives.
  • Il induit un manque de contrôle émotionnel avant que le cortex préfrontal ait atteint sa complète maturité, favorisant les conduites à risques.
30
Q

Nommer les 3 types d’autonomie que développent l’adolescent dans sa construction identitaire.

A

1) Émotionnelle : maîtrise des affects (émotions), des pulsions, des sentiments.
2) Comportementale : maîtrise des actions et de leurs conséquences (autorégulation, intériorisation des normes sociales).
3) Idéologique : maîtrise des valeurs et des idées.

31
Q

Quel est le stade psychosocial d’Erikson de 12 à 18 ans et quelle est sa tâche développementale?

A

Identité vs Diffusion.

Adapter la perception de soi aux changements associés à la puberté, choisir son orientation professionnelle, acquérir une identité sexuelle d’adulte et se créer de nouvelles valeurs (identité).

32
Q

Quel est le stade psychosocial d’Erikson de 18 à 30 ans et quelle est sa tâche développementale?

A

Intimité vs Isolement.

Nouer une relation intime véritable; fonder un foyer.

33
Q

Qu’est-ce que l’identité pour Erikson?

A
  • L’identité constitue la tâche principale de l’adolescence, préalable à l’intimité.
  • Elle résulte de l’intégration des identifications conservées et de la reconnaissance de l’individualité par les autres.
  • Un moi sain fait preuve de souplesse et d’une bonne capacité d’adaptation.
34
Q

Nommer les 4 stades du développement identitaire.

A

1) Indifférencié (faible représentation de soi).
2) Descriptif (image descriptive de soi, caractéristiques que l’on s’attribue, perception de ce que les autres pensent de soi).
3) Évaluatif (estime de soi, satisfaction face à soi-même, sentiment de compétence).
4) Intégratif (cohésion interne identitaire, sentiment de continuité du soi à travers les changements développementaux).

35
Q

Quelle est la différence entre la pensée d’Erikson et Arnett en lien avec la construction identitaire?

A

Erikson (l’identité se construit pendant l’adolescence) vs Arnett (l’exploration identitaire se poursuit à l’AAE).

36
Q

Qu’est-ce que la construction identitaire?

A
  • Résulte du tempérament (en partie héréditaire), de la personnalité et des interactions et expériences avec le monde externe (environnement social).
  • Pour certains jeunes, l’identité se construit en testant ses limites (physiques, mentales, sexuelles) et en prenant des risques.
  • Différences de genre.
  • Reconnaître et accepter l’écart entre le soi idéal et soi réel.
37
Q

Nommer des changements radicaux dans le dernier siècle.

A

− Âge du mariage : passé de la fin de l’adolescence à la fin de la vingtaine dans tous les pays industrialisés.
− Âge de la parentalité a augmenté en parallèle.
− Les jeunes femmes ne sont plus contraintes uniquement à leurs rôles de mère et d’épouse et performent maintenant mieux que les hommes dans leurs études partout à travers le monde.
− Éducation postsecondaire est plus importante et prévalente que jamais, et l’économie est passée d’une base manufacturière à un focus sur l’information, les technologies et les services.
− Des enfants avec des agendas surmenés comme piano, soccer, patin, chant, etc.
− Fratries moins nombreuses.
− Deux parents sur le marché du travail.
− Plus grande rareté des repères partagés → « déritualisation » (i.e. repas en famille, église le dimanche, éloignement pour les études, exode des régions, moins de rites de passage familiaux (ex: baptêmes, mariages, etc.)).
− Surstimulation
− L’utilisation des technologies peut amener une surcharge cognitive qui nuit à l’apprentissage (Atack, 2003) ; études sur les effets sur les capacités attentionnelles et sur la mémoire.

38
Q

Nommer 7 nouvelles réalités qui façonnent la sexualité des jeunes d’aujourd’hui.

A

1) Tendance séculaire.
2) L’éducation à la sexualité reçue varie grandement d’un jeune à l’autre.
3) Les jeunes d’aujourd’hui ont grandi sans la peur du SIDA et du VIH qui a marqué les générations antérieures.
4) Les unions libres sont courantes, et la sexualité « prémaritale » est devenue la norme.
5) Les activités sociales sexualisées (ASS).
6) L’omniprésence des médias sociaux et d’Internet.
7) La sexualité est passée de la sphère privée à la sphère publique.

39
Q

Qu’est-ce que le sextage?

A
  • Sextage : Il s’agit de la pratique d’envoyer des images ou des messages textes ayant un caractère sexuellement explicite via téléphone cellulaire, autres appareils mobiles ou applications internet.»
  • L’utilisation du cellulaire est la plus courante pour le sextage, mais certains adolescents et jeunes adultes auront recours à certains sites internet comme Facebook, aux courriels ou au clavardage en ligne (via un forum ou un groupe de discussion, par exemple) pour sexter.
40
Q

Avec qui la plupart des adolescents et jeunes adultes qui sextent le font?

A

− Leur copain/copine du moment.
− Une personne avec qui ils voudraient avoir une relation amoureuse.
− Une personne qu’ils viennent de rencontrer.

41
Q

Énumérer les 7 motivations pour s’envoyer des sextos.

A

1) Initier des relations sexuelles entre des partenaires.
− En guise de préliminaires.
2) Tenter une phase d’essai avant d’avoir des relations sexuelles complètes.
3) Améliorer les relations sexuelles actuelles.
− Promouvoir l’intimité.
4) Obtenir ou garder l’attention de quelqu’un.
− Flirter, séduire.
5) Offrir un cadeau sexy.
− Répondre aux besoins du partenaire.
6) Être amusant(e) et charmeur(se).
7) S’exprimer.

42
Q

Comment peut-on décrire les comportements sexuels en lien avec les personnes pratiquant le sexting?

A
  • Nombre plus élevé de relations sexuelles génitales et orales parmi ceux qui ont envoyé ou publié des photos semi-nues ou nues et des messages textes à caractère sexuel.
  • Un peu plus de partenaires sexuels occasionnels parmi les personnes qui font du sexting.
  • Plus de relations sexuelles vaginales et anales non protégées que ceux qui ne sextent pas.
  • Ceux qui sextent sont plus enclins à rapporter un historique d’ITSS que ceux qui ne sextent pas.
43
Q

Hypersexualisation des jeunes : de quoi parle-t-on?

A
  • Utilisation abusive du corps et de la sexualité dans l’espace médiatique?
  • Érotisation excessive du corps? Surinvestissement de l’image corporelle?
  • Mode démesurément sexy?
  • Plus de sexualité à l’extérieur du cadre amoureux chez les jeunes?
  • Sexualité précoce?
  • Banalisation des conduites sexuelles par les jeunes?
  • Plus grande diversité des pratiques sexuelles?
  • Pratiques sexuelles de plus en plus « hard » ou déviantes?
  • Déclin des valeurs morales dans les sphères affectives et sexuelles?
44
Q

La sexualité des adolescents : que révèlent les données probantes?

A

• Comportements sexuels chez les élèves de 14 ans et plus au Québec.
• Prévalence des relations sexuelles.
• Plus du tiers (37 %) des élèves du secondaire âgés de 14 ans ou plus rapportent avoir eu au moins une relation sexuelle orale, vaginale ou anale.
− 33 % : relations sexuelles orales.
− 31 % : relations vaginales (coïtales).
− 6 % : relations anales.
• Comportements sexuels à risque.
• Environ 10 % des élèves ont eu leur première relation sexuelle avant l’âge de 14 ans.
• Environ 3 jeunes sur 10 ayant déjà eu des relations sexuelles ont eu 3 partenaires ou plus.
• Utilisation du condom : 68 % des élèves de 14 ans et plus ont affirmé avoir utilisé le condom lors de la dernière relation vaginale. La tendance à utiliser le condom diminue avec l’âge (83 % en sec. 1 et 2 vs 62 % en sec. 5).
• La consommation de psychotropes est associée à davantage de comportements sexuels à risque.
• Certains adolescents pratiquent les relations orales ou anales non-protégées comme « moyen de contraception ».
• Plusieurs autres études américaines et européennes rapportent que la fellation est une pratique sexuelle courante à l’adolescence (documenté depuis une dizaine d’années).
− perçue par les jeunes filles comme moins intime et moins risquée
− ne « compte pas » comme une relation sexuelle pour de nombreux jeunes souvent pratiquée sans désir, parfois sous la contrainte.
− perçue comme attendue par le partenaire, voire obligatoire.
• Les jeunes d’aujourd’hui sont davantage exposés à des contenus sexuellement explicites.
• Les données comparatives des diverses enquêtes montrent cependant que :
• L’âge médian de la 1ere relation sexuelle n’a pas changé.
− Environ ½ jeunes ont déjà eu une relation sexuelle coïtale à 17 ans. Assez stable depuis 30 ans.
− La 1ere relation sexuelle a lieu avec un partenaire amoureux dans le cadre d’un couple pour plus de 4 jeunes sur 5.
− Au Canada, 30% des élèves de 2ème secondaire actifs sexuellement et 15% des élèves de 5ème secondaire actifs sexuellement rapportent avoir eu une seule relation sexuelle). Un autre 30% dans chaque groupe d’âge rapporte avoir eu seulement des relations sexuelles à quelques reprises.
• Il existe une sexualisation grandissante dans l’espace médiatique.
• Portrait alarmiste de la sexualité des jeunes Québécois et Canadiens. Les valeurs et comportements des jeunes ne semblent pas conformes à cette vision alarmiste.
• Le nombre moyen de partenaires sexuels n’a pas changé (cégepiens francophones de 1994 et de 2006).
• Adhésion aux institutions traditionnelles demeure (i.e. souhait de bâtir une famille, importance accordée à la famille).
• Plus grande ouverture face à la sexualité et à la diversité sexuelle: IVG, homosexualité, prostitution.

• En somme, exposition à la sexualité ambiante et discours ouvert sur l’agir sexuel n’égalent pas toujours banalisation et ne se traduisent pas par des comportements sexuels plus nombreux pour la majorité des jeunes.

45
Q

Énumérer les 8 bonnes pratiques en éducation à la sexualité.

A

1) Promouvoir des choix responsables en matière de sexualité.
2) Aborder l’aspect de la pression sociale avec les adolescents qui semblent surestimer le niveau d’activités sexuelles de leurs pairs (« Tes amis et les autres jeunes de ton âge ne sont pas tous actifs sexuellement. »).
3) Insister sur l’importance du respect de soi et de ses limites (« Tu as le droit de dire non, de refuser de faire quelque chose qui te rend mal à l’aise ou que tu ne désires pas »).
4) Parler de consentement sexuel explicite (« Sans oui, c’est non »).
5) Soutenir l’investissement d’autres domaines que la sexualité et les relations amoureuses, et en particulier chez les filles, de l’image corporelle.
6) Développer la littéracie et le jugement critique face aux contenus sexualisés auxquels ils sont exposés, qui mettent le plus souvent en scène des scripts sexuels sexistes. (« Ce que montre la pornographie n’est pas conforme à la réalité sexuelle de la majorité; tu n’as pas à tenter de reproduire ce que tu vois. »).
7) Aider les jeunes à envisager les conséquences possibles de la publicisation de leur sexualité ou du partage de photos « sexy » (« Ce que tu mets sur Internet devient public et tu n’as plus aucun contrôle sur qui va voir cette photo, ce vidéo. »).
8) Parler d’empathie, de relations égalitaires, remettre en question le double standard sexuel qui persiste (ex: Atteinte à la réputation des filles actives sexuellement).

46
Q

L’orientation sexuelle… Innée ou acquise? Selon l’essentialisme?

A
  • L’orientation sexuelle est basée essentiellement sur des processus internes, intrinsèques et biologiques.
  • L’orientation sexuelle fait partie de la nature humaine.
47
Q

L’orientation sexuelle… Innée ou acquise? Selon le socioconstructivisme?

A
  • L’orientation sexuelle est une construction sociale déterminée par les normes, la culture et les forces politiques en cours.
  • La notion même de nature humaine est remise en question – tout est question de socialisation.
48
Q

Quelle période prénatale est critique pour le développement de l’orientation sexuelle?

A

2 à 5 mois.

49
Q

Est-ce un fait 100% prouvé que l’homosexualité est due exclusivement à des causes biologiques, qu’il s’agisse d’hormones, du cerveau ou des gènes?

A

Non, aucun argument validé scientifiquement ne permet de dire ça. Cependant, la plupart des chercheurs s’entendent sur le fait que l’orientation sexuelle est déterminée par la conjonction de facteurs hormonaux, génétiques, cognitifs et environnementaux, le poids de chacun pouvant varier d’un individu à l’autre.

50
Q

Nommer les 3 constats de Kinsey.

A
  • Les échanges sexuels entre personnes de même sexe ne sont pas rares.
  • Fluctuation des comportements et des attirances au cours de la vie.
  • Hétérosexuel(le)s et homosexuel(le)s ne forment pas des populations totalement séparées l’une de l’autre.
51
Q

Quelles sont les 4 catégories des travaux d’Elizabeth Saewck?

A
  1. Homosexualité
  2. Bisexualité
  3. Surtout hétérosexualité (hétéro-romantique, + attirance flexible sexuellement)
  4. Hétérosexualité
52
Q

Quelle est l’orientation sexuelle la plus susceptible d’être stable à travers le temps?

A

Hétérosexualité.

53
Q

Pour quelles motivations les expériences homosexuelles à l’adolescence peuvent-elles avoir lieu?

A

− Prédicteur d’une orientation non-hétérosexuelle.
− Curiosité.
− Ouverture à la nouveauté / recherche de sensations fortes.
− Pression des pairs.
− Amitié fusionnelle (filles surtout), etc.

54
Q

Quelles sont les 3 dimensions de l’orientation sexuelle?

A

1) Attirances sexuelles (pour quel genre?).
2) Comportements sexuels (avec quel genre?).
3) Auto-identification (comment on se perçoit).

55
Q

Est-ce que l’attirance sexuelle est la même chose que l’attirance romantique?

A

Non.

ex. : une femme peut avoir une attirance amoureuse seulement pour les hommes, mais ressentir de l’attirance sexuelle pour les femmes également.

56
Q

Quelle dimension est la plus utilisée dans les études pour être considéré comme faisant partie des LGBTQ*?

A

Auto-identification.

57
Q

Quel est le cheminement type des femmes vs des hommes pour la divulgation de la non-hétérosexualité?

A

Femmes : Attirances - Auto-identification - Comportements - Divulgation.

Hommes : Attirances - Comportements- Auto-identification - Divulgation.

58
Q

Pourquoi les modèles par stades ont été fortement critiqués comme développement de l’identité sexuelle?

A

Moins représentatifs des trajectoires féminines que masculines; incapacité à expliquer les écarts entre comportements, attirances et identité; remis en question par la fluidité de l’érotisme dans les parcours de vie.

59
Q

Quelle est la particularité des études psychophysiologiques avec la présentation de photos?

A

Les femmes hétéro et homosexuelles ayant un fort désir sexuel éprouvent une excitation physique lorsqu’on leur présente des images sexuelles de femmes ET d’hommes, alors que les hommes sont excités seulement par les personnes correspondant à leur orientation sexuelle.

60
Q

Nommer 3 conceptions différentes de la bisexualité.

A

1) Un stade temporaire de déni, de transition ou d’expérimentation.
2) Une orientation sexuelle au même titre que l’hétérosexualité et l’homosexualité (patrons d’attirances pour les deux sexes fixes dans le temps).
3) Une forte expression de la capacité à la fluidité sexuelle.

61
Q

Comment se définit la flexibilité sexuelle?

A

Comme la flexibilité des réponses sexuelles en fonction du contexte ou de la situation.

62
Q

Bisexualité versus fluidité sexuelle.

A

Sur le plan conceptuel, la distinction entre bisexualité et fluidité sexuelle réside dans la présence de changements dans les attirances sexuelles et/ou romantiques, typiquement retrouvés dans la fluidité sexuelle, mais pas nécessairement dans la bisexualité.

63
Q

Que faut-il se rappeler dans la construction identitaire sexuelle chez les jeunes?

A

Il faut prendre en compte qu’il peut être difficile de se camper dans une orientation sexuelle à long terme pendant la formation de l’identité, surtout en période moratoire (essais de plein de choses), qui peut inclure une expérimentation sexuelle auprès de partenaires des deux sexes.